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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 10 mars 2021

Man Woman Marriage - Allen Holubar - 1921

 


Victoria est une jeune femme en âge de se marier qui rêve dans son jardin. Sa vie, elle la voit altruiste et romantique. 

Son père lui apprend qu'elle pourra s'offrir une belle robe qui lui plait bien. Mais quand il rajoute que Bruce Schuyler va bientôt leur rendre visite, Victoria comprend que la robe n'est qu'une tentative de la pousser dans les bras de Schuyler qui est un bon parti pour son père. Sa mère lui explique qu'ainsi va la vie et qu'il faut se résigner.

Bruce arrive, sûr de lui et même très imbu de lui-même. Il emmène la jeune femme dans une balade au clair de lune et lui promet qu'elle pourra développer ses talents si elle l'épouse. Du coup Victoria voit Bruce comme une porte d'entrée sur le monde et le mariage lui parait moins rébarbatif.

Tous deux flirtent un peu lorsqu'un gros bruit se fait entendre. Un romantique jeune avocat, David Courtney, tombe non loin et se prend le pied dans un piège à ours. Alors que Bruce part chercher de l'aide, Victoria reste auprès de David et tombe amoureuse du blessé qui de son côté n'est pas insensible au charme de Victoria.

Plus tard Bruce se rapproche et déclare avoir fixé la date du mariage. Sûr de son fait, il confirme que désormais Victoria devra se référer à son opinion avant de faire quoique ce soit. Puis, de manière très maladroite et tout à coup doutant de la jeune femme, il lui demande si elle a toujours été innocente. Victoria est outrée mais voit là une manière de se débarrasser de l’infatué jeune homme et commence à faire croire qu'elle a fauté. Bruce est horrifié et fonce chez les parents de Victoria et demande à parler au père seul. Lorsqu'il apprend que sa fille a déshonoré la famille, le père est furieux et Victoria lui avoue que ce n'est pas vrai, en conséquence le père demande à Bruce d'aller chercher un pasteur sur le champ. Victoria demande à sa mère de l'aider à faire ses bagages et téléphone à David qu'elle prie de venir l'enlever s'il l'aime. David saute dans sa voiture et enlève la jeune fille juste à temps. Tous deux se marient et bientôt la famille s'agrandit. Victoria étudie le droit pour venir en aide à son mari qui a un poste d'avocat pour enfants. Mais un jour David lui demande de cesser ses études, il a d'autres projets en vue ...


Je me demande ce que pensent les jeunes femmes de notre époque de ce film ? Pour ma part je me retrouve bien dans les pensées et les actes de Victoria, comme ma mère et mes grands-mères s'y retrouveraient certainement elles-aussi. Je pense qu'il faut être une femme pour apprécier ce film et comprendre les sentiments de Victoria et ses flashbacks qui lui permettent de survivre ou d'agir. En effet le film est truffé d'insertions montrant des pans d'histoire mettant en scène des femmes à différentes époques. Ainsi passe-t-on du Moyen Age aux amazones, des romains aux premiers hommes sur terre. Moi aussi il m'arrive de penser aux femmes qui m'ont précédées sur cette terre et je trouve émouvant ces rapprochements.

A l'époque, les filles étaient élevées ainsi, elles devaient se plier aux désirs de leur père et plus tard de leur mari. Pour beaucoup, garder les filles dans l'ignorance et à leur merci permettaient aux hommes de garder le pouvoir et d'asseoir leur autorité (bienveillante ou non). Rappelons au passage qu'il n'y a pas si longtemps encore, les femmes ne pouvaient pas se rendre à la banque pour retirer leur argent sans leur mari. 

Alors oui, comme on peut le lire sur certains sites de base de données, on peut trouver des ressemblances avec des films de Cecil B. DeMille et penser qu'Holubar a copié ses grandes fresques historiques en flashback, on peut ne pas aimer ce film, le trouver ennuyeux, trouver plein de raisons de le déglinguer, franchement je m'en fiche, le film a trouvé un écho en moi. C'est quand même intéressant de constater que la plupart des critiques sont écrites par des hommes, car bizarrement il n'y a pas beaucoup de femmes qui se permettent de commenter les films dans les bases de données usuelles.

