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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

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Affichage des articles dont le libellé est Alec B. Francis. Afficher tous les articles
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mercredi 11 décembre 2019

The World and its Woman - Frank Lloyd - 1919



En Union soviétique en ce temps là, le Prince Orbelianof a engagé un ingénieur américain, Robert Warren, pour gérer un gisement de pétrole.

Un jour le prince, accompagné de son jeune fils Michael, se rend chez l'ingénieur qui a une petite fille. Celle-ci est très indépendante et tombe d'un arbre à leur arrivée. Le petit Michael s'approche et engage la conversation et la petite fille, Mary, a bien de la peine à croire qu'il est prince. 
Quelques jours plus tard le prince revient et Mary, qui a relu Cendrillon et qui trouve que le garçon est mignon et gentil, déclare être d'accord de l'épouser plus tard ce à quoi il répond qu'elle ne le pourra pas car il est prince.

Quelques mois plus tard, Robert Warren fait une crise cardiaque en apprenant qu'il est ruiné alors qu'il avait espoir que ses placements lui permettent de retourner aux Etats-Unis.

Le temps passe, Michael est parti étudier à l'étranger. Lorsqu'il revient il est accompagné d'amis, dont un comte ruiné, Alex Voronof et une veuve qui veut continuer à mener grand train de vie et vise un mariage avec Michael, la baronne Olga Amilarovna. Le petit groupe s'arrête devant la maison de Mary pour abreuver les chevaux. Heureuse de revoir celui qu'elle a chéri dans son coeur toutes ces années, Mary s'avance tout sourire mais Michael ne la reconnait pas.

Dépitée Mary rentre et s'installe devant le piano sur lequel elle s'accompagne en chantant un air mélancolique. Le Prince Boris, qui passait justement, en a le coeur tout retourné car le chant lui rappelle sa défunte femme. Il demande alors à Mary de venir chanter le soir même à la maison.
Mary est heureuse d'accepter mais le soir elle surprend Olga dans les bras du Comte Alex et comprend que cette femme est vénale et n'arrive plus à chanter.  Le secrétaire de Michael, Serge, la ramène chez elle.  Serge est un fils de paysan très ambitieux et il a maintenant des vues sur Mary. Malheureusement Michael n'a rien compris des intentions d'Olga qu'il épouse, avant de réaliser, quelques mois plus tard, son erreur.

A Petrograd (Saint-Pétersbourg), Mary survit grâce à une bourse versée par Boris, maintenant décédé. Lorsque Serge fait remarquer à Michael que la somme de 500 roubles est versée chaque mois à Mary Warren, Michael décide de poursuivre la bonne action de son père et envoie Serge annoncer la bonne nouvelle à la jeune fille.
Celle-ci a passé brillamment une audition à l'opéra où elle est désormais engagée. Elle refuse d'accepter l'argent par fierté pour ne rien devoir à celui qu'elle aime toujours secrètement. Serge tente de la forcer à s'intéresser à lui et une pauvre artiste abandonnée par son imprésario, Mamie, sauve la situation et Mary l'engage.

Le soir de son premier engagement à l'opéra, tout le gratin de la ville est présent, sauf Olga partie batifoler avec Alex. C'est un triomphe. Michael qui a cru reconnaitre la jeune fille qui abreuvait les chevaux, se rend dans sa loge et tombe des nues lorsque la jeune femme lui rafraichit la mémoire.
Serge voudrait bien se rendre dans la loge mais Mamie le chasse à nouveau ce qui attise la jalousie d'Irina, amoureuse de Serge et vieille connaissance de Mary ...





Difficile de s'emballer pour cette histoire qui pourtant aurait pu avoir la consistance nécessaire pour captiver l'audience. Malheureusement on reste plutôt distant face à l'action. Il est d'ailleurs difficile de dire pourquoi, si ce n'est que l'action manque d'émotion ou de gros plans peut-être. C'est dommage car la fin est, tout à coup et de manière inattendue, palpitante.

De 1915 à 1920 la célèbre soprano Geraldine Farrar a tourné dans 15 films. Sa carrière à l'opéra est immense et elle a chanté avec les plus grands (Caruso) et devant les grands de l'époque,
Lou Tellegen a été son mari de 1916 à 1923.

