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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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Affichage des articles dont le libellé est Mary Pickford. Afficher tous les articles
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mercredi 8 septembre 2021

Little Lord Fauntleroy - Alfred E. Green, Jack Pickford - 1921

 



Le petit Cédric Errol vit avec sa maman Chérie à New York. Amical, Cédric est très copain avec Hobbs l'épicier, Madame Mc Ginty La vendeuse de pommes et Dick, le cireur de chaussures.

Lorsqu'il a finit sa tournée auprès de ses amis, Cédric retourne auprès de sa maman qui est veuve et qui souhaite qu'il garde ses longues boucles de cheveux qui lui rappellent son papa, maintenant décédé. Cela vaut à Cédric de belles moqueries mais le petit garçon est heureux de faire plaisir à sa mère.

Très loin en grande-Bretagne, le Comte de Dorincourt porte tous ses espoirs sur son dernier fils mais celui-ci tombe de cheval et meurt. Conseillé par son avocat Havisham, il décide de faire venir le fils de son 1er fils décédé et renié pour une mésalliance. 

Cédric fait donc ses adieux à ses amis et rejoint sa maman. Tous deux font leurs bagages et se rendent auprès du Comte mais celui-ci est très réticent à l'idée de faire la connaissance du petit garçon. Quant à sa mère il ne veut pas en entendre parler et la fait loger dans un pavillon loin du manoir. Cédric pourra la voir lorsqu'il le souhaitera.

Par ses charmantes manières, très vite Cédric séduit toute la maisonnée et son grand-père qui lui offre un poney. Cédric s'acclimate très vite à la nouvelle situation et le Comte, très fier de son petit fils le présente à la société locale.

Bientôt les choses se compliquent car une femme prétend être la femme du fils du Comte et exige que son fils soit l'héritier légitime. Le Comte est dévasté à l'idée de perdre Cédric ...

 


Très jolie histoire qui avait ravi ma jeunesse. Mary Pickford interprète fort joliment la mère et le fils. Grâce à une habile photographie, Cédric parait beaucoup plus petit que sa mère.Ainsi les deux personnages sont bien distincts. Dans le rôle de Chérie, Mary Pickford se montre plus d'une fois très touchante.

C'est une histoire charmante très bien menée qui suit de près le roman écrit par Frances Hodgson Burnett.

110 minutes

 

Mary Pickford ... Cedric Errol / Widow Errol

Claude Gillingwater ... Earl of Dorincourt

Joseph J. Dowling ... William Havisham (as Joseph Dowling)

James A. Marcus ... Hobbs (as James Marcus)

Kate Price ... Mrs. McGinty

Fred Malatesta ... Dick

Rose Dione ... Minna


mercredi 22 mai 2019

Less than the Dust - John Emerson - 1916


En Inde, Radha vit dans la rue et chaparde de quoi manger pour elle, ses amis et son père, le faiseur de sabres.

Curieuse elle apprend l'anglais avec le Babu, non loin de la piscine sacrée. Un jour le Capitaine Richard Townsend fait sa connaissance et décide de lui offrir un livre neuf, "Less than the Dust" dans lequel il écrit une dédicace amicale.
Radha chérit le livre et ne s'en sépare jamais. De son côté son père, Ramlan, fait partie d'un réseau de comploteurs qui veulent renverser les anglais au pouvoir. Son atelier sert de repère et  des fusils sont cachés dans le sous-sol.

Pendant que son père complote, Radha, très amourachée du Capitaine, décide de s'habiller comme une anglaise. Pour ce faire elle dérobe du tissus et se fabrique une espèce de tunique.
Le jour de la révolte a sonné, Radha est chargée de lancer l'alerte et fait sonner la grosse cloche. Le Capitaine, blessé par balle en arrivant à sa hauteur, est emmené pour être soigné. Alors en convalescence il reçoit une lettre de son oncle lui demandant de venir le retrouver au plus vite au manoir familial en Angleterre.
La révolte est vite éteinte et les comploteurs arrêtés, parmi lesquels le père de Radha. 

Radha va trouver son père qui lui apprend qu'il n'est pas son géniteur. Il lui révèle que ses parents sont anglais et qu'à la mort de sa mère, elle lui a été confiée par son père, le capitaine Brooke, atteint par la dengue et n'étant pas en état de s'occuper d'un bébé.
Une histoire vraiment barbante et pleine de lieux communs, difficile de faire un film encore plus lent. Les comploteurs n'en finissent pas de comploter et les intertitres sont comme bloqués tellement le rythme est lent !
David Powell est charmant dans le rôle du Capitaine, il mourra malheureusement moins de 10 plus tard à l'âge de 41 ans. 

Mary Pickford en fait trop dans ce film, bouche en cul de poule, mimiques appuyées, elle sautille bêtement, etc. Ici innocence rime avec bêtise !

93 minutes à l'heure actuelle, il manque la fin de ce film.




Mary Pickford ... Radha

David Powell ... Capt. Richard Townsend

Frank Losee ... Capt. Bradshaw

Mary Alden ... Mrs. Bradshaw

Mario Majeroni ... Ramlan

Cesare Gravina ... Jawan




mercredi 3 janvier 2018

Johanna Enlists - William Desmond Taylor - 1918



Johanna Ransallar habite un patelin paumé. Elle passe son temps à travailler du matin au soir. Lorsqu'un régiment demande à s'installer sur les terres, Pa et Ma Rasallar acceptent et font leur beurre. Un officier est blessé est installé dans la chambre de Johanna, petit à petit il montre de l'intérêt pour Johanna qui commence à se montrer coquette et qui est prise sous l'aile du soldat Vibbard. Les 2 hommes se concurrencent pour plaire à la jeune fille ...



Un film très barbant, il ne se passe pour ainsi dire rien durant près de 60 minutes. Je ne vais pas écrire des tartines sur ce film qui ne mérite pas qu'on perde davantage de temps, c'est navrant, d'habitude j'ai toujours du plaisir à regarder un film avec Mary Pickford.
Wallace Beery est aperçu quelques secondes et Welsey Barry joue le rôle du malin petit frère.

Mary Pickford était la marraine du 143 ème régiment d'artillerie de campagne et Colonel honoraire.
C'est grâce à elle et au commandant Ralph G. Faneuf que ce film a été possible.

Titre français : La Petite Vivandière

71 minutes



Mary Pickford ...
Johanna Renssaller

Anne Schaefer ...
Ma Renssaller

Fred Huntley ...
Pa Renssaller

Monte Blue ...
Pvt. Vibbard

Douglas MacLean ...
Capt. Archie van Renssaller

Emory Johnson ...
Lt. Frank Le Roy

John Steppling ...
Maj. Wappington

Wallace Beery ...
Col. Fanner

Wesley Barry ...
Johanna's Brother

Emory Johnson


mercredi 28 juin 2017

Through the Back Door - Alfred E. Green, Jack Pickford - 1921

 

En Belgique en 1903. Madame Louise Bodamere est jeune, jolie et ... veuve. Elle est courtisée par un riche américain Elton Reeves. Seule ombre au tableau pour cet homme, la vue de la petite fille de Louise, ,Jeanne, qui est confiée la plus grande partie du temps à une gouvernante dévouée et aimante, Marie Gaston.
Elton est jaloux du peu d'attention que Jeanne obtient de sa maman et la convainc de la laisser en Belgique alors que tous deux s'en vont seuls en Amérique. A sa grande surprise Louise est déchirée de devoir quitter la petite fille qui part vivre avec Marie et son mari dans une ferme à la campagne.
Les années passent, un jour Marie reçoit une lettre lui annonçant l'arrivée de son ancienne patronne venue rechercher sa fille.
Lorsqu'elle se présente, Marie lui annonce que la petite est morte noyée dans la rivière et que son corps n'a jamais été retrouvé.
Madame Reeves est effondrée de ne pas avoir revu sa fille et retourne aux Etats-Unis, très éprouvée par cette nouvelle.
En 1914 la guerre est déclarée et Marie décide d'envoyer Jeanne qu'elle chérit plus que tout au monde, retrouver sa mère pour lui éviter la guerre. Un curé l'a aidé à se confesser et à écrire une lettre pour avouer son mensonge. Porteuse de la précieuse missive, Jeanne s'en va pour prendre le paquebot mais en route elle découvre deux enfants dont la mère est morte en chemin. Jeanne emmène les deux petits garçons avec elle.
Après avoir transité par Ellis Island, Jeanne et les petits arrivent devant la propriété des Reeves et pénètrent dans le jardin. Un jardinier refuse de l'écouter et Jeanne et les petits finissent dans les cuisines où un immigré Belge les prend sous son aile. Jeanne est maintenant soubrette chez les Reeves ...



Le début est un peu long. La caméra s'attarde sur les bêtises de Jeanne qui n'en finissent pas. L'attention reprend dès le départ de Jeanne pour les Etats-Unis. Les images sensibles et délicates nous présentent de nombreuses personnes fuyant la guerre. On s'attache à de nombreux visages jusqu'au moment où Jeanne découvre les deux petits enfants tout seuls.
La fin est très émouvante, j'avoue avoir versé une larme devant la gentille et convaincante Mary Pickford.

 On trouve ce film chez Milestone, musique composée et dirigée par Robert Israel

90 minutes



Mary Pickford ...
Jeanne
Gertrude Astor ...
Louise Reeves
Wilfred Lucas ...
Elton Reeves
Helen Raymond ...
Marie
C. Norman Hammond ...
Jacques Lanvain
Elinor Fair ...
Margaret Brewster
Adolphe Menjou ...
James Brewster
Peaches Jackson ...
Conrad
Doreen Turner ...
Constant
John Harron ...
Billy Boy
George Dromgold ...
Chauffeur


mercredi 26 avril 2017

The Little Princess - Marshall Neilan - 1917



Lorsque son père, le capitaine Richard Crewe, lui annonce qu'elle va quitter les Indes, Sara pleure à chaudes larmes.
A Londres son père l'emmène au pensionnat des soeurs Minchin où toutes les petites filles pensent que Sara est une princesse car le bruit court que son père est actionnaire d'une mine de diamants.
Les adieux sont déchirants, Sara reste brave et décide de faire face tandis que son daddy chéri quitte la Grande-Bretagne pour retourner aux Colonies.

Petit à petit Sara se fait des amies, jamais elle n'est à court d'histoires et son bon coeur la pousse à prendre sous son aile la petite bonne à tout faire, Becky.

Le jour de ses 10 ans, les soeurs Minchin organisent une grande fête, Sara est heureuse mais deux hommes demandent à voir la directrice. Ils lui annoncent alors que le Capitaine Crewe est mort ruiné. Dès lors les soeurs changent de visages et traitent la petite fille comme une souillon ....



Un conte de fée, avec l'ambiance sombre des boarding schools de l'époque. On imagine sans peine l’hypocrisie des deux femmes qui traitent les gens selon leur fortune. Telle Pollyanna, Sara voit le bon côté des choses et son imagination lui permet de vivre sans trop se tourmenter. Elle imagine ainsi que les poupées bougent lorsque Becky et elle ne sont pas dans leur mansarde. 


Le seul défaut de ce film est la narration au milieu de la nuit du conte persan Ali Baba et les 40 voleurs
 L'histoire contée dure trop longtemps à mes yeux mais permet de voir la jolie Mary en princesse des mille et une nuits !

Les films avec Mary Pickford sont toujours très agréables à regarder. Sa candeur et sa gentillesse sont remarquables et il n'y a rien de mièvre dans ses attitudes. La scène de la séparation entre son papa interprété par Norman Kerry et Sara est particulièrement touchante.
Mention spéciale pour Zasu Pitts dont c'est l'un des premiers films et qui apporte énormément au film dans le rôle de Becky. Son visage est magnifique et ses gestes timides sont très parlants. Ici un article qui rend hommage à sa beauté très particulière.


D'après un roman de Frances Hodgson Burnett (l'auteure entre autre du Petit Lord Fauntleroy et du Jardin secret), adaptation Frances Marion

Près de 20 ans plus tard, en 1939, une version de ce film sera tourné avec Shirley Temple.

62 minutes




Mary Pickford ...
Sara Crewe
Norman Kerry ...
Capt. Richard Crewe
Katherine Griffith ...
Miss Minchin
Anne Schaefer ...
Amelia Minchin (as Ann Schaefer)
Zasu Pitts ...
Becky
W.E. Lawrence ...
Ali-Baba (as William E. Lawrence)
Theodore Roberts ...
Cassim
Gertrude Short ...
Ermigarde
Gustav von Seyffertitz ...
Mr. Carrisford
Loretta Blake ...
Lavinia
George A. McDaniel ...
Ram Dass (as George McDaniel)

jeudi 9 mai 2013

Little Lord Fauntleroy - Alfred E. Green, Jack Pickford - 1921





Mary Pickford... Cedric Errol / Widow Errol
Claude Gillingwater... Earl of Dorincourt
Joseph J. Dowling... William Havisham (as Joseph Dowling)
James A. Marcus... Hobbs (as James Marcus)
Kate Price... Mrs. McGinty
Fred Malatesta... Dick
Rose Dione... Minna
Arthur Thalasso... The Stranger
Colin Kenny... Bevis

112 minutes
Un roman publié à l'origine sous la forme d'un feuilleton écrit par Frances Hodgson Burnett