L'avantage c'est que je n'ai pas besoin de me prévaloir de connaissances sur le cinéma, de hautes études sur les différents formats ou les techniques de cadrage, ou de faire des théories comparatives et développées sur l'histoire du cinéma en incluant Le Salut de Dickson ou L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat, bref, je ne suis qu'une spectatrice lambda qui regarde avec ses tripes et son coeur. 
Le reste et plus encore, je le laisse volontiers aux messieurs aussi sûrs d'eux que Bruce Schuyler dans ce film !
 
 

Et même si le film finit de façon miraculeuse et mystique, l'espoir, les belles valeurs et la foi sont au rendez-vous, et  moi je suis contente !

Ce film a tout juste 100 ans !

Je pense qu'Holubar avait une sensibilité très féminine, en tout cas c'est ce qui ressort à la vue de deux autres de ses films que j'ai pu voir (voir liens ci-dessous). De plus il devait beaucoup aimer sa femme Dorothy Phillips car elle est fort joliment filmée !

The Right to Happiness

The Heart of Humanity

 Visible sur Youtube en ce moment, grâce au EYE film Institute d'Amsterdam (il existe une version avec des sous-titres anglais !)

88 minutes

Dorothy Phillips ... Victoria

Ralph Lewis ... The Father

Margaret Mann ... The Mother

James Kirkwood ... David Courtney

Robert Cain ... Bruce Schuyler

J. Barney Sherry ... Henshaw

Shannon Day ... Bobo

 


mercredi 26 juin 2019

The Innocence of Lizette - James Kirkwood - 1916



Lizette vient de perdre son dernier parent, son grand-père, et se retrouve chez sa logeuse, Granny Page et son fils Paul. Bien vite elle demande à se rendre utile et travaille au kiosque à journaux où elle aide Paul.

Un jour un banquier très riche mais triste (mais peut-on être sincèrement heureux ET banquier ?) vient acheter un journal qui n'a pas encore été livré. Lizette demande pourquoi le monsieur a l'air si sombre et apprend qu'il a perdu sa femme et sa seule fille.

Désireuse de se montrer gentille, Lizette apporte le journal dans le bureau de M. Fauer. Bientôt le banquier est heureux de voir la jeune demoiselle qui un jour lui apprend qu'elle ne pourra plus désormais venir lui livrer son journal car Granny Page l'a inscrite dans une école.

M. Fauer décide d'adopter Lizette. Avec l'accord de Granny la jeune fille s'installe dans le beau manoir du banquier où elle invite ses amies à prendre le thé.

Un jour M. Fauer annonce à Lizette qu'il doit s'absenter pour affaires. Après quelques jours en compagnies de John le Majordome et de son institutrice, et comme le voyage du banquier se prolonge Lizette retourne chez Granny. 

A son retour Lizette découvre un bébé abandonné par une femme qui l'observe sur le perron de la maison. Comme elle a toujours voulu un bébé et que Granny, prise de court, avait expliqué que les enfants viennent du ciel, Lizette est persuadée que le bébé est le sien. Il s'ensuit une série de quiproquos plus ou moins gênants ...



Voilà encore une histoire abracadabrante. Il ne se passe rien pendant la moitié du film puis tout à coup arrive le bébé. Innocente Lizette l'est certainement car il faut admettre que de nos jours cette histoire a bien de la peine à passer. Le final manque de punch, on aurait pu avoir matière à davantage de scènes amusantes.

On a franchement de la peine à imaginer qu'un solide gaillard comme James Kirkwood ait pu réaliser ce conte à l'eau de rose. Toutefois on ne boude pas son plaisir de voir Mary Miles Minter sachant que la plupart de ses films sont introuvables de nos jours.