 Historiquement je n'ai pas trouvé trace des femmes "nationalisées" telles qu'elles sont montrées dans le film.




Une Idylle dans la tourmente





93 minutes

Geraldine Farrar ... Marcia Warren(Mary)
Lou Tellegen ... Prince Michael Orbeliana
Mae Giraci ... Young Marcia Warren -Mary
Francis Marion ... Young Prince Michael Orbeliana
Alec B. Francis ... Prince Michael Orbeliana the Elder- Boris Oberlianof
Edward Connelly ... Robert Warren (as Edward J. Connelly)
Naomi Childers ... Baroness Olga Amilahvari - Olga Amilarovna
Lawson Butt ... Peter Poroschine (as W. Lawson Butt) - Serge
Arthur Edmund Carewe ... Count Alix Voronassof (as Arthur Carewe)- Alex Voronof
Rose Dione ... Erina Rodina (as Mme. Rose Dione)- Irina
Lydia Yeamans Titus ... Mamie Connors



mercredi 28 février 2018

The Man Who Had Everything - Alfred E. Green - 1920




Mark Bullway a créé un empire à force d'acharnement au travail avec l'aide de son assistante, une jeune fille sérieuse nommée Prue Winn. Par contre son fils Harry surfe sur la fortune de son père et ne se prive pas de brûler la chandelle par les deux bouts, boisson, filles, il ne rêve que d'une vie de luxe sans produire aucun effort. Son père ne sait plus comment faire devant les frasques incessantes de son fils.

Un jour la voiture des Bullway heurte malencontreusement un aveugle au coin de la rue. Le père se montre désolé mais le fils n'éprouve aucune pitié envers l'aveugle, Matt Sills, qui émet alors le souhait que "le jeune homme obtienne toujours ce qu'il souhaite dans sa vie".
Mark Bullway va alors trouver le vieil homme pour comprendre le sens de son souhait. L'aveugle lui explique alors que si Harry était son fils il lui fournirait tout ce qu'il souhaite afin de le faire sortir de ses mauvais penchants en réalisant que la vie n'est pas que du plaisir.

Suivant les conseils du vieux sage, Bullway demande à Joel, le majordome la liste de tout ce que souhaite Harry. Parmi la liste, se trouvent pêle-mêle des chevaux de polos, une voiture de sport, un bulldog, et surtout le nom de Leonore Pennell, une jeune femme aguichante et très intéressée par la fortune de Bullway. Harry en est fou, au grand désespoir de Prue qui aime secrètement le jeune homme.

Bullway va trouver Leonore à laquelle il propose 1cents qui se double chaque jour ce qui fait passé un million de dollars après 28 jours si la jeune femme obtient le mariage avec son fils. Leonore est ravie et, alors qu'elle tenait le jeune oisif à distance jusque là, met les bouchées doubles pour séduire Harry.

Harry est ravi, il a tout ce qu'il désire et continue à mener sa vie dissolue. Petit à petit pourtant ses excès commencent à lui faire comprendre qu'il passe peut-être à côté de sa vie. Le déclic vient au cours d'une soirée où Leonore part danser avec son protecteur. Ne voyant pas la jeune fille revenir, Harry suit le couple et comprend qu'il a été dupé. Il met alors fin à la relation au grand dam de la jeune fille dépitée ....



Un film gentil et plein de bonnes intentions qui finit bien. Maintenant à savoir si la solution du père serait vraiment efficace dans la vie actuelle ? J'ai des doutes. Personnellement je pense que je serais ravie d'obtenir tout ce que je souhaite sans effort ! De plus, à cette époque, bon nombre de films ont été tournés sur les enfants de riches trop gâtés et peu sympathiques, avec parfois le même résultat qu'ici, parfois une longue descente aux enfers donc cette solution présente des risques assez importants je pense. A noter qu'il faut une somme considérable pour l'appliquer !

Jack Pickford a 25 ans dans ce film et parait bien jeune. Franchement il n'a pas trop le physique du jeune premier que s'arrachent les femmes ! J'aurais donc plutôt appelé ce film "The BOY Who Had Everything" !
Lionel Bellmore est solide et Priscilla Bonner bien comme il faut, comme il se doit. Shannon Day la joue la vamp avec bonheur et Alec B. Francis a tout du vieux sage.


