Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est Alma Rubens. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Alma Rubens. Afficher tous les articles

mercredi 3 février 2021

The Half-Breed - Allan Dwan - 1916

 


Une indienne Cherokee abusée par un homme blanc et rejetée par les siens erre désormais avec son bébé dans les collines. Son seul ami est un vieil et érudit ermite qui étudie la nature. Un jour, n'en pouvant plus la pauvre femme abandonne son bébé auprès de son ami et se jette en bas de la falaise.

Lo Dorman (L'eau dormante) -c'est ainsi que le bébé est nommé- grandit loin de la civilisation mais un jour en rentrant à la cabane, il découvre son père adoptif étendu raide mort. Des prospecteurs s'emparent alors de la cabane et détruisent les objets s'y trouvant, au prétexte que le métis n'a droit à aucune possession.

Lo s'en va vivre dans les bois de Carquinez, près d'Excelsior une petite ville située non loin. Les affaires se traitent au saloon et on y trouve le shérif et le pasteur Wynn qui tente de rassembler quelques fidèles pour son office. Après avoir réuni quelques brebis égarées qu'il installe près de citoyens peu enclins à 'partager leur banc, le pasteur débute son sermon qui porte sur l'intolérance. Dans l'assistance se trouve sa fille, Teresa, éduquée à grands frais pour des résultats plutôt médiocres, si ce n'est pour ses toilettes qu'elle porte à ravir. En conséquence Teresa est très courtisée, en particulier par le shérif Dunn et Jack Brace, un homme qui pourrait bien faire fortune. Apercevant Lo devant le temple, le pasteur le fait entrer et asseoir auprès de sa fille qui minaude en battant des cils.

Bien que Dunn et Brace en meurent d'envie, Teresa demande à Lo de l'accompagner en promenade afin
de la protéger ce qui n'est pas au goût de la population et surtout pas à celui du pasteur qui devient très intolérant au sujet du métis.

Un bonimenteur nommé Carson fait son apparition en ville et profite de la crédulité des Cherokees pour leur refiler n'importe quoi. Il est accompagné d'une pauvre fille qui a eu la vie dure, Nellie. Au saloon, les hommes se moquent des indiens imbibés d'alcool qui entament une danse saccadée. Lo ne peut supporter de voir le peuple de sa mère s'avilir et les jette dehors. Il finit par les chasser définitivement lorsqu'ils importunent Teresa et Brace, ce qui provoque l'admiration de la jeune fille.

Plus tard Nellie aperçoit son bienfaiteur en train de conter fleurette à Blondie, la fille du saloon. Son sang ne fait qu'un tour et elle poignarde Carson avant de prendre la fuite dans les bois. Poursuivie par le shérif et d'autres hommes, elle finit par rencontrer Lo qui la cache dans son repère, dans le tronc d'un arbre géant ....


 

Une triste histoire que vous pourrez voir en suivant le lien ci-dessous et qui vous donnera toutes les explications utiles sur la restauration de ce film. Les images sont remarquablement bien conservées, il n'y a qu'un toute petite attaque de nitrates sans conséquence. Il y a de forts belles images en clair-obscur et l'incendie final ménage le suspens.

https://www.cinematheque.fr/henri/film/32090-the-half-breed-allan-dwan-1916/

 Il parait que Wyatt Earp est visible dans la foule, je n'ai pas eu le temps de le voir et de toute manière je ne suis pas sûre de le reconnaitre. Elmo Lincoln est par contre visible dans le rôle du docteur.

La morale de cette histoire c'est qu'il y en a pas. Le métis est voué à l'exclusion, un point c'est tout. C'est un peu rude quand même ! Ceci dit, je ne suis pas une fan de Douglas dans ce rôle qui ne lui convient pas trop. Il a déjà 33 ans lors du tournage de ce film et ne donne pas vraiment de profondeur à Lo Dorman en se montrant très superficiel. Dans le même genre d'histoire, George Walsh dans le Test of Donald Norton par exemple, réalisé 10 ans plus tard par B. Reeves Eason exploite plus ou moins le même thème mais avec ô combien plus de panache et de sentiment !


