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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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Affichage des articles dont le libellé est Pola Negri. Afficher tous les articles
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mercredi 16 juin 2021

Bestia (The Polish Dancer) - Aleksander Hertz - 1917

 


Une jeune polonaise de 17 ans, Pola, passe ses soirées et une bonne partie de la nuit à boire et à danser avec ses amis. Ses parents s'arrachent les cheveux d'inquiétude mais Pola n'en a cure.

Un soir elle rentre particulièrement tard au petit matin. Son père l'a attendue une bonne partie de la nuit avant de s'endormir enfin. Après avoir contrôlé que ses parents dorment, Pola se glisse discrètement dans son lit sans prendre la temps de se déshabiller. Son père se réveille alors et lui flanque une belle dérouillée, atténuée par la mère qui tente de le calmer.


Pola, écœurée décide de quitter la maison et se rend chez son copain Dimitri, qui l'emmène à l'hôtel chez des amis en ville. La jeune fille se rend vite compte que le plan est foireux et fait boire son ami qui s'endort sur le canapé. Pola en profite pour lui emprunter de l'argent et s'enfuit après lui avoir laissé un petit mot lui promettant de le rembourser.

Pola se rend en ville et épluche les journaux en quête de travail. Elle finit par dégotter une annonce cherchant un modèle et postule. Aussitôt elle est engagée et obtient déjà du succès.

Un soir elle se rend au théâtre avec un collègue. Très vite elle est remarquée et quitte la mode pour se produire sur scène où elle obtient beaucoup de succès.

Un spectateur, Alexi, tombe amoureux de la belle. Il se trouve que cet homme est un coureur de jupons invétéré qui a une femme, Sonia, et une petite fille. Alexi délaisse rapidement sa famille pour retrouver Pola. Celle-ci ignore tout de la situation familiale de cet homme et le pousse à l'épouser à tel point qu'Alexi abandonne sa femme et sa petite fille. Désespérée, Sonia rentre chez sa mère et tombe gravement malade. Pendant ce temps Pola et Alexi se rendent au café de Paris où Dimitri ruiné, travaille en tant que serveur.

Pola reconnait son ancien ami et lui rend enfin la somme empruntée en lui laissant un petit mot. Dimitri comprend alors que la dame qu'il venait de servir est Pola. Il jure de se venger ...



Une histoire qui finit très mal. Pola est encore bien jeune, l'action est constante et plutôt prévisible à part la fin qui ne laisse pas de place à l’apitoiement. La justice divine frappe un grand coup, car nul ne peut s'écarter de la bienséance sans qu'elle frappe, tel est le message, certes un peu désuet, du film.

Il faut avouer que les critères de beauté féminine ont bien changé. Quant aux dances qui attiraient les foules à cette époque, elles paraissent syncopées et peu attractives.

43 minutes

 


Pola Negri ... Pola Basznikow

Witold Kuncewicz ... Aleksy

Jan Pawlowski ... Dymitr

Maria Duleba ... Sonia

Lya Mara ... (as Mia Mara)



mercredi 27 janvier 2016

Die Augen der Mumie Ma (The Eyes of the Mummy) - Ernst Lubitsch - 1918



Un peintre se rend en Égypte à la recherche d'inspiration. A l’hôtel Palace il entend un voyageur, le prince Hohenfels, s’enquérir des possibilités de visites à faire localement et demander si le tombeau de Ma vaut le détour. Le propriétaire de l’hôtel lui déconseille fortement de le visiter car il porte malheur. Pour le prouver il désigne un homme malade assis sur une chaise auprès d'un infirmière qui ne serait pas sorti indemne de sa visite.
Intrigué le jeune peintre nommé Wendland loue un cheval et se rend au temple devant lequel il découvre un homme, Radu, qui lui fait visite les lieux. Dans un masque figé dans le mur des yeux bougent et Wendland comprend tout de suite qu'il y a supercherie. Il cherche à pénétrer dans une pièce derrière le mur mais Radu tente de l'en empêcher ce qui pousse le peintre à lui tirer dessus. A l’intérieur de la chambre le jeune homme découvre Ma, une jeune fille qui lui explique avoir été kidnappée par l'affreux bonhomme qui la retient prisonnière.
Wendland emmène Ma avec lui et tous deux embarquent pour l'Europe.
Blessé, Radu erre dans le désert et finit par être découvert par le Prince Hohenfels qui s'en revient d'une excursion. Reconnaissant, Radu jure de servir le prince qui l'emmène en Europe.

