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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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jeudi 10 mai 2012

Rosita - Ernst Lubitsch - 1923



Mary Pickford ...
Rosita, a street singer
Holbrook Blinn ...
The King
Irene Rich ...
The Queen
George Walsh ...
Don Diego
Charles Belcher ...
The Prime Minister
Frank Leigh ...
Prison Commandant
Mathilde Comont ...
Rosita's mother
George Periolat ...
Rosita's father
Bert Sprotte ...
Big Jailer
Snitz Edwards ...
Little Jailer

88 minutes

En Espagne un roi coureur de jupons tombe fou amoureux d'une chanteuse de rue pendant le carnaval de Séville. Il va faire tout ce qui est en son pouvoir pour la posséder mais la reine veille. Un soir Rosita est arrêtée mais Don Diego prend sa défense en sortant son épée et et tue un homme du roi. Les deux jeunes gens sont arrêtés mais seule Rosita quittera les murs glauques de la prison ...
Ernst Lubitsch dirigeant Mary Pickford

Le premier film de Lubitsch sur sol américain. Ce film aurait été un flop à sa sortie et il paraitrait que Mary Pickford aurait tenté de faire disparaitre toutes les copies. Elle a du oublier l'Union Soviétique d'où provient la copie que j'ai vue  !
Je n'ai jamais été très fan des films d'époque en costumes, je les regarde surtout par curiosité sans en espérer grand chose. Ce film est un peu ridicule par l'insistance du roi à vouloir s'approprier la pauvre Rosita, qui a un tel succès dans les rues que ça en est franchement excessif. Mais admettons. Lors du carnaval Rosita aperçoit un jeune homme charmant, Don Diego. Croyez le ou pas mais durant presque toute la durée du film le pauvre garçon est emprisonné : la première fois il quittera sa geôle pour épouser Rosita, les deux tourtereaux ont les yeux bandés et sont heureux de se découvrir après avoir prononcé leur vœux, la deuxième fois, après que le roi l'y fasse enfermer à nouveau, il sortira du cachot pour être fusillé et sera évacué les pieds devant, enfin c'est ce que l'on pense sans trop y croire tant cela parait étonnant dans le cours de l'action. Bref, Rosita le pleure sur sa civière et alors qu'elle va se venger en se montrant bien mielleuse avec le roi, elle empoigne un couteau .... pouf (là j'ai envie de dire Shazam !) Don Diego ressuscite et se lève en souriant ! Et oui, la gentille reine veillait dans l'ombre et a joué à la bonne fée...D'un point de vue logique, c'est franchement prendre le spectateur pour une nouille. On se console en regardant Mary Pickford qui prend toujours très à cœur ses rôles, sans aucun doute.
Quelques jolies scènes ponctuent toutefois ce divertissement pur : lorsque sur le point d'être enfermés et alors qu'ils ont tous deux les mains liées dans le dos Rosita met sa main dans la main de Don Diego pour le remercier d'avoir pris sa défense. Les deux tourtereaux se sourient gentiment à travers les barreaux de leur cellule respective... La famille de Rosita vaut aussi le détour et la scène où ils se retrouvent tous au palais est amusante (la maman fait la lessive dans la chambre richement meublées et suspend les chaussettes à un fil tiré entre les murs, les enfants utilisent les meubles comme traineau, etc...)

Mary Pickford est pourtant assez plausible dans ce rôle, elle se montre plutôt distinguée et le costume lui va à ravir. George Walsh est charmant bien qu'on ne le voit pas trop et qu'il serve de faire valoir à Mary Pickford. Holbrook Blinn fait ce qu'il peut dans ce rôle ridicule, Irene Rich tire son épingle du jeu avec facilité en incarnant la reine et on aperçoit Snitz Edwards dans la peau d'un gardien de prison. Philippe de Lacy joue le rôle d'un frère de Rosita.


A cette époque tout souriait à George Walsh, peu après ce film il va être choisi pour incarner Ben Hur, mais le destin va lui jouer un vilain tour : Le rôle échouera finalement à Ramon Novarro suite à la fusion des studios Goldwyn Pictures, Metro Pictures et Mayer Productions : Devenus la puissante MGM, son directeur L.B. Mayer l'a tout bonnement écarté alors que le tournage avait déjà débuté par Charles Brabin.

mardi 8 mai 2012

Broadway Drifter (The) - Bernard McEveety - 1927



George Walsh ...
Bob Stafford
Dorothy Hall ...
Eileen Byrne
Bigelow Cooper ...
Myron Stafford
Arthur Donaldson ...
Frank Harmon
Paul Doucet ...
Phil Winston
Nellie Savage ...
Mignon Renee
Gladys Valerie ...
Laura Morris
Donald Laskley ...
Sam
George Offerman Jr. ...
Tommy

90 minutes env.