71 minutes

Douglas Fairbanks ... Lo Dorman (Sleeping Water)

Alma Rubens ... Teresa

Sam De Grasse ... Sheriff Dunn

Tom Wilson ... Dick Curson

Frank Brownlee ... Winslow Wynn (as Frank Brown Lee)

Jewel Carmen ... Nellie

George Beranger ... Jack Brace

samedi 30 mars 2013

She Goes to War - Henry King - 1929


Eleanor Boardman ...
Joan
John Holland ...
Tom Pike
Edmund Burns ...
Reggie
Alma Rubens ...
Rosie
Al St. John ...
Bill
Glen Walters ...
Katie
Margaret Seddon ...
Tom's Mother
Yola d'Avril ...
Yvette
Evelyn Hall ...
Joan's Aunt
Agostino Borgato ...
Major
Dina Smirnova ...
Joan's Maid
Yvonne Starke ...
Major's Wife


50 minutes (à l'origine 87 minutes semble-t-il)
D'après le livre de Rupert Hughes du même titre
Partiellement parlant (et sons synchronisés)

C'est la guerre, les troupes défilent avant d'embarquer. Au coup de sifflet tout le monde va dire au revoir à ses proches et c'est les adieux déchirants. Katie embrasse son Bill de tout son coeur, Joan encourage Reggie et Tom serre sa mère contre lui. La fanfare entonne ce n'est qu'un au revoir et le train s'ébranle alors que les personnes restées sur le quai tentent d'apercevoir une dernière fois l'aimé.

Il manque un bout... On retrouve Joan sur le terrain avec d'autres femmes venues elles aussi pour être proches d'un être cher. Les femmes s'occupent de remonter le moral des soldats et aident à l’hôpital.
Lors d'une alerte Reggie s'effondre sous l'emprise de l'alcool et Joan prend sa place. Grâce au masque à gaz elle n'attire pas l'attention. Plus tard elle s'enduira le visage de terre ce qui n’empêchera pas Bill de reconnaitre une femme. Plus tard encore elle se retrouve au coeur de l'action parmi les hommes et voit l'horreur de la guerre dans toute sa splendeur. Du sommet d'une colline l'ennemi empêche toute avance en faisant rouler des tonneaux emplis d'essence qui prennent feu et embrasent toute la plaine. Les hommes ne doivent leur salut qu'à l'arrivée de deux tanks qui les embarquent et traversent les flammes. De l'autre côté l'ennemi attend tapi et tire sur tous ceux qui avancent ...


Après le prologue les premières images touchent immanquablement tout de suite grâce à la scène du départ sur le quai. Katie dit au revoir à Bill de manière tellement vraie, de façon délicate et presque gênée tout en retenue, que mon coeur s'est serré et que les larmes me sont montées au yeux : C'est bien la première fois que je verse une larme si vite après le début d'un film ! Les adieux de Tom à sa mère sont très poignants eux aussi, d'une sincérité presque palpable.
La scène d'Alma Rubens chantant au blessé qui la prend pour sa mère est également très émouvante. Bref, on oscille entre émotions et larmes, avec des moments de grande douceur, comme celles des trois femmes dormant dans le même lit pour basculer ensuite dans l'affreuse réalité, les flammes, le sang, la peur, le bruit, la douleur etc. C'est le dernier film d'Alma Rubens qui décédera moins de deux ans plus tard à l'âge de presque 34 ans d'une pneumonie suite à une santé déficiente liée à l'abus de drogue.
Eleanor Boardman se montre quant à elle plus froide, son rôle est peut-être partiellement responsable de ce fait, puisqu'elle est sensée démontrer du courage et du sang froid ?
Al St John a le rôle de Bill, un homme protégé par une grande femme qui lui fait porter un fer à cheval autour du cou : il apporte un peu de légèreté au film en faisant des avances à Joan et en lui pinçant les fesses lorsqu'il le peut, ce qui provoquera la fuite de la jeune femme et la mort de Bill qui perdra son fer à cheval en tentant de la rattraper ... sa fin sera pathétique comme la fin de ce film sera belle tout en étant un peu abrupte.