65 minutes

Jack Pickford ...
Harry Bullway
Lionel Belmore ...
Mark Bullway
Priscilla Bonner ...
Prue Winn
Shannon Day ...
Leonore Pennell
Alec B. Francis ...
Matt Sills
Will Machin ...
Joel - Bullway's Butler (as William Machin)


lundi 28 octobre 2013

Godless Men - Reginald Barker - 1920



Russell Simpson ...
'Black' Pawl
Jim Mason ...
'Red' Pawl (as James Mason)
Helene Chadwick ...
Ruth Lytton
John Bowers ...
Dan Darrin
Alec B. Francis ...
Reverend Sam Poor
Bob Kortman ...
Speiss (as Robert Kortman)
Irene Rich ...
Undetermined Role
Lionel Belmore ...
Undetermined Role

72 minutes


Une goélette commandée par Black Pawl un marin dur assisté de son non moins rude fils Red, fait escale près d'une île du Pacifique afin de refaire le plein d'eau. Deux voyageurs, Ruth Lytton et son protecteur le Révérend Sam Poor demandent le passage jusqu'aux Etats Unis. Le second, Dan Darrin se montre très intéressé par la jeune fille mais Red l'envoie s'occuper du chargement.
Il ne reste qu'à convaincre Black qui refuse tout d'abord mais comme le Révérend se montre prêt à passer ses nuits sur une couchette au milieu des hommes il finit par accepter, d'autant plus que la douceur de Ruth qui ne le craint pas le convainc. A bord Dan déclare sa flamme à Ruth qui ne cache pas son penchant pour lui au grand dam de Red qui compte bien emporter non seulement la jeune fille mais aussi le commandement du bateau. Pour ce faire il monte Spiess, un marin brutal et sans pitié contre son père qu'il considère comme un rival.
Le Révérend finit par faire parler Black qui explique qu'il a perdu toute foi en Dieu après que sa femme les ait abandonné, lui et son fils. Durant toutes ses années Black n'a cherché qu'une vengeance qu'il a finit par obtenir en tuant l'homme qui lui a dérobé sa femme et sa petite fille à naitre; depuis son fils est devenu tout aussi haineux et brutal que lui.
Comme son fils qu'il éloigne de la jeune femme, Black défie le Dieu du missionnaire et s'intéresse lui aussi à Ruth vers laquelle il se sent très attiré. De son côté la jeune fille ressent elle aussi une certaine attraction qu'elle ne s'explique pas envers le vieil homme qui se méprend sur ses propres sentiments en se montrant très empressant jusqu'au moment où il découvre un médaillon qui appartenait à sa femme ...


Helene Chadwick, A.B. Francis, John Bowers, James Mason


La pauvre Ruth est très convoitée, gentiment par Dan, par la force par le père et son fils. On ne saura jamais ce qu'elle a vécu entre le moment où sa mère quitte son mari et le moment où elle embarque pour les Etats-Unis. De même qu'on ne nous explique pas les raisons qui ont poussé la mère à le quitter, même si on sait que c'est pour un autre homme. On comprend assez vite où le film va en venir mais le dénouement qui atteint le sommet lorsque Black poignardé à mort attire son propre fils dans ses bras surprend quand même.
Le père et le fils nous sont présentés de façon claire dés le début. Par contre John Bowers/Dan Darrin n'est pas franchement défini. Qu'importe il est ici charmant mais sert surtout de faire valoir apportant le juste équilibre entre le bien et le mal. Tout le film repose sur les épaules de Russell Simpson et son parcours rédempteur. 
Le tout finit par un crime par amour, j'aime bien l'idée mais est-elle défendable ? En tous cas le Révérend semble très convaincu que Dieu saura comprendre et j'espère qu'il avait raison ! 
Godless Men, les hommes impies étaient un défi pour tout bon missionnaire à cette époque. Le délicat Alec B. Francis s'acquitte de sa tâche avec le savoir faire qu'on lui connait, sans forcer bien sûr car "le coeur finira par parler" comme il le dit si bien.
Bob Kortman est ici encore bien jeune, c'est un plaisir de le voir après l'avoir vu tant de fois dans des rôles de méchants dans de nombreux westerns.

