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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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lundi 4 mars 2013

Alias the Doctor - Michael Curtiz - 1932


Richard Barthelmess ...
Karl Brenner
Marian Marsh ...
Lotti Brenner
Norman Foster ...
Stephan Brenner
Adrienne Dore ...
Anna
Lucille La Verne ...
Martha Brenner, Karl's foster mother (as Lucille LaVerne)
Oscar Apfel ...
Keller
John St. Polis ...
Dr. Niergardt
George Rosener ...
Dr. Franz von Bergman


61 minutes

Martha Brenner s'occupe de la ferme avec son fils Stephan, sa fille Lotti et son fils adoptif Karl. Elle est heureuse d'envoyer les deux garçons à Munich étudier la médecine. Alors que Karl est studieux et travaille d’arrache-pied, Stephan passe des soirées bien arrosées.
A la fin de leurs études, alors que Karl est premier de l'école Stephan passe tout juste ses examens. La veille de recevoir leurs diplômes, Stephan se chamaille avec une jeune fille. Au cours de l'altercation elle roule en bas des escaliers et Stephan, paniqué, l'opère secrètement. Maintenant que la jeune fille semble aller au plus mal il vient chercher l'aide de Karl qui monte voir la blessée. Alors qu'il est à son chevet il est surpris par les propriétaires de l'immeuble et un médecin appelé d'urgence. Celui-ci ne peut que constater le décès de la jeune fille et Karl est accusé du crime. Devant la commission de médecine Stephan tente bien d'expliquer que lui seul est coupable mais Karl le contre puis est expulsé de l'université.
Stephan ouvre son cabinet dans la ferme familiale tandis que Karl purge sa peine en prison. Bientôt Karl retourne à la maison et trouve la famille en deuil après que Stephan soit décédé, sans avoir prouvé la valeur de ses études. Avant de mourir il avoue sa faute à sa mère et sa soeur ...



Le film dramatique dans toute sa splendeur. Karl, le fils adoptif est reconnaissant à sa mère qu'il souhaite préserver des misères de la vie de toutes les manières possibles en protégeant Stephan. Stephan qui n'est pas un mauvais bougre tente bien de prendre la faute sur lui mais personne ne le croit, on imagine sans peine sa difficulté à poursuivre sa carrière avec un poids aussi lourd à porter sur la conscience.

La mère bien qu'heureuse en premier lieu de savoir que son fils s'est bien conduit comprend assez vite son erreur après sa mort. Une mère qui prend quand même énormément de place car elle pousse Karl à prendre la place de Stephan, privant au passage sa fille Lotti d'épouser l'homme qu'elle aime sincèrement de tout son coeur : Karl.

Les deux jeunes gens seront donc voués à vivre en tant que frère et soeur pendant que Karl, maintenant un médecin réputé après avoir sauvé un jeune garçon en tant que Stephan, soigne à Vienne les déshérités avec une grande abnégation et dans la plus grande illégalité. Le final est poignant, découvert Karl est interdit d'opération alors que sa mère se meurt après l'avoir elle-même dénoncé en pensant bien faire. Désespéré Karl entame une plaidoirie visant à opérer une dernière fois ...





jeudi 4 octobre 2012

As You Desire Me - George Fitzmaurice - 1932



Greta Garbo ...
Zara aka Maria
Melvyn Douglas ...
Count Bruno Varelli
Erich von Stroheim ...
Carl Salter
Owen Moore ...
Tony Boffie
Hedda Hopper ...
Ines Montari
Rafaela Ottiano ...
Lena
Warburton Gamble ...
Baron
Albert Conti ...
Captain
William Ricciardi ...
Pietro
Roland Varno ...
Albert

70 minutes
D'après une pièce de Luigi Pirandello
Titre français : Comme tu me veux