J'aurais bien voulu trouver quelques informations sur Glen Walters, la grande blonde (mais est-ce bien elle, je n'ai pas trouvé de photo de cette actrice ?) et sur John Holland (ou Clifford Holland à ses débuts), un acteur magnifique dans ce film qui n'aura tourné que 16 films au total, dont un film avec Lupe Velez, Hell Harbour du même réalisateur Henry King en 1930.
Les acteurs ne sont pas présentés et les prénoms pas cités ce qui ne facilite pas l'identification des protagonistes !

Il est bien regrettable qu'il manque tellement de scènes à ce film qui sinon doit être très percutant.

On trouve ce film chez Grapevine Video, on peut le voir sur le net aussi ...


samedi 19 janvier 2013

East Lynne - Emmett J. Flynn - 1925



Alma Rubens ...
Lady Isabel
Edmund Lowe ...
Archibald Carlyle
Lou Tellegen ...
Sir Francis Levison
Frank Keenan ...
Chief Justice Hare
Marjorie Daw ...
Barbara Hare
Leslie Fenton ...
Richard Hare
Belle Bennett ...
Afy Hallijohn
Paul Panzer ...
Mr. Hallijohn
Lydia Knott ...
Mrs. Hare
Harry Seymour ...
Mr. Dill
Richard Headrick ...
Willie Carlyle
Virginia Marshall ...
Little Isabel
Martha Mattox ...
Cornelia Carlyle
Eric Mayne ...
Earl of Mount-Severn

110 minutes environ

Quelque part en Grande Bretagne.  Le chef de la police Hare (Keenan) mène sa famille à la baguette, y compris son fils Richard (Fenton). Il espère que sa fille Barbara (Daw) épousera Archibald Carlyle (Lowe) un jeune homme dont la famille est riche. Barbara est éprise d'Archibald qui lui apporte un petit chien baptisé de son nom en témoignage de son amour. Non loin de là, des difficultés financières et une santé déficiente obligent le comte de Mount Seven à vendre sa propriété East Lynne. Sa fille Isabel est courtisée par Sir Francis Levison (Tellegen) un arriviste qui la laissera tomber lorsqu'il apprendra le décès de son père et la vente de la propriété à Archibald. Celui-ci épouse alors Isabel, démunie et livrée à elle-même en espérant que son amour pour lui grandisse durant le mariage. 
Après leur voyage de noces, le jeune couple s'installe à East Lynne gouverné désormais par la soeur d'Archibald, une vieille fille nommée Cornelia (Mattox). Deux beaux enfants naissent de l'amour d'Archibald et d'Isabel.
Un jour Sir Francis refait son apparition et par une série d'allusions douteuses il finit par faire croire à Isabel que son mari voit secrètement Barbara. Pendant ce temps Richard, contre l'avis de son père, courtise Afy Hallijohn (Bennett) une fille à cheveux courts qui fait beaucoup jaser et dont le père est tué au cours d'une altercation par Sir Francis qui fréquente lui aussi Afy.
Richard est alors accusé du crime perpétré par Francis et Archibald convaincu de son innocence va le retrouver secrètement pour le faire quitter la région ce qui conforte Isabel dans sa conviction qu'il aime et retrouve Barbara. Elle décide donc de suivre Francis à l'étranger en laissant derrière elle ses enfants et East Lynne.
A Paris Isabel comprend l'immense bêtise qu'elle a commis et revient vers l'Angleterre. Le train qui l'emmène est percuté par un autre train et Isabel envoie une note à Archibald indiquant qu'elle se meurt. 
Persuadé de la mort d'Isabel, Archibald finit par épouser Barbara pendant qu'Isabel maintenant remise travaille comme employée dans un hopital. Un jour elle entend que son fils est gravement malade et prend la place de l'infirmière chargée de venir le veiller ...