Le film est édité chez Grapevine Video, l'image teintée est remarquablement bonne et le tout est très joliment filmé par Percy Hilburn qui filmera Ben Hur (1925).

Alec B. Francis et Russell Simpson





James Mason


James Mason et Bob Kortman

jeudi 11 juillet 2013

Capital Punishment - James P. Hogan - 1925



Clara Bow ...
Delia Tate

George Hackathorne ...
Dan OConnor
Elliott Dexter ...
Gordon Harrington
Margaret Livingston ...
Mona Caldwell
Alec B. Francis ...
Chaplain
Mary Carr ...
Mrs. OConnor
Robert Ellis ...
Harry Phillip
Joseph Kilgour ...
Governor
George Nichols ...
Warden
Eddie Phillips ...
Condemned boy
Edith Yorke ...
Boys mother
John T. Prince ...
Doctor (as John Prince)
Wade Boteler ...
Officer Dugan
Fred Warren ...
Pawnbroker
Sailor Sharkey ...
Convict

67 minutes

Un condamné à mort hurle son innocence alors que l'aumônier tente de le consoler et que deux gardiens attendent pour l'emmener sur la chaise électrique. Pendant ce temps un homme implore le gouverneur local de commuer sa peine en condamnation à vie faute de preuves. Non loin un homme avoue sur son lit de mort être coupable du crime mais trop tard, la peine est exécutée.

Pour éviter une telle erreur se reproduise, deux amis Gordon Harrington et Harry Phillip font un pari pour démontrer la faiblesse de la procédure : Harry Phillip va disparaitre et l'accusé sera disculpé en dernière minute. Harrington propose $10'000 à Danny O'Connor qui accepte bien volontiers de jouer l'accusé en imaginant la belle vie qu'il pourra offrir à sa fiancée Delia et à sa mère avec une telle fortune. Les deux hommes écrivent une confession avant de mettre leur projet à exécution.
Danny est incarcéré au grand désespoir des femmes de sa vie qu'il n'a pas mises au courant. Il se trouve que Harry, le pseudo mort en a assez d'attendre et qu'il profite de la situation pour se jeter sur la petite amie de Harrington, Mona Caldwell. Harrington surprend la scène et défend la jeune femme mais dans le combat Harry est tué.
Au bout des deux semaines Danny toujours très sûr de lui explique le plan au directeur de la prison qui lui met le journal annonçant le crime de Harry sous le nez. Danny est persuadé que Harrington ne va pas tarder à le disculper et envoie Delia chercher la confession signée par les deux hommes, mais et l'avocat et le papier ont disparu ...
Un film visant à convaincre d'abolir la peine de mort. Et comme Fritz Lang l'a tourné dans son dernier film américain 'Beyond a Reasonable Doubt', l'affaire tourne plutôt mal.

Les premières images sont terribles, Eddie Phillips vous scotche dans votre fauteuil, beau et jeune il sort ses tripes pour vous convaincre de son innocence et on ne peut que se sentir interpellés face à la scène.
Par la suite le film n'atteindra plus une telle intensité, George Hackathorne étant beaucoup plus cabotin. Malgré tout on suit l'affaire avec intérêt grâce à Alec B. Francis, toujours plein de miséricorde à l'écran, Elliott Dexter que sa conscience travaille quand même malgré tout, Margaret Livingston égale à elle même au bord de la légalité, Robert Ellis (qui tout à coup se montre bestial alors qu'il aurait pu se contenter de tenir deux semaines dans l'isolement pour jouer le jeu correctement, enfin c'est dans le scénario donc voilà...), Mary Carr et Edith York dans les rôles des mères, sans oublier Clara Bow la gentille et fidèle petite amie de Danny et l'agent de police attendri par les deux tourtereaux joué par Wade Boteler. Mais malgré tout ce beau monde, celui qui tire son épingle du jeu haut la main à mes yeux, c'est Eddie Philipps !
On se demande comment le médecin légiste ne voit pas que le mort a été tué alors que l'accusé était déjà en prison, mais là aussi la question du timing n'est pas très claire bien qu'on imagine qu'il ait été tué vers la fin des deux semaines puisque Danny dévoile le plan au moment où la parution du journal est faite ...