62 minutes

Mary Miles Minter ... Lizette
Eugene Forde ... Paul (as Eugene Ford)
Harvey Clark ... Henry Fauer
Eugenie Forde ... Granny Page
Ashton Dearholt ... Dan Nye
Blanche Hanson ... Mrs. Bunn


mercredi 22 août 2018

Secrets of the Night - Herbert Blaché - 1924




Un directeur de banque, Robert Andrews, fait face au vice-président Hammond et ses seconds Knowles et Constance car il vient de recevoir un télégramme qui signifie la banqueroute : En effet les coffres ont un manque à gagner de 500'000 dollars.
Les 3 hommes accusent Andrews d'avoir pris des risques inconsidérés pour la banque alors que tous étaient d'accord au départ. Robert déclare avoir une solution, il suffit que l'un d'eux lui tire une balle dans la tête car une fois mort son assurance décès le couvre pour la somme de 600'000 dollars. Évidemment personne n'a le cran de se saisir du révolver bien que l'envie soit très forte.

Andrews reçoit la carte de visite de Aldred Austin, un contrôleur de comptes. Pour gagner du temps il invite tout de monde dans sa villa.

Le soir la maison est pleine à craquer. Jerry, le fils Hammond demande la permission à son père d'épouser Anne Maynard la pupille de Andrews bien que celle-ci soit amoureuse de son parrain lui-même secrètement épris de la jeune femme que lui a confié l'un de ses amis. Hammond comprend très vite la situation tandis que Anne déclare ne vouloir épouser personne avant de décider de quitter la maison. Jerry est furieux contre Andrews tandis que Celia, une amie de Anne lit une histoire de "Murders in the Rue Morgue" avant de paniquer en croyant voir un homme rentrer dans sa chambre alors qu'il s'agit simplement d'un rideau agité par le vent.

Plus tard, l'esprit échauffé par l'électricité dans l'air, Madame Knowles croit voir quelqu'un grimper sur son balcon. Andrews vient pour la rassurer et tout deux passent un petit moment ensemble avant qu'un coup de feu ne soit tiré et qu'Andrews s'effondre sur le sol ...


Une charmante comédie qui comprend tout ce qui faut pour vous faire passer un bon moment. Des ombres, des mains qui apparaissent derrière des fenêtres, des rideaux qui bougent, de mystérieux visiteurs qui sonnent à la porte, des armures qui avancent toute seule, bref, que du bonheur car le tout est bien rythmé et enlevé.

Les posters reflètent bien l'ambiance de ce huis clos qui se déroule essentiellement sur une nuit d'angoisse, avec ce qu'il faut d'imagination pour se faire peur.
La palme revient comme toujours à Zasu que je trouve parfaite dans tous ses rôles, qu'ils soient tragiques ou comiques, cette actrice a un talent certain. Ici il ne manquera pas de vous faire sourire à défaut de vous faire rire.
James Kirkwood est un acteur solide que l'on n'a pas l'occasion de voir souvent dans un film muet à notre époque.
James Kirkwood était aussi réalisateur entre 1912 et 1919 et a fait tourner Mary Pickford à ses débuts avant de retourner devant les caméras.

Madge Bellamy n'a pas grand chose à faire si ce n'est ouvrir de grands yeux ce qui convient parfaitement à son rôle, de même tous les autres protagonistes qui font de ce film une comédie fort sympathique qui va très vite.

Selon la pièce de théâtre The Nightcap écrite par Guy Bolton  et Max Marcin dont la première eu lieu à New York en 1921.


71 minutes

James Kirkwood ... Robert Andrews
Madge Bellamy ... Anne Maynard
Zasu Pitts ... Celia Stebbins
Rosemary Theby ... Margaret Knowles
Tom Wilson ... Thomas Jefferson White
Tom Ricketts ... Jerry Hammond (as Thomas Ricketts)
Arthur Stuart Hull ... Lester Knowles
Tom Guise ... Colonel James Constance (as Tom S. Guise)
Edward Cecil ... Alfred Austin
Frederick Cole ... Freddy Hammond
Joseph Singleton ... Charles
Otto Hoffman ... Coroner
Anton Vaverka ... Joshua Brown



mercredi 9 décembre 2015

The Man from Home - George Fitzmaurice - 1922



A Kokomo dans l'Indiana, Geneviève et son frère Horace, de riches héritiers, disent au revoir à leurs amis car ils partent pour de nombreux mois découvrir l'Europe. Daniel, leur avocat, est très ému par le départ de Geneviève qu'il aime de tout son coeur.