Une histoire difficile à résumer simplement qui n'a pas beaucoup de points communs avec le films de Frank Lloyd tourné en 1931. Cette histoire, déjà adaptée au cinéma à plusieurs reprises dans les années 10, est assez ennuyeuse par son côté mélodramatique très poussé. Ici Isabel a tout pour être heureuse mais croit un homme sans scrupule contre lequel son père l'avait mise en garde. On ne comprend pas très bien pourquoi ce Sir Francis, qui semble tout à coup fortuné bien qu'il prétendait au début être criblé de dettes, s'intéresse à cette femme mariée et mère de deux enfants qui semble amoureuse de son mari ?
Je n'ai pas lu le livre, mais je suppose que l'histoire contée ici tient beaucoup mieux la route dans le suivi du roman que celle de 1931 qui laisse de nombreux points dans le flou et dont le sens n'est pas du tout le même. Ici Isabel aime son mari et semble heureuse, en 1931 elle est frustrée. Sir Francis est un homme malhonnête doublé d'un meurtrier en 1925, en 1931 il est un homme désabusé et amoureux. Archibald Carlysle est peu sympathique en 1931, en 1925 il est plutôt aimant ... tout cela pour dire qu'il y a peu de points communs entre les deux films.
Il y a de nombreux personnages secondaires, comme Lydia Knott dans le rôle de la maman de Barbara (à laquelle Archibald offre un coussin gonflable sur lequel s'asseoir !). Parmi lesquels citons encore Belle Bennett dans le rôle d'Afy et ses cheveux bouclés courts !



lundi 30 avril 2012

Dancers (The) - Emmett J. Flynn - 1925



George O'Brien ...
Tony
Alma Rubens ...
Maxine
Madge Bellamy ...
Una
Templar Saxe ...
Fothering
Joan Standing ...
Pringle
Alice Hollister ...
Mrs. Mayne
Freeman Wood ...
Evan Caruthers
Walter McGrail ...
The Argentine
Noble Johnson ...
Ponfilo
Tippy Grey ...
Captain Bassil

70 minutes

A Londres Una (Bellamy) prend son pied (voire les deux !) à danser toute les nuits et s'ennuie le reste du temps. En Argentine Tony (O'Brien) tient un bar dans lequel la belle Maxine (Rubens) danse chaque soir sous les yeux des consommateurs enthousiastes. Éprise de Tony elle lui fait part de son amour mais celui-ci lui avoue être amoureux d'une amie d'enfance qui se trouve être Una qu'il a promis d'épouser lorsqu'ils seraient plus grands. Son oncle décède en lui laissant toute sa fortune et Tony se rend donc à Londres en prenant des dispositions pour se marier le jour même de son arrivée. Un chargé d'affaire arrange le mariage avec l'appui de Madame Mayne qui chaperonne Una mais celle-ci est tombée enceinte une nuit où elle a perdu la tête. Tony toujours aussi épris qu'au temps de leur jeunesse débarque mais Una ne peut se résoudre à l'épouser et commet l’irréparable après avoir avoué sa faute à Tony ...

De nos jours ce film est complètement absurde. On se demande pourquoi Tony ne revient pas en Grande Bretagne plus tôt s'il tient tant à épouser Una, celle-ci passe son temps alanguie sur son lit avec des pauses de poupée aux grands yeux écarquillés et à la bouche peinturlurée, avant chaque danse on voit un indigène battre la mesure sur un tamtam qu'il tient entre ses jambes ce qui semble indiquer ainsi des pulsions irréfrénables liées à la danse. Bref c'est moralisateur et ça ne tient pas la route. Pourtant O'Brien avec une petite moustache se montre plutôt sincère dans cette quête de pureté liée à son enfance, de même la belle Alma Rubens. Madge Bellamy a le rôle de la femme qui ne pense qu'à danser et qui doit montrer son ennui à tout prix : on sait d'ailleurs qu'elle n'avait aucune nouvelle de Tony depuis fort longtemps, visiblement d'ailleurs elle l'avait même oublié. Je suis sûre que son visage a servi comme modèle à de nombreux visages de poupées. Rien de passionnant.

Inspiré d'une pièce jouée à Londres en 1923 dans laquelle jouait Tallulah Bankhead. 

mardi 17 janvier 2012

Humoresque - Frank Borzage - 1920



Gaston Glass ...
Leon Kantor (adult)
Vera Gordon ...
Mama Kantor
Alma Rubens ...
Gina Berg (formerly Minnie Ginsberg)
Dore Davidson ...
Abraham Kantor
Bobby Connelly ...
Leon Kantor (child)
Helen Connelly ...
Esther Kantor (child)
Ann Wallack ...
Esther Kantor (adult) (as Ann Wallick)
Sidney Carlyle ...
Mannie Kantor
Joseph Cooper ...
Isadore Kantor (child)
Maurice Levigne ...
Isadore Kantor (adult)
Alfred Goldberg ...
Rudolph Kantor (child)
Edward Stanton ...
Rudolph Kator (adult)
Louis Stern ...
Sol Ginsberg (as Louis Stearns)
Maurice Peckre ...
Boris Kantor
Ruth Sabin ...
Mrs. Isadore Kantor


71 mn
Scénario de Frances Marion d'après une nouvelle de Fanny Hurst "Humoresque -  A Laugh on Life with a Tear Behind it" publiée dans Cosmopolitan Magazine en mars1919.