mercredi 7 novembre 2012

Transcontinental Limited - Nat Ross - 1926



Johnnie Walker ...
Johnnie Lane
Eugenia Gilbert ...
Mary Reynolds
Alec B. Francis ...
Jerry Reynolds
Edith Yorke ...
Sara Reynolds
Bruce Gordon ...
Joe Slavin
Edward Gillace ...
Slim
George Ovey ...
Pudge
Eric Mayne ...
Doctor
James Hamel ...
Bob Harrison


environ 50 minutes

Depuis environ 20 ans Jerry Reynolds est conducteur de locomotive sur un tronçon particulièrement délicat du Colorado très pentu. Malheureusement Jerry souffre d'une déficience oculaire qui l'oblige de compter sur son bras droit, Joe Slavin jusqu'à son départ à la retraite qui lui permettra de toucher sa pension. Joe le couvre dans l'espoir d'épouser sa fille Mary, une opératrice à la petite gare intermédiaire qui correspond toujours avec son ami Johnnie, l'ancien réceptionniste de l'hôtel local parti combattre en France.
Celui-ci est justement sur le chemin du retour avec ses amis Pudge et Slim ainsi que Bob Harrison, qui se trouve être le fils du propriétaire de la ligne de chemin de fer.
Les quatre amis sont bien tristes de se quitter après les émotions partagées dans les tranchées. Johnnie arrive juste au moment où Joe Slavin fait sa déclaration à Mary sans succès. Très dépité Joe jure la perte de Jerry mais celui-ci envoie sa lettre de démission sans plus attendre. Entre temps sa femme Sara qui est très malade doit impérativement être opérée et il a patiemment économisé sou par sou pour la sauver.
Le chirurgien est arrivé mais c'est un homme sans cœur qui exige 300 dollars supplémentaires pour couvrir ses frais de déplacements. Joe propose ses services mais Johnnie a déjà pris les devants en demandant à son ancien employeur de lui accorder une avance. Comme celui-ci refuse Pudge et Slim qui viennent d'arriver en ville font leur apparition et décident d'aider leur ami en ayant recours à leurs talents d'habiles pickpockets. Durant la nuit ils surprennent un cambrioleur braquant le coffre de la petite gare et se saisissent de l'argent dérobé par le bandit qui n'est autre que Joe tentant de discréditer Johnnie. L'opération de Sara est un succès mais Johnnie comprend que sa fiancée va être dans de beaux draps lors de l'audit qui aura lieu le lendemain. Pudge et Slim n'ont que quelques heures pour arranger les choses ...


Ce film ravira tous les amateurs de train à vapeur ! Les dialogues sont amusants et le duo composé de Edward Gillace et George Ovey est tout bonnement excellent : du coup on ne peut s'empêcher de craquer pour ces deux sympathiques escrocs aux grands coeurs. La paire Alec B. Francis et Edith Yorke est touchante dans ce rôle de couple vieillissant qui démontre encore beaucoup de tendresse l'un pour l'autre.
Johnnie Walker et Eugenia Gilbert sont tous deux charmants, Bruce Gordon se montre tout d'abord très sympathique avant de dévoiler son vrai visage et le docteur incarné par Eric Mayne incarne à merveille un homme imbu de lui même très intéressé et vaniteux !
Un bon moment assuré avec ce film que l'on trouve chez Grapevine avec une image plutôt bonne.

mardi 17 juillet 2012

Smiling Through - Sidney Franklin - 1922


Norma Talmadge ...
Kathleen / Moonyeen
Wyndham Standing ...
John Carteret
Harrison Ford ...
Kenneth Wayne / Jeremiah Wayne
Alec B. Francis ...
Dr. Owen
Glenn Hunter ...
Willie Ainsley
Grace Griswold ...
Ellen
Miriam Battista ...
Little Mary, Moonyeen's Sister
Gene Lockhart ...
Village Rector (as Eugene Lockhart)


96 minutes

En Grande Bretagne, au début du 20e siècle. John Carteret (Standing) est venu chercher, en compagnie de son vieil ami le docteur (Francis), une petite fille prénommée Kathleen qui ressemble beaucoup à une certaine Moonyeen, le grand amour de sa vie. Il voue une haine sans borne à la famille Wayne qu'il juge responsable de son malheur survenu de nombreuses années auparavant.

