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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

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mercredi 25 novembre 2020

The Viking - Roy Wiliam Neill - 1928

 

Il y a plus de 1'000 ans, les premiers drakkars Vikings accostent le long des côtes de l'Europe. Craints comme la peste leurs arrivées annoncent pillage et prisonniers.

Au cours d'une attaque, le jeune comte de Northumbria, Alwin, est fait prisonnier après s'être battu comme un lion. Il est ramené comme trophée en Norvège où il attire l'oeil d'une jeune fille, Helga Nilsson. Helga est la fille d'un proche de Leif Ericsson qui a perdu la vie au cours d'une bagarre. A cet égard, elle est traitée comme une princesse et décide de s'offrir le beau captif, ce qui n'est pas au goût de Egil, un fier viking qui a des vues sur Helga.

Alwin devient l'esclave de Helga qui l'utilise comme palefrenier. Un jour Alwin se permet de monter le cheval d'Helga ce qui provoque la colère d'Egil qui est sur le point de pourfendre le jeune homme lorsqu'il se trouve interrompu par Leif Ericsson qui montre son respect face aux qualités combatives d'Alwin en organisant un combat à la loyale. En conséquence les deux jeunes gens s'affrontent violemment sur la plage à coups d'épée jusqu'à ce qu'Alwin soit déclaré vainqueur.

 Leif montre son allégeance au roi Olaf qui lui remet une croix chrétienne après avoir décidé de le soutenir dans sa quête d'un nouveau monde car le Groenland semble être proche de la fin de la terre, où attendent des monstres terribles. Au Groenland habite le père de Leif, Eric le Rouge, un homme sans pitié envers les chrétiens auxquels il coupe la tête.

Leif embarque avec ses hommes sur son drakkar et emmène Helga et Alwin qui est monté en grade. Mais celui-ci refuse de servir à boire aux rameurs ce qui lui vaut d'être fouetté sur le pont. Seul Alwin se montre sans peur face à la fin du monde, ce qui plait évidemment à Leif.

Au Groenland où il s'arrête pour faire le plein de victuailles, Leif retrouve son père Eric qui croit reconnaitre de l'amour entre Helga et son fils. Il décide donc de proclamer leur union durant le banquet mais Egil manigance pour que l'un des hommes amène sur le tapis sa reconversion Chrétienne. Furieux que son fils délaisse les dieux du Nord, Erif est prêt à le tuer mais celui-ci qui prend le dessus et vide les greniers avant de reprendre la mer.

Helga déguisée en homme embarque aussi et Leif décide de l'épouser à la mode viking après la 2e lune.
Alwin et Egil sont évidemment contrariés et Egil tente de trucider Leif avant que la jeune fille puisse dire oui à ce mariage ....


Ce qui est remarquable dans ce film, c'est la couleur. Bien sûr il y a eu d'autres films en couleur avant celui-ci mais le Technicolor 2 bandes dans ce film est visuellement très beau visuellement.

Ce rôle va comme un gant à Donald Crisp qui se montre à la fois noble et fort. Il est amusant de voir LeRoy Mason et Harry Woods dans les rôles des deux jeunes rivaux, eux qui tourneront par la suite tant de villains dans des westerns !

Pauline Starke est une belle et talentueuse actrice, une fois de plus son talent crève l'écran. Les costumes sont particulièrement soignés !

Titre français : Les Vikings


A noter The Vikings, le remake de 1958 (dans une version quelque peu différente) tournée par Richard Fleisher avec Kirk Douglas et Tony Curtis qui se battent pour les beaux yeux de Janet Leigh.

Couleur Technicolor bi-bande

90 minutes


Donald Crisp ... Leif Ericsson

Pauline Starke ... Helga Nilsson

LeRoy Mason ... Alwin

Anders Randolf ... Eric the Red (as Anders Randolph)

Richard Alexander ... Sigurd

Harry Woods ... Egil (as Harry Lewis Woods)

Albert MacQuarrie ... Kark

Roy Stewart ... King Olaf

Torben Meyer ... Odd

Claire McDowell ... Lady Editha (as Claire MacDowell)



 

mercredi 3 avril 2019

Dangerous Days - Reginald Barker - 1920

Pauline Starke
Les usines Spencer tournent à plein pot, la production d'obus a le vent en poupe, la guerre fait rage en Europe.
Cela ne dérange pas Madame Spencer qui donne un bal masqué sous prétexte de récolter des fonds pour les victimes du conflit.

