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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 26 janvier 2022

Brothers - Scott Pembroke - 1929

 


 Les petits Tom et Bob Conroy viennent de perdre leur maman. Le grand-frère, Tom a promis à sa mère sur son lit de mort de prendre soin de son petit frère. Lorsque surviennent la police et l'orphelinat, Tom prend la fuite par la fenêtre et laisse Bob aux mains de l'institution.

Beaucoup plus tard, Tom est à la tête d'un gang mais ses gains servent à financer les études du petit Bob qui grandit puis réussit brillamment son examen de droit.

Tom passe par un homme de loi, Blackwood, qui remet l'argent à Bob sans que les deux frères se rencontrent car Tom ne tient pas à avouer qu'il est passé du mauvais côté de la loi.

Un jour, après que l'avoué ait remis un chèque à Bob, Tom découvre le jeune homme dans la rue et sans connaitre son identité réelle, fait miroiter des gains puis fait croire à une descente de police chez lui alors qu'ils jouent aux cartes avec Doris et Randy, ses associés. Croyant avoir affaire à d’honnêtes personnes, Bob qui s'est présenté sous le nom d'Astor signe des reconnaissances de dettes mais plus tard son avoué lui fait comprendre qu'il s'est fait avoir.

Bob retourne dans l'appartement de Tom qui opère sous le nom de Franklyn, mais tombe sur le cadavre d'un complice de Tom, abattu par Randy qui vide le coffre de la bande et prend la fuite avec Doris.

Tom arrive à son tour, et les deux frères sont arrêtés par la police. Lorsqu'il apprend que Bob est son petit frère, Tom prend le crime sur ses épaules pour innocenter Bob bien que celui-ci tente de le protéger également. 

Emprisonné, Tom attend la peine de mort et Bob remue ciel et terre pour retrouver Randy et Doris pour leur faire avouer leur crime...





Une histoire bien menée et assez touchante par moments. Les deux frères, plutôt beaux gosses, ne sont pas foncièrement mauvais, et George Chesebro subit la mauvaise influence de la diabolique Barbara Bedford. 

Le film est teinté, le scénario est concis et fluide.

A ne pas confondre avec le film allemand du même titre tourné la même année.

 

 60 minutes

Cornelius Keefe ... Tom Conroy

Arthur Rankin ... Bob Conroy

Barbara Bedford ... Doris LaRue

Richard Carle ... Thomas Blackwood

George Chesebro ... Randy

Paddy O'Flynn ... Norman

Jim Cain ... Tom Conroy - as a Boy (as James Cain)

Edward Anderson ... Bob Conroy - as a Boy


 


mercredi 28 octobre 2020

Sunshine of Paradise Alley - Jack Nelson - 1926

 
Barbara Bedford
Un quartier baptisé Paradise Alley vraisemblablement à New York. Les habitants de la rue vaquent à leurs occupations, les enfants jouent, le policeman patrouille, bref, une rue normale sur laquelle règne une jeune femme pleine d'entrain, Sunshine O'Day.

Salomon Lévy vente les fripes de sa boutique de vêtements mais se fait dérober un veston par un inconnu qui prend la fuite en courant et réussit à échapper à ses poursuivants.

 

  

Kenneth MacDonald
Sunshine fait signe depuis son appartement à son copain Jerry Sullivan, le vendeur de gros blocs de glace. Comme des enfants se chamaillent, il les refroidit un moment en les asseyant sur les blocs. Plus tard il engage Salomon pour l'aider à livrer lorsque celui-ci sera viré pour avoir laissé filé un veston.

Bum, un petit orphelin survit dans la rue tant bien que mal et passe son temps à regarder ce qu'il s'y passe. Personne ne veut jouer avec lui. 

 

 

Tui Bow
Quant à Queenie elle regrette d'avoir abandonné le cirque dans lequel elle se produisait pour suivre un bon à rien, Chet Hawkins qui vient justement de faire l'achat d'un nouveau complet et qui réclame de l'argent à la jeune femme.
Tout ce petit monde vit tant bien que mal mais une lettre envoyée par un certain Glen Wathershoon vient troubler la train train des habitants en annonçant que le quartier allait être détruit au profit de la construction d'une usine.

Aussitôt Sunshine est chargée d'écrire une lettre pour tenter de convaincre Wathershoon et sa mère de changer de projet.