Ma apprend à vivre en société et finit par impressionner les amis de Wendland avec une danse exotique qui pousse un agent à l'engager pour se produire à l'Alhambra où un soir le prince se rend en compagnie de son serviteur Radu. Aussitôt Ma tombe évanouie et Wendland la ramène à la maison. 
Le prince s'intéresse à un portrait de Ma tandis que Radu est maintenant sur les traces de la pauvre fille ...


On trouve beaucoup de critiques de ce film sur le net. Pour ma part je ne l'ai pas trouvé si mauvais et je pense qu'il a du faire effet à sa sortie. L'action est concentrée et l'histoire est très claire. On joue sur les nerfs des spectateurs et leur crédulité, voire sur leurs superstitions. Du coup le personnage de Jannings semble doté de super pouvoirs ! Il faut avouer que c'est un horrible bonhomme, j'ai toujours un peu de la peine à regarder les films dans lesquels il joue ...

On peut se demander pourquoi le prince ne procure pas de vêtement à Radu qui continue à déambuler à Berlin dans ses haillons?

C'est le premier film dramatique tourné par Ernst Lübitsch.
Titre français : Les yeux de la momie


58 minutes


Pola Negri ...
Ma
Emil Jannings ...
Radu, an Arab
Harry Liedtke ...
Albert Wendland, a Painter
Max Laurence ...
Prince Hohenfels

mercredi 15 octobre 2014

The Yellow Ticket - Der gelbe Schein - Eugen Illés, Victor Janson - 1918


A St. Petersburg. Lea est une adolescente fascinée par les livres de médecine dans lesquels elle espère trouver des réponses pour soigner son père qui est très malade. Pour ce faire elle souhaiterait rentrer à l'université mais pour l'instant elle se contente de suivre des cours privés auprès de Ossip Storki.
Alors en pleine leçon une voisine vient chercher Lea car son père se meurt. Celui-ci remet à Storki un mot dans lequel il confesse ne pas être le père de Lea qu'il a recueillie lorsque sa mère, une jeune femme en détresse, avait disparu en leur laissant son bébé à lui et sa femme.

Ossip Storki est sur le point de quitter le village car il est nommé percepteur du fils du gouverneur. Avant de partir il remet à Lea le livre favori de sa soeur décédée et Lea décide de se rendre à St. Petersburg. Pour y vivre elle devra obtenir un passeport jaune qui permet aux juives de travailler en tant que prostituée. Après son passage à l'administration, une jeune femme l'emmène chez sa logeuse qui compte bien se faire rembourser en utilisant les charmes de la pauvre fille. 
Dans le livre donné par son instituteur Lea découvre les papiers d'identité de la soeur décédée qu'elle décide d'incarner pour rentrer à l'université. Très vite sous le nom de Sophie Storki elle obtient de bons résultats et force l'admiration de son professeur de médecine, le Professeur Zukowski et d'un jeune étudiant, Dmitri qui aimerait bien sortir avec elle.
Un soir l'un des étudiants aperçoit la pauvre Lea dans le salon de danse et prévient Dmitri. Le même jour où la jeune fille reçoit une médaille pour ses bons résultats Dmitri la découvre dans les bras d'un homme ivre et s'en prend à elle. Lea se jette alors par la fenêtre ...


Un film allemand tourné à Varsovie alors sous occupation allemande.  On y voit quelques images tournées dans le ghetto. Pola Negri démontre déjà son grand talent à l'âge de 21 ans dans ce film.

Harry Liedke
C'est un remake de Czarna Książeczka, film polonais de 1915 réalisé par Alexander Hertz aussi avec Pola Negri.
Le film se suit avec intérêt grâce à une trame bien conçue. Harry Liedke dans le rôle de Dmitri est l'un des acteurs les plus en vue à l'époque. Il a tourné dans bon nombre de mélodrames et films romantiques.
Victor Janson
Je n'avais jamais entendu parlé de Viktor Janson qui est aussi l'un des réalisateurs du film. Son interprétation est solide.
A ne pas confondre avec le Yellow Ticket tourné la même année par William Parke avec Milton Sills qui est perdu à ce jour.

