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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

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mercredi 2 juin 2021

Pretty Ladies - Monta Bell - 1925

 


Maggey Keenan (ainsi orthographié dans le film, aussi bizarre que cela puisse paraitre) travaille aux Follies où elle présente un numéro comique après le show de Selma Larson, la star du spectacle.

Dans la fosse de l'orchestre, à la batterie, se trouve Al Cassidy.


Maggie, qui rêve de passer ses soirées avec un homme qui ressemble à Conrad Nagel et se retrouve bien seule après les soirées aux Follies.

Un soir en écoutant Al qui compose, elle tombe dans la fosse et se retrouve dans un tambour. Le soir même Al racompagne Maggie chez elle en bus. Il accepte de manger une morse qui s'avère être un vrai repas.

Maggie aime beaucoup Al et son numéro déguisée en mouche sur une musique composée par son ami obtient beaucoup de succès. A tel point que Selma, jalouse, détourne Al pour une soirée afin qu'il compose pour elle.

Maggie, convaincue par une amie de passer une soirée chez le producteur, se retrouve à amuser la galerie lorsque Al et Selma débarquent. Maggie, le visage noirci par du cirage, rentre chez elle le coeur gros mais Al réalise tout à coup à quel point il tient à elle et la rejoint chez elle avant de lui proposer le mariage. Maggie est heureuse et débute une nouvelle carrière, celle de maman au foyer.

Le jeune couple a bientôt un enfant et le bonheur est bien présent mais un jour un télégramme parvient à Al lui demandant de prévoir un nouveau numéro pour Selma. Al prend le train et rejoint la troupe ...

 


Un film bizarre dont le sens n'est pas très clair et qui me laisse sur ma faim. La version vue est très trouble, la musique d'accompagnement est par moment peu heureuse.

L'action est frustrante, on assiste à des spectacles terriblement démodés ne prêtant pas particulièrement à rire et il semble qu'il manque quelques scènes. Il est possible que le film ne soit pas complet.

Zasu est pour moi une grande actrice qui sait toucher la corde sensible. Dans le rôle de Maggie elle se montre douce et humble, croyante elle va pardonner à Al. A notre époque ça passe plutôt mal bien que le pardon soit une belle chose. J'ai de la peine à comprendre un gars comme Al, et je ne comprendrais jamais tous les Al de la création, tous ceux qui ne savent pas apprécier une femme telle que Maggie et le bonheur simple et constant que ce type de femmes apportent dans un foyer.

 George K. Arthur fait le clown et on aperçoit Joan Crawford quelques secondes.

 Titre français : Les feux de la rampe

54 minutes


Zasu Pitts ... Maggie Keenan

Tom Moore ... Al Cassidy

Ann Pennington ... Ann Pennington

Lilyan Tashman ... Selma Larson

Bernard Randall ... Aaron Savage

Helena D'Algy ... Adrienne

Conrad Nagel ... Maggie's Dream Lover

Norma Shearer ... Frances White

George K. Arthur ... Roger Van Horn

Joan Crawford ... Bobby - A Showgirl (as Lucille Le S

 

 


dimanche 1 décembre 2013

Strange Cargo - Frank Borzage - 1940


Au bagne en Guyane, Verne accumule les évasions. A chaque fois repris il purge sa peine mais s'échappe à la moindre occasion. Chargé de décharger des marchandises au port, il repère une jeune femme, Julie. Celle-ci ne souhaite pas être vue parlant à un condamné et Verne lui promet de la retrouver le soir même au bar où elle travaille. Au retour sous les verrous il est sans le savoir remplacé par un mystérieux inconnu, Cambreau, qui prend sa place tandis qu'il rejoint la jeune femme. Surpris par la police, Verne est ramené au pénitencier où il apprend que Moll monte une évasion avec Hessler et Telez, respectivement un condamné pour avoir empoisonné ses femmes et un homme persuadé qu'il rejoindra le paradis grâce à la bible qu'il lit. Cambreau paie les passages de Verne et de lui-même, mais Moll assomme Verne pour l'empêcher de les suivre. Lui seul détient une carte qui pourra leur permettre de rejoindre la mer où un bateau chargé de vivre les attendra. Une deuxième carte est dans les mains de son second qui mènera un deuxième groupe. A son réveil Verne trouve par hasard une carte griffonnée par Cambreau l'incitant à les rejoindre et Verne s'évade aussitôt ...


Voilà un film qui sort des sentiers battus. Pourtant le thème est connu, il s'agit de l'histoire de quelques hommes qui finissent par voir la lumière malgré un passé trouble et terrible.
Borzage s'y prend différemment pour conter son histoire : Il met en présence des hommes et une femme perdus à qui un homme révèlera à chacun sa part céleste. Son identité reste cachée, on peut y voir ce que notre religion, notre éducation ou nos convictions nous font voir : un passeur, un éclairé, un ange, le destin ou même le Christ comme semble le penser le pêcheur interprété par Victor Varconi.