Le soir même a lieu un petit spectacle monté pour récolter des fonds en faveur d'un voisin hospitalisé. C'est le moment que choisit le fameux Wathershoon pour arriver en ville et demander à parler à Sunshine. Le petit Bum lui indique que tout le monde se trouve sur un toit où a lieu le spectacle. Wathershoon emène Bum et se montre charmé par Sunshine qui interprète une scène de théâtre. Désireux de se montrer aimable et à la demande de Sunshine, il offre un poste à la banque à Chet.

 

J. Parks Jones
Le lendemain Wathershoon et sa mère viennent trouver Sunshine qu'ils invitent à se produire le soir même à une soirée organisée pour leurs amis. Pendant ce temps à la banque Chet retrouve un ancien camarade, Stanley Douglas, un escroc maintenant à la tête du service des obligations. Tout de suite les deux hommes voient un moyen de s'enrichir facilement.

Juste avant de partir pour se rendre chez les Wathershoon, Chet confie un paquet à Sunshine en lui demandant d'en prendre bien soin. Pour l'occasion Jerry Sullivan a troqué son char de cubes de glace contre un taxi pour pouvoir accompagner la jeune fille à la soire huppée où elle obtient un franc succès.
Mais les choses tournent à l'eau de boudin lorsque Stanley envoie Chet récupérer les obligations ....

Barbara Bedford et Gayne Whitman

Tui Bow et Bobby Neslon
Barbara Bedford se montre pleine de vie et d'entrain dans ce film charmant et Kenneth MacDonald (qui a tourné 22 films entre 1923 et 1928 seulement) est le genre de personnage que vous aimeriez avoir comme ami. Tui Bow est une actrice New Zélandaise qui a très peu tourné, et, bizarrement, 3 films dans les années 80 sur les 9 films qu'elle a tourné au total. Sa présence est tout à fait remarquable et elle donne une grande profondeur à son rôle.

Le vol des obligations est peut-être un peu tiré par les cheveux mais l'histoire vaut le détour, surtout pour les scènes de tendresse entre Bum et Queenie qui sont très touchantes.

 

75 minutes

 


Barbara Bedford ... Sunshine O'Day

Kenneth MacDonald ... Jerry Sullivan

Max Davidson ... Solomon Levy

Nigel Barrie ... Stanley Douglas

Gayne Whitman ... Glen Wathershoon

Lucille Lee Stewart ... Gladys Waldroon

Tui Bow ... Queenie May (as Tui Lorraine)

J. Parks Jones ... Chet Hawkins

Bobby Nelson ... Young Boy

Frank Weed ... Daddy O'Day

 

Kenneth MacDonald 



mercredi 2 janvier 2013

The Notorious Lady - King Baggot - 1927




Lewis Stone ...
Patrick Marlowe / John Carew
Barbara Bedford ...
Mary Marlowe / Mary Brownlee
Ann Rork ...
Kameela
Earl Metcalfe ...
Anthony Walford
Francis McDonald ...
Manuela Silvera
Grace Carlyle ...
Marcia Rivers
E.J. Ratcliffe ...
Dr. Digby Grant
J. Gunnis Davis ...
William
Lloyd Whitlock ...
Gilbert Patton

79 minutes
La vengeance de Lord Carren semble être le titre français

Mary (Bedford) une jeune femme mariée se rend chez Gilbert Patton (Whitlock) un homme qui salit sa réputation de femme mariée en faisant croire qu'elle le fréquente. Son mari (Stone) la suit dans le but de la protéger et tue accidentellement Patton qui brandit un revolver.
S'ensuit un procès qui voit Marlowe condamné à la potence pour meurtre. Dans le but de le sauver Mary fait croire qu'elle a menti et que Patton était bien son amant. Sauvé certes mais surtout convaincu qu'il a été trompé par sa femme Patrick disparait en Afrique su Sud. Mary le cherche et finit par prendre un paquebot qui l'emmène vers Le Cap. A son bord se trouvent aussi un aventurier gentleman Anthony Walford (Metcalfe), Un riche portugais sans scrupule, Silvera (McDonald) et Marcia Rivers une veuve qui se rend retrouver son frère, le Dr Digby Grant, lequel connait le secret de Marlow maintenant appelé John Carew. 
Silvera poursuit de ses assiduités Mary qui voyage sous le nom de Mary Brownlee suite au procès qui a sali sa réputation. Il connait son passé et va retrouver John Carew qu'il a accepté de financer pour chercher des pierres précieuses le long d'une rivière dangereuse.
Marcia emmène Anthony et Mary qu'elle présente à son frère. Tout ce petit monde se retrouve donc sur le quai où Carew prépare l'expédition en bateau en vapeur. Anthony est ravi car Mary, après lui avoir tout avoué a accepté de l'épouser et il va participer à l'expédition de Carew, en compagnie de Silvera, de l'homme de main de Carew, d'un pilote et de sa fille Kameela (Rork) embarquée clandestinement ...