Bob Stafford (Walsh), un jeune homme surnommé Drifter par ses amis, vit aux crochets de son père, un constructeur d'avions. A Broadway, il donne des soirées prisées dans lesquelles l'alcool et la musique coulent à flot. Parmi les habitués figurent Winston (Doucet) un habile joueur de poker qui doit ses gains à ses doigts agiles plus qu'à son honnêteté. Comme sa compagne Laura (Valerie) vient de comprendre que Winston en a finit avec elle car il se met à courtiser ouvertement Mignon (Savage), elle décide alors de révéler à Drifter la tricherie de Winston. Alors que Drifter lui intime l'ordre de quitter la maison, son père venu de Boston fait son apparition et lui annonce qu'il lui coupe les vivres, car dit-il, ses frasques sont connues jusqu'à Boston et ses pseudos amis ne sont que des parasites. En effet tous quittent l'appartement et Laura lui glisse en partant que si besoin était elle aurait des révélations à lui faire sur Winston. 
Bob se retrouve seul et comprend qu'il s'est quelque peu égaré en chemin. En lisant le journal il découvre un article indiquant que les flappers manquent d'exercices et décide, avec l'aide de son fidèle Sam, d'ouvrir un centre sportif sous le nom de Gilbert Adams. Bientôt les "unflapping flappers" affluent et parmi l'une des premières clientes se trouve Eileen Marshall (Hall), une riche héritière nièce de Frank Harmon (Donaldson), un constructeur d'avions dont l'objectif est de mettre au point des stabilisateurs de vol. Celui-ci lui amène le petit Tommy qui souffre d'un manque de développement physique. Bien vite les exercices mis au point par Bob font des miracles et Eileen se sent attirée par lui car lui rappelle un certain Bob Stafford qu'elle admirait tant alors qu'ils étaient encore au collège.
Adams est engagé dans la compagnie Harmon et courtise Eileen. Mais dans l'ombre Winston veille car il compte bien mettre la main sur la fortune d'Eileen en l'épousant. Lorsqu'il se rend compte qu'Eileen lui montre peu d’intérêt il se résout à dévoiler la vraie identité de Bob et le dénonce en tant qu'espion de son père qui travaille dans le milieu aéronautique lui aussi. Bob se fait virer et Eileen ne veut plus le voir ni l'entendre. Bientôt ses fiançailles avec Winston sont annoncées....



Une histoire fort bien montée. On commence par découvrir la vie dissolue de Bob (bien que franchement il semble plutôt sérieux toutefois), ses amis qui ne se montrent pas très fidèles lorsque la vanne de l'argent est coupée. Bob alors décide de changer de vie et commence par raser sa moustache. Il donne des leçons de gymnastique à un parterre de jeunes demoiselles très intéressées (on les comprend). 
Bien sûr l'affreux Winston semble remporter l'affection de la jeune demoiselle et on se demande bien comment cela est possible tant il n'y a pas photo entre George Walsh et lui. Bref on trépigne un peu sur son fauteuil dans l'attente du dénouement que l'on devine partiellement.
Les plans sont pris de près ce qui nous permet une fois de plus de découvrir l'extraordinaire capacité de George Walsh à faire passer ses émotions de manière à la fois très sobre et très parlante. Un sourcil qui se lève ou un regard qui s'assombrit, il dénote une fois de plus une expressivité toute en finesse admirable.
Il est très bien soutenu par la sympathique Dorothy Hall, Nellie Savage et ses superbes cheveux, Gladys Valerie dans le rôle de la femme qui en sait beaucoup, Bigelow Cooper et Arthur Donaldson dans les rôles des pères, l'obséquieux Paul Doucet qui manigance de manière très naturelle, le mignon George Offerman Jr dans le rôle du petit Tommy qui montre plus de bon sens que la plupart des adultes qui l'entourent.
Un chouette film qui se suit sans temps mort. La musique accompagne fort bien le film. 




jeudi 26 avril 2012

American Pluck - Richard Stanton - 1925


George Walsh ...
Blaze Derringer
Wanda Hawley ...
Princess Alicia
Sidney De Gray ...
Count Birkhaff
Frank Leigh ...
Count Verensky
Tom Wilson ...
Jefferson Lee
Leo White ...
Lord Raleigh
Dan Mason ...
American Consul

60 minutes environ

Le soir de son anniversaire, Blaze (Walsh) le fils d'un homme très riche, se rend voir un combat de boxe non autorisé. Durant le match la police fait une descente et Blaze s'enfuit avec Alicia (Hawley), une princesse qui va s'en retourner en Europe pour devenir reine et qu'il a aperçu peu de temps auparavant dans un restaurant en lui épargnant ainsi un scandale.
Son père se fâche car Blaze est viré de l'université et Blaze s'en va à l'aventure avec ses copains. Alors qu'il assomme un gars à coups de poings dans un port il est remarqué par un organisateur de combats qui cherche un remplaçant à un boxeur de la Navy qui s'est désisté. Pour $5'000 Blaze accepte le deal et étend son adversaire facilement, malheureusement si bien que celui-ci semble mort. Blaze prend donc la fuite et retrouve Alicia dans son pays où le comte Verensky complote pour prendre le pouvoir et ... Alicia !