Cedric vit avec sa maman à New York. Il a beaucoup d'amis dans la rue mais n'hésite pas à utiliser ses poings le cas échéant. Sa maman qu'il surnomme Dearest (si je me souviens bien Chérie dans le livre en Français) est veuve, digne et aimante. 
En Angleterre le Compte de Dorincourt vient de perdre son fils et unique héritier. Il a éliminé de sa vie son autre fils parce qu'il a choisi une roturière. Du coup, sachant qu'il a un petit fils aux Etats Unis il mande son agent Havisham d'aller chercher le jeune garçon pour en faire son héritier. Sa mère pourra le suivre mais il est hors de question qu'elle vive sous le même toit.
Après avoir dit au revoir à ses amis Hobbs, l'épicier, Madame McGinty la vendeuse de pommes et à Dick le cireur de chaussures, Cedric se retrouve donc devant l'imposante bâtisse où il va poursuivre sa vie. Dearest vit désormais dans le bâtiment à l'entrée de l'immense propriété. Il fait la connaissance de son grand-père un homme aigri mais agréablement surpris par le petit garçon. Petit à petit Cédric va apprivoiser ce vieil homme acariâtre qui va se métamorphoser sous son influence. A tel point que Dearest finit par le rencontrer elle aussi. Mais des nuages pointent à l'horizon. Une femme prétend être la mère d'un héritier qu'elle aurait eu du fils ainé du Comte. Le grand-père n'a pas d'autre choix que de faire venir cette femme avec son fils mais les vieux amis de la rue de Cédric ayant eu vent de la chose veillent ...



Je me souvenais assez bien de cette histoire lue dans ma jeunesse. Le Cédric dépeint était vif et charmant et je craignais beaucoup de voir une femme jouer ce rôle. J'avoue que je suis agréablement surprise car Mary Pickford est tout à fait étonnante dans ce rôle de petit garçon doublé du rôle de la maman. Les rôles sont bien différenciés, il parait difficile de croire qu'il s'agit de la même personne. Dearest est plus grande, très féminine, gracieuse, douce et digne. Cédric agit comme un petit garçon habillé de façon masculine. Si ses traits sont bien sûr féminins, les actes suffisent à nous convaincre. Bien que l'histoire soit assez démodée on passe un bon moment à la suivre, même s'il y a quelques longueurs.

On trouve ce film très bien restauré chez Milestone, musique de Nigel Holton.




samedi 25 août 2012

Poor Little Rich Girl (The) - Maurice Tourneur - 1917



Mary Pickford ...
Gwendolyn 'Gwen'
Madlaine Traverse ...
Gwendolyn's Mother
Charles Wellesley ...
Gwendolyn's Father
Gladys Fairbanks ...
Jane
Frank McGlynn Sr. ...
The Plumber
Emile La Croix ...
The Organ Grinder
Marcia Harris ...
Miss Royale
Charles Craig ...
Thomas
Frank Andrews ...
Potter
Herbert Prior ...
The Doctor

65 minutes
Scénario Marion Davies d’après une pièce de Eleanor Gates (1913)
Tourné à Fort Lee


Dans une grande maison, Gwen (Pickford) s'ennuie. Ses parents n'ont pas le temps de s'occuper d'elle (son père est très occupé à amasser de l'argent et sa mère reçoit beaucoup). Le personnel la malmène volontiers et lui interdit toute incartade. Ses percepteurs enseignent avec grand sérieux. Dès lors Gwen ne peut rien faire par elle-même. Un jour elle entend un joueur d'orgue dans la rue et le fait monter. Le plombier les rejoint et Gwen passe enfin un agréable moment. L'une des amies de sa mère décide de lui procurer une compagne de jeu en la personne de sa propre fille qui s'avère être une vraie pimbêche, menteuse de surcroit. Punie pour avoir déposé intentionnellement un gâteau sous les fesses de la sale gamine, Gwen doit porter des vêtements de garçon, sensés la faire réfléchir. Mais Gwen très heureuse de sa nouvelle apparence s'en va se battre avec les garçons de la rue à coups de boules de boue.
Le soir de son anniversaire la gouvernante étant sortie, la femme de ménage lui fait avaler un somnifère pour pouvoir sortir avec ses amis. Croyant que Gwen ne l'a pas bu, elle lui en administre une deuxième ration. Bientôt Gwen oscille entre la vie et la mort et voit de bien étranges choses ...