Dans un cabaret à Budapest devant un public composé essentiellement d'hommes une femme chante. Plus tard dans les coulisses on découvre Zara (Garbo), une jeune femme longiligne aux cheveux blonds et courts. En se rendant dans sa loge elle commande une flûte de champagne qu'elle s’apprête à boire mais un jeune homme l'interrompt et la suit dans sa chambre. Un comte et un officier les y rejoignent et très vite le champagne coule à flots. bientôt un homme (Moore) frappe à la porte et l'appelle Maria. Zara, ivre, frustrée est peu encline à apprécier quoi que ce soit le met à la porte puis toujours accompagnée des trois hommes se rend chez elle. Salter (von Stroheim) sort de sa chambre et se présente : il est un écrivain reconnu et semble vouloir se rendre maitre de Zara. Le mystérieux et persévérant inconnu sonne à la porte et se présente, Tony, il est l'ami du mari de Maria et réussit à éveiller l'intérêt de Zara qui finit par s'enfuir avec lui en provoquant la colère de Salter qui n'hésite pas à tirer des coups de feu.
Plus tard dans le train qui les emmène en Italie, Zara reprend confiance et se demande si elle est bien cette Maria dont lui parle Tony. A la gare, sa soeur Ines prend le train pour Rome afin de lui éviter trop d'émotion. Maria fait la connaissance de son mari Bruno (Douglas) qui semble la reconnaitre. Zara lui avoue ne pas être sûre d'être Maria. Petit à petit elle reprend goût à la vie ...



La question de fond est probablement liée au titre. Comme tu me veux, je deviens ce que tu souhaites, ou j'agis de telle manière parce que tu sembles le désirer ? Est-ce que ça implique un état de fait ou une réaction opportuniste ? On joue sur les mots.
Maria est sensée avoir perdu la mémoire durant la guerre car elle a traversé des épreuves terribles. Zara ne semble pas avoir de passé et oublie le peu qui lui reste à l'aide de l'alcool qu'elle ingurgite goulûment. Zara a du succès avec les hommes qu'elle semble mépriser et vit avec Salter. Lorsqu'une chance se présente de changer de vie, elle ne peut résister et suit Tony.
Un scénario qui devrait pousser le spectateur à croire à l'amour, sans passer par la case identité. Bruno et Maria s'aiment, est-ce légitime, sont-ils réellement mariés ? Maria en doute, Tony en est persuadé, lui qui l'a peinte sur toile, et Bruno est tout simplement amoureux. 
L'intérêt réside surtout à la fin lorsque l'identité de Maria est mise en cause. Et oui son retour inopiné permet à Bruno de conserver la belle propriété qui devrait revenir à sa soeur Ines. Du coup est-ce bien Maria ? tout le monde se pose la question, comme si le fait d'arriver après 10 ans était impossible. Là cela devient intéressant car on joue avec les préjugés et surtout avec les intérêts, le tout sur fond de passion et d'émotion. Difficile de résister aux a priori dans ce cas-là car en effet même le spectateur devient soupçonneux.
Mais dans le fond quelle importance ? Il s'agit surtout de confiance et de foi dans l'autre, comme il est relevé dans le dialogue. 
Il est juste dommage de ne pas donner davantage de pistes et la réflexion reste superficielle. On soupçonne une escroquerie, mais comme les protagonistes semblent honnêtes cela ne prête pas vraiment à confusion. De plus on a l'impression que Maria a retrouvé des pans de sa vie, et du coup on comprend aussi qu'elle est assez intelligente pour contrer Salter qui est un manipulateur diabolique.
Les protagonistes sonnent assez faux. Les accents italiens de Melvyn Douglas lui donnent un air de bellâtre des plages, Owen Moore ne fait pas italien du tout, Erich von Stroheim a le physique du gars cruel et manipulateur donc ce rôle lui convient à merveilles et Greta Garbo joue la carte du mélodrame de façon assez artificielle.

Difficile donc de se laisser emporter par les images et l'action qui laissent la spectatrice que je suis à une certaine distance. On trouve malgré tout plaisir à regarder la belle Greta Garbo, le séduisant Melvyn Douglas (si on aime les moustachus), Owen Moore qui détonne plutôt dans ce rôle de peintre et le diablotin Erich von Stroheim.





mardi 26 juillet 2011

Shanghai Express - Josef von Sternberg - 1932



Marlene Dietrich ...
Shanghai Lily
Clive Brook ...
Captain 'Doc' Harvey
Anna May Wong ...
Hui Fei
Warner Oland ...
Mr. Henry Chang
Eugene Pallette ...
Sam Salt
Lawrence Grant ...
Reverend Mr. Carmichael
Louise Closser Hale ...
Mrs. Haggerty
Gustav von Seyffertitz ...
Eric Baum
Emile Chautard ...
Major Lenard