Bon ce n'est pas très sérieux, mais c'est assez amusant. George Walsh a effectivement un style percutant ! Ce film est un remake de The Americano avec Douglas Fairbanks tourné par John Emerson en 1916.
Le scénario n'est pas très original et ressemble fortement à celui d'autres films de cette même époque, le plucky-sans peur-americain sauve le monde et la belle, alléluia, the End. On peut faire facilement autre chose sans rater grand chose, et en bonus on a George Walsh et la jolie Wanda Hawley. 
On trouve ce film édité par TeleVista, la musique d'accompagnement n'est pas mauvaise du tout par contre la qualité de l'image n'est pas formidable.

vendredi 13 avril 2012

George Walsh

George Walsh
Né le 16 mars 1889 (certaines sources citent 1892)
Décédé le 13 juin 1981



Taille 5ft.11 1/2 in (1m80)
Cheveux et yeux bruns foncés.




Voir article extrait de Films in Review, April 1982 at bottom


Avec un physique d'athlète George Walsh véhicule une image d'hercule mêlée de timidité, un mélange rarement vu chez une même personne. Il était d'ailleurs si timide qu'il avait refusé de terminer une scène jusqu'à ce qu'un journaliste venu l'interviewer ait quitté le lieu de tournage. Une personnalité attrayante et séduisante, George Walsh a atteint une popularité égale à celle de Douglas Fairbanks dans les yeux de ses fans mais n'a jamais obtenu une reconnaissance des critiques de cinéma.

Dès ses 11 ans, George s'est entrainé à la course et à l'athlétisme en général. D'ailleurs jusqu'à l'âge de 80 ans courir fit partie de sa vie. Le sport lui a peut-être été inspiré par son frère aîné Raoul qui participait régulièrement à des courses à pieds. George faisait de son mieux pour le suivre, arrivant souvent dans les derniers vu son jeune âge.
Plus tard alors une star à Hollywood, il vivait au pied d'une colline élevée. Chaque matin au soleil levant le jeune homme gravissait en courant la colline sans autre but que de se faire plaisir et de garder la forme ce qui explique son corps d'athlète.
De nos jours peu de ses films tournés pour Fox alors qu'il était au sommet de sa popularité sont visibles car ils ont brûlé dans un incendie que certaines personnes soupçonnent d'avoir été criminel. La plupart des films tournés pour Fox sont détruits.
Sa première cascade fut réalisée à l'âge de 12 ans et faillit devenir sa dernière. Suspendu à une fenêtre au deuxième étage d'un immeuble pour attirer l'attention il cru bon ajouter un peu de suspens et lâcha une main. La main restante glissa et dans sa chute il heurta une pointe qui fit craindre le pire pendant quelque temps.

Le jeune George décida de se consacrer au sport après que lui et son frère Raoul se firent agresser par des vauriens du côté de l'East Side à New York. L'un d'eux leur lança une pierre et George riposta en l'écrasant. Ce jour fut déterminant car George réalisa alors à quel point il était fort : "lorsque mon poing toucha le nez de mon agresseur, j'ai eu l'impression qu'il s'enfonçait d'un mile de profondeur. C'était la première et la dernière rixe de ma vie". Il poursuivi en racontant qu'il avait eu tellement peur qu'il avait du aller s'asseoir un long moment sur un banc de Central Park cette nuit là car il craignait d'avoir tué le jeune voyou. Le lendemain matin il emprunta son canoë pour pagayer jusqu'à Albany.

George avait l'impression que sa force provenait de ses entrainements et ne cessa jamais de les pratiquer. Alors à Hollywood il ne dérogea que peu souvent à ses habitudes pour se rendre à des soirées mondaines. Rarement vu en compagnie d'une jeune femme car bien qu'il ait beaucoup de succès auprès d'elles, le fait qu'il aille se coucher à 22h00 pour ne pas rompre le rythme de son entrainement a dû en décourager plus d'une !

Un article signale qu'il a suivi l'école de commerce de New York, un autre stipule qu'il a été découvert alors qu'il suivait une école militaire de New York. Qu'importe, car ce sont ses capacités athlétiques qui lui ont obtenu un contrat d'acteur.

Il cherchait à devenir demi centre dans l'équipe d'un collège. Il s’enrôla à Fordham University où il fit ses classes avec Richard Barthelmess. Son but était d'obtenir un diplôme en droit mais le football mobilisa toute son énergie et il finit par devenir l'un des plus grands halfback du pays. Plus tard, à la Georgetown University son but était toujours de devenir juriste mais il finit chez les fameux "Eat-'em-alive" 11 comme joueur professionnel (Motion Picture Magazine 1918).

En 1914 les Brooklyn Dodgers l'engagèrent comme joueur de champ. La typhoïde l’empêcha de continuer. Il expliqua à un journaliste qu'il n'avait jamais regretté d'avoir contracté cette maladie. Une carrière de baseball avec les Dodgers aurait certainement changé le cours de sa vie et il n'aurait jamais émergé en tant que star de cinéma.

Pour couronner son parcours sportif, il semble même qu'il ait remporté quelques combats amateurs de boxe au collège dans la catégorie poids lourds. Au début de sa carrière cinématographique, beaucoup de fans de boxe et de promoteurs se sont demandé d'ailleurs pourquoi un gars avec une gauche pareille perdait son temps à tourner des films !

The Shark, 1920

George et Raoul étaient très liés. Sur l'invitation de Raoul, George le rejoignit en Californie pour passer quelques jours de vacances. Raoul était alors un acteur sur le point de devenir le réalisateur talentueux que l'on connait. George admirait Raoul et a toujours pressenti que Raoul irait loin.
George arriva en 1915 en Californie et passa son premier mois à s'entrainer au soleil pendant que Raoul travaillait dans les studios Reliance/Majestic près des intersections de Sunset et de Hollywood Boulevards. Un matin Raoul lui demanda de l'accompagner pour lui montrer l'industrie du film. Il enrôla George comme extra dans l'un de ses short films ce qui fut déterminant dans la carrière de George. Il découvrit qu'il aimait tourner. Les tournages extérieurs étaient stimulants et il semblait avoir des dispositions particulières pour exprimer ses sentiments.
Raoul l'engagea pour tourner dans The Fencing Master, un two-reelers avec Teddy Sampson, Thomas Jefferson, Frank Bennett le 10 avril 1915.
Après être apparu dans 9 two-reelers tournés pour Reliance/Majestic, il fut convoqué par D. W. Griffith pour jouer le marié dans la scène de mariage à Cana du film Intolerance face à Bessie Love.
(il y a quelques confusions selon les sources sur les dates dont certaines datent les premiers films de George en 1914).

 A la fin de 1915 Raoul convainquit la Fox de placer George sous contrat et George atteint les sommets rapidement en compagnie de Theda Bara et de William Farnum, tous trois augmentant la popularité des studios Fox auprès du public qui appréciait le genre de films que produisait la compagnie avec des scénarios emplis d'action et d'aventures. George apparaissait souvent assez dévêtu pour montrer son physique avantageux. Le style de films tournés à cette époque est comparable à ceux de Douglas Fairbanks : de l'action, de l'aventure et de la romance sur un rythme rapide. Ses acrobaties étaient appréciées des jeunes et moins jeunes et son physique plaisait aux dames. Cela plus le fait que les tournages ne nécessitaient pas de décors somptueux et un budget faramineux ont certainement été profitables pour la Fox.

Comme ses contemporains de l'époque, George effectuait ses cascades personnellement. Le temps qu'il passait à soigner ses os cassés était mis à profit pour répondre à son abondant courrier de fans (plus de 1'000 lettres ou plus par semaine). Les accidents de ses cascades faisaient des ravages car certains films révèlent des bandages camouflés par du maquillage.
Les premiers films de George sont souvent des westerns comportant beaucoup d'action et plein de cascades. Blue Blood and Red propulsa George au sommet de sa popularité en 1916. Une critique du film The Beast, encore un western, indiqua en 1918 que ce film était plein d'exploit herculéen et littéralement empli de coups de poings, coups de feu, enlèvements, remords, bagarres, courses poursuites, etc terminant par un monumental  règlement de compte dans un saloon.
Un autre critique écrivit dans Scrapbook biographies en Mai 1926 que George Walsh rencontra le succès "dès son premier film grâce à ses prouesses athlétiques qui plaisaient aux spectateurs. Les fans de ce type de films apprécient les exploits de George Walsh tout autant sinon plus que ceux de Douglas Fairbanks qui a ouvert la voie".
Un autre critique écrivit que George pris conscience de sa popularité le jour où il fut assailli par la foule venue l'acclamer à Brooklyn, New York.