Un film avec Mary Pickford est en principe toujours agréable à regarder. Celui-ci ne fait pas exception à la règle bien que dans le fond il ne s'y passe pas grand'chose. On suit la vie de Gwen dans la grande maison et on passe beaucoup de temps à la regarder s'ennuyer ou trépigner. Ca pourrait ressembler à une histoire de la Comtesse de Ségur et si l'on aimait ce genre de lecture je pense qu'on appréciera cette histoire dont l'apothéose est les scènes nous faisant part des visions de Gwen inconsciente, qui se voit entourée de jeunes filles diaphanes qui dansent une ronde autour d'elle. Avec l'interprétation d'une enfant de 11 ans elle imagine une personne à double face, un âne, etc qualificatifs entendu de la bouche des adultes l'entourant ! Les images sont très compréhensives et ajoutent une très jolie poésie.

Mary Pickford est très fascinante de spontanéité et de naturel. C'est étonnant d'imaginer une femme adulte (et mariée !) jouant une enfant de 11 ans avec tant de facilité. Sa taille et sa corpulence aident sans doute aussi à nous donner l'illusion. Ses mimiques semblent innocentes.

On trouve ce film facilement sur le net ou chez Milestone.










mardi 21 août 2012

Heart O' The Hills - Sidney Franklin, Joseph de Grasse - 1919



Mary Pickford ...
Mavis Hawn
Harold Goodwin ...
Young Jason Honeycutt
Allan Sears ...
Jason Honeycutt
Fred Huntley ...
Granpap Jason Hawn (as Fred W. Huntley)
Claire McDowell ...
Martha Hawn
Sam De Grasse ...
Steve Honeycutt
W.H. Bainbridge ...
Col. Pendleton (as William Bainbridge)
John Gilbert ...
Gray Pendleton (as Jack Gilbert)
Betty Bouton ...
Marjorie Lee
Henry Hebert ...
Morton Sanders (as Henry Herbert)
Fred Warren ...
John Burnham


87 minutes
La fille des monts
Scénario d'après un roman de John Fox Jr..


Une petite communauté dans les montagnes du Kentucky. Mavis Hawn (Pickford) voit son père abattu sous ses yeux devant leur petite cabane familiale et un mystérieux inconnu prendre la fuite. Depuis Mavis, 13 ans, s'entraine à tirer au fusil. Son meilleur ami est Jason Honeycutt (Goodwin) un jeune garçon habitant une cabane non loin avec son père. Le père de Jason Steve (De Grasse) courtise la mère de Mavis (McDowell.). Tous les deux sont des êtres frustres qui n'hésitent pas à battre leurs enfants respectifs. Dès qu'il le peuvent les deux enfants s'échappent et vont pêcher. Ils souhaiteraient se marier mais l'ancien du village (Huntley) leur annonce qu'ils sont trop jeunes.
Un jour, Mavis et Jason aperçoivent un groupe d'hommes dans les montagnes. Des prospecteurs, le colonel Pendleton (Bainbridge) et son fils (Gilbert) sont guidés par un homme malhonnête, Sanders (Hebert), qui, avec l'aide du père de Jason, tente de s'emparer des terres des villageois car les montagnes regorgent de charbon. Steve épousera même la mère de Mavis pour prendre possession de sa propriété. Fâchée de se voir dépossédée Mavis intervient un soir après que les villageois aient donné une fête en l'honneur des étrangers de passage. Le Conseil se réunit et des hommes masqués se rendent chez les prospecteurs pour leur intimer l'ordre de quitter les montagnes. Durant l’échauffourée un homme est abattu et Mavis est accusée du crime ....



Comme tous les films avec Mary Pickford, ce film est très chouette à suivre. L'amitié entre les deux enfants est particulièrement bien rendue, avec un Harold Goodwin qui se montre touchant plus d'une fois et une Mary Pickford pleine d'énergie. Amusant aussi de les voir découvrir le monde extérieur : Mavis découvrant les rails du chemin de fer ou découvrant des jeunes venus d'ailleurs en les personnes du fils de Pendleton interprété par John Gilbert (tout jeune, sous le nom de Jack Gilbert !) et de son amoureuse, jouée par Marjorie Lee !

Tourné dans les montagnes du San Bernardino en Californie, les paysages sont magnifiques et de nombreuses scènes villageoises recréent une atmosphère particulière emplie de simplicité. Une scène de danse endiablée vous montre les loisirs de la petite communauté et le comportement de chacun indique l'importance des anciens. L'attaque des prospecteurs est faite façon Ku Klux Klan, chevaux et cavaliers recouverts de draps blancs, une scène particulièrement bien filmée et impressionnante. Et bien sûr la scène où le jury se lève, bientôt suivi par d'autres, et s'accuse d'être coupable vaut son pesant de cacahuètes !
Sam de Grasse est toujours parfait dans ce genre de rôle d'homme dur. Là on le découvre s’apprêtant en se mettant de la brillantine sur les cheveux et sur les bottes pour se rendre chez Martha Hawn alias Claire McDowell, une femme au visage émacié qui elle cherche à savoir où ses rubans seront le plus attractifs et du plus joli effet sur sa robe ...
Étonnamment on arrive (presque) sans peine à imagine que Mary Pickford ait 13 ans dans ce film, bien qu'elle en ait 27 en 1919 ! 