En Italie à Sorrento le frère et la soeur descendent dans un vieux palace dans lequel ils font la connaissance d'une famille ruinée qui aimerait bien redorer son blason en retrouvant sa fortune d'antan. La riche héritière leur semble un bon filon et le fils, le prince Kinsillo, se montre sous son meilleur jour pour appâter la gentille américaine qui ne demande qu'à l'aider pour obtenir un titre de princesse.

Après quelques mois Geneviève dit oui au prince et écrit à son avocat pour établir le contrat de mariage dont l'atout majeur est une somme de 500'000 dollars.
Daniel arrive en Italie et dépanne un roi qui voyage incognito. Les deux hommes deviennent amis et arrivent à Sorrento où Geneviève se montre très gênée par l'arrivée de ce vieil ami qui est tellement provincial et qui n'a rien de la classe de sa future belle-famille.

Daniel ne tarde pas à comprendre que les Kinsillo sont des escrocs : malgré leur arbre généalogique qui remonte à 1100, leur pseudo château est une ruine qui abritait 500 moines, les perles de la belle-soeur sont du toc, etc. 
Le prince Kinsillo est en outre un affreux coureur de jupons qui lorgne sur toutes les jolies filles. La femme de Pietro, le pêcheur, est l'une de ses victimes. Lorsqu'elle devient compromettante pour ses affaires, Kinsillo la poignarde lâchement. Pietro est accusé du crime et s'enfuit ...


Norman Kerry

James Kirkwood apprend le mariage de Geneviève ...

Sympathique film à regarder. Le ton est léger jusqu'au crime, la parodie est bien menée. Ainsi Daniel demande des oeufs au lard au restaurant. Devant l’incompréhension du maitre d’hôtel, il finira par les faire lui-même dans la cuisine. L'histoire démontre bien que l'habit ne fait pas le moine ! Anna Q. Nilssen est très en beauté et se montre assez distante face à James Kirkwood très à l'aise dans ce rôle d'homme sans une once de complication.

Le reste des protagonistes est excellent, que ce soit les snobs et affreux Norman Kerry et Dorothy Cumming, ou José Ruben (qui a un petit air à la Ramon Novarro) dans le rôle du petit pêcheur qui aime sa femme. Les décors et paysages italiens sont de toute beauté !

Les images sont bien nettes dans les tons sépias. La conservation de ce film a été rendue possible grâce à l'académie européenne du film et télévision, c'est du moins ce qui est écrit à la fin du film.   

Alfred Hitchcock est crédité à la direction artistique et en tant que "title designer". Le film provient du Netherlands Filmmuseum Amsterdam (EYE Institut).

Une version de cette histoire a été tournée en 1914 par Cecil B. DeMille sous le même titre The Man From Home

91 minutes

Illustration musicales des deux chansons mentionnées dans le film :

My Old Kentucky par Henry Burr
https://www.youtube.com/watch?v=RbRhXVQmUfc


Sweet Genevieve (je n'ai pas trouvé la version de Henry Burr !)

https://www.youtube.com/watch?v=ZcPZ_xRoAds


James Kirkwood ...
Daniel Forbes Pike
Anna Q. Nilsson ...
Genevieve Granger-Simpson
Geoffrey Kerr ...
Horace Granger-Simpson
Norman Kerry ...
Prince Kinsillo
Dorothy Cumming ...
Princess Sabina
José Ruben ...
ribière
Annette Benson ...
Faustina ribière
John Miltern ...
The King
Edward Dagnall ...
Father
Clifford Grey ...
Secretary to the King

José Ruben

José Ruben
Le frère et la soeur

Geoffrey Kerr et ses ennuis de monocle ...