Sa force est souvent louée avec raison : elle en fit une star et lui a sauvé la vie.
Dans un journal de 1921 on peut lire qu'alors qu'il tournait Shark Hawley, le bateau utilisé dans la baie de Tampa piqua du nez et commença à couler. Dell Henderson, le réalisateur venait d'instruire Mary Hall et George de la manière dont serait tournée la scène. Le cameraman Joseph Ruttenberg venait d'installer sa camera. Walsh descendit et Mary Hall se posta vers l'escalier d'accès aux cabines pendant que le réalisateur et le cameraman se tenaient sur un radeau à proximité. Mary Hall était supposée tomber à l'eau et être sauvée par Walsh qui devait se précipiter depuis le pont, sauter à la mer et nager avec elle jusqu'au rivage. Sous le pont George n'avait pas remarqué que le bateau s'enfonçait. Mary Hall ne remarqua rien non plus. Mais lorsque le bateau commença à chavirer elle fut projetée par dessus bord et fut aspirée dessous. Walsh utilisa toutes ses forces pour s'extirper du bateau : il dut casser une porte et remonta à la surface épuisé après son combat sous l'eau. Le radeau avait été lui aussi renversé et Hendersen et Ruttenberg se débattaient contre le courant. Walsh nagea jusqu'à l'infortunée Mary Hall et la ramena saine et sauve au radeau.

En 1921 son contrat chez Fox expira. Il gagnait $1'500 par semaine et Fox lui offrit un nouveau contrat à $2'000 la semaine qu'il refusa car il pensait mériter plus. Pearl White gagnait $4'000 à l'époque, et William Farnum ou Douglas Fairbanks gagnaient encore davantage. George était populaire et ne voyait pas pourquoi il recevrait moins que les autres, il quitta donc la Fox après 29 films et 7 shorts parmi lesquels 11 westerns. Les autres films sont des des comédies romantiques ou des films d'action comme The Winning Stroke.

Il poursuivit sa carrière chez Universal pour laquelle il tourna son premier et unique serial With Stanley in Africa. Mary Pickford le choisit pour tourner dans son prochain film Rosita tourné pour United Artists. Il fit The Miracle Makers pour Leah Baird Productions et signa ensuite avec Goldwyn pour faire Reno.
Alors travaillant pour Goldwyn sa carrière s’apprêtait à décoller encore plus haut mais lui apporta au final une grande désillusion qui marqua le début de son déclin.

June Mathis une responsable de la supervision chez Goldwyn le choisit pour incarner le rôle principal dans Ben Hur qui allait débuter. Miss Mathis avait déjà choisi Valentino pour le rôle des Quatre cavaliers de l'apocalypse qui l'avait propulsé au firmament de l'industrie cinématographique.

George Walsh venait d'obtenir un grand succès dans Vanity Fair que June Mathis avait vu ainsi que Mary Pickford qui souhaitait l'engager pour tourner The Street Singer. La même année, Walsh avait fait un carton chez Goldwyn avec The Magic Skin, un film dans lequel il joue l'un des rôles les plus romantiques qui puissent exister.

Charles Brabin, le réalisateur venait de partir pour l'Italie afin de préparer les décors. D'énormes sommes d'argent étaient déjà dépensées dans les décors et les accessoires lorsque George se rendit en Italie où le tournage était retardé. Pendant 4 mois il passa donc son temps à s'entrainer et à courir avec Francis X. Bushman.

Pendant ce temps à Hollywood, Goldwyn Pictures, Metro Pictures et Mayer Productions fusionnaient en devenant Metro-Goldwyn-Mayer. Mayer avait beaucoup de pouvoir et la première chose qu'il fit fut de renvoyer Charles Brabin, June Mathis et George Walsh de Ben Hur. Une déception terrible qui fut décisive pour la suite de la carrière de George.

Descendu d'un cran à Hollywood, il signe avec Chadwick Pictures une petite compagnie qui tourne des films B. Il tourna 5 films pour Chadwick, 8 pour Excellent Pictures, un pour Burton King Productions, un pour Dallas M. Fitzgerald Productions puis retourna chez Fox pour tourner un rôle de soutien dans The Big Trail de son frère Raoul qui vit la carrière de John Wayne prendre son essor. Film pour lequel il sera assistant directeur (non crédité).


