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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 13 avril 2016

The Last Warning - Paul Leni - 1929



Barbara n'en mène pas large ...
Au cours d'une représentation théâtrale, un acteur meurt sur scène, électrocuté par un chandelier. Les acteurs sont tous soupçonnés par la police ce qui cause la rupture entre la star Doris Terry et le réalisateur Richard Quayle.

5 ans plus tard, le théâtre est rouvert et McHugh souhaite refaire la même représentation avec les mêmes acteurs qu'il convoque. Tous ne sont pas ravis de se retrouver dans les décors qui leurs ont laissé d'amers souvenirs. Les propriétaires du théâtre, les frêres Bounce arrivent eux aussi mais l'ambiance est plutôt à la terreur car visiblement le théâtre est désormais hanté par le fantôme de l'acteur décédé, Woodford ...

Délicieusement effrayant, le film est dans la même veine que The Cat and the Canary tourné par le même Paul Leni deux ans plus tôt en 1927 avec en vedette aussi Laura La Plante.

Les décors sont remarquables, les situations font monter la tension.
Paul Leni est né à Stuttgart, Baden-Württemberg, sous le nom de Paul Josef Levi. Il mourra peu après le tournage de ce film en 1929 à l'âge de 44 ans. Il nous laissera quelques perles encore visibles de nos jours, Hintertreppe 1921, Das Wachsfigurenkabinett, 1924, The Man who Laughs 1928, entre autres.



Le Dernier Avertissement

Réalisé d’après un roman de Wadsworth Camp et la pièce de Thomas F. Fallon.
77 minutes

Laura La Plante ...
Doris Terry
Montagu Love ...
Arthur McHugh
Roy D'Arcy ...
Harvey Carleton
Margaret Livingston ...
Evalynda Hendon
John Boles ...
Richard Quayle
Burr McIntosh ...
Josiah Bunce
Mack Swain ...
Robert
Bert Roach ...
Mike Brody
Carrie Daumery ...
Barbara Morgan
Slim Summerville ...
Tommy Wall
Torben Meyer ...
Gene
D'Arcy Corrigan ...
John Woodford
Bud Phelps ...
Sammy
Charles K. French ...
Doctor
Francisco Marán ...
Jeffries

En ce moment on peut le voir ici
https://www.youtube.com/watch?v=gRW18LohzpM&list=PL352A910B9C1EA70E&index=81

mercredi 30 juillet 2014

The Home Stretch - Jack Nelson - 1921


Johnny Hardwick vit sur les hippodromes depuis sa plus tendre enfance. A la mort de son père il se retrouve avec Honeyblossom, un cheval de course dont son père dit qu'il rapportera de l'or. Un an plus tard il l'engage dans une course avec comme jockey son copain Skeeter et parie toute sa fortune qui devrait lui rapporter 10'000 dollars.
Juste avant la course il fait la connaissance de Mr Duffy et de sa petite fille Gwen avec lesquels il sympathise très vite.
La course se déroule très bien car Honeyblossom mène. Alors qu'il est sur le point de passer la ligne d'arrivée en tête la petite Gwen se met en tête de voir les chevaux de plus près et ne doit son salut qu'à Johnny qui n'hésite pas à se jeter sur le champs de course pour la protéger. Honeyblossom trèbuche sur son corps et perd toute chance de gagner.

Le soir Johnny rejoint se copains parieurs et sa copine Molly. L'un des hommes présents lui manque de respect ce qui pousse Johnny à l'assommer d'un coup de bouteille sur la tête. Croyant l'avoir tué et sur le conseil de Molly il prend la fuite et se retrouve dans un patelin éloigné où il travaille comme homme à tout faire dans un hôtel bien vide.
Quelque temps plus tard les Duffy passent par hasard devant l’hôtel et interpellent Johnny en lui apprenant que l'homme assommé n'est pas mort. M. Duffy qui l'a cherché pour le remercier d'avoir sauvé sa petite fille lui offre une place de travail dans son hôtel à Madison.
Johnny fait la connaissance de Margaret Warren la factrice et fille de l'épicier qui est courtisée par Wilson, un jeune homme imbu de lui-même client de l'hôtel et Simpkins, le propriétaire des écuries de la petite ville.
Margaret et Johnny se rapprochent et Johnny finit par travailler pour M.Warren après qu'il ait assommé Wilson qui a manqué de respect à Margaret. L'épicerie périclite à cause du petit crédit mais Johnny renfloue la caisse en proposant une offre imbattable. En effet si les dettes sont payées avant 18h le même jour, les clients n'ont plus qu'à rembourser que le tiers de la dette ...


Il se passe beaucoup de choses dans ce petit film qui ne traite pas vraiment de courses de chevaux contrairement à ce que la couverture semblait indiquer. Or je l'avais choisi justement à cause de sa couverture pour faire plaisir à ma fille qui aime les histoires de chevaux !
Bref, il s'agit davantage de l'histoire d'un mec qui reste honnête jusqu'au bout. Le sujet est traité avec légèreté malgré tout et les images nous emmènent dans des patelins paumés. Propulsé dans le temps, on se retrouve dans des rues poussiéreuses endormies où se mêlent encore peu de véhicules et quelques chevaux.
Peu de courses et de chevaux donc à se mettre sous la dent, si ce n'est durant quelques minutes.

60 minutes
La roue de la fortune

Douglas MacLean ...
Johnny Hardwick
Beatrice Burnham ...
Margaret Warren
Walt Whitman ...
Mr. Warren
Margaret Livingston ...
Molly
Wade Boteler ...
Mr. Duffy
Mary Jane Irving ...
Gwen Duffy
Charles Hill Mailes ...
Mr. Wilson (as Charles Mailes)
Mollie McConnell ...
Mrs. Wilson (as Molly McConnell)
Jack Singleton ...
Tommy Wilson
Joseph Bennett ...
Hi Simpkins (as Joe Bennett)
George Holmes ...
Skeeter

lundi 15 avril 2013

Up the Ladder - Edward Sloman - 1925



Virginia Valli ...
Jane Cornwall
Forrest Stanley ...
James Van Clinton
Margaret Livingston ...
Helene Newhall
Holmes Herbert ...
Robert Newhall
Lydia Yeamans Titus ...
Hannah, Jane's Old Nurse
Priscilla Moran ...
Peggy
William V. Mong ...
Richards
George Fawcett ...
Judge Seymour
Olive Ann Alcorn ...
Dancer

61 minutes

Jane Cornwall, la dernière de sa lignée reivent d'un long voyage autour du monde. A son retour l'attend le Juge Seymour chargé de ses affaires en son absence qui veut lui apprendre une nouvelle mais Jane se précipite chez James Can Clinton, le voisin, dernier descendant d'une famille ruinée. James est inventeur et a besoin de $25'000 dollars pour perfectionner son invention un tele-vision-phone. Lorsque finalement Jane apprend qu'elle est ruinée elle decide de vendre la maison familiale et comme James refuse son argent elle demande au juge d'agir en son nom pour elle.

Jane épouse l'amour de sa vie, James obtient du succès et très vite la famille vit maintenant dans l'opulence agrandie d'une petite fille, Peggy.
Au cours d'une soirée ils invitent leurs amis dont Robert Newhall un homme épris depuis toujours de Jane mais maintenant marié à Helene, une femme qui décide de séduire James. Celui-ci succombe plutôt facilement aux avances d'Helene à tel point qu'il ment pour retrouver la femme de son ami absent pour quelques jours. Le soir de l'anniversaire de Jane il prétexte un rendez-vous d'affaires mais sa fille Peggy découvre un bijou dans sa poche. Lorsqu'elle le donne à sa mère celle-ci croit qu'il s'agit de son cadeau d'anniversaire accompagné d'un mot d'amour. Pour ne pas embarrasser James elle fait remettre le cadeau à sa place et James quitte la maison sans autre pour retrouver Helene à qui il offre le bijou. Helene se retrouvant toute seule décide d'inviter les Newhall mais découvre à l'aide du televisionphone son mari dans le reflet d'un miroir. A peine plus tard Robert revient plus tôt que prévu et surprend les deux amants les bras l'un de l'autre ...



Un bon mélodrame un peu facile qui aurait pu s'intituler "Up and Down the Ladder". Jane sacrifie la maison familiale au nom de l'amour. James se montre assez vite fainéant après avoir rencontré le succès.  Avec une femme telle que Jane et une petite fille comme la sienne on se demande bien ce qu'il trouve à Helene. Il semble éprouver des regrets lorsqu'il comprend que sa femme est en fait son partenaire en affaires sous la couverture du juge. On ne comprend alors pas très bien quels regrets peuvent l'agiter ? Se serait-il montré un mari dévoué s'il avait su que sa femme avait misé sa fortune sur lui ? Cela parait bien hypocrite de toutes manières. 
Le final est assez peu plausible dans sa magnanimité. Après qu'ils aient divorcés, Jane est le témoin du nouveau contrat signé par James, signe qu'elle lui a pardonné. Du coup il est frustrant de ne pas savoir ce qu'il est advenu de Helene et surtout de Robert, joué par le toujours excellent Holmes Herbert (que l'on voit malheureusement trop peu dans ce film).
Forerst Stanley incarne bien cet homme faible qui devra redescendre de son échelle pour se monter un être humain à part entière, George Fawcett compose toujours des hommes de caractère avec succès, Virginia Valli est très belle et émouvante, Margaret Livingston et sa perruque vampent les hommes et Priscilla Moran est adorable et touchante devant le désarroi de sa mère (mais elle mange trop de sucreries !).
Amusant de voir l'invention du Télé-vision-phone !



On trouve ce film chez Grapevine.



samedi 2 février 2013

The Charlatan - George Melford - 1929


Holmes Herbert ...
Count Merlin aka Peter Dwight
Margaret Livingston ...
Florence Talbot
Rockliffe Fellowes ...
Richard Talbot (as Rockcliffe Fellowes)
Philo McCullough ...
Dr. Walter Paynter
Anita Garvin ...
Mrs. Paynter
Crauford Kent ...
District Attorney Frank Deering (as Craufurd Kent)
Rose Tapley ...
Mrs. Deering
Fred MacKaye ...
Jerry Starke
Dorothy Gould ...
Ann Talbot

60 minutes
Titre Français : Le devin


Florence Talbot est poussée par l'une de ses amies, Madame Deering, à consulter un voyant très en vogue. Le Count Merlin, c'est son nom, la reçoit séance tenante dans son cabinet car il attend ce moment depuis fort longtemps. En effet il se trouve que Florence est son ex-femme enfuie une quinzaine d'années auparavant avec Richard Talbot.
Florence se montre d'abord très sceptique mais les "révélations" du comte font bien sûr mouche. Au travers de sa boule cristal, Merlin alias Peter Dwight revoit ce pan de sa vie où le couple heureux travaillait dans un cirque, Florence comme acrobate et lui comme clown. Un soir Florence disparait brutalement de sa vie en emmenant leur petite fille, le laissant effondré...
Invité spécialement chez les Talbots qui organisent une soirée pour les curieux, il revoit enfin sa fille à laquelle il prédit beaucoup d'amour. Le soir avant le repas il surprend le docteur Paynter dans la chambre de Florence qui prétend avoir la migraine. Il comprend que Florence projette de s'enfuir avec Paynter et de quitter son mari.
Après le repas Peter sort le grand jeu en faisant disparaitre la personne qui possède une certaine carte qui n'est autre que Florence. Or le tour de passe passe tourne mal car Florence ne reparait pas mais sera retrouvée morte dans l'arrière de l'armoire magique. Aussitôt les soupçons du procureur Deering se portent sur le charlatan qui n'est pas du tout prêt à se laisser arrêter et qui a plus d'un tour dans son sac ....


Un petit joyau d'équilibre et de suspens qui tient en haleine durant les 60 minutes que dure ce film.
Le décors où reçoit le voyant est particulièrement somptueux : des tentures immenses, des rideaux, une ambiance mystérieuse et orientale, des flammes, etc sans parler du personnel vêtu comme dans les mille et une nuits. Holmes Herbert (voir ici sa biographie) est presque méconnaissable et semble avoir lu dans une boule de cristal toute sa vie. la moustache et la barbiche lui donnent un petit air exotique et ses beaux yeux paraissent plus perçants que jamais.
Margaret Livingston est une habituée de ce genre de rôles de garces qu'elle incarne toujours de belle manière. Ici son caractère est assez complexe, dans le fond elle vit quand même depuis plus de 15 ans avec Talbot et semble une mère aimante. On se doute par contre qu'elle ne va pas emmener sa fille cette fois-ci. Celle-ci maintenant adulte sous les traits de Dorothy Gould est éprise de Jerry/Fred MacKaye. Dans une scène on voit qu'elle se jette dans les bras de Richard Talbot/Rockliffe Fellowes son père depuis 15 ans et qu'elle semble l'aimer sincèrement.
Chacun des protagonistes apporte une touche personnelle humaine.
Le docteur est incarné par Philo McCullough, un acteur qui a une carrière cinématographique qui court sur plus de 50 ans. Crauford Kent a une jolie ressemblance avec Holmes Herbert ce qui sera exploité dans le film ...
Le scénario est tout à fait surprenant, on ne s'ennuie pas une seconde à suivre les revirements qui s'enchainent de belle manière. Rien n'est si évident et les apparences jouent contre Peter. De rebondissement en rebondissement on apprendra la vérité tout en passant un excellent moment !
Un film édité chez Grapevine Video que l'on trouve facilement.

On reconnait Bernard Siegel dans le rôle de Rasha, l'assistant du comte Merlin. 

jeudi 31 janvier 2013

Through the Breakers - Joseph C. Boyle - 1928


Margaret Livingston ...
Diane Garrett
Holmes Herbert ...
John
Clyde Cook ...
Eustace
Natalie Joyce ...
Taya
Frank Hagney ...
Gamboa

55 minutes
D'après une pièce de Owen Davis
Titre français : La sirène du Pacifique

John (Herbert) accepte un poste dans les îles Samoa. Le soir de son départ il propose à Diane (Livingston) de l'épouser et de le suivre. Diane empruntée lui répond qu'il lui faudrait des semaines pour faire ses bagages et John se retrouve seul sur une île avec Eustace (Cook) son contremaître chargé de veiller à la bonne marche du travail par les indigènes.
Une autochtone, Taya (Joyce) ne comprend pas la tristesse de John qu'elle vénère et aime profondément. Son fiancé Gamboa (Hagney) la surveille de loin tout en étant prêt à dégainer son couteau au moindre geste déplacé de John mais celui-ci est perdu dans ses tristes pensées après avoir relu pour la ixième fois la lettre de rupture de Diane qui lui annonce que "seule sa malle lui parviendra car elle a changé d'avis et ne montera pas à bord du bateau qui devait l'amener par crainte de s'ennuyer des hommes et des lumières de la ville".
Chaque voile aperçue sur l'horizon ravive la nostalgie de John mais un beau jour un yacht qui croise non loin prend feu et une jeune femme est retrouvée sur la plage. Il s'agit de Diane qui revient d'un rendez-vous galant et qui incarne le mauvais esprit de la mer selon Taya.  Diane qui mène une vie de débauche depuis le départ de John va dès lors tout faire pour récupérer John en évinçant sa rivale Taya ...



Une histoire de femme débauchée que rien n'arrête. Sur le yacht qui la ramène sur le continent, Diane propose sa jarretière aux enchères, puis carrément sa robe qu'elle enlève devant les yeux concupiscent des hommes passablement éméchés réunis au salon sous le regard scandalisé du peu d'autres femmes présentes à bord.
Incarnée par Natalie Joyce, Taya se montre sincère et sage et son personnage prend une dimension particulière.  Comme le demande si bien Taya pourquoi diable peut-on avoir la peau brune lorsqu'on a le coeur si pur (blanc) ? et pourquoi John ne voit-il pas clair en elle ? De même tente-t-elle de ramener John dans le présent en lui disant que seuls les imbéciles attendent le passé ...
Face à elle Margaret Livingston brille de mille feux de façon voyante et aguichante. Ses tenues sont très déshabillées et ses poses suggestives.
Face aux deux femmes qui rivalisent d'intérêt se trouve John alias Holmes Herbert. Acteur en général très expressif, il manque quelques gros plans pour faire passer une certaine profondeur. Du coup il parait un peu raide et ennuyeux (d'autant plus avec la moustache !) alors qu'il sait se montrer vibrant et vivant comme il le démontre dans d'autres films. Il a néanmoins l'occasion de se lâcher lorsqu'après s'être jetée à l'eau Diane semble inconsciente et qu'il l'embrasse passionnément.
Il reste deux acteurs à mentionner. Le premier est un Frank Hagney porteur d'une perruque souriant et participant aux danses locales. Il se montre dans un rôle sympathique complétement différents de ceux dans lesquels on le voit habituellement. Le deuxième est Clyde Cook, un habitué des rôles de sidekicks à caractères humoristiques. Ici il est un homme qui est ravi de se retrouver au milieu de toutes ces femmes qu'il poursuit volontiers. Il lui arrive même de danser en gesticulant passablement.

D'un point de vue conception on peut regretter une fin abrupte qui ne permet pas de rendre le scénario plausible. En effet après des années de débauches, Diane est touchée par la grâce ce qui ne colle pas à son personnage. Le déclic se produira lors du suicide de Taya qui en mourant aura encore le temps de dire qu'elle souhaite que tout le monde soit heureux ...



mardi 1 novembre 2011

Blue Eagle (The) - John Ford - 1926




George O'Brien ...
George Darcy
Janet Gaynor ...
Rose Kelly
William Russell ...
Big Tim Ryan
Margaret Livingston ...
Mrs. Mary Rohan
Robert Edeson ...
Chaplain Regan, aka Father Joe
Philip Ford ...
Limpy Darcy (as Phillip Ford)
David Butler ...
Nick 'Dizzy' Galvani
Lew Short ...
Sergeant Kelly
Ralph Sipperly ...
Slats 'Dip' Mulligan
Jerry Madden ...
Baby Tom

58 minutes


Deux rivaux d'un quartier populaire qui aiment la même fille se retrouvent à alimenter la chaudière d'un bateau durant la guerre mais ils respectent une trêve tacite en ces temps difficiles. Toutefois le moindre des prétextes est bon pour en venir aux poings. Georges Daly (O'Brien) et Tim Ryan (Russell) survivent à la guerre (contrairement à Rohan qui meurt en service) et retrouvent la vie civile. George retrouve son frère Limpy (Ford) qui, à la mort de leur mère, a rejoint une bande de dealers de drogue. La tension entre George et Tim grossit lorsque Rose Kelly (Gaynor) semble s’intéresser aux deux hommes à la fois. Pourtant le pasteur fait tout ce qui est en son pouvoir pour que les deux hommes enterrent la hache de guerre mais seules les morts de Limpy tentant d’échapper à la police et de Dizzy, un ami de Tim abattu par les dealers pourront réunir les deux hommes qui unissent leurs efforts pour détruire le gang et leur sous-marin ...



Il manque un bout qui comprend l'attaque en mer vers le début du film. Le reste est assez bien restauré mais certaines parties sont endommagées par les nitrates. Quelques scènes sont assez touchantes, telle celle où George retrouve son frère Limpy et qu'ils évoquent leur mère décédée et osant à peine se toucher, c'est filmé avec une certaine finesse et passablement de tendresse. Le combat de boxe organisé par le révérend durant lequel les deux hommes sont sensés régler une fois pour toute leur différend est long et particulièrement violent. George O'Brien se montre costaud mais William Russell n'a rien d'un gringalet ...
Tout termine bien même si Janet Gaynor que l'on ne voit pas beaucoup finit par choisir l'un des deux hommes, l'autre ne sera pas perdant, bien au contraire (je ne dis rien pour ne pas gâcher le final).
Je ne suis pas experte en films tournés par John Ford donc je n'en attendais pas grand-chose. Le film m'a paru très masculin avec ces deux hommes qui finissent par éprouver du respect l'un envers l'autre et l'amour filial développé au souvenir la mère décédée.
Je dirais donc que c'est une histoire masculine avec des interactions entre des frères et des amitiés selon des appartenances que je qualifierais de "claniques". Une histoire de fidélité et d'honneur somme toute, et Janet Gaynor n'est qu'un prétexte, en l’occurrence.
George O'Brien fait très "coq" (et son visage ressemble curieusement à celui de mon propre grand'père paternel ...)


Moi à Gettysburg, de mon temps ...


Titres français (incomplet)

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