Son mari, Clayton est sincèrement désolé par la tournure des événements et offre une belle somme d'argent au curé pour ses orphelins belges tandis que leur fils, Graham, coule une vie sans souci et flirte allégrement sous le regard de Delight Haverford qui est bien désolée de voir celui qu'elle considère comme son fiancé regarder d'autres filles.


A l'usine, Graham a une secrétaire nommée Anna. Celle-ci est la fille de leur contremaitre, Herman Klein, un nouveau citoyen américain d'origine allemande.

Lawson Butt, Pauline Stark, Rowland V. Lee
Quand les Etats-Unis commencent à envisager d'entrer dans le conflit, Herman est déboussolé car son cousin Rudolph l'adjure de commettre un acte patriotique en faveur de ceux restés sur le vieux continent. D'abord peu convaincu Herman finit par se trouver confronté à lui-même et donne sa démission à l'usine.
Seule Anna continue à travailler pour Graham qu'elle aime secrètement. Lorsque le jeune homme lui offre une montre en témoignage d'amitié et de sa reconnaissance pour son travail, Anna est très émue.
Mais Rudolph qui voit tout dénonce la jeune femme à son cousin pour le pousser à rejoindre les troupes de saboteurs allemands et faire sauter l'usine. Pour bien s'assurer une réaction immédiate, il annonce à Herman qu'Anna s'est compromise avec Graham. Le père donne les tours comme de bien entendu et lorsque les Etats-Unis entrent en guerre, il demande à se faire réengager au sein de l'entreprise. Clayton accepte.
De son côté Graham veut s'engager dans les troupes et sa mère est terrorisée à cette idée tandis que son père voit là un beau geste patriotique ...



Sabotage sur fond de passion et de patriotisme. Malheureusement le film est trop incomplet pour se faire une idée objective. De ce qu'on peut voir, l'histoire n'est pas très plausible et même un peu barbante. Dommage car Reginald Barker nous a habitué à beaucoup mieux !

Ann Forrest
Anna Klein est folle du jeune Graham qui ne s'intéresse pas vraiment à elle jusqu'au moment où elle le cherche ouvertement. Le père Clayton n'aime plus sa femme (lui seul semble avoir une attitude décente dans le film) mais est sous le charme de Antonia Valentine. Celle-ci perd son mari à la guerre (c'est bien pratique pour le scénario), Madame Spencer quant à elle s'accroche à son fils qui tente de devenir adulte enfin..
Le père Klein pourtant contremaître est influençable et à la limite simplet (on se demande comment il pouvait être apprécié et contremaitre dans les usines Spencer), l'oncle Rudolph Klein est horrible (on voit bien qu'il n'est pas sain dans sa tête et dans ses actes), bref, difficile de se laisser prendre par l'action.



77 minutes (forme visible actuellement)

Titre belge : Heures d'épouvante

Lawson Butt ... Clayton Spencer
Clarissa Selwynne ... Natalie Spencer
Rowland V. Lee ... Graham Spencer (as Rowland Lee)
Ann Forrest ... Anna Klein
Stanton Heck ... Herman Klein
Milton Ross ... Dunbar (as H. Milton Ross)
Pauline Starke ... Delight Haverford
Bertram Grassby ... Rodney Page
Frank Leigh ... Rudolph Klein
Edward McWade ... Dr. Haverford (as Eddie McWade)
Barbara Castleton ... Audrey Valentine (ou Antonia Valentine)
Florence Deshon ... Marion Haydon
Barbara Castleton

samedi 15 décembre 2012

Eyes of Youth - Albert Parker - 1919




Clara Kimball Young ...
Gina Ashling
Gareth Hughes ...
Kenneth Ashling
Pauline Starke ...
Rita Ashling
Sam Sothern ...
Mr. Ashling
Edmund Lowe ...
Peter Judson
Ralph Lewis ...
Robert Goring
Milton Sills ...
Louis Anthony
Vincent Serrano ...
The Yogi
William Courtleigh ...
Paolo Salvo
Norman Selby ...
Dick Brownell
Rudolph Valentino ...
Clarence Morgan (as Rudolfo Valentino)

84 minutes

Le prologue nous explique que depuis la nuit des temps les mages de l'Est nous apportent la sagesse. Justement depuis les Sommets de l'Himalaya un jeune sage est envoyé à l'Ouest. Il entend la prière d'un coeur pur, Gina Ashling (Kimball Young) une jeune femme désireuse d'apporter le bonheur aux autres. Justement Peter Judson (Lowe) un jeune ingénieur qui vient de se voir offrir un poste à l'étranger demande Gina en mariage.  Celle-ci est heureuse d'accepter et Peter lui demande si la pauvreté ne l'effraie pas.
Arrivée à la maison, Le père de Gina (Sothern) lui apprend qu'il est ruiné. Gina propose alors d'accepter de suivre le conseil de Paolo Salvo (Courtleigh) un maestro que sa voix enchante et qui lui prédit un bel avenir comme cantatrice. Son père préférerait la voir épouser Goring (Lewis) un concurrent accompagné de son assistant Louis Anthony (Sills) qui semble épris de Gina.
Arrive alors le sage (Serrano) qui demande un peu de pain. Tout le monde veut chasser l'intrus mais Gina lui offre de se reposer et de manger un peu. Comme elle est désemparée face aux choix à faire dans sa vie, le sage sort alors une boule de cristal qui lui permettra de se projeter dans le futur 3 fois, selon les options judicieusement choisies. 
Gina voit alors la voie du devoir dans laquelle elle s'épuise à s'occuper de tout en plus d'être institutrice, un poste qu'elle va perdre d'ailleurs, tout comme Louis qui préfère du coup courtiser sa soeur Rita (Starke) ....
Elle choisit plus tard de la même manière de voir ce que lui réserve la voie de la carrière dans laquelle elle obtient le succès escompté mais aussi le scandale ...
Pour terminer, la voie de la fortune où elle devient la femme de Goring. Très riche elle se retrouve aussi très seule, son mari fricotant avec une veuve et qui, pour se débarrasser de sa femme, n'hésitera pas à monter de toutes pièces un piège visant à la compromettre avec un homme (Valentino) dans une chambre d'hôtel. Sa réputation finie, elle erre dans la ville. Avant de s'effondrer elle retrouve Peter qui lui avoue l'avoir cherchée partout ...




En 1927 Albert Parker revisitera ce thème qu'il affectionne sans doute particulièrement en tournant The Love of Sunya  avec Gloria Swanson dans le rôle de Gina.
Vincent Serrano marche au ralenti, à cette époque un sage devait forcément marcher de cette façon je suppose ...
Bien sûr vous n'avez pas besoin de boule de cristal pour connaître la voie à suivre, il vous suffit de vous plonger dans votre âme et le chemin vous sera indiqué ! (ce n'est pas moi qui le dit, mais un des intertitres à la fin de ce film qui voit un séduisant Rudolph Valentino dans le rôle peu recommandable de l'imposteur qui piége Gina !). C'est aussi l'occasion de voir Milton Sills encore bien jeune, Pauline Starke, Gareth Hughes, Edmund Lowe du bien beau monde !

On trouve ce film partout (Grapevine, Oldies ..)

lundi 8 octobre 2012

Dante's Inferno - Henry Otto - 1924




Ralph Lewis ...
Mortimer Judd
Winifred Landis ...
Mrs. Judd
William Scott ...
Ernest Judd
Pauline Starke ...
Nurse Marjorie Vernon
Josef Swickard ...
Eugene Craig
Gloria Grey ...
Mildred Craig
Lorimer Johnston ...
The Doctor
Lawson Butt ...
Dante
Howard Gaye ...
Virgil

53 minutes
Selon la Divine Comédie de Dante, l'enfer.