On trouve le film dans un coffret de 3 DVD désormais difficile à trouver à un prix décent : Pola Negri: The Iconic Collection

Autre titre :  The Devil's Pawn


Pola Negri ...
Lea, the Professor's Adopted Daughter
Harry Liedtke ...
Demetri, a Medical Student
Victor Janson ...
Ossip Storki (as Viktor Janson)
Adolf E. Licho ...
Professor Stanlaus (as Adolf Edgar Licho)
Werner Bernhardt ...
Astanow, a Student
Guido Herzfeld ...
Scholem Raab
Margarete Kupfer ...
Dance Hall Proprietress
Marga Lindt ...
Vera

samedi 16 août 2014

The Way of Lost Souls - Paul Czinner - 1929


Le gardien d'un phare, John, se rend en ville pour faire réparer sa longue vue endommagée. Après l'avoir fait réparer chez l'opticien local il se rend dans un bar nommé le Paradis Bleu (orthographié "bleue" dans le film).
Alors qu'il mange un sandwich et boit une bière les entraineuses tentent de le dérider mais John se montre intraitable et terriblement désintéressé. Arrive alors Louise, la favorite du patron, Max. Elle aguiche l'homme qui résiste sans faiblir. Risquant le tout pour le tout Louise dérobe le porte monnaie de John et le cache entre ses seins. 
John lui demande de lui le rendre mais Louise s'en va danser avec Max qui veut se saisir de l'argent. La danse dégénère, les mains baladeuses de Max sont détournées dans une succession de gestes rapides et précis et Max frappe Louise qui tombe en se cognant contre un miroir.
John se lève alors et flanque un coup de poing qui assomme littéralement Max. Le barman lui conseille de quitter rapidement les lieux, ce qu'il fait. Encore sous le choc du coup qu'elle vient de recevoir, Louise voit alors son sauveur s'éloigner et court pour le rejoindre en le suppliant de la garder. 
John ne sait que faire et marche à grands pas, suivi par Louise qui trottine sur le pavé sur ses hauts talons jusqu'à ce qu'elle trébuche et tombe. John la relève et l'assied au bord d'un banc de pierre tout près du port. Louise l'implore une nouvelle fois de l'emmener avec lui, promettant de faire tout ce qu'il pourrait souhaiter. John lui caresse les cheveux pour la calmer tant et si bien que Louise s'endort.
Après lui avoir appuyé la tête sur son boa de plumes, John remonte sur son voilier et hisse la voile. Le temps se gâte et il est pris dans une violente ligne de  grain. Son bateau chavire et, alors qu'il tombe à l'eau, John prie le Seigneur et promet de donner du bonheur à un être plus déshérité que lui s'il s'en sort.
John épouse Louise et le couple rentre à la maison après le repas de noce. Louise attend John sur le lit mais celui-ci fait les 100 pas à l'autre bout de la pièce. Elle finit par lui demander pourquoi il la hait tant mais il finit par lui avouer qu'il ne la déteste pas mais qu'il a peur de lui faire du mal.
Le premier matin Louise reste endormie et apporte son déjeuner à John au phare. Il a déjà mangé ce qui déçoit Louise qui s'en va dépitée. John lui conseille de s'acheter une paire de chaussures pour remplacer ses talons et aussi un foulard. Petit à petit Louise s'habitue à sa nouvelle vie. John et elle s'apprivoisent et s'apprécient. Pour fêter l'anniversaire de leurs trois mois de mariage, John offre une barque baptisée Louise à sa femme, afin qu'elle puisse venir le retrouver dans le phare plus facilement ...

La version muette de ce film tourné en 1929 est sortie en 1930 après addition de la musique et des effets de son (mouettes, vent, ou voix de fond dans le bar). En outre Pola Negri chantonne en repassant.
Le début est très surprenant. Les images sont rudes et le cadrage sévère et rapproché. La scène dans le bar qui voit John refuser les avances des prostituées dure un bon moment. Il ne se passe pas grand-chose et on se demande où le metteur en scène veut en venir jusqu'au moment de la bagarre avec le souteneur de Louise. Pola Negri est parfaite dans ce rôle de femme à la vie dissolue qui ne peut croire que ses avances soient rejetées.
Le grand costaud qu'est John se montre ensuite d'une grande douceur avec Louise qu'il caresse comme il caresserait un enfant qui aurait un gros chagrin.
La tempête est filmée sens dessus dessous. Difficile de suivre les images qui nous permettent quand même de suivre le naufrage.
Puis sans aucune transition, le mariage est comme figé dans le temps, on croit voir une photo et on se demande si John rêve ou délire dans son naufrage avant de comprendre qu'il s'agit bien de son mariage avec Louise, alors que rien ne laissait prédire que l'action arriverait si vite après le naufrage.
Difficile aussi de comprendre John qui se montre très peu intéressé par les entraineuses du bar qui déploient pourtant leurs charmes pour l'inciter à leur payer un verre ou plus. Son passé semble trouble mais rien ne viendra expliquer sa façon de vivre ou d'être.
Pola Negri est pleine de vie dans le bar, elle se montre un peu colérique lorsque son mari ne semble pas s'intéresser à elle, puis elle découvre qu'elle peut retrouver son vrai visage dans une très belle scène où elle essuie son rouge à lèvres et son fond de teint. Viennent alors les beaux jours et le bonheur qui sera vite entaché par le retour de Max, en fuite et poursuivi par la police. On a alors un peu de la peine à comprendre Louise, aime-t-elle Max, a-t-elle pitié ou peur de lui, s'ennuie-t-elle avec John ? Ce n'est pas clair du tout.
Toujours est-il que cela précipitera la fin, au phare elle retrouve John qui lui demande de dénoncer Max s'il se présente à nouveau. Elle ne tiendra pas sa promesse ce qui provoque les mêmes questions que ci-dessus et aussi la colère de John qui l'insulte en lui criant de quitter les lieux P..., alors qu'il se bat contre Max. Il semble qu'il ait regretté ses paroles qui provoquent la disparition de Louise qui n'a dès lors plus de raisons de vivre ce qui donne à croire que dans le fond elle l'aimait du fond du cœur.

Le film sonorisé est connu pour être le premier film parlant de Pola Negri.

Film allemand tourné en Grande Bretagne, aux studios Elstree à Borehamwood, Hertfordshire et aussi dans les Cornouailles à Mevagissey et St Ives, peu de temps avant que Paul Czinner ne s'établisse en Grande-Bretagne avec sa compagne Elisabeth Bergner en 1933.

Hans Rehmann est un acteur Suisse né à Zurich en 1900. Il a 12 films à son actif tournés avant son décès dû de la tuberculose en 1939. Dans ce film il se montre costaud et plutôt énigmatique.




Extraits en images : http://explore.bfi.org.uk/4ce2b6bb19edb

94 minutes

Titre américain : The Woman He Scorned (je préfère le titre d'origine "The Way of the Lost Souls" qui donne une dimension plus subtile à ce film)
Titres français : Son dernier tango ou encore "Traquée"


Pola Negri ...
Louise
Warwick Ward ...
Maxim
Hans Rehmann ...
John
Cameron Carr ...
Magistrate
Margaret Rawlings ...
Woman


mardi 26 novembre 2013

Sumurun - Ernst Lübitch - 1920



Une troupe de comédiens ambulants composée entre autres d'une danseuse, d'un bossu et d'une vieille femme traversent le désert. En chemin ils croisent un vendeur d'esclaves. A la vue de la danseuse de la troupe celui-ci comprend qu'elle plaira au Scheik.
De son côté le Scheik est très fâché de voir que sa favorite, Sumurun est courtisée par un autre homme. Toutefois il se méprend en croyant qu'il s'agit de son propre fils alors qu'il s'agit du vendeur de tissus précieux. 
Sumurun est sur le point de se faire couper la tête mais le fils du scheik plaide en sa faveur.
A leur arrivée en ville les comédiens font leur show sur la place. Le fils du scheik veut les en chasser avant de changer d'avis à la vue de la danseuse qui ne manque pas de le charmer.
Après la représentation il l'attendra mais elle s'enfuira avant de retrouver le vendeur de tissus auquel elle fera sans succès des avances au grand désespoir du bossu amoureux d'elle.
Comme la danseuse reste indifférente face à lui, le bossu finira par ingurgiter une pilule sensée lui apporter le repos de l'esprit et la danseuse à la vue de son corps inerte s'enfuit, poursuivie par le vendeur d'esclave et le fils du scheik. Elle finira par être rattrapée et sera parée pour plaire au scheik ...


Du pur divertissement de l'époque qui laisse assez indifférent, même si les décors sont somptueux et les images très belles, ce n'est pas un film conventionnel mais plutôt un spectacle de pantomime, d'ailleurs ce film est composé de très peu d'intertitres.
Toutefois il est difficile de se laisser emporter par les gestes très exagérés de tous les protagonistes qui lèvent les bras à la moindre excuse. Beaucoup de figurants et des costumes très soignés dans de très beaux décors, en résumé ce film reste dans le registre du film esthétique, sans plus même si les eunuques qui gardent le harem sont plutôt sympathiques quand même.
Le gaillard qui faisait partie de la troupe au départ disparait mystérieusement, pourtant il semblait s'intéresser à la danseuse ?
Le scénario n'est pas très clair, si la danseuse voulait tant entrer au palais pourquoi diable s'enfuit-elle devant le fils du scheik ?
Les mésaventures du corps du pauvre bossu, alias Ernst Lubitsch presque méconnaissable, n'apportent pas grand'chose, de même que les deux excités esclaves du marchant de tissu qui bougent comme des singes dans tous les sens.

Sans compter qu'on se demande ce que les gens peuvent bien trouver à cette troupe composée de ce bossu qui joue de la guitare (bien, j'espère ?), d'une vieille qui charme les serpents (enfin c'est ce qu'on veut nous faire croire, le serpent n'a pas l'air charmé du tout), et de la danseuse qui se trémousse de façon langoureuse (enfin si on veut).



103 minutes, teinté
Conte en 6 actes
One Arabian Night


Ernst Lubitsch ...
Yeggar - the Hunchback

Pola Negri ...
Yannaia - a Dancer

Paul Wegener ...
Der alte Scheich

Jenny Hasselqvist ...
Sumurun

Aud Egede-Nissen ...
Haidee

Harry Liedtke ...
Nur-Al Din

Carl Clewing ...
Der junge Scheich

Margarete Kupfer ...
Alte Frau

Jakob Tiedtke ...
Head Eunuch

Max Kronert ...
Muffti, 1st Servant of Nur-al-Djin

Paul Biensfeldt ...
Achmed, the Slave Trader

Paul Graetz ...
Pufti, 2nd Servant of Nur-al-Djin

lundi 1 avril 2013

Hotel Imperial - Mauritz Stiller - 1927


Pola Negri ...
Anna Sedlak
James Hall ...
Lt. Paul Almasy
George Siegmann ...
Gen. Juschkiewitsch
Max Davidson ...
Elias Butterman
Michael Vavitch ...
Tabakowitsch
Otto Fries ...
Anton Klinak
Nicholas Soussanin ...
Baron Fredrikson
Golden Wadhams ...
Maj. Gen. Sultanov

85 minutes
D'après une pièce écrite en 1917 par le hongrois Lajos Bíró

Première Guerre Mondiale en 1915, l'empire Autro-Hongrois resiste à l'envahisseur tant bien que mal. La Galicie est occupée par les Russes et les troupes épuisées essaient de rejoindre leur armée de l'autre côté des terres occupées. Le Lt Paul Almasy poursuivi par les Russes saute de son cheval par-dessus un mur et se retrouve dans une enceinte appartenant à l’Hôtel Imperial où il trouve refuge et s'effondre, complétement exténué. 
Le lendemain une jeune servante le trouve sur un canapé à l'entrée de l’hôtel. Avec l'aide de Elias et d'Anton, le portier et l'homme à tout faire, elle cache l'officier dans sa chambre.
Entre cauchemars et réalité Paul se réveille et observe dans la rue le défilé des vainqueurs qui paradent dans la ville. Anna la servante lui fait comprendre que ce n'est pas le moment de tenter une sortie car la ville pullule de soldats ennemis. Une délégation choisit l’hôtel comme centre névralgique de commandement et un général va y prendre ses quartiers. Anna convainc donc Paul de passer pour le serveur qui vient justement de les laisser tomber.
A peine le Général pose-t-il ses yeux sur Anna qu'il la convoite. Celle ci fait ce qu'elle peut pour s'esquiver mais s'avance un peu trop le jour où elle prie le Général de leur laisser leur serveur qui n'a pas de papiers en règle "car sinon qui fera le service" ? Le Général flatté empêche ses hommes d'arrêter Paul et s'attend désormais à ce qu'Anna coopère. Petroff, un espion russe, revient du front avec des renseignements capitaux et Paul surprend les hommes parlant de prendre un point stratégique non loin. Le Général fait des avances de plus en plus grivoises à Anna sous les yeux de Paul qui a bien de la peine à se contenir. Lorsque l'espion revient avec des plans pour prendre l'ennemi Paul redevient le fier officier prêt à faire son devoir pour sauver son peuple et tout s'enchaine rapidement ....


Un film romantique captivant du début à la fin. L'action est parfaitement orchestrée (De nombreuses scènes sont très prenantes et les décors et les costumes paraissent tout à fait authentiques), les protagonistes parfaits, Pola Negri excellente comme toujours, James Hall beau et classe, bref, un vrai bonheur. Les dix premières minutes sont menées avec maestria et plantent le décors (par une nuit sans lune les soldats épuisés tiennent à peine sur leurs chevaux et passent près de ruines fumantes, la fuite devant un poste ennemi puis l'arrivée à l’hôtel avec les surimpressions particulièrement explicites qui nous font comprendre ce que voit ou ressent Paul, complétement épuisé); du coup on suit avec un immense intérêt le Lieutenant de Hussards exténué qui tente de passer les lignes de l'ennemi ...

Selon une pièce écrite par le hongrois Lajos Bíró, cette histoire a inspiré de nombreux films : Une première fois tournée en Hongrie en 1918 avec Victor Varconi, une version tournée par Robert Florey en 1939 avec Ray Milland et Isa Miranda et en 1936 par Henry Hathaway sous le titre de I Loved a Soldier avec Marlene Dietrich et Charles Boyer (dont le tournage a accumulé les problèmes). L'histoire a été transposée en outre par Billy Wilder en 1943 dans Five Graves to Cairo avec Franchot Tone et Ann Baxter.

On trouve une bonne version chez Grapevine Video; seul bémol l'accompagnement musical ne fait pas honneur au film.





mercredi 9 janvier 2013

A Woman of the World - Malcolm St Clair - 1925


Pola Negri ...
Countess Elnora Natatorini
Charles Emmett Mack ...
Gareth Johns
Holmes Herbert ...
Richard Granger
Blanche Mehaffey ...
Lennie Porter
Chester Conklin ...
Sam Poore
Lucille Ward ...
Lou Poore
Guy Oliver ...
Judge Porter
Dot Farley ...
Mrs. Bierbauer
May Foster ...
Mrs. Fox
Dorothea Wolbert ...
Annie

70 minutes

En France sur la Riviera. Un homme courtise une belle jeune femme et lui promet la lune. La Countess Elnora Natatorini (Negri) survient alors et découvre l'homme de sa vie dans les bras d'une autre femme. Elle décide donc de se rendre à l'autre bout du monde pour oublier cet homme pour lequel elle s'est fait un tatouage sur l'avant-bras et finit par arriver à Mapple Valley au fin fond de l'Amérique profonde du Middle West où vit l'un de ses cousins par alliance, Sam Poore (Conklin) et sa femme Lou (Ward).
Avant même son arrivée les rumeurs vont bon train dans la petite communauté dont la morale est sauve grâce à son plus fervent défenseur, le procureur général Richard Granger (Herbert). A son arrivée, avec plus de 10 heures de retard du train, Elnora prend un taxi qui est arrêté par une rafle dans un dancing visant à arrêter ou chasser les femmes qui fument ou se montrent trop émancipées par le fervent preux chevalier de la vertu. Granger interpelle la comtesse qui fume en regardant la scène et lui dit de quitter la ville dans les 20 minutes pour retourner d'où elle vient. Elle rétorque à un Granger bluffé par la jeune femme et plutôt gêné que cela lui sera difficile car elle arrive d'Italie
Lou et Sam sont ravis d’accueillir leur riche parente qu'ils traitent respectueusement. Lorsque Lou découvre le tatouage elle conseille à Elnora de le cacher mais Sam vend la mèche et bien sûr toute la communauté venue présenter ses respects à la nouvelle venue apprend la chose. Granger tente de se rapporcher de la comtesse mais celle-ci le blesse en se moquant de lui implicitement. Il lui fait apporter des fleurs par son jeune clerc mais celui-ci tombe éperdument amoureux d'Elnora ...


Un film torride et sensuel. La belle Pola Negri savait y faire et sa beauté est éclatante. Sous jacent est le désir de tous les hommes de la petite communauté bien pensante. Pour lui faire face Holmes Herbert se montre très décontenancé et douloureusement troublé (à un moment les oreilles lui en tombent même, du grand art !). Lorsqu'enfin il se laisse aller à déclarer sa flamme, sa fierté en prend un coup et il se retire profondément blessé.
La troisième roue du char se présente sous les traits du jeune Charles Emmett Mack qui délaisse sa petite amie et s'éprend de la belle et exotique comtesse. On comprend son émoi lorsqu'il doit remettre à son pied la pantoufle de la belle qui sait s'y prendre pour affoler le jeune homme.
Chester Conklin porteur de sa célèbre moustache se montre peu dégourdi mais sa femme jouée par Lucille Ward veille au bon fonctionnement de la maisonnée et deviendra le déclencheur d'un final passionné. Les toilettes de Pola Negri sont magnifiques. Les scènes entre Holmes Herbert et Pola Negri sont intenses.
Certaines situations sont cocasses, la curiosité du voisinage et les ragots, les deux voisines d'en face qui discutent en écossant les haricots et qui commentent tout ce qu'elles voient, la fierté de Mme Bierbauer et son mari Otto à être 100 % américains, l'analogie au fauteuil à bascule et les têtes qui hochent au même rythme, les répétitions qui finissent par ne servir à rien, le tatouage géant d'un train allant d'une main à l'autre de Chester Conklin : le côté comédie dénonce l'hypocrisie et l'étroitesse d'esprit des habitants qui vont jusqu'à utiliser la comtesse pour enrichir la caisse du bazar en l'honneur de la station d'épuration qui fait la fierté de la communauté ! Le côté dramatique vient de l'attraction irrésistible éprouvée par les deux protagonistes principaux qui vivent séparés par une faille immense d'incompréhension et qui ne cessent de se blesser : Un bel exemple d'amour-haine ! La comtesse tente de retenir Granger, sa main s'accroche à son bras puis à sa main avant de se perdre sur le bouton de la porte qui se ferme ... L'intensité de leurs échanges est troublante. Le sommet de ce film est la scène dénouement qui voit Pola Negri asséner des coups de fouet à Granger devant l'assemblée réunie pour chasser la comtesse.
Ouh la, un film osé qui vaut le détour !

Holmes Herbert


mardi 29 mai 2012

Sappho - Dimitri Buchowetski - 1921




Pola Negri ...
Sappho

Johannes Riemann ...
Richard de la Croix

Alfred Abel ...
Andreas de la Croix

Albert Steinrück ...
Georg Bertink

Helga Molander ...
Maria Garden, Roichards Braut

Otto Treptow ...
Teddy

Elsa Wagner ...
Richards Mutter

Ellinor Gynt ...
Tänzerin

81 minutes
D'après Alexandre Dumas Père

Dans un train, Richard de la Croix (Riemann) relit une dépêche qu'il tient entre ses mains, son frère Andreas (Abel) vient d'être enfermé dans un asile car il a perdu la tête. Les médecins le demandent d'urgence.
A l'asile on lui explique que son frère est devenu fou par amour pour une femme nommée Sappho (Negri). Connue en ville pour être une vamp notoire qui fait des ravages auprès de ces messieurs, Richard demande à une connaissance de lui montrer cette femme et se méprend sur la personne qui lui est désignée. A l'Odéon une femme l'approche qui n'est autre que Sappho et c'est l'amour instantané. Mais Georg (Steinrück) veille jalousement sur cette femme avec laquelle il vit et qu'il croit posséder et tente d'éloigner les jeunes gens. Peine perdue Sappho demande à Richard de l'emmener bien que sa fiancée Helga (Molander) l'attende auprès de sa mère. Les deux tourtereaux passent quelques jours merveilleux au bord de la mer mais Georg ne tarde pas à découvrir l'endroit où ils se trouvent et raconte à Richard ce qu'il s'est passé entre Sappho et Andreas. Il s'avère qu'Andreas travaillait en tant qu'ingénieur pour lui et qu'au cours d'un repas commun il aurait proposé un arrangement peu honnête à Sappho en lui faisant miroiter l'avancement Andreas contre quelques paiements en nature. Sappho aurait accepté et Andreas les aurait surpris puis aurait tenté de les tuer en dévalant la route d'un col à toute allure alors que Sappho et Georg se bécotaient à l'arrière du véhicule. Devenu fou il aurait été enfermé de suite. Profondément atteint Richard rentre chez lui et retrouve sa mère et sa fiancée Helga qui l'attendent toujours. Un peu par la force des choses, Richard épouse Helga mais le jour du mariage il voit le visage de Sappho à la place de celui de son épouse et retourne en ville un soir de Carnaval. Il la retrouve dans les bras de Teddy mais Andreas qui vient de s'évader de l'asile fait son apparition lui aussi ....



Le mélodrame dans toute sa splendeur. Les plans sont parfaitement maîtrisés et cadrés, le décors stylisé est planté, il ne reste plus qu'à se laisser emporter dans cette histoire d'amour passionnée. 
On pénètre avec Richard dans cet asile; accompagné d'un docteur et d'un infirmier il longe les nombreuses cellules dans un couloir immense au sol à gros damiers noirs et blancs ... 
Au début la question subsiste de savoir si Sappho est victime de son destin, mais très vite le doute s'estompe car elle se montre sûre d'elle et très vamp. Toutefois alors au bord de la mer elle prend dans ses bras un enfant qui pleure et se montre alors d'une grande tendresse maternelle ce qui a de quoi troubler le pauvre Richard qui ne se doute pas encore qu'il tient dans ses bras la responsable de la déchéance de son propre frère. Vamp Sappho l'est, mais que peut-elle faire pour contrer cet amour partagé par Richard ? C'est là que réside tout le drame, Richard ne peut se défaire de l'amour qu'il porte à Sappho malgré sa fiancée, malgré son frère devenu fou, malgré tout ? Mad Love, c'est un autre titre de ce film. Mais finalement est-ce que l'amour n'est pas toujours fou en ce sens que la folie est bien l'antagonisme de la raison ?
La seule chose qui retient et qui met mal à l'aise c'est que Sappho ne semble pas honnête puisqu'elle est capable de tromper sans aucun scrupule le pauvre Andreas, et c'est là que le bat blesse, car l'amour fou, oui, mais l'amour manipulateur non car cela pose un problème au spectateur en terme d'adhérence à l'action. Et de plus, en tant que femme, je suis toujours un peu mitigée face aux hommes qui ne semblent pas avoir de jugeote !