Une famille avec cinq enfants, les Kantor, vit dans le ghetto juif de la rue Allen à New York. C'est le jour de l'anniversaire du petit Leon qui porte son costume d'anniversaire. Moqueurs quelques vauriens de la rue le chamaillent et finissent par s'en prendre à Gina, une petite fille qui se déplace à l'aide d'une béquille et qui tient dans ses bras un chat mort. Leon défend Gina puis part avec son père qui est chargé par la maman de lui acheter un cadeau d'une valeur de 1 $. Le papa lui montre un tas d'objets bruyants susceptibles de lui plaire mais Leon n'a d'yeux que pour un violon qui coûte 4 $. Le père finit pas se fâcher et ils reviennent à la maison où la maman a confectionné un magnifique gâteau en l'honneur du petit garçon et où toute la famille l'attend. En apprenant qu'il désire un violon elle jubile car son rêve est d'avoir un enfant musicien. Elle finit par retrouver un vieux violon que personne n'utilise puis finit par lui acheter le fameux instrument vu dans la boutique le jour de son anniversaire. Et Leon devient célèbre et joue en Italie devant les rois. Il retrouve aussi Gina que son père à envoyée parfaire son éducation en Europe : maintenant une belle jeune fille elle a surmonté son handicap. Le rêve de Leon se réalise : il joue devant les habitants de son quartier et remporte un immense succès. Sa mère le regarde depuis les coulisses comme s'il était seul au monde et 15 rappels ponctuent la fin du concert. Après "Kol Nidre" (prière d'expiation) il joue  "Humoresque" (Bohème, Dvorak) ce qui rend l'assemblée sentimentale. M. Elsass un impresario lui propose un contrat de 50 concerts à 2'000 $ la soirée mais Leon annonce avoir déjà un contrat avec Oncle Sam car la guerre a commencé et il affirme ne pas avoir l'intention de se cacher derrière son violon ...



C'est une histoire d'amour de mère pour ses enfants pour lesquels elle fait tout ce qui est en son pouvoir. Ses prières sont entendues par Dieu Himself, et ses enfants représentent toute sa vie. Humoresque est une forme d'humour qui baigne dans un soupçon de larme. La scène du concert est particulièrement touchante : alors que ce morceau est joué l'émotion est visuellement palpable grâce aux mains d'un homme d'un certain âge qui prend dans la sienne celle de sa compagne qu'il tient comme il tiendrait un petit oiseau délicat et fragile entre ses mains. Une très belle image. La mère jouée par Vera Gordon prend une place monumentale, la même certainement que ce genre de mère prend au sein d'une famille aimante de ce type. Pilier central, elle décide de tout. Son moteur : un amour immense pour sa famille qu'elle gâte de son mieux. Le père semble heureux d'être en retrait et oppose peu de résistance, comme si il savait quelque part qu'elle avait raison. Les enfants jouent avec un naturel confondant. Lors du départ de Leon pour le front, Mme Kantor sert le violon très fort dans ses bras, comme si l'instrument était, par la force des choses, devenu Leon lui-même. Même devenue riche, la mama reste la mama et confectionne le gâteau d'anniversaire pour son petit Leon, maintenant adulte mais qu'elle prend encore sur ses genoux. Le tout est pudiquement enrobé d'humour et finit par une pirouette salvatrice.
La rue et le quartier sont dépeintes de manière réaliste. Un grand saut dans le temps.
Gaston Glass et Alma Rubens forment un beau couple. Alma Rubens était la star montante de l'époque, Gaston Glass parisien de naissance et filleul de Sarah Bernhardt était resté aux USA en 1916 après une tournée avec sa marraine.
Excellente musique d'accompagnement au piano.



Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres