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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


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mercredi 6 juillet 2016

Blood and Sand - Fred Niblo, Dorothy Arzner - 1922




Juan donne bien du souci à sa mère, une pauvre veuve de Séville qui partage en outre un petit appartement avec son beau fils et sa fille. En effet pour assouvir sa passion de la tauromachie, Juan disparait quelques jours avec ses deux amis. Dans les arènes de campagne les jeunes gens affrontent un taureau et Juan obtient son premier succès alors que l'un de ses amis reste étendu à tout jamais.

De retour à Séville, les prouesses de Juan sont reconnues et l’arène enfin prête à l'accueillir. Son beau-frère est persuadé que le garçon va faire un flop mais contre toute attente c'est le succès qui l'attend au contour. Juan devient un matador célèbre. A son retour chez lui il aperçoit Carmen, une jeune fille qu'il a connue alors encore gamin. C'est le coup de foudre immédiat.

Les deux jeunes gens se marient et Juan poursuit sur sa lancée, le succès l'emmène dans les arènes de Madrid où il fait la connaissance de Dona Sol, la fille du meilleur éleveur de taureaux d'Espagne. La sulfureuse jeune femme jette son dévolu sur Juan qui ne sait comment résister à ses avances ...


Pauvre Matador, pauvre bête ... mais la vraie bête est composée de milliers de têtes ! 

 Comme il a raison ce brave philosophe qui au début du film nous affirme que la vie ne peut durer lorsqu'elle est bâtie sur la cruauté. Il me semble que c'est donc une histoire étonnamment moderne, contre cette cruelle coutume qu'est la tauromachie, ce qui est plutôt une bonne surprise.
Je ne voulais pas voir ce film, j'ose à peine regarder le taureau tant j'ai honte pour nous les humains. Je déteste la souffrance inutile et lorsque la pauvre Carmen dit qu'elle n'a pas pu regarder les scènes où Juan risquait sa vie, de mon côté c'est plutôt pour la vie du taureau que je craignais (le toréador n'ayant que la monnaie de sa pièce, qu'il soit Valentino ou pas).
On comprend surtout que la fierté et le courage que la foule admire tant, sont plutôt représentatifs d'une envie de sang (de l'inculture ou un manque d'évolution, quoi d'autre ?).
 Il est d'ailleurs intéressant de noter que Juan est montré comme un garçon naïf et non éduqué.

N'est-ce pas pathétique d'avoir l'air (ou plutôt de vouloir avoir l'air, il faut bien se justifier n'est-ce pas ?) de pratiquer un "noble art" lorsqu'on ne sait pas apprécier la femme qui vous aime et vous attend à la maison et qu'on ne peut résister à une autre femme ?
Alors on on comprend bien qu'il y a rien de noble ou de grand dans ce héros, rien qu'un misérable petit humain voué à mourir comme tout le monde, mais ici d'une bien cruelle manière sous les yeux de la bête constituée de milliers de têtes.
L'humain est d'une telle cruauté. C'est incroyable le nombre d'excuses invoquées pour perpétuer ce genre de barbarie, ne me parlez pas d'art ou de sport dans la mise à mort d'un taureau dans une arène !

Ce n'est pas le meilleur film de Valentino. Ici il se montre désemparé et plutôt mou face à une Nita Naldi très en beauté et sûre de son emprise sur le pauvre garçon (Si je faisais de la psychologie à bon marché je dirais que le petit matador surcompense sa mollesse et sa petitesse en massacrant un bel et noble animal réputé pour son courage et sa force) ...

Il y a quelques réparties intéressantes. De nombreuses images de corridas réelles sont insérées dans le film ce qui est pour moi encore plus écœurant.