Très jolie version chez Milestone Collection (avec M'Liss) 2005, musique de Maria Newman.


jeudi 10 mai 2012

Rosita - Ernst Lubitsch - 1923



Mary Pickford ...
Rosita, a street singer
Holbrook Blinn ...
The King
Irene Rich ...
The Queen
George Walsh ...
Don Diego
Charles Belcher ...
The Prime Minister
Frank Leigh ...
Prison Commandant
Mathilde Comont ...
Rosita's mother
George Periolat ...
Rosita's father
Bert Sprotte ...
Big Jailer
Snitz Edwards ...
Little Jailer

88 minutes

En Espagne un roi coureur de jupons tombe fou amoureux d'une chanteuse de rue pendant le carnaval de Séville. Il va faire tout ce qui est en son pouvoir pour la posséder mais la reine veille. Un soir Rosita est arrêtée mais Don Diego prend sa défense en sortant son épée et et tue un homme du roi. Les deux jeunes gens sont arrêtés mais seule Rosita quittera les murs glauques de la prison ...
Ernst Lubitsch dirigeant Mary Pickford

Le premier film de Lubitsch sur sol américain. Ce film aurait été un flop à sa sortie et il paraitrait que Mary Pickford aurait tenté de faire disparaitre toutes les copies. Elle a du oublier l'Union Soviétique d'où provient la copie que j'ai vue  !
Je n'ai jamais été très fan des films d'époque en costumes, je les regarde surtout par curiosité sans en espérer grand chose. Ce film est un peu ridicule par l'insistance du roi à vouloir s'approprier la pauvre Rosita, qui a un tel succès dans les rues que ça en est franchement excessif. Mais admettons. Lors du carnaval Rosita aperçoit un jeune homme charmant, Don Diego. Croyez le ou pas mais durant presque toute la durée du film le pauvre garçon est emprisonné : la première fois il quittera sa geôle pour épouser Rosita, les deux tourtereaux ont les yeux bandés et sont heureux de se découvrir après avoir prononcé leur vœux, la deuxième fois, après que le roi l'y fasse enfermer à nouveau, il sortira du cachot pour être fusillé et sera évacué les pieds devant, enfin c'est ce que l'on pense sans trop y croire tant cela parait étonnant dans le cours de l'action. Bref, Rosita le pleure sur sa civière et alors qu'elle va se venger en se montrant bien mielleuse avec le roi, elle empoigne un couteau .... pouf (là j'ai envie de dire Shazam !) Don Diego ressuscite et se lève en souriant ! Et oui, la gentille reine veillait dans l'ombre et a joué à la bonne fée...D'un point de vue logique, c'est franchement prendre le spectateur pour une nouille. On se console en regardant Mary Pickford qui prend toujours très à cœur ses rôles, sans aucun doute.
Quelques jolies scènes ponctuent toutefois ce divertissement pur : lorsque sur le point d'être enfermés et alors qu'ils ont tous deux les mains liées dans le dos Rosita met sa main dans la main de Don Diego pour le remercier d'avoir pris sa défense. Les deux tourtereaux se sourient gentiment à travers les barreaux de leur cellule respective... La famille de Rosita vaut aussi le détour et la scène où ils se retrouvent tous au palais est amusante (la maman fait la lessive dans la chambre richement meublées et suspend les chaussettes à un fil tiré entre les murs, les enfants utilisent les meubles comme traineau, etc...)

Mary Pickford est pourtant assez plausible dans ce rôle, elle se montre plutôt distinguée et le costume lui va à ravir. George Walsh est charmant bien qu'on ne le voit pas trop et qu'il serve de faire valoir à Mary Pickford. Holbrook Blinn fait ce qu'il peut dans ce rôle ridicule, Irene Rich tire son épingle du jeu avec facilité en incarnant la reine et on aperçoit Snitz Edwards dans la peau d'un gardien de prison. Philippe de Lacy joue le rôle d'un frère de Rosita.