Lorsque le son fit son apparition, George n'eut plus que des rôles de support malgré une voix très masculine et une belle allure. Il apparait dans Me and My Gal avec Spencer Tracy et Joan Bennett, The Bowery avec Wallace Beery et Jackie Cooper, Belle of the Nineties et Klondike Annie avec Mae West qui marqua sa dernière apparition à l'écran car il se retira définitivement de l'industrie en 1936. Dans Me and My Gal, un film plein d'humour réalisé par son frère Raoul avec Spencer Tracy et Joan Bennett, il se montre encore très séduisant dans le rôle de Duke, un homme qui a une certaine emprise sur les femmes. Dans Out of Singapore avec Noah Beery il n'est pas un mauvais bougre, dans Live Wire il est le vilain marin qui cherche à assommer un Richard Talmadge plein d'énergie et qui exécute plein de cascades; c'est d'ailleurs un plaisir que de voir ces deux hommes qui ont une telle maitrise de leur corps se battre. Il retrouvera Richard Talmadge dans Step on It une année plus tard. Dans Pinto Rustlers face à Tom Tyler, il compose le rôle d'un bandit avec un accent très appuyé et trainant et ne se montre pas très motivé. Pourtant il possède toujours un charme certain malgré une petite prise de poids, et son beau profil masculin. On peut le voir fumer, ou plutôt faire semblant de fumer je dirais. Dommage l'affrontement avec Tom Tyler aurait pu être le sommet de ce film qui est par ailleurs assez mauvais. On a l'impression que tout le monde attend des instructions du réalisateur. Bref, on ne peut que regretter le cours qu'a pris sa carrière.
Moving Picture 1916

Plus tard il devint entraineur de pur sangs pour son frère Raoul. L'un de ses chevaux "Grand Manitow" se distingua en remportant des ou une course à Santa Anna en 1937. Il passa plus de 20 ans comme entraineur et voyagea énormément en Afrique et dans d'autres pays.
Dans Slave of Desire, 1923

A 80 ans il en paraissait 30 de moins témoigne une nièce. Il se rendait encore en bicyclette dans un magasin situé à quelques kilomètres de chez lui.

George Walsh a été marié deux fois. Une fille Patricia est née de sa première union avec Seena Owen, rencontrée durant le tournage d'Intolerance en 1916. Un mariage tempétueux qui pris fin par un divorce en 1924.
Il se remaria plus tard (date et nom de sa femme inconnus) et eu deux fils avec lesquels il partagea une plantation de citrons à Montclair en Californie.

Il avait 92 ans lorsqu'il mourut, le 13 juin 1981, dans une maison de convalescence de Pomona.
Sources :
Eighty Silent film Stars de George A. Katchmer paru chez Mc Farland 1991
The Blue Book of the Screen de Ruth Wing 1922-1923.
Close-ups from the Golden Age of the Silent Cinema, from the Jorifin Collection, John R. Fynch et Paul A. Elby, 1978
Les extraits d'articles sont tirés de Photoplay volume 14-15,  July-December 1918
http://archive.org/details/photoplayvolume11415chic
ou de Moving Picture World, January 1916


L'article consacré à Raoul Walsh tiré de la même revue se trouve dans "pages"

Cliquer pour agrandir
Dolores Del Rio, Charles Farrell, Raoul Walsh: Red Dance 1928


Selon IMDB, Acteur dans :