Mortimer Judd déjà immensément riche est sur le point de s'enrichir encore davantage. Le chemin qu'il s'est tracé ne lui permet de donner aucune aide ou de ressentir aucune pitié envers quiconque, pas même à sa femme malade ou son propre fils.
Une délégation de locataires de l'un de ses immeubles vient le trouver pour essayer d'obtenir une installation anti-feu dans un immeuble en décrépitude. Mortimer les jette dehors sans façon malgré que son fils tente de lui faire voir la vétusté de l'immeuble.
Un de ses voisins sur le point de perdre sa fortune par sa faute l'implore de l'aider avant le lendemain. Mortimer refuse abruptement. Le voisin, Craig, lui fait alors apporter le livre de Dante et Mortimer l'ouvre. Sûr de lui il découvre les descriptions des punitions infligées par les démons dans les entrailles de l'enfer. Portée par le livre son imagination lui fait voir l'enfer que Dante décrit en racontant son périple dans les limbes qui l'emmènent hors des chemins battus au centre de la terre. Un démon ne tarde pas à apparaitre ...

Ernest écoute de l'opéra (image sortant du phonographe !)


En quelques tableaux ciblant des personnes ayant commis de "mauvaises" actions le réalisateur semble vouloir nous persuader d'éviter la voie du "mal". A voir les démons représentés dans ce film nul doute que ce film soit convaincant et très incitatif pour rester dans le droit chemin ! 
Ce genre de représentation moralisatrice ne développe pas de choix face à des options données sans jugement de valeur au départ. D'ailleurs dans le fond si l'on croit à une vie éternelle on tente déjà (?) de penser à plus long terme en assumant les conséquences de nos actes, ou bien on s'en f. et dans ce cas ce film ne peut rien pour nous, non ?
Dans le cas qui nous intéresse on fait passer le message que Mortimer va changer sa façon d'être et de faire grâce au réveil de sa conscience, inspirée par le livre de Dante. J'imagine que cela est possible...

Une partie du film met en images la vie d'une famille dirigée par un père tyrannique et impitoyable sans considération pour ses proches qu'il dénigre méchamment. On oscille entre ce monde et l'enfer, dans lequel on passe de salle en salle tout en découvrant les sévices infligés aux esprits qui auraient quitté le droit chemin.

Les images du film visionné sont plutôt floues et ne permettent pas de lire tous les intertitres, surtout ceux du début. Teinté le film m'a paru poétique tout en étant assez naïf. Je crois m'être laissée porter par l’allégorie des scènes tournées en enfer à la fois terribles et belles, par le côté grandiose et très détaillé de ces tableaux décrivant l'enfer tel qu'il est perçu par les hommes de notre civilisation depuis fort longtemps.
Ainsi celui qui aura gaspillé se retrouvera-t-il avec celui qui aura amassé et on comprend donc que la voie "juste" est celle du milieu, soit la tempérance (comment diable classe-t-on la générosité ou l’économie alors ?).
Comme ce film est quand même proche d'une représentation chrétienne, il serait intéressant d'entendre d'autres sons de cloches. Le thème est bien sûr universel mais les notions de bien et de mal méritent certainement un peu plus de finesse suivant les contextes.
Ce film est donc toujours d'actualité si l'on croit que nos actes ont une portée qui nous suivra au-delà de ce monde.
Je parle bien sûr du film et non de la Divine Comédie. Si le livre vous intéresse vous trouverez de nombreux commentaires sur le net sans difficulté.

La musique d'accompagnement du film vu est celle de la série télévisée du Fugitif avec Davis Janssen (musique qui passe plutôt bien d'ailleurs).
Partiellement teinté
Comme je n'ai rien trouvé sur la toile, je rajoute quelques photos histoire d'agrémenter le sujet.