Un chassé croisé bien monté et quelquefois amusant qui fait que jamais Mary ne croise son mari jusqu'à la fin de ce film et pourtant ce ne sont pas les occasions qui manquent !
Ce film qui commence dramatiquement de manière classique se poursuit sur fond d'aventures. On bascule donc dans la vie de ces anglais qui colonisaient l'Afrique, les paysages sont dépaysants et l'action constante. On ne s'ennuie pas une seconde à suivre les péripéties qui jalonnent cette course au trésor qui voit la cupidité de Silvera le pousser à manipuler les hommes présents afin de s'approprier les pierres précieuses trouvées et se débarrasser des concurrents, à savoir les deux deux hommes qui aiment sans le savoir la même femme, Mary.
Lewis Stone est crédible dans le rôle de cet homme déjà mûr qui se voit trahi par sa jeune femme. Earl Metcalfe est l'infortuné homme qui comprend le sacrifice de Mary et que son honnêteté sauvera, Barbara Bedford a le rôle difficile de la femme aimante qui sacrifie sa réputation pour sauver son mari, Ann Rork est Kameela, la femme secrètement amoureuse de Carew qu'elle suivra en embarquant sur le vapeur. Elle est aussi la fille du producteur de ce film.
On croise un expatrié toujours saoul dont on ne sait rien, et l'homme de main de Carew est accompagné d'un petit singe qui restera auprès de lui après sa mort dans une scène touchante.
Ce film tiré d'une copie 35 mm se trouve chez Grapevine Video. Bonne qualité et chouette film !



mercredi 29 août 2012

Last of the Mohicans (The) - Maurice Tourneur - 1920




Wallace Beery ...
Magua
Barbara Bedford ...
Cora Munro
Alan Roscoe ...
Uncas (as Albert Roscoe)
Lillian Hall ...
Alice Munro
Henry Woodward ...
Maj. Heyward
James Gordon ...
Col. Munro
George Hackathorne ...
Capt. Randolph
Nelson McDowell ...
David Gamut, a Preacher
Harry Lorraine ...
Hawkeye, A Scout
Theodore Lorch ...
Chingachgook (as Theodore Lerch)

73 minutes
D'après le roman du même nom de James Fenimore Cooper
Réalisation Maurice Tourneur et Clarence Brown après un accident survenu à Maurice Tourneur.
Le dernier des Mohicans


En 1757, Cora (Bedford) et Alice Munro (Hall) vont retrouver leur père, le Colonel Munro commandant des troupes britanniques au Fort William Henry. Les français menés par Montcalm sont suivis de cruels guerriers Hurons excités par Magua (Beery) et l'eau de feu ...
Sur le chemin les menant au Fort, Alice et Cora rencontrent Uncas (Roscoe) son père Great Serpent (Chingachgook) et Hawkeye qui prennent le relais car leur guide a disparu mystérieusement. Bientôt ils sont attaqués par des Hurons et ne doivent leur salut qu'aux Mohicans qui vont faire tout ce qu'ils peuvent pour les mener jusqu'au Fort, lui-même sur le point d'être attaqué ...