1936 Put on the Spot
Joe Bradley
1936 Pinto Rustlers
Nick Furnicky
1936 Rio Grande Romance
Joe Bradley
1936 Klondike Annie
Quartermaster (uncredited)
1936 Step on It
Mack
1935 The Live Wire
Mate 'Bull' Dennis
1935 Under Pressure
Tug (uncredited)
1934 Cleopatra
Courier
1934 Belle of the Nineties
Leading man (scenes deleted)
1933 The Bowery
John L. Sullivan
1933 The Return of Casey Jones
Wild Bill Bronson
1933 Black Beauty
Junk Man
1932 Me and My Gal
Duke
1932 Out of Singapore
2nd Mate Steve Trent
1928 Inspiration
Gerald Erskine
1927 Back to Liberty
Jimmy Stevens
1927 Combat
Jack Hammond
1927 The Winning Oar
Ted Scott
1927 The Broadway Drifter
Bob Stafford
1927 The Princess on Broadway
1927 His Rise to Fame
Jerry Drake
1926 Striving for Fortune
Tom Sheridan
1926 A Man of Quality
Jack Banning
1926 The Kick-Off
Tom Stephens
1926 The Test of Donald Norton
Wen-dah-ben, aka Donald Nelson
1926 The Count of Luxembourg
Rene Duval
1926 The Prince of Broadway
George Burke
1925/I Blue Blood
Robert Chester
1925 American Pluck
Blaze Derringer
1923 Reno
Walter Heath
1923 The Miracle Makers
Fred Norton
1923 Slave of Desire
Raphael Valentin
1923 Rosita
Don Diego
1923 Vanity Fair
Rawdon Crawley
1922 With Stanley in Africa
Henry Morton Stanley
1921 Serenade
Pancho
1921 Dynamite Allen
'Dynamite' Allen
1920 Number 17
Frank Theydon
1920 The Plunger
'Take a Chance' Schuyler
1920 From Now On
Dave Henderson
1920 Sink or Swim
Dick Mason
1920 The Dead Line
Clay Boone
1920 A Manhattan Knight
John Fenton
1920 The Shark
Shark Rawley
1919 The Winning Stroke
Buck Simmons
1919 The Seventh Person
1919 Putting One Over
Horace Barney/Jack Trevor
1919 Help! Help! Police!
George Welston
1919 Never Say Quit
Reginald Jones
1919 Luck and Pluck
Joe Grim, aka 'Velvet'
1918 I'll Say So
Bill Durham
1918 Brave and Bold
Robert Booth
1918/I On the Jump
Jack Bartlett
1918 Jack Spurlock, Prodigal
Jack Spurlock
1917 The Pride of New York
Jim Kelly
1917 This Is the Life
Billy Drake
1917 The Yankee Way
Dick Mason
1917 Some Boy
Joyous Johnson
1917 The Book Agent
Harry Kelly
1917 High Finance
Preston Platt
1917 Melting Millions
Jack Ballantine
1917 The Honor System
Jack Taylor
1917 The Island of Desire
Bruce Chalmers
1916 The Mediator
Lish Henley
1916 Intolerance: Love's Struggle Throughout the Ages
Bridegroom of Cana (Judean Story)
1916 The Beast
Del Burton
1916 Blue Blood and Red
Algernon DuPont
1916 Gold and the Woman
Lee Duskara
1916 The Serpent
Andrey Sobi
1915 Don Quixote
1915 Queen of the Band (short)
Ramar - the Detective
1915 A Bold Impersonation (short)
Hawksford
1915 The Way of a Mother (short)
Robert Harding
1915 The Pretender (short)
Bat Rogers
1915 The Headliners (short)
Gabriel - the Headliner
1915 A Bad Man and Others (short)
The Sheriff
1915 The Celestial Code (short)
1915 11:30 P.M. (short)
1915 The Son of the Dog (short)
John - The Son of the Dog
1915 The Fencing Master (short)
Morode - a Duellist
1915 The Birth of a Nation
Minor Role (uncredited)



Autres apparitions :

Second Unit Director or Assistant Director (1 title)
1930 The Big Trail (assistant director - uncredited)
Director (1 title)
1919 The Seventh Person
Writer (1 title) 
1916 The Serpent 
Self (2 titles)
1923 Souls for Sale
Himself - Celebrity Actor (uncredited)
1918 The Kid Is Clever
Himself/Kirk White


jeudi 12 avril 2012

Test of Donald Norton (The) - B. Reeves Eason - 1926

George Walsh


George Walsh ...
Wen-dah-ben, aka Donald Nelson
Tyrone Power Sr. ...
John Corrigal (as Tyrone Power)
Robert Graves ...
Dale Millington
Eugenia Gilbert ...
Lorraine (as Eugenie Gilbert)
Evelyn Selbie ...
Nee-tah-wee-gan
Michael D. Moore
Virginia True Boardman
John Francis Dillon
Virginia Marshall