Cela dit les acteurs sont excellents et magnifiques : Pola Negri est à la fois démodée et moderne, ça parait ridicule de l'écrire, mais ses mimiques sont très appuyées contrairement à son allure qui est presque de notre temps par intermittences. Johannes Riemann est un très bel homme distingué et séduisant, pas de doute, il a bien l'air de résister de toute ses forces à Sappho mais à l'impossible nul n'est tenu.
Le frère Andreas en la personne d'Alfred Abel est tout bonnement époustouflant : ses expressions et ses yeux exorbités vous restent en tête longtemps après que le film soit terminé. Du grand art pour cet acteur que l'on peut voir dans de nombreux films majeurs, dont le fameux Metropolis. La scène du rêve est particulièrement bien conçue. Dans sa cellule Andreas voit Sappho étendue et ligotée qu'un homme tente de saisir au-dessus d'elle. Il tente de le repousser mais passe à travers les corps et se retrouve seul contre un mur capitonné. Évidemment on se doute de la fin lorsque les événements s'enchainent ...

L'édition Grapevine Video est excellente, la musique d'accompagnement remarquable. On trouve ce film en compagnie de Backstairs, déjà mentionné dans ce blog. Un DVD qui mérite assurément le détour.
Partiellement teinté, image bonne et nette.





lundi 25 juillet 2011

Barbed Wire - Rowland V. Lee - 1927



Pola Negri ...
Mona Moreau
Clive Brook ...
Oskar Muller
Claude Gillingwater ...
Jean Moreau, Mona's Father
Einar Hanson ...
André Joseph Moreau, Mona's Brother
Clyde Cook ...
Hans
Gustav von Seyffertitz ...
Pierre Corlet
Charles Lane ...
Col. Duval
Ben Hendricks Jr. ...
Sgt. Caron


70 minutes


En 1914, dans la campagne française, non loin de Rouen. Une famille composée du père (Gilingwater),  de son fils Jean (Hanson) et de sa fille Mona (Negri) gère la ferme familiale avec bonheur. La guerre est déclarée : Jean est mobilisé et quitte la ferme au grand désespoir de sa soeur. Très vite, Jean est déclaré mort et la haine de Mona ne cesse de grandir contre les allemands. Plus tard, alors que les moissons battent leur plein, les autorités décident d’affecter la ferme comme camp de prisonniers et les premiers arrivants arrivent. Les vestes sont marquées de PG et Hans (Cook), un acrobate berlinois, est désigné pour travailler à la ferme, très vite suivi par son ami Oskar (Brook) qui remplace un jeune homme malade qui vient de décéder. Mona se montre fermée et dure envers tous, malgré les pitreries d'Hans qui tente de la dérider. Petit à petit Mona sent fondre son ressentiment envers Oskar qui se montre doux et calme. Un jour, alors qu'un militaire tente d'abuser d'elle, Oskar vient à la rescousse et se bat contre l'agresseur. Il est arrêté et, comme il refuse de donner des explications pour son comportement, il est jugé coupable et condamné à mort. Alertée par Hans, Mona vient à la rescousse et raconte l'agression qu'elle a subie par l'officier français, à la grande désapprobation d'Oskar, qui voit la haine dans les yeux des villageois qui assistent au procès, outrés de voir un français arrêté par la faute d'un allemand et qui, menés par Pierre Corlet (von Seyffertitz) vont dès lors tout faire pour pousser Mona à faire des choix ...



Un film très magnanime qui démontre bien la vindicte populaire face aux personnes qui se montrent indépendantes et qui étaient soupçonnées de relations avec l'ennemi. Les images sont vraiment belles et presque d'inspiration religieuse, Pola Negri éclairée partiellement incarne souvent une madre dolorosa, son visage est expressif et les expressions douloureuses. Clive Brook se montre plein de retenue et de sensibilité. Une scène particulièrement poignante lorsque le soir de Noël il apprend la mort de sa sœur durant un bombardement et qu'il retrouve Mona. Touchant et très beau !





Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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