Mortimer

Virgile et Dante
et un portait de William Scott (qu'il est aussi plutôt difficile de trouver en photo)

William Scott
W. Landis (assise devant) P. Starke (nurse) R. Lewis et W. Scott
Un démon veille sur Mortimer ...


vendredi 17 février 2012

Arizona Express (The) - Tom Buckingham - 1924


Pauline Starke ...
Katherine Keith
Evelyn Brent ...
Madeline
Anne Cornwall ...
Florence Brown
Harold Goodwin ...
David Keith
David Butler ...
John Ralston (et non Steve Butler!)
Francis McDonald ...
Victor Johnson
Frank Beal ...
Judge Ashton
William Humphrey ...
Henry MacFarlane

80 minutes environ
D'après une histoire de Lincoln J. Carter

L'Arizona Express roule à pleine vapeur alors qu'à l'intérieur deux hommes trient le courrier. L'un d'eux John Ralston (Butler) est un grand romantique qui ne peut s’empêcher de rêver en humant les enveloppes envoyées par les dames. Dans une petite ville le long de la voie de chemin de fer, une soirée d'adieu est donnée en l'honneur de Katherine Keith (Clarke) qui va se rendre dans l'Est. Son frère David (Goodwin) s'éclipse avec Madeline (Brent) une danseuse au Los Toros Café. Celle-ci s'arrange pour qu'il l'emmène à la banque, prétextant ne pouvoir pas passer la soirée sans lui. L'oncle de David voit d'un mauvais œil la relation de son neveu avec cette femme de mauvaise vie et lui rend visite dans sa chambre d'hôtel pour la dissuader de poursuivre ses rencontres avec le jeune homme. Or il se trouve que Victor, le complice de Madeline, est justement arrivé et que l'oncle tombe sur le plan dessiné par la jeune femme dans le but de dérober la banque. Victor le tue d'un coup de chandelier et fait porter le crime par David grâce à l'aide d'une coupure de courant due à l'orage. David est condamné à mort mais il se trouve que des prisonniers ont organisé une évasion extrêmement bien planifiée ....


Pauline Starke enquête ...

Ah mon Dieu, les spectateurs de ce film ont dû rester scotché devant l'écran tant le suspens est intense. Une action presque continue et qui va crescendo vous prend aux tripes. Pauline Starke compose un personnage particulier en la personne de Katherine, la soeur de David qui veut prouver son innocence à tout prix. Harold Goodwin passe par diverses étapes bien éprouvantes, après l'amour, l'angoisse, l'évasion, la fuite, l'espoir, le désespoir etc et porte une bonne partie du film sur ses épaules. David Butler est absolument charmant dans le rôle de cet employé du train costaud et romantique qui résiste de toutes ses forces aux bandits, Anne Cornwall joue le rôle de la femme sensible amoureuse de David dans l'ombre et Evelyn Brent joue la femme fatale avec son assurance habituelle.
Vous vous demandez comment diable les protagonistes vont pouvoir se rencontrer ? Et bien il faudra voir ce film pour le savoir, mais sachez que l'action est tout à fait sensée.
Un super film plein de suspens qui vous permet de voyager à bord de l'Arizona Express sans risquer de passer par dessus bord comme vous verrez certaines personnes le faire au cours de ce périple de 80 minutes environ. Pour ma part j'ai passé un excellent moment.

Grapevine propose une bonne version correcte avec le genre de musique standard qui passe bien.


Evelyn Brent et Harold Goodwin



Anne Cornwall
David Butler à droite

jeudi 24 novembre 2011

Until they Get Me - Frank Borzage - 1917

Richard Selwyn, dans l'un de ses premiers jours de service ...


Pauline Starke ...
Margy
Jack Curtis ...
Kirby
Joe King ...
Selwyn
Wilbur Higby ...
Draper
Anna Dodge ...
Mrs. Draper
Walter Perry ...
Sergeant Blaney