80 minutes


Pendant la guerre civile, en Chine. Des voyageurs montent à Peiping (Peking, aujourd'hui Beijing) dans un train qui les emmène à Shanghai. Parmi eux se trouvent une vieille anglaise (Closser Hale) qui cache son pékinois dans son panier, un officier français (Chautard) qui ne parle pas un mot d'anglais, un pasteur anglais (Grant) prompt à juger selon ses critères, un capitaine et docteur anglais Doc Harvey (Brook), M. Chang (Oland) un eurasien mystérieux, Sam Salt (Pallette) un homme d'affaires américain, Eric Baum (von Seyffertitz), un trafiquant allemand d'opium plutôt maladif, et deux femmes fascinantes : la sulfureuse Shanghai Lili (Dietrich) et Hui Fei (Wong) une splendide aventurière chinoise. Tout ce petit monde semble très concerné par ces deux femmes, en particulier par Shanghai Lily, pour des raisons diverses qui vont d'attraction à condamnation. Lily fut 5 ans auparavant l'amante de Doc qui a finit par la quitter car il souffrait trop d'incertitudes à son sujet. Les deux amants s'aiment toujours mais Doc est incapable de croire Lily lorsqu'elle dit la vérité.
Le convoi est arrêté et les passeports inspectés : un chinois est arrêté et le train repart. Plus loin il est arrêté à nouveau et cette fois ce sont les rebelles qui sont à la recherche de fonds et d'un otage susceptible d'être utilisé à libérer le prisonnier cité plus haut. A la tête des opérations se trouve Chang qui tente d'abuser de Lily, défendue par Doc. Chang finit par jeter son dévolu sur Doc qui est mandé à Shanghai pour opérer un éminent personnage. Bien sûr, alors qu'il menace de crever les yeux de Doc, Lily négocie la libération de Doc en décidant de rester avec Chang, ce que Doc ne comprend pas ....




Je n'avais pas l'intention d'écrire un topo sur ce film mais après quelques recherches il m'est apparu que la plupart des commentaires portaient sur Marlene Dietrich, sur sa photogénie et sa beauté, indéniables, tant les images sont belles (Marlene et ses plumes, Marlene en déshabillé vaporeux, Marlene en kimono : je comprends le trouble qu'elle provoque !). 
Ce qui m'a agacée, c'est plutôt que je n'ai pas trouvé grand'chose sur les autres protagonistes de ce film et pourtant il y a beaucoup à dire ! 
Anna May Wong est magnifique dans ce rôle de femme mise à l'écart par son passé trouble et une certaine forme de racisme vu l'ostracisme ambiant; comme de nombreux autres interprètes de ce film, elle a déjà une longue carrière derrière elle, et sa beauté n'est de loin pas éclipsée par celle de Marlene Dietrich.
Clive Brook paraît toujours très british et quelque peu distant : pourtant on perçoit comme une douleur latente qui se trahit par un minimum d'expressions et certains mouvements très vite réprimés. C'est l'incarnation de la fameuse keep a stiff upper lip dans toute sa splendeur ! Comme les autres, sa carrière a débuté plus d'une décennie auparavant, et ce n'est pas sa première collaboration avec von Sternberg puisqu'on le voit dans "Underworld" tourné en 1927.
Eugene Pallette, Warner Oland, Lawrence Grant et Gustav von Seyffertitz ne sont pas les premiers venus puisqu'il s'agit de vieux routiers de l'industrie cinématographique qui ont à leurs actifs quelques films majeurs qui valent le détour.
Emile Chautard est presque plus connu comme réalisateur : sa carrière débute en 1910.
... Cherchez le chat noir que von Sternberg filme dans chacun de ses films par superstition !