Quelques années ont passé, Kathleen (Talmadge) est maintenant une belle jeune fille très courtisée au village. Dans le journal local, on peut lire qu'un certain Kenneth Wayne (Ford) revient s'installer définitivement en Grande Bretagne après avoir passé son enfance aux États-Unis. Cette nouvelle met John en colère. Plus tard, au cours d'une soirée dansante, un jeune homme récite le passage d'un livre qu'il compte bien déclamer à Kathleen mais celle-ci ne le prend pas au sérieux tout en s'intéressant à un nouvel arrivant avec lequel elle danse. Les deux jeunes gens font connaissance et semblent se plaire. John est très fâché de découvrir que le jeune homme en question est le fameux Kenneth Wayne de retour au bercail. Il lui interdit de revenir se présenter devant lui mais les deux amoureux continuent à se voir en cachette, avec la complicité du docteur.
Kenneth annonce son départ car la guerre est déclarée. Kathleen arrive tout juste à se rentre à la gare pour lui dire au revoir ...



Une histoire très romantique qui a pour thèmes l'amour, la haine et le sens de la vie. On nous explique que le héros ne peut ressentir l'amour que lui porte son amour défunte car il érige un mur de haine autour de lui.
Un film plein de sagesse plutôt bien monté avec de beaux décors et de beaux costumes, avec une explication en flash back qui survient vers la moitié finale du film lorsque John décide enfin de raconter la raison de cette haine envers les Wayne à sa nièce Kathleen.

Les décors de la scène de mariage entre Moonyeen et John sont juste superbement romantiques. Des fleurs partout, dans le jardin, dans les pièces et aussi sur la calèche et les chevaux blancs qui attendent les jeunes mariés devant la porte d'entrée.

L'histoire est contée sans temps mort et débute dans un grenier où le vieil homme ressasse ses souvenirs, une vieille robe, une partition de musique intitulée Smiling Through qu'il avait offert à Moonyeen le jour de leur mariage qu'il sort d'une malle. Alors qu'il quitte la pièce deux fantômes de femmes arrivent en traversant les murs et regrettent à voie haute cette haine qui empoisonne littéralement la vie de John et qui l'empêche de percevoir l'amour que lui porte Moonyeen. Tout le sens de ce film est là, le reste des images sert à nous le faire comprendre. Quelque part on peut aussi se demander si la haine ne maintient pas aussi en vie puisque le moment venu et sa haine retombée comme un soufflé, John meurt et se retrouve enfin auprès de sa bien aimée.

Norma Talmadge sait très bien faire passer ses sentiments à l'aide d'expressions très soignées et plutôt appuyées. Son regard dans la scène où elle regarde Harrison Ford juste avant d'être interrompue alors  qu'il va la demander en mariage est juste parfait d'intensité. Harrison Ford n'apparait jamais comme une forte personnalité mais plutôt comme un garçon gentil, sans plus. Là il a la chance de pouvoir exploiter un côté sombre avec ce rôle de Jerry Wayne, fou d'amour et ivre. La moustache lui donne une apparence beaucoup plus virile.
Wyndham Standing et Alec B. Francis se chamaillent passablement et ces moments sont sympathiques. Alec B. Francis est un acteur toujours plaisant à regarder. Gene Lockhart dont c'est le premier rôle se montre sautillant très joyeusement dans la scène de la danse où il se retrouve tout à coup sans partenaire semble-t-il.
Ce film présentent quelques similitudes avec The Enchanted Cottage de John S. Robertson, tourné deux ans plus tard en 1924 avec Richard Barthelmess et May McAvoy. Ce film m'avait marqué par la poésie qui s'en dégageait, davantage qu'il ne s'en dégage de ce film. 
A mes yeux la note de 7.8 donnée à ce jour sur IMDB est donc passablement exagérée.







dimanche 3 juin 2012

Evangeline - Edwin Carewe - 1929



Dolores del Rio ...
Evangeline

Roland Drew ...
Gabriel

Alec B. Francis ...
Father Felician

Donald Reed ...
Baptiste

Paul McAllister ...
Benedict Bellefontaine

James A. Marcus ...
Basil

George F. Marion ...
René La Blanc (as George Marion Sr.)