58 minutes

En Alberta au Canada, le 7 septembre 1885, un homme nommé Kirby galope à fond de train et nécessite de changer de cheval rapidement. Apercevant un groupe d'hommes il négocie rapidement l'échange de son cheval et s'apprête à repartir, mais le propriétaire souhaite encore boire un coup et tend sa fiasque à Kirby qui refuse de boire. L'homme insiste, kirby s'énerve et la fiasque se brise en tombant au sol. Menacé par l'homme furieux Kirby l'abat en légitime défense. Tout de suite la police montée en la personne de Selwyn (King) dont c'est l'un des premiers jours de service est à ses trousses et le suit jusqu'à sa maison où il se rendait pour retrouver sa femme qui devait accoucher. Le bébé est bien né mais la femme de Kirby est morte en couches. L'indienne qui avait pris soin de son fils s'arrange pour que Selwyn croie que Kirby s'enfuit alors que celui-ci faisait ses derniers adieux à la décédée.
Penaud Selwyn revient au poste. Pendant ce temps de l'autre côté de la frontière, Margy (Clarke), une jeune fille exploitée par une femme terriblement exigeante qui ne lui laisse aucun répit, prépare son évasion. Alors qu'elle s'apprête à emprunter un cheval elle fait la connaissance de Kirby qui s'enfuit avec elle. De retour au Canada il lui conseille de se rendre au poste des mounties qui l'aideront et lui confie son histoire en précisant qu'il se rendra tous les ans voir son fils, jusqu'à ce qu'il soit arrêté (until they get me). Selwyn prend soin de la jeune fille qu'il ramène au poste. Margy est tellement heureuse de se retrouver parmi eux, qu'elle propose activement d'aider madame Draper la femme du commandant du poste qui finit par accepter. Personne ne regrettera jamais sa présence au sein des mounties tant Margy est apprécie...
He's dead ..

Hum ..

Les œuvres de Borzage sont toujours d'une grande richesse émotionnelle. Dites-moi qui d'autre aurait pu dans une histoire aussi simple apporter autant de compassion, d'amour et de partage ?
Chaque plan vous laisse le temps de savourer et de partager les émotions des personnages. Plusieurs scènes montrant des bébés vous font comprendre que le temps est porteur d'espoir et que le moment présent est à savourer intensément. Personnellement les films de Borzage m'apportent toujours une espèce de paix de l'âme qui fait du bien.

L'histoire est extrêmement simple mais n'a rien de mièvre. Les personnages sont tous droits et honnêtes, et font en sorte de le rester. Pauline Starke est adorable déguisée en garçon lors de son évasion et en petite sauvageonne, et le temps qui passe est très bien montré avec l'évolution de cette jeune fille qui finit en jeune femme épanouie, un soir de Noel, sous les yeux admiratifs de toute la troupe. Joe King est charmant dans le rôle de Selwyn, le mountie qui cherche à effacer l'impair de l'arrestation manquée de son dossier. Kirby est l'homme traqué qu'il incarne de manière très crédible. La fin très touchante est d'une grande richesse émotionnelle, mais sans aucune lourdeur. Que du bonheur !

Un moment d'attendrissement peut vous faire oublier votre devoir ...
Margy s'en va ...
La rencontre
Une jeune femme doit savoir tout faire, y compris jouer aux dames !
Un baiser pour remonter le moral du perdant ...
hum, j'ai une question, enfin je la poserai peut-être ...
l'expérience regardant la jeunesse ...
Au bout du compte ..
Happy ending !






dimanche 4 septembre 2011

Little Church around the corner (The) - William A. Seiter - 1923



Claire Windsor ...
Leila Morton
Kenneth Harlan ...
David Graham
Hobart Bosworth ...
John Morton
Pauline Starke ...
Hetty Burrows
Walter Long ...
Big Hex Poulon
Cyril Chadwick ...
Mark Hanford
Alec B. Francis ...
Reverend Bradley (as Alec Francis)
Winter Hall ...
Doc
Margaret Seddon ...
Mrs. Wallace
George Cooper ...
Jude Burrows
Stanton Heck ...
Burt Wilson
Fred R. Stanton ...
The Sheriff (as Fred Stanton)
Winston Miller ...
Little David - as a child
Mary Jane Irving ...
Little Hetty - as a child