Un film qui se perd un peu dans l'action et qui met en valeur deux femmes magnifiques et de caractère qui vaut le détour !











dimanche 8 mai 2011

After Tomorrow - Frank Borzage - 1932




Charles Farrell ...
Peter Piper
Marian Nixon ...
Sidney Taylor
Minna Gombell ...
Else Taylor
William Collier Sr. ...
Willie Taylor
Josephine Hull ...
Mrs. Piper
William Pawley ...
Malcolm Jarvis
Greta Granstedt ...
Betty
Ferdinand Munier ...
Mr. Beardsley
Nora Lane ...
Florence Blandy



79 minutes

Deux jeunes gens attendent d'avoir un petit pécule afin de se marier. Malgré les quolibets de leurs collègues, Pete (Farrell) et Sidney (Nixon) se fréquentent maintenant depuis 3 ans et affichent une patience sans faille. Tous deux épargnent soigneusement, sont travailleurs et entretiennent leurs familles en sus. Malheureusement, les deux sont pourvus de mères particulièrement égocentriques. La situation pourrait se décanter si la mère de Pete (Hull) voulait bien accepter de partager un logement avec les jeunes gens mais celle-ci refuse catégoriquement de vivre avec le couple. Le jour tant attendu semble enfin approcher lorsque Pete obtient une augmentation. Enfin les préparatifs peuvent concrètement commencer, la robe est prête, l'autel construit, la décoration en place, mais tout s'effondre lorsque la mère de Sidney s'enfuit avec le locataire, et que Willie Taylor, le mari délaissé, fait une crise cardiaque...




Ah, mon Dieu, même ma famille est mieux ! Non sans rire, les pauvres ! Frank Borzage frappe durement les femmes, ou plutôt mères pour être exacte, toutes plus ... tiens, mais comment les décrire ? Une est du genre mère qui traite son fils comme son bébé, elle va le border, lui fait boire des verres de lait, etc, bref, ne tient pas à le laisser échapper tout en étant une insupportable casse-pieds; L'autre n'aime pas son mari, ni même sa fille d'ailleurs, enfin, elle feint les maux de tête, est toujours de mauvaise humeur, puis finalement finit par s'enfuir avec un sombre type, poursuivi par la justice de surcroit ! Une vraie caricature que ce film ...
Charles Farrell est toujours séduisant : là il incarne Pete, le genre de type gentil qui tente de faire plaisir à tout le monde avec bon cœur. De même Sidney, qui aimerait tant se marier et qui, craignant que Pete lui échappe, lui fait même des propositions "malhonnêtes" ou plutôt "indécentes" pour l'époque.
Il y a quelques scènes très sensuelles, en particulier la scène où les deux se chatouillent pour se retrouver à moitié sous les couvertures au sol, décoiffés. Évidemment Mme Piper est terriblement choquée. A chaque fois que les deux amoureux s'étreignent, un intrus fait son apparition ...
Josephine Hull excelle dans ce genre de rôle de femme un peu excentrique insupportable, une vraie tête à claques dans ce film ! William Collier Sr est tout à fait crédible dans le rôle de Willie, le père de Sidney, en montrant une figure paternelle aimante mais pas très énergique.
Minna Gombell en femme ne supportant plus sa famille a des mots terribles, il m'a été difficile de savoir à quel point ils étaient sincères. Elle semble exprimer des regrets, mais ses motifs me semblent confus.

Leur chanson favorite est "All the World Will Smile Again After Tomorrow"... Après tous leurs efforts et sacrifices, vont-il enfin trouver le bonheur ?






dimanche 31 octobre 2010

Broken Lullaby (L'homme que j'ai tué) - Ernst Lubitsch - 1932


Lionel Barrymore ...
Dr. H. Holderlin
Nancy Carroll ...
Fraulein Elsa, Walter's Fiancée
Phillips Holmes ...
Paul Renard
Louise Carter ...
Frau Holderlin
Lucien Littlefield ...
Herr Walter Schultz
Tom Douglas ...
Walter Holderlin, German soldier killed by Paul
Zasu Pitts ...
Anna, Holderlin's Maid
Frank Sheridan ...
Priest
George Bickel ...
Herr Bresslauer, Dress Shop Owner
Emma Dunn ...
Frau Miller
Reginald Pasch ...
Fritz's Father
Rodney McLennan ...
War Veteran (as Rodney McLennon)

Durant la première guerre mondiale, Paul un jeune soldat français tue Walter, un jeune soldat allemand. Avec l'aide de Paul et juste avant de mourir, celui-ci signe une lettre destinée à sa fiancée. La guerre terminée, Paul ne peut oublier le regard de Walter, ni le fait que Walter était, comme lui, violoniste. La vie s'arrête nette pour Paul. Incapable de reprendre son violon, il cherche réconfort auprès de l'église qui ne parvient pas lui venir en aide, puis, sa conscience ne le laissant pas tranquille et hanté par Walter, décide d'aller retrouver sa famille en Allemagne  ...



Un film osé (il fallait être Lubitsch pour se lancer dans ce défi !) mais d'une grande délicatesse qui m'a profondément touchée. Le ton est juste d'un bout à l'autre, et la fresque n'oublie personne : la douleur de l'après-guerre, les voisins, les gens haineux, les commérages, le commerçant sans état d'âme, la petite bonne bavarde, la bêtise et la noblesse d'esprit. La vie qui s'arrête, la vie qui reprend ...

Un magnifique Phillips Holmes campe Paul : son regard perdu ne peut pas laisser indifférent et sa bonne foi ne fait aucun doute. Nancy Carroll est pleine de douceur et de retenue dans le rôle d'Elsa, la fiancée de Walter, courtisée par Herr Walter Schultz joué par Lucien Littlefield (parfait dans le rôle de cet homme superficiel dont l'une des phrases est "oui, je vois" alors qu'il ne comprend absolument rien), Lionel Barrymore est extraordinaire dans le rôle du père, tout d'abord outré d'avoir un français dans ses murs, puis heureux de retrouver son fils au travers de Paul. Au zénith de la finesse dans le jeu, Louise Carter, dans le rôle de la mère toute de sobriété et de sensibilité.
Un film plein d'espoir qui ne tombe jamais dans le patho à voir !






D'après une pièce de Maurice Rostand, L'Homme que j'ai tué, 1922.

mardi 21 septembre 2010

Farewell to Arms (A) - Frank Borzage - 1932


Helen Hayes... Catherine Barkley

Gary Cooper... Lt. Frederic Henry

Adolphe Menjou... Maj. Rinaldi
Mary Philips... Helen Ferguson
Jack La Rue... Priest
Blanche Friderici... Head Nurse
Mary Forbes... Miss Van Campen
Gilbert Emery... British Major


80 minutes

Frederic Henry est un ambulancier américain engagé auprès des italiens durant la 1ère guerre mondiale. Il fait la connaissance d'une nurse, Catherine, dont il tombe fou amoureux. Les deux amoureux ne peuvent vivre l'un sans l'autre et se retrouvent à Milan après que Frédéric soit grièvement blessé durant une attaque. Lorsque Catherine est enceinte, elle se réfugie à Brissago en Suisse. Sans nouvelle l'un de l'autre car le supérieur de Frédéric renvoie par jalousie toutes ses lettres, Catherine accouche d'un petit garçon mort-né et se meurt dans les bras de son bien-aimé qui parvient à la rejoindre en désertant ..

Tiré d'un roman d'Ernest Hemingway qui aurait refusé de voir le film.


Ah, l'amour, le thème favori et obsédant de Frank Borzage ! 
Truffé de symboles et de gros plans, j'ai eu malgré tout un peu de peine à rentrer dans ce film. Gary Cooper est toujours séduisant et touchant (même s'il ne m'apparait pas vraiment sympathique dans ce rôle, en particulier lorsqu'il cherche l'amateur d'opéra anglais !), Helen Hayes fait de gros yeux mais ne semble pas vivre ses sentiments, bref je n'arrive pas à croire à cet amour (et je le regrette sincèrement !)
La scène qui m'apparait la plus belle est celle où les deux amants se retrouvent à Milan et font part de leurs sentiments au prêtre qui leur avoue avoir tout compris rien qu'en les regardant, et qui les marie presque sans leur accord et secrètement en murmurant en latin le sacrement consacrant le mariage, avalisant ainsi aux yeux du Tout Puissant leur situation illégitime ... 
Les images sont parfaitement maitrisées, les plans sur les mains qui rament et les mains qui serrent le drap à l'accouchement, le plan sur le plafond en forme d’œil lors de l'arrivée à Milan, les symboles massoniques, le ciel et la terre, le découpage du scénario en trois parties, ...

A noter le titre anglais qui fait légitiment allusion aux armes et aux bras ...

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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