Bobby Mack ...
Michael

Louis Payne ...
Governor-General

Lee Shumway ...
Col. Winslow


87 minutes
D'après le poème de Henry Wadsworth Longfellow "Evangeline"

En Acadie, Evangeline est la fille d'un riche fermier. Baptiste le fils du notaire lui déclare son amour mais Evangeline lui annonce être amoureuse de Gabriel, le fils du forgeron qui s'en revient par la mer. Les villageois ne tardent pas à fêter les fiançailles des deux tourtereaux mais les anglais et les français entrent en guerre. Les acadiens ayant envoyé une délégation auprès du gouverneur général pour demander à ne pas devoir entrer en conflit contre les français, le gouverneur envoie ses troupes se saisir des biens et de déporter les habitants du petit village de Grand-Pré. Manu militari leurs maisons sont brûlées et les familles embarquées. Parmi elles de nombreuses personnes sont séparées de ceux qu'ils aiment et c'est le drame, Evangeline est séparée de son bien aimé Gabriel. Les années passent et Evangeline ne renonce pas à le retrouver ...



J'avoue être un peu déçue. Non pas que les images ne soient pas belles, ni que les acteurs soient mauvais, mais le scénario traine trop en longueur et le tout parait artificiel. Au début on a droit à Evangeline qui chante interminablement ce qui n'apporte rien (on est dans un film muet, je le rappelle). Ses expressions sont certes assez angéliques (je dirais plutôt vides, pour ma part) et surtout trop appuyées (on s'attarde longuement sur ses expressions), on n'en finit pas de voir des gros plans sur le beau visage de Dolores Del Rio dans l'attente du retour de Gabriel, heureuse, optimiste, puis désespérée, déchirée, errant, etc... le tragique dans toute sa splendeur, c'est juste trop ! En fait ce film est assez statique et composé de divers gros plans, il manque de la vie et des êtres de chair et de sang. La dimension humaine est abordée superficiellement car d'un côté on comprend que l'amour d'Evangeline est grand et noble (on nous le rabâche assez par divers plans qui ne laissent aucun doute à ce sujet), mais cet amour est plat car il ne suffit pas d'attendre ou de faire semblant pour le faire vivre (les yeux de cocker ça va un moment).
Le film débute de façon prometteuse pourtant mais le déploiement de l'action est mou et peu enthousiasmant. Un peu comme un pétard qui promet de faire beaucoup de bruit et qui finit dans un chuintement presque inaudible. Bref, on arrive à la fin du film, on se dit qu'il va bien se passer quelque chose, mais non Gabriel est atteint par l'épidémie, Evangeline est là, une femme âgée qui a des mains jeunes et manucurées avec un visage intemporel, face à un Gabriel chevelu et très vieilli ... Le symbole est clair, leur amour éternel leur ouvre les portes du Paradis et de l'éternité ... pas convaincant du tout même si quelques scènes sont touchantes. Ah non, rectification, Donald Reed (un autre acteur mexicain comme son nom ne l'indique pas) est très convaincant et semble tout à fait vivant quant à lui.
Ceci dit c'est un bonheur de voir un film de cette époque aussi bien rénové, l'accompagnement musical est entrecoupé de morceaux de l'époque et tout à fait dans le ton. Partiellement teinté très joliment. La version Milestone / Paradoxe comporte des sous-titres français.