68 minutes

Dans le grand Nord Canadien. L'Hudson Bay Company est le partenaire privilégié des indiens qui y échangent leurs fourrures. Le responsable de ce poste, un homme juste et bon, a adopté un petit indien, Wendahban, qu'il traite avec douceur et que sa femme se charge d'élever avec leur propre fille, Lorraine. Neethaweegan, la mère indienne de Wendahben ne cesse de poursuivre son fils en lui répétant qu'il est indien. Le petit garçon est perturbé et ne comprend pas que sa mère adoptive ne le batte jamais. Il aimerait en outre connaitre son vrai père "blanc".
Devenu adulte et portant le nom de Donald Nelson (Walsh), le propre nom du père de sa mère adoptive, Wendahben est responsable d'un poste pour la compagnie qui la vu grandir. En revenant auprès de sa famille d'adoption, sa mère adoptive lui fait promettre de ne jamais demander Lorraine en mariage car les deux enfants ont développé un sentiment plus fort en grandissant sous le même toit.
De retour à son poste Donald devient ami avec un rival travaillant pour la compagnie Keewatin. Celui-ci va le soigner alors qu'il a contracté une grosse fièvre qui le laisse alité durant une bonne partie de l'hiver.
La saison des peaux étant revenue, un employé ambitieux travaillant pour l'Hudson, Millington (Graves) s'arrange pour remporter la plus grande partie des peaux de la région durant la maladie de Donald et fait entendre au responsable régional, John Corrigal (Power Sr), qu'on ne peut rien attendre d'un sang mêlé. Celui-ci licencie Donald qui finit par travailler pour la compagnie adverse.
Honnêtes et travailleurs les deux hommes s'entourent bien et obtiennent une grande reconnaissance. Millington de son côté obtient les fourrures à vil prix et les indiens commencent à se rebeller. Donald s'interpose et fait comprendre aux indiens qu'ils doivent s'adresser au responsable régional qui surprend les paroles du jeune homme. Corrigal tente de rengager Donald au sein de la compagnie de l'Hudson mais Donald refuse fièrement. 
Chassé et fou de rage, Millington assassine Neethaweegan pour lui dérober son secret, un anneau qu'elle porte dans une poche autour du cou et qui devrait révéler le nom du vrai père de Donald. Découvrant sa mère mourante et toujours ignorant de l'identité de son père, Donald se jette à la poursuite de Millington, poursuivi par Corrigan qui découvre un message laissé par la pauvre femme dessiné sur une peau. Pendant ce temps Lorraine tente de rejoindre Donald en traineau. Une terrible tempête se lève et Lorraine atteint le seul refuge de la piste. Bientôt Millington la rejoint et tente d'abuser d'elle. Donald fait son apparition et un terrible bagarre commence ...

Tyrone Power Sr


Un vraie bonne surprise que ce film. George Walsh est le jeune frère de Raoul Walsh : il porte le film avec aisance grâce à ses expressions très parlantes, un physique avantageux (on reconnait un sportif) et un charme particulier. L'histoire m'a tenue en haleine tout du long, pas une seconde ne m'a parue longue. L'histoire est bien sûr basée sur le fait que Donald est un sang mêlé. On le traite bien mais il ne faut pas abuser, c'est-à-dire qu'il ne faut pas penser qu'il pourra épouser Lorraine ou obtenir un poste à responsabilité. Lorsqu'il comprend que sa parole ne compte pas, Donald s'en va et refait sa vie grâce à un homme qui lui donne une chance, le responsable de la compagnie concurrente qui va lui proposer un poste de responsable régional. Il faut dire que Donald a vécu toute sa vie dans le poste de son père adoptif, un homme qui a obtenu la reconnaissance de Corrigal.
Eugenia Gilbert prête ses jolis traits à Lorraine qui aime quant à elle Donald de tout son coeur en faisant preuve d'un esprit ouvert. A cette époque il aurait été inconvenant que Donald épouse Lorraine et donc on a droit au revirement final habituel que toute personne ayant quelques connaissances de ce type de films connait déjà. De même qu'on devine assez facilement qui est le vrai père de Donald mais on se demande toutefois jusqu'au bout quelles circonstances ont permis cette situation.
Le fait que la vraie mère poursuive son fils sans lui laisser aucun répit provoque le désarroi de Donald qui ne comprend pas son insistance. George Walsh en la personne de Donald exprime une douleur latente permanente en démontrant une profondeur qui dépasse largement une simple apparence et qui ne peut qu'interpeler.
Robert Graves incarne l'affreux Millington avec un grand naturel. Le genre de gars bien élevé de prime abord qui se révèle une vilaine fripouille. La scène dans la cabane qui montre son visage défiguré par l'envie et la rage est terrible et vous glace le sang. Du grand art !
Les images sont très belles, de même la qualité du film de Memory Lane qui est en très bon état pour son âge. Toute l'action semble se passer au Nord, dans la neige et il doit faire froid au vu de la buée qui sort de la bouche des protagonistes qui sont tous vêtus de fourrures épaisses. La bagarre durant la tempête voit les deux antagonistes se battre avec beaucoup d'énergie car ils finissant très dépenaillés.
Beaucoup de scènes avec des chiens de traineaux, de la neige, de beaux paysages, une histoire bien menée et des protagonistes comme on les aime, bref, que du bonheur !

George Walsh est un acteur que l'on n'a pas souvent la chance de voir et c'est fort dommage. Je suis sûre qu'il aurait fait un excellent Ben Hur et bien que reconnaissant que Ramon Novarro excelle dans ce rôle, je trouve navrant que cet acteur ait été viré sans plus d'explication lors du grand ménage effectué par la MGM et L.B. Mayer alors que le tournage avait déjà débuté par Charles Brabin suite à la fusion des studios Goldwyn Pictures, Metro Pictures et Mayer Productions.

http://jimlanescinedrome.blogspot.com/2010/09/movie-playing-cards-5-of-spades-george.html 


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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