67 minutes

Dans une petite ville minière. Des enfants se chamaillent devant la mine où les pères travaillent à extraire le charbon. David Graham (Miller) prend la défense de Hetty (Irving) une petite orpheline muette et son frère Jude en faisant face à l'affreux Hex, un grand garçon agressif.  David résiste à l'envie de se battre lorsque Hex lui dit que c'est le moment de montrer ses convictions religieuses en tendant l'autre joue. Ce à quoi David répond fort intelligemment qu'il ne lui donnera pas l’occasion de se rendre encore plus mauvais qu'il ne l'est ...David se fâche pourtant lorsque l'affreux Hex s'en prend à son chien qu'il blesse d'une pierre et lui inflige une bonne raclée en retour. Les dimanches, le petit David se transforme en pasteur dans une vieille grange qu'il a baptisée "The Little Church Around the Corner" où de nombreux enfants viennent écouter ses sermons. Un jour l'affreux Hex sème la pagaille parmi ses ouailles en disant que tout cela n'est que du blabla et qu'il n'a qu'à faire un miracle pour prouver ses théories. La petite Hetty étant à ses côtés, David la regarde intensément en lui demandant de parler, mais aucun miracle ne se produit. Les enfants quittent la grange sauf Hetty et Leila Morton, la fille du propriétaire de la mine. Celui-ci (Bosworth) ne tarde pas à venir la chercher dans la grange et, sur la recommandation de l'ingénieur des mines qui l'avait pris sous son aile à la mort de son père, emmène David pour lui donner une éducation auprès du révérend  Bradley.
Bien des années plus tard, David (Harlan) maintenant adulte est devenu un pasteur très considéré par le Révérend Bradley (Francis) qui lui demande de le remplacer dans sa paroisse pendant qu'il prend quelques jours de repos. Mais David, bien qu'amoureux de Leila (Windsor) refuse car il sent confusément que sa place est auprès des siens. Leila tente bien de le faire changer d'avis mais peine perdue, David retourne à la mine alors que les mineurs tentent de faire comprendre à Morton que la section Est de la mine est trop dangereuse pour y extraire du charbon. Morton persiste à y faire travailler ses hommes et un pan de la mine s’effondre bientôt en piégeant quelques mineurs dans les profondeurs. David plonge à leur secours ...

...pas faux, en effet  ...

Une très bonne surprise que ce film. L'image de l'édition Televista n'est pas aussi mauvaise que certains le disent sur Amazon. En tout cas rien de particulier pour l'âge de ce film. De plus la musique d'accompagnement est tout à fait à la hauteur.
La première partie où l'on découvre les enfants est particulièrement charmante et touchante, les enfants étant très expressifs. La deuxième partie avec les adultes complète parfaitement les images du début, l'action est tout à fait sensée et captive l'intérêt sans temps mort. 
Il y a de très bonnes images symboliques, comme celle où, alors que David dit à Morton que les danseurs invités à sa soirée dansent en fait sur le parquet soutenu par le travail des mineurs, et l'on voit effectivement des danseurs évoluer sur un parquet soutenu par des mineurs dans un sous-sol sombre. Une autre image qui reste est celle des sauveteurs dans un étroit conduit peu éclairé qui se passent les corps des victimes ... des images percutantes et originales ! les textes et les noms des protagonistes sont eux-aussi très parlants ...
Lors de l'attente devant la mine par les parents des mineurs coincés, les visages sont comme figés pour certains et douloureux pour d'autres. Les nombreux plans appuyés montrant les figurants sont excellents
Claire Windsor est jolie comme un coeur, Kenneth Harlan très séduisant, les enfants charmants, Pauline Starke est très émouvante dans le rôle de Hetty, la petite muette, bref, que demander de plus ? Si comme moi un p'tit miracle ne vous fait pas peur, ce film est pour vous !

Le canari c'est pour s'assurer qu'il y a bien de l'oxygène !

la petite Hetty ...



vendredi 1 juillet 2011

Captain Salvation - John S. Robertson - 1927




Lars Hanson ...
Anson Campbell
Marceline Day ...
Mary Phillips
Pauline Starke ...
Bess Morgan
Ernest Torrence ...
Captain
George Fawcett ...
Zeke Crosby
Sam De Grasse ...
Peter Campbell (as Sam de Grasse)
Jay Hunt ...
Nathan Phillips
Eugenie Besserer ...
Mrs. Buxom
Eugenie Forde ...
Mrs. Bellows
Flora Finch ...
Mrs. Snifty
James A. Marcus ...
Old Sea Salt (as James Marcus)