La plupart des réalisateurs auraient pris la peine de faire comprendre aux spectateurs l'identité réelle
de Cambreau. Pas Borzage, ce qui donne une dimension particulière à ce film qui mêle allégrement paraboles, miracles, clairvoyance et sensualité. Il nous fait passer du pénitencier à la mer en passant par la jungle et le désert. Les "pélerins" devront éviter le village des indigènes, la mine, braver les dangers (serpent, flèches, eau salée, sables mouvants), souffrir de faim et de soif avant d'atteindre la mer où leurs soucis seront loin d'être terminés car ils leur faudra encore effectuer la traversée.
Leurs pires ennemis ne sont qu'eux-mêmes, car tous se méfient et tentent de se débarrasser les uns les autres ou bien de se voler leurs maigres possessions.
Le scénario met en scène des personnages tout droit sortis de la Bible, la fille facile, le voleur, le meurtrier, le pêcheur, le croyant, et même le mal en la personne de Pig incarné par le très inquiétant Peter Lorre qui reste très ambigu et dont les intentions ne sont pas nettes du tout. 

Le film est truffé de belles images et de nombreux symboles sont parlants. On peut ne pas aimer cette façon sans équivoque de nous rappeler cette part d'humanité ou de Dieu qui nous habite tous. On peut ne pas apprécier cette manière de nous balancer des bouts de textes bibliques lus de manière presque moqueuse par Verne mais qui tirent des larmes à Julie. Pourtant l'histoire est bien simple, ou vous y croyez ou bien vous n'y croyez pas dans le fond ! Il faut avouer que ce genre de film détonne fortement dans le monde actuel.

Il y a certainement plusieurs niveaux à ce film, si l'on s'en tient aux images et non au message on a sous les yeux une aventure assez quelconque. Si on s'intéresse au message on a sous les yeux un film fort comme devait l'être Borzage. Peut-être d'ailleurs n'est-ce pas un hasard si Cambreau alias Ian Hunter lui ressemble physiquement un peu ? Borzage devait être un homme aux convictions et à la foi très fortes, cela est perceptible tout au long du film.

Les hommes qui se sont fourvoyés se trompent eux-mêmes. Leurs craintes sont les barrières qu'ils ont dressées et ils vivent dans une sorte de monde parallèle alors que la confiance apporte la clairvoyance. La fin est prévisible, on sait que Verne va croire que Julie l'a trahi une fois de plus avec Pig, comment pourrait-il en être autrement pour un homme qui ne vit que pour lui même et qui s'est construit selon ses propres critères et qui prend simplement ce qu'il veut sans se soucier des autres ?
On imagine qu'il va se perdre alors que sous ses yeux, accroché tel un Christ sur sa croix Cambreau se noie dans une mer démontée. Le moment où Verne comprend enfin ce que Cambreau lui révèle est osé mais, magie du cinéma, en une fraction de seconde le visage de Clark Gable redevient lisse et humain alors que jusque là il était dur. Avec Borzage on sait que l'histoire se terminera bien, tant mieux, c'est rassurant ! Et si l'on ne sort pas tout à fait indemnes de ce film qui parle de rédemption, d'amour et de confiance, son but est atteint !

Un film qui joue avec la lumière dans un beau noir et blanc, avec des plans originaux comme celui qui voit Joan Crawford sur le dos, son visage démaquillé regardant le ciel tel un paysage à l'horizon alors que Cambreau, serein, veille à la barre.

Une fois de plus le titre français est loin du sens premier du titre anglais et on trouve ce film dans le coffret intitulé Joan Crawford Collection 2

Deux citations qui illustrent bien le propos :

"La bonté est la meilleure source de clairvoyance spirituelle."
Miguel de Unamuno
"La clairvoyance est le seul vice qui rende libre, libre dans un désert."
Emil Michel Cioran


D'après le roman de Richard Sale "Not Too Narrow... Not Too Deep", scénario écrit par Lawrence Hazard et adapté par Anita Loos.