D'après un roman de Vicente Blasco Ibáñez

Titre français : Arènes sanglantes

108 minutes



Rosa Rosanova ...
Angustias (as Rose Rosanova)
Rudolph Valentino ...
Juan Gallardo (as Rodolph Valentino)
Nita Naldi ...
Doña Sol
Leo White ...
Antonio
Lila Lee ...
Carmen
Rosita Marstini ...
Encarnacion
Charles Belcher ...
Don Joselito
Fred Becker ...
Don José
George Field ...
El Nacional
Jack Winn ...
Potaje
Harry Lamont ...
Puntillero
Gilbert Clayton ...
Garabato
Walter Long ...
Plumitas
George Periolat ...
Marquis of Guevera
Sidney De Gray ...
Dr. Ruiz



samedi 19 février 2011

Cobra - Joseph Henabery - 1925



Rudolph Valentino ...
Count Rodrigo Torriani
Hector Sarno ...
Vittorio Minardi
Casson Ferguson ...
Jack Dorning
Claire de Lorez ...
Rosa Minardi
Gertrude Olmstead ...
Mary Drake
Henry A. Barrows ...
Henry Madison (as Henry Barrows)
Nita Naldi ...
Elise Van Zile
Lillian Langdon ...
Mrs. Huntington Palmer
Eileen Percy ...
Sophie Binner

70 minutes

Rodrigo Torriani, un jeune noble d'une famille italienne ruinée (Valentino) est fasciné par les femmes auxquelles il ne peut résister. Un soir, dans un restaurant, il s'échappe par une petite porte pour fuir le père de l'une de ses conquêtes. Celui-ci s'en prend à un homme qui sort du même restaurant. Il s'avère que cet homme, Jack Darning (Ferguson) est américain et ne parle pas italien. Rodrigo se charge de l'aider à se débarrasser du père. Les deux hommes deviennent amis. Le père ayant retrouvé Rodrigo et lui demandant une certaine somme d'argent, Jack offre d'acheter une antiquité pour lui fournir du cash et lui propose de venir avec lui à New York où il tient un magasin d'antiquité renommé. Rodrigo accepte, pensant résoudre son problème avec les femmes. Arrivé à New York, il s'éprend de la secrétaire de Jack, Mary (Olmstead) mais celle-ci repousse ses avances. Une richissime cliente lui présente sa nièce Elise (Naldi) qui très vite tente de séduire Rodrigo. Lorsqu'elle comprend que la fortune appartient à Jack, elle l'épouse au grand bonheur de celui-ci mais ne renonce pas à Rodrigo. Un soir, alors que Jack est en voyage, elle entraine Rod dans un hotel mais celui-ci, après un baiser, réussi à résister et s'en va. A son retour de voyage, Jack ne retrouve pas sa femme qui semble avoir disparu ....



Un film sur une belle amitié masculine, et une vraie chance de créer une amitié homme-femme. Mais Rodrigo (il me semble que c'est un prénom plus hispanique qu'italien ...) ne saura la saisir. 
On comprend vite la fascination et l'attraction de Rod pour les femmes, d'où le titre du film, comme le cobra fascine ses proies. Pourtant, lorsqu'il connait l'amour vrai, il ne sait comment se comporter. Tiraillé entre son amitié profonde pour son ami Jack, il refuse de trahir, et lorsque Mary l'attend enfin, il sacrifie son amour en lui faisant croire qu'il est toujours le même homme qui ne peut résister aux femmes.
Un magnifique Valentino. Tout d'abord léger, puis devenant plus consistant, au fur et à mesure de sa prise de conscience. Impressionnante la manière dont il fait passer son trouble à l'écran de manière simple et vraie.
Casson Ferguson incarne l'ami américain de façon convaincante. Avec un physique à la fois fragile, honnête et gentil, on ne peut que comprendre les sentiments de Rodrigo à son égard.
Gertrude Olmstead  est parfaite en secrétaire très consciencieuse, avec un petit coté piquant qui intrigue le jeune italien.
Nita Naldi a ce côté très femme fatale et quelque peu langoureux qui personnifie bien la tentation ! Ses vêtements sont bien sûr en accord avec le rôle.
Un film très soigné aux images nettes. Le scénario est sans temps mort.