Barbara Bedford et Alan (Albert) Roscoe) regardent le soleil se lever ....
Un de ces films qui vous fait prendre conscience de la marche inexorable du temps et de l’immuabilité de l'amour. Les paysages ont des aspects de début du monde et les images sont très poétiques. Souvent considéré comme le premier film pro indiens car les Mohicans y sont dépeints de façon noble et les Delawares comme une tribu pacifique et sage. Les Hurons par contre sont dépeints comme de vrais sauvages. Quant aux hommes blancs ils n'ont pas vraiment l'apanage d'une image de perfection. L'un d'eux, Randolph (Hackathorne) est même un lâche doublé d'un traitre.
L'action est surtout poétique, même si on a droit à des scènes d'une grande violence, comme l'attaque du Fort par les Hurons qui mettent en pièce, pillent, violent, tuent sans merci. 
La fin est très poignante : Cora est déterminée à se suicider depuis la pointe d'un éperon rocheux si l'affreux Magua l'approche. Mais celui-ci est patient, il s'installe confortablement et attend que le sommeil surprenne la jeune femme. Alors qu'enfin il tente de la saisir, Cora bascule dans le vide pour lui échapper mais Magua la retient. Lorsqu'elle aperçoit Uncas elle tente de s'accrocher et de remonter mais Magua dépité veut alors la faire tomber dans le vide. Terrible ! Dans un final tout en finesse, Uncas se retrouvera auprès de sa bien aimée et lui prendra la main très délicatement. Tous deux auront droit à un enterrement selon les coutumes respectives anglaise et indienne.
En gros je dirais que c'est un film très romantique sur un amour impossible dans un écrin d'images poétiques.
Barbara Bedford qui épousera Albert (Alan) Roscoe en 1922 se montre peu expressive et quelque fois presque comme absente. Albert Roscoe est le noble et droit Uncas, très crédible dans ce rôle. Son accoutrement n'a rien de ridicule, d'ailleurs les indiens apparaissent tout à fait naturels contrairement aux blancs toujours un peu risibles avec leurs collants et leurs perruques !
Wallace Beery cabotine dans une scène mais apparait comme un homme cruel avec ses peintures de guerre. 
A noter une apparition non créditée d'un jeune  Boris Karloff en indien (lançant un bébé en l'air) ...

Lorsque qu'on demande à Maurice Tourneur pourquoi il a choisi Albert Roscoe pour ce rôle il répond "parce qu'il pouvait jouer ce rôle et qu'il est un acteur, mais surtout parce que lorsqu'il est venu me voir son visage était illuminé et animé. Il était si désireux de travailler avec moi, si motivé à faire ce que je voulais même à se raser les cheveux que je n'ai pas pu résister de l'engager de suite !"
Albert Roscoe était ravi de travailler pour Tourneur : en réponse à un reporter il précise qu'il avait "toujours eu envie de travailler pour M. Tourneur et qu'il était ravi de jouer le rôle de Uncas". Il ajoute que "lui-même est un quart indien, son père étant à moitié anglais et à moitié Onondaga (indien de la nation iroquoise de New York) et que naturellement il est intéressé depuis toujours aux histoires indiennes, d'ailleurs les Mohicans étaient souvent en guerre contre les Onondagas. Toutes ces passionnantes histoires d'indiens ont une grande influence sur ma vie".

Albert Roscoe est magnifique en Uncas, c'est donc un très bon choix, sans aucun doute. Un film qui vaut le détour, en tout cas moi j'ai craqué !

La version restaurée par le George Eastman House est magnifique (joliment teinté avec un accompagnement musical adéquat) cela vaut la peine de l'acheter plutôt que de regarder une version online de moindre qualité !
http://www.film-foundation.org/common/movies/film_details_v2.cfm?QID=934&clientID=11004&sid=2&ssid=7

Un grand nombre de films ont été tournés sur ce thème. Je n'en ai vu aucun autre à ce jour et ne peux donc pas comparer. Il semble toutefois que cette version soit la plus proche du roman de James Fenimore Cooper même si le héros semble plutôt être Hawkeye dans le roman.

Chief Great Serpent (Père d'Uncas) : "Woe for the race of red men! In the morning of life I saw the sons of my forefathers, happy and strong -- and before nightfall I have seen the passing of the last of the Mohicans!"

De beaux extraits
http://www.randybyers.net/?p=1458

Un peu d'histoire
http://www.mohicanpress.com/mo08007.html

Les Mohicans
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohicans




vendredi 4 mai 2012

Mad Whirl (The) - William A. Seiter - 1925



May McAvoy ...
Cathleen Gillis

Jack Mulhall ...
Jack Herrington

Myrtle Stedman ...
Gladys Herrington

Barbara Bedford ...
Margie Taylor

Alec B. Francis ...
John Herrington

Ward Crane ...
Benny Kingsley

George Fawcett ...
Martin Gillis

Marie Astaire ...
Julia Carling

Joseph Singleton ...
Spivens (as Joe Singleton)