Les pauses sont très appuyées comme on peut le voir ci-dessous (je n'ai pas trouvé de photo de Roland Drew, pas étonnant il a un rôle potiche, d'ailleurs le titre du film c'est "Evangeline" et non pas "Evangeline et Gabriel" !)  :



avec Donald Reed
avec Donald Reed
Avec Alec B Francis et Paul McAllister (mourant)

...voici quand même Mister Roland Drew (qui a l'air sur le point de s'endormir...)

lundi 7 mars 2011

Circle (The) - Frank Borzage - 1925

The Circle


Eleanor Boardman ...
Elizabeth Cheney
Malcolm McGregor ...
Edward "Teddy" Lutton
Alec B. Francis ...
Lord Clive Cheney
Eugenie Besserer ...
Lady Catherine "Kitty" Cheney
George Fawcett ...
Lord Hugh "Hughie" Porteous
Creighton Hale ...
Arnold Cheney
Otto Hoffman ...
Dorker
Eulalie Jensen ...
Mrs. Alice Shenstone
Buddy Smith ...
Young Arnold
Joan Crawford ...
Young Lady Catherine
Frank Braidwood ...
Young Porteous
Derek Glynne ...
Young Cheney

Selon une pièce de Somerset Maugham
60 minutes

En 1890, Lady Catherine est sur le point de quitter son mari et son fils pour s'enfuir avec Hughes Porteous, un "ami" de son mari. Son mari Clive Cheney n'en croit pas ses yeux quand il lit le message qu'elle lui adresse épinglé sur la chemise de nuit de son fils Arnold. 30 ans plus tard, Elisabeth (Boardman) la femme d'Arnold (Creighton Hale) elle-même sur le point de quitter son mari en prévoyant de s'enfuir avec Teddy Lutton (McGregor) son amant, invite Lady Catherine et Lord Porteous au château afin de se rendre compte si l'amour que se portaient les deux amants a tenu dans le temps. En l'absence de son père Clive Cheney (Francis), Arnold, un vieux garçon du genre maniaque et pincé portant le monocle, stresse et angoisse de revoir sa mère après de si nombreuses années. De manière inattendue, Clive revient portant un fusil. Tous les protagonistes sont mal à l'aise et Elisabeth,  sur les genoux de Clive, finit par lui confesser l'arrivée de son ex-femme. Curieusement, Clive se demande comme cette belle femme a pu vieillir. C'est bien sûr la même question que se posent Lady Catherine et Lord Porteous. Tout se passe au mieux à leur arrivée, Lady Catherine est devenue un femme replète et exubérante, Lord Porteous un vieux grognon rhumatismal qui porte un dentier, ce qui ravit Lord Cheney...
Les deux amants se chamaillent passablement ce qui semble décourager Elisabeth, jusqu'au moment où elle les surprend échangeant des souvenirs avec tendresse : elle décide alors de quitter Arnold, mais le père Cheney veille ....



Tout repose sur la question : vaut-il la peine ou non de quitter son mari ?? Ha, ha, vu le ton plutôt sarcastique de ce film et la fin, ce n'est pas sûr. Un film qui dépeint très bien l'univers de cette époque, et les personnages interprétés vous rappellent forcément des personnes que vous connaissez ...
Les mimiques de Creighton Hale sont à voir : lorsqu'il essaie de dérober le fusil de son vieux père, lorsqu'il se demande si sa mère va vouloir l'embrasser après toutes ces années, l'embarras devant sa mère très exubérante qui l'embrasse et lui rappelle sa petite enfance ... et le revirement final, lorsque conseillé par son père, il prend la place du chauffeur de la voiture des deux amants en fuite pour récupérer sa femme ...
Lady Catherine déclare à Lord Porteous qu'"au moins son ex-mari est resté aimable," Lord Porteous répond que "c'est bien normal, car il n'a pas eu de raison de s'aigrir" ! 
Lady Catherine ne peut s'empêcher de pleurer et de s'apitoyer en regardant une ancienne photo d'elle jeune et belle.
Le final est assez surprenant : les deux vieux amis, Porteous et Cheney terminent dans un éclat de rire qui n'en finit pas qui porte à croire que dans le fond une femme en vaut une autre ? Un peu mysogine ce film, dans ce cas, non ?

A relever : 
le 2e rôle de Joan Crawford âgée de 20 ans qui ne sera pas crédité à l'origine par erreur semble-t-il. Eleonor Boardman épousera peu de temps après King Vidor.





Titres français (incomplet)

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