Au dos du boitier de ce film, Bach film indique que ce film est une chance pour Valentino d'exploiter sa fibre d'acteur de comédie ? Pour moi c'est un film amer qui finit de façon douloureuse qui n'a rien d'une comédie. 
(Il est d'ailleurs dommage que Bach Film n'accorde pas davantage de soin à ses intertitres en français qui comportent de nombreuses fautes d'orthographe voire de sens, ceci dans la plupart des films que j'ai pu voir : c'est bien navrant ...)



Étonnante Vision



vendredi 8 octobre 2010

Ten Commandments (The) - Cecil B. DeMille - 1923


Theodore Roberts ...
Moses, the Lawgiver (prologue)
Charles de Rochefort ...
Rameses, the Magnificent (prologue) (as Charles De Roche)
Estelle Taylor ...
Miriam, the Sister of Moses (prologue)
Julia Faye ...
The Wife of Pharaoh (prologue)
Pat Moore ...
The Son of Pharaoh - prologue (as Terrence Moore)
James Neill ...
Aaron, Brother of Moses (prologue)
Lawson Butt ...
Dathan, The Discontented (prologue)
Clarence Burton ...
The Taskmaster (prologue)
Noble Johnson ...
The Bronze Man (prologue)
Edythe Chapman ...
Mrs. Martha McTavish
Richard Dix ...
John McTavish, her son
Rod La Rocque ...
Dan McTavish, her son
Leatrice Joy ...
Mary Leigh
Nita Naldi ...
Sally Lung, a Eurasian
Robert Edeson ...
Redding, an Inspector



136 minutes

La première partie (50 minutes) de ce film nous montre l'esclavage des israéliens en Égypte sous le règne de Ramses, Moise menant son peuple à la terre promise, la réception des tablettes écrites par le doigt de Dieu sur le Mt Sinai, l'adoration du veau d'or et la colère de Moïse ...
On bascule dans la deuxième partie par le biais d'une femme qui relate à ses deux fils la première partie, une bible sur ses genoux. On découvre l'application des commandements dans la vie de cette famille à San Francisco, où les deux frères, très différents dans leur foi, sont amoureux de Mary et entrent en conflit lors de la construction d'une cathédrale ...



Budget estimé : $ 1'800'000.-
Utilisation de 2 bandes Technicolor
Henry Hathaway a été l'assistantde M. De Mille (non crédité) sur ce tournage.


Pour s'amuser, on peut chercher Charles Farrell parmi les esclaves israéliens (non crédité !)

Un film osé et monumental, tant par les moyens déployés, les décors, le nombre énorme de figurants, les costumes que par les effets spéciaux ... en particulier la séparation des flots et l'écriture des tablettes !

la première partie est à voir pour le côté épique. La deuxième est la parabole de la première. On est un peu dérouté par la conception de ce film, somme toute assez moderne, dans lequel on retrouve bon nombre d'acteurs très connus de l'époque. 

Rod La Rocque dans le rôle de Dan, le fils ambitieux sans scrupule qui passera par les affres d'une conscience qui finit par se réveiller, pour terminer son voyage dans un bateau appelé defiance (défi) qui fera naufrage ...
Richard Dix, le fils doux et posé devenu charpentier qui vit quelques cruelles situations ...
Edythe Chapman dans le rôle de la mère qui se rend compte à sa mort qu'elle a enseigné à son fils Dan à craindre et non aimer Dieu (La veinarde a tourné aussi avec Buck Jones dans Lazybones !) ...
Leatrice Joy qui choisit la facilité après une vie difficile ...
Nita Naldi dans le rôle de l'Eurasienne lépreuse Sally qui nous apparait sortant d'un sac de jute telle une chrysalide de son cocon.

Chacun dans son genre est excellent.



Citation approximative de John à sa mère : Mother you hold a cross in your hand but use it as a whip ...

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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