Titre français : le Maître à bord
87 minutes

Après des études de séminariste, Anson Campbell (Hanson) s'en retourne par la mer chez lui à Mapple Harbour, une petite ville portuaire non loin de Boston où il retrouve avec joie sa promise Mary Philipps (Day), la fille d'un homme puritain. Son arrivée n'est pas du goût de la petite communauté, des fondamentalistes aux idées étriquées menés par le propre oncle d'Anson, Peter Campbell (de Grasse) : en effet, Anson, dont la veste est non boutonnée et sans col, ose afficher ses sentiments pour Mary sous les yeux désapprobateurs des habitants. Mary tente de convaincre Anson de se plier aux règles des villageois et les deux flirtent sur la plage et visitent leurs amis, dont Zeke, des pêcheurs et marins qui possèdent une cabane non loin et qui se montrent beaucoup plus humains.
Un soir un navire s'échoue non loin du port et une femme rescapée git au sol sous le regard froid des habitants qui refusent de lui porter aide car c'est une femme de mauvaise vie, chassée de Boston. Sous les yeux scandalisés des villageois, Anson recouvre la pauvre femme dénommée Bess Morgan (Starke) et l'emmène dans la cabane de ses amis pour tenter de la ranimer. Peter Campbell, venu sermonner son neveu, le découvre en train de frictionner les jambes de Bess, recouverte d'une seule couverture. Horrifié et choqué, il fait courir le bruit qu'Anson a été perverti par la jeune femme. Celle-ci recouvre bien vite la santé, aidée en cela par Zeke (Fawcett), qui bien que bourru possède un cœur gros comme ça. Mary tente de raisonner Anson et la conversation est surprise par Bess qui essaie de faire voir à la jeune femme la chance qu'elle possède d'être aimée par un homme, un vrai tel qu'Anson mais Mary, aveuglée par ses craintes, s'en retourne au village en laissant derrière elle sa bague de fiancée.
Un bateau de passage mouillant dans les eaux du port, Zeke et Anson négocient un passage pour Bess auprès du Capitain (Torrence) un homme qui fait croire qu'il va à Rio. N'ayant plus rien à perdre, Anson s'embarque lui aussi sur le navire, mais il s'avère que le capitaine, un homme malsain qui transporte des condamnés porteurs de fers dans la cale, va vouloir posséder Bess ....



Le début n'est pas sans rappeler The Scarlet Letter qui voit le même cadre d'action, à savoir une communauté de biens pensants qui condamnent une femme qu'ils accusent de mauvaise vie car ils craignent ses influences néfastes et qui sera défendue par un pasteur seul contre tous (Lars Hanson dans les deux cas).
Ce thème qui reflète bien le dilemme de la foi mise à l'épreuve est très à la mode dans les années 20 : Autant The Scarlet Letter m'a paru nunuche, autant Captain Salvation m'a paru puissant.
Les images sont magnifiques, Marceline Day et Lars Hanson forment un beau couple, Pauline Starke est bien choisie pour incarner Bess, cette femme blessée et sauvage qui retrouve un sens à sa vie;  George Fawcett est touchant dans le rôle de cet homme rude au grand cœur, Sam de Grasse est pincé à souhait et Ernest Torrence est presque diabolique : à un moment du film il jette même du sel derrière son dos comme pour contrer le diable avec un sourire sardonique en regardant la pauvre Bess qu'il a invitée à sa table et qu'il veut faire céder à ses avances.
Lars Hanson est impressionnant plus d'une fois : au départ il compose un homme heureux et confiant, le temps passant il finit par être submergé par le doute pour finir complétement perdu : son visage exprime une palette de sentiments douloureux. 
Certaines scènes vous restent en mémoire, en vrac : la métamorphose de Pauline Starke qui montre des yeux de bête traquée au départ et qui finit par reprendre un visage humain serein, les crises de doute de Lars Hanson et la violence exprimée, le beau visage de Marceline Day, la méchanceté et la dureté exprimée par Ernest Torrence, le combat aérien dans les mâts superbement filmé avec des plans d'en haut et d'en bas alternant parfaitement, l'originalité de la scène des "Belt buster" pour savoir qui mange le plus, et j'avoue que la fin m'a même tiré une larme ...

L'image du DVD édité dans la collection Warner Archives est magnifiquement restauré, la musique d'accompagnement de Philippe Carli est excellente. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un très bon moment.










Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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