Titre français : Le cargo maudit

Joan Crawford ...
Julie
Clark Gable ...
Verne
Ian Hunter ...
Cambreau
Peter Lorre ...
M'sieu Pig
Paul Lukas ...
Hessler
Albert Dekker ...
Moll
J. Edward Bromberg ...
Flaubert
Eduardo Ciannelli ...
Telez
John Arledge ...
Dufond
Frederick Worlock ...
Grideau (as Frederic Worlock)
Bernard Nedell ...
Marfeu
Victor Varconi ...
Fisherman



Tiens, en passant, ce film illustre bien ce premier dimanche de l'Avent 2013 !

dimanche 27 janvier 2013

The Shining Hour - Frank Borzage - 1938



Joan Crawford ...
Olivia Riley
Margaret Sullavan ...
Judy Linden
Robert Young ...
David Linden
Melvyn Douglas ...
Henry Linden
Fay Bainter ...
Hannah Linden
Allyn Joslyn ...
Roger Q. Franklin
Hattie McDaniel ...
Belvedere
Oscar O'Shea ...
Charlie Collins
Frank Albertson ...
Benny Collins
Harry Barris ...
Bertie

76 minutes
L'ensorceleuse


Le scénario écrit par Ogden Nash d'après la pièce de Keith Winter a été récrit par Joseph L.Mankiewicz


Henry Linden un homme fortuné d'une famille respectable est amoureux fou d'Olivia Riley, une célèbre danseuse de Broadway. Ses demandes de mariage sont systématiquement refusées mais un jour Olivia (dont le vrai prénom dans le film est Maggie) finit par accepter bien qu'elle ne l'aime pas vraiment. La nouvelle du mariage inquiète fort Hannah, la soeur de Henry qui envoie leur frère David en éclaireur pour évaluer l'état d'urgence face au mariage annoncé. David tombe amoureux d'Olivia au premier coup d'oeil et tente de pousser son frère Henry à renoncer à la jeune femme sans succès.
Plus tard le couple maintenant marié arrive dans la riche propriété familiale. L'accueil d'Hannah est glacial. De son côté Judy, la femme de David, est chaleureuse et les deux jeunes femmes sympathisent rapidement.
David tente à plusieurs reprises de se rapprocher d'Olivia qui pressent les complications à venir et le fuit car de son côté elle se sent elle aussi très attirée par le mari de Judy. Hannah ne flanche pas et se montre toujours suspicieuse face à Olivia qu'elle devine être une femme habituée aux cohortes d'admirateurs; d'ailleurs le fils de la ferme voisine Benny croit pouvoir pousser sa chance lui aussi ...


Un film que l'on apprécie peut-être davantage lorsque l'on atteint une certaine maturité. 
Olivia ne semble rien faire pour attirer les hommes, d'un côté elle se montre naturelle avec Benny le fils de la ferme d'à côté mais celui-ci voit une invitation dans sa manière amicale de le traiter, de l'autre elle met David en garde, voire le fuit carrément mais cela ne traduit que le trouble qu'elle éprouve dévoilant au passage sa faiblesse intérieure malgré une apparence de femme forte et sûre d'elle, et cela semble attirer David encore davantage. Bien sûr Hannah voit tout cela et ne peut le tolérer, jalousie ou instinct de protection ?

Deux êtres innocents aiment d'un amour pur sans questionnement ou demande en retour, Judy incarné par la magnifique Margaret Sullavan (alors enceinte) et Henry personnifié par le tranquille et respectable Melvyn Douglas. Face à eux se trouvent deux êtres tourmentés et plutôt futiles qui n'ont pas compris la chance qu'ils ont de partager leurs destinées avec leurs conjoints respectifs. Tels des enfants ils aimeraient autre chose et leur désir est le moteur de leurs actions. Joan Crawford se montre vibrante de vie et Robert Young empli de désir.
La sœur ainée, Hannah, excellente Fay Bainter, a œuvré presque comme une mère pour les deux garçons est-il expliqué au départ. Comme certaines mères elle souhaite protéger ses frères et interfère sans vergogne dans leur vie. Bien sûr cela n'est pas au gout des deux couples, mais on comprend que cette femme est surtout immensément seule et que l'horloge du temps ne fait qu'élargir ses faiblesses sans trouver le réconfort ou l'épanouissement. Elle se focalise donc sur les quatre jeunes gens.
Est béni du ciel celui qui peut aimer de façon altruiste. Borzage a la faculté de montrer que malgré tout on peut tendre vers la grandeur d'âme. Alors que les personnages sont au point de rupture, Hannah boute le feu à la maison qui devait abriter l'amour d'Henry et Olivia. Judy, consciente de l'attraction irrépressible entre son mari et celle qu'elle considère comme son amie, presse Olivia de partir avec David. Elle sait qu'elle l'a perdu et que le fragile lien qui les liait est maintenant brisé. Nulle amertume dans cette simple constatation mais elle ne peut pas concevoir poursuivre sa vie sans celui qu'elle aime depuis toujours et se jette donc dans le feu.
Le feu, élément incontournable lorsqu'il s'agit de rédemption et de renouveau. Le symbole est clair, chacun va se réveiller, ouvrir les yeux et voir la lumière ... et par là chacun retrouve son esprit, au propre comme au figuré !
Une fin différente de celle du livre.
Un film qui n'a pas le lyrisme de certains films de Borzage mais qui est loin d'être mauvais pour méditer sur l'amour et la vie de couple ....

http://acertaincinema.com/media-tags/frank-borzage/






jeudi 20 septembre 2012

Mannequin - Frank Borzage - 1937




Joan Crawford ...
Jessie Cassidy
Spencer Tracy ...
John L. Hennessey
Alan Curtis ...
Eddie Miller
Ralph Morgan ...
Briggs
Mary Philips ...
Miss Beryl Lee (as Mary Phillips)
Oscar O'Shea ...
'Pa' Cassidy
Elisabeth Risdon ...
'Ma' Cassidy (as Elizabeth Risdon)
Leo Gorcey ...
Clifford Cassidy

95 minutes

Jessie (Crawford) travaille durement dans une filature. Le soir elle rentre chez elle dans un bâtiment vétuste et bruyant pour retrouver son père (O'Shea) vautré dans un fauteuil et sa mère (Risdon) trimant au ménage. Son maigre salaire passe dans l'entretien des membres de la famille y compris de son frère Clifford un blanc bec couineur. Un samedi soir, après une sortie avec son petit ami Eddie Miller (Curtis) elle n'y tient plus et lui demande de l'emmener au loin en l'épousant. Les deux jeunes gens se marient donc. Au restaurant, le soir de leur mariage, Hennessey (Tracy) un riche constructeur de bateaux remarque les noces à la table voisine et fait apporter le champagne aux jeunes mariés. Eddie intéressé va le remercier et impose à Jessie de danser avec Hennessey qui est d'abord sous le charme avant de tomber éperdument amoureux de la jeune fille, elle-même éprise d'Eddie.
Le couple habite maintenant un joli logement mais Eddie, un boxeur, ne travaille toujours pas. Il s'arrange pour faire engager Jessie dans la revue Gebhart où elle danse. Un soir elle retrouve Hennessey au cours d'une soirée pour laquelle des jeunes femmes sont engagées. John fait des avances à Jessie mais celle-ci se montre fidèle à Eddie. Lorsqu'il la raccompagne chez elle, désireux de connaitre la vie de Jessie un peu mieux, Eddie est justement face aux vrais locataires qui étaient en vacances : maintenant ils doivent quitter leur logement temporaire pour regagner une modeste chambre.
Un jour Eddie est arrêté par la police et une caution de $100 est demandée. Jessie n'a d'autre choix que de retrouver Hennessey qui lui donne l'argent sans poser de question. 
Lorsqu'Eddie lui propose un coup facile, Jessie est intéressée mais déchante vite quand il lui propose d'épouser Hennessey pour s'emparer de sa fortune puis de le quitter dans les 6 mois. Jessie est horrifiée et quitte Eddie. Très vite elle s'assume en devenant mannequin et rembourse les $100 à Hennessey toujours épris d'elle mais refuse de sortir avec lui puis disparait ...



Frank Borzage (ici associé à Mankiewicz avec lequel il tourne encore 2 autres films et ici aussi en collaboration avec Lawrence Hazard l'auteur de Man's Castle) arrive toujours à m'émouvoir. L'histoire est fort simple et vous la connaissez déjà car ce thème a été repris très souvent au cinéma mais les dialogues sont un vrai bonheur et les protagonistes vous feront oublier la plupart des autres films que vous auriez pu voir.
Le sommet est atteint le soir des noces, lorsqu'après avoir été présentée à Hennessey et que passe la chanson qui personnifie leur amour Jessie chante de toute son âme dans l'oreille d'Eddie, Always and Always, vibrante et emplie d'amour. Dans la salle et au milieu de tous, seul Hennessey se rend compte qu'Eddie tient dans ses bras un trésor unique en la personne de Jessie. Eddie de son côté ne cherche que l'impact qu'elle provoque sur l'armateur qui reste sans voix devant cette scène.
Parmi la multitude de scènes émouvantes, celle de la mère qui peu bavarde usuellement qui déclare doucement à Jessie alors que toutes deux triment pendant que les hommes sont affalés à table,  Ton avenir sera bientôt ton passé ... tu as les capacités de vivre ta vie par toi-même ... ton père ressemblait tellement à Eddie ...
Une autre belle scène lorsque le couple se retrouve dans le métro et que Jessie observe un couple d'amoureux seuls au monde sur la banquette d'en face ...

Il semblerait que Joan Crawford, perfectionniste, n'appréciait pas de travailler avec Spencer Tracy, naturellement trop nonchalant à ses yeux. Spencer Tracy qui ressemble quelque part passablement à Frank Borzage