65 minutes

A l'âge du jazz, des parents permissifs organisent des parties tous les soirs, en particulier les samedis qui se prolongent jusqu'au petit matin. Leur fils Jack a de nombreux amis tout aussi oisifs que lui, les journées se passent entre la plage et les préparatifs pour les soirées où l'alcool coule à flots et une fumée épaisse assombrit le salon. A chaque lendemain le même scenario se répète, gros maux de têtes et bromure pour tous, honorable tentative pour se remettre d''aplomb.
En ville le vieux Gillis tient le drugstore après avoir tenu un bar qui a été fermé. Sa fille Cathleen l'emmène à bord de son buggy pour une livraison de ginger ale chez les Herrington. Jack reconnait en elle une vieille copine de classe et tombe sous les charme de la jolie demoiselle qu'il n'avait pas revue depuis fort longtemps. Celle-ci n'est pas non plus insensible au charme de Jack mais quand celui-ci se retrouve au milieu de ses amis qui les charrient, elle fuit. Un soir Jack se retrouve sur la plage esseulé, Cathleen s’épanche mais Jack est trop saoul pour l'écouter. Le lendemain le cheval de Cathleen s'emballe et Jack pose en sauveur alors qu'il n'a rien eu à faire, le cheval s'étant arrêté tout seul. Jack est un beau parleur et le père de Cathleen la met en garde et lui interdit de le voir. Un jour pourtant il apparait alors qu'elle sort de l'église locale ...



Ce film montre des parents qui apprennent via leurs enfants. Les parents de Jack veulent se montrer modernes de manière à attirer les jeunes chez eux afin, disent-ils, de garder un œil sur eux et les empêcher de faire des bêtises. Hum, visiblement le problème est ailleurs. Au début du film on a droit à un aspect moins reluisant de leur personnalité : en effet chacun a un rencard avec une personne de sexe opposée qui est assez louche. Du coup on peut en conclure qu'on a affaire à des parents qui tentent de rester jeunes à tous prix voire à n'importe quel prix sans se soucier de l'image qu'ils donnent à leur fils.
La pauvre Cathleen en la personne de May McAvoy est bien courageuse de se lancer dans la vie commune avec Jack alias Jack Mulhall qui est craquant, difficile de résister à son regard de chien battu, il faut l'avouer. Mais que faire avec un mec pareil ? il ment, puis s'excuse, boit comme un trou, a des amis impossibles, bref, le gars mignon tout plein qui va user son monde sans doute. La promesse d'une vie haute en couleurs, certainement, et d'ailleurs qui peut prédire l'avenir ? Peut-être que Jack verra la lumière et trouvera une voie qui lui permette de s'épanouir en prenant ses responsabilités ? On ne peut que le souhaiter pour le salut de ce couple sympathique.

Dans ces années là, de nombreux films tournent autour de ce thème, on sent le tournant d'une ère, entre des parents traditionnels et strictes ou d'autres au contraire qui se lâchent en même temps que leurs enfants et des jeunes qui revendiquent déjà une certaine liberté.




dimanche 18 juillet 2010

Tumbleweeds - King Baggot - 1925

William S. Hart... Don Carver
Barbara Bedford... Molly Lassiter
Lucien Littlefield... Kentucky Rose
J. Gordon Russell... Noll Lassiter
Richard Neill... Bill Freel (as Richard R. Niell)
Jack Murphy... Bart Lassiter
James Gordon... Joe Hinman
George F. Marion... Old man (as George Marion)
Gertrude Claire... Old woman
Lillian Leighton... Widow Riley

William S. Hart

Don Carver est un "Tumbleweed", ainsi se nomment les cowboys qui restent sans attache. Lorsque la terre sur laquelle se trouve le ranch pour lequel il travaille va être morcelée pour les colons lors de la fameuse Oklahoma's Cherokee Strip de 1893, il décide de tenter sa chance pour récupérer le ranch pour le compte de Molly Lassiter ...


William S. Hart est une personne comme je les aime : droit, direct, sans fioriture avec une bonne tronche. Ce rôle est aussi malheureusement son chant du cygne après une décennie au moins de bons films, car la compagnie de distribution désirait qu'il coupe son oeuvre de deux bobines, ce que Hart refusa de faire. Pour un film qui lui coûta $300'000 dollars à l'époque, il ne récupéra qu'une partie de sa mise malgré le succès du film. Dégoûté, il se retira ensuite de l'industrie cinématographique dans un ranch de Californie.
Ce film comprend de très belles images, les personnages sont attachants (les deux petits vieux pleins d'espoir, la veuve et ses enfants, etc), la photographie très belle (beaucoup de silhouettes qui se découpent ...), le texte est poétique, comme certaines images ...
Lui et son cheval Fritz qu'il chérissait particulièrement au point de lui écrire des poèmes, sont des monuments de cette période car l'ouest qu'il aimait tant, est relaté de manière vraie, naturelle et sans glorification inutile.


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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