Anna Q. Nilssen et Dorothy Cumming
en costume de bain de l'époque

Annette Benson
 Quelques captures d'écran :




samedi 17 mars 2012

Cinderella - James Kirkwood - 1914



Mary Pickford ...
Cinderella
Owen Moore ...
Prince Charming
Isabel Vernon ...
Stepmother
Georgia Wilson ...
Stepsister
Lucille Carney ...
Stepsister
W.N. Cone ...
The King
Inez Marcel ...
Fairy Godmother

52 minutes

Bien sûr vous connaissez ce conte. Vous en avez déjà vu plusieurs versions, dont celle de Walt Disney avec GusGus la sympathique souris et les petits oiseaux colorés qui gazouillent et aident Cendrillon à coudre sa robe de bal en voletant joyeusement.
Cette version conte l'histoire de manière basique sans fioriture particulière. Tout est dans la représentation des différents protagonistes et surtout de Cendrillon qui occupe le centre de l'action, en laissant peu de place au prince, à la fée, la belle-mère etc.
Les images sont assez poétiques et la naïveté qui les entoure est plutôt touchante. Déjà (ou seulement ?) 100 ans (à deux ans près) que ce film a été tourné. La bonté et la vertu sont gagnantes, une bonne conscience est garante d'un sommeil sain et réparateur alors qu'une mauvaise conscience apporte un sommeil agité. La morale suinte dans de nombreuses scènes, dont de nombreuses montrent des métamorphoses de fort jolie manière.
Toutefois je relève que Cendrillon dort beaucoup : elle s'endort dans la forêt à coté de son fagot de bois, à côté de l’âtre, dans son lit,  etc. Dans le fond, cette Cendrillon là a une belle vie car on ne la voit jamais récurer, frotter, cuisiner, trimer ou autre. Cendrillon en 1914, c'est plutôt une histoire de petite fille rêveuse qui grandit et se métamorphose en femme (c'est à dire en femme mariée). Bien sûr elle et le prince vécurent longtemps heureux à la fin ! (la fin ? la fin de quoi ?)

On aimerait réellement que les bonnes actions apportent le bien être et le bonheur comme le dit avec conviction la bonne fée. De nos jours il y a pénurie de gentilles bonnes fées aux coins des rues, de celles qui voient vos qualités et vous aident à les développer en vous garantissant un avenir serein et heureux. Pourtant si l'on cherche bien, il se trouve certainement encore de nombreuses bonnes âmes qui ne souhaitent que votre bonheur, à commencer par vous même, ce qui n'est pas rien, loin de là. 
Alors qu'est-ce qui fait que cette habilité à se réconforter avec des histoires simples qui vous montrent le droit chemin se perde ? Le cinéma muet c'est un peu le paradis perdu, pas si lointain et déjà inaccessible. 


Owen Moore, si masculin quelques années plus tard ressemble à un freluquet fluet dans son costume de page: il a pourtant 28 ans en 1914 et il est marié depuis 1911 à Mary Pickord qu'il a épousée secrètement. Elle-même a 22 ans et en parait facilement 6 de moins.
 La bonne surprise de ce film c'est le cauchemar de l'horloge. On se souvient que Cendrillon devait rentrer absolument avant minuit, heure à laquelle le charme s'éteindrait, du carrosse à sa robe. Alors de retour dans son petit lit dans son grenier poussiéreux (elle ne semble pas se préoccuper du ménage de sa chambre) elle s'endort mais fait très vite un cauchemar dans lequel deux gnomes frappent une cloche indiquant minuit mais les heures et le cadran tournent et se déforment : c'est la conséquence de la désobéissance nous dit un intertitre. Quelle désobéissance me suis-je demandé ? Cette question m'a fait mesurer d'un coup le fossé qui séparent les mentalités d'aujourd'hui à celles d'hier.




Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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