A cette époque tout souriait à George Walsh, peu après ce film il va être choisi pour incarner Ben Hur, mais le destin va lui jouer un vilain tour : Le rôle échouera finalement à Ramon Novarro suite à la fusion des studios Goldwyn Pictures, Metro Pictures et Mayer Productions : Devenus la puissante MGM, son directeur L.B. Mayer l'a tout bonnement écarté alors que le tournage avait déjà débuté par Charles Brabin.

samedi 17 mars 2012

Cinderella - James Kirkwood - 1914



Mary Pickford ...
Cinderella
Owen Moore ...
Prince Charming
Isabel Vernon ...
Stepmother
Georgia Wilson ...
Stepsister
Lucille Carney ...
Stepsister
W.N. Cone ...
The King
Inez Marcel ...
Fairy Godmother

52 minutes

Bien sûr vous connaissez ce conte. Vous en avez déjà vu plusieurs versions, dont celle de Walt Disney avec GusGus la sympathique souris et les petits oiseaux colorés qui gazouillent et aident Cendrillon à coudre sa robe de bal en voletant joyeusement.
Cette version conte l'histoire de manière basique sans fioriture particulière. Tout est dans la représentation des différents protagonistes et surtout de Cendrillon qui occupe le centre de l'action, en laissant peu de place au prince, à la fée, la belle-mère etc.
Les images sont assez poétiques et la naïveté qui les entoure est plutôt touchante. Déjà (ou seulement ?) 100 ans (à deux ans près) que ce film a été tourné. La bonté et la vertu sont gagnantes, une bonne conscience est garante d'un sommeil sain et réparateur alors qu'une mauvaise conscience apporte un sommeil agité. La morale suinte dans de nombreuses scènes, dont de nombreuses montrent des métamorphoses de fort jolie manière.
Toutefois je relève que Cendrillon dort beaucoup : elle s'endort dans la forêt à coté de son fagot de bois, à côté de l’âtre, dans son lit,  etc. Dans le fond, cette Cendrillon là a une belle vie car on ne la voit jamais récurer, frotter, cuisiner, trimer ou autre. Cendrillon en 1914, c'est plutôt une histoire de petite fille rêveuse qui grandit et se métamorphose en femme (c'est à dire en femme mariée). Bien sûr elle et le prince vécurent longtemps heureux à la fin ! (la fin ? la fin de quoi ?)

On aimerait réellement que les bonnes actions apportent le bien être et le bonheur comme le dit avec conviction la bonne fée. De nos jours il y a pénurie de gentilles bonnes fées aux coins des rues, de celles qui voient vos qualités et vous aident à les développer en vous garantissant un avenir serein et heureux. Pourtant si l'on cherche bien, il se trouve certainement encore de nombreuses bonnes âmes qui ne souhaitent que votre bonheur, à commencer par vous même, ce qui n'est pas rien, loin de là. 
Alors qu'est-ce qui fait que cette habilité à se réconforter avec des histoires simples qui vous montrent le droit chemin se perde ? Le cinéma muet c'est un peu le paradis perdu, pas si lointain et déjà inaccessible. 


Owen Moore, si masculin quelques années plus tard ressemble à un freluquet fluet dans son costume de page: il a pourtant 28 ans en 1914 et il est marié depuis 1911 à Mary Pickord qu'il a épousée secrètement. Elle-même a 22 ans et en parait facilement 6 de moins.
 La bonne surprise de ce film c'est le cauchemar de l'horloge. On se souvient que Cendrillon devait rentrer absolument avant minuit, heure à laquelle le charme s'éteindrait, du carrosse à sa robe. Alors de retour dans son petit lit dans son grenier poussiéreux (elle ne semble pas se préoccuper du ménage de sa chambre) elle s'endort mais fait très vite un cauchemar dans lequel deux gnomes frappent une cloche indiquant minuit mais les heures et le cadran tournent et se déforment : c'est la conséquence de la désobéissance nous dit un intertitre. Quelle désobéissance me suis-je demandé ? Cette question m'a fait mesurer d'un coup le fossé qui séparent les mentalités d'aujourd'hui à celles d'hier.




jeudi 8 mars 2012

Amarilly of Clothes-Line Alley - Marshall Neilan - 1918



Mary Pickford ...
Amarilly Jenkins
William Scott ...
Terry McGowen
Kate Price ...
Mrs. Americus Jenkins
Ida Waterman ...
Mrs. David Phillips
Norman Kerry ...
Gordon Phillips
Fred Goodwins ...
Johnny Walker
Margaret Landis ...
Colette King
Tom Wilson ...
'Snitch' McCarthy

60 minutes
adaptation Frances Marion d'après un roman de Belle K. Maniates
Titre français : A chacun sa vie

Comme sa grand-mère et sa mère avant elle, Amarilly (Pickford) récure les sols. Sa mère trime dur pour élever ses 5 frères en faisant des lessives. Le dimanche Amarilly sort avec Terry (Scott) le barman du café local. Tout ce petit monde habite un quartier populaire. Amarilly perd son travail au théâtre et Terry lui trouve une place de vendeuse de cigarettes au café. Un soir quelques garçons de la bonne société en manque d'émotions fortes débarquent et une bagarre s'ensuit. Gordon Philips (Kerry) se retrouve à la rue blessé et Amarilly l'emmène chez elle pour le soigner. Terry prend très mal la chose et Gordon s'arrange pour la faire habiter chez sa tante ...



Un film qui se regarde comme une balade dans le temps fort sympathique. On y découvre, outre l'habillement, la rue, les voisins, les véhicules d'époque une ambiance tout à fait particulière. L'histoire en elle-même se déroulait plutôt de manière logique pour tourner au drame et terminer par une pirouette.
William Scott est un acteur que l'on n'a pas beaucoup l'occasion de voir, c'est dommage. Mary Pickford est égale à elle-même, c'est-à-dire qu'elle se montre gentille et innocente. Norman Kerry a le rôle d'un gentil sculpteur qui aime la fête un peu trop. Le personnage le plus intéressant de ce film est pour moi Kate Price/Americus Jenkins qui a le rôle ingrat de la mère d'Amarilly qui va devoir affronter la bonne société qui l'invite un peu pour faire honte à Gordon. Elle incarne une mère généreuse et vivante, sa prestation est plus vraie que nature.
Quelques scènes sont particulièrement sympathiques, telle celle où Terry arrive sur une moto fumante pour emmener Amarilly qui s'installe sur le siège arrière et qui attend que la moto veuille bien redémarrer sous les quolibets de l'assistance. Les chapeaux sont aussi particulièrement originaux.  
On trouve ce film chez Milestone (avec un très bon accompagnement musical de l'orchestre de Mont Alto) ou chez Bach Films (en français).

 



mardi 10 janvier 2012

Poor Little Peppina - Sidney Olcott - 1916




Mary Pickford ...
Peppina
Eugene O'Brien ...
Hugh Carroll
Antonio Maiori ...
Soldo
Ernest Torti ...
Pietro
Edwin Mordant ...
Robert Torrens
Jack Pickford ...
Beppo
Edith Shayne ...
Mrs. Torrens
Cesare Gravina ...
Villato
William T. Carleton ...
Detective Chief
N. Cervi ...
Dominica
Mrs. A. Maiori ...
Bianca
Francesca Guerra ...
The Stoker

env 60 minutes

Une petite fille vit avec ses parents, de riches américains, en Italie. Lorsque son père participe à l'arrestation de Soldo, il ignore que sa petite fille va être l'objet de la vengeance du bandit qui s'évade grâce à l'aide de la mafia peu de temps après son incarcération. L'homme kidnappe la petite fille endormie et la confie aux parents du petit Beppo. Un faux témoin assure que la petite s'est noyée.
Quinze ans ont passé et Peppina (Pickford), c'est maintenant son nom, travaille dure aux champs. Ses parents ne peuvent refuser la demande en mariage de son patron et Peppina implore l'aide d'une duchesse locale qui lui donne de l'argent pour l'aider éventuellement à quitter le pays pour se rendre aux Etats-Unis. Le jour de ses noces elle s'enfuit grâce à l'aide de Beppo (Pickford) et déguisée en garçon, devient passager clandestin sur un transatlantique. Alors qu'elle tente de dérober quelques fruits dans une chambre elle est surprise par un passager (O'Brien) ...



Les préjugés ont la vie dure : tout le monde gesticule passablement pour passer pour italiens. Un film dont la trame est assez simple mais qui apporte quelques développements qui permettent de le suivre avec plaisir. Les plans sont peu rapprochés et de ce fait le spectateur est tenu un peu à distance. Outre Mary Pickford dans le rôle de Peppina, on trouve Eugene O'Brien, toujours très classe (et qui semble beaucoup fumer sur le bateau). Il me semble qu'il a quand même bien souvent un rôle de faire valoir comme dans ce film.
C'est aussi l'un des seuls films ou Mary tourne avec son frère Jack qui joue le petit rôle de Beppo. Un film qui se laisse regarder et dont j'aurai bientôt de la peine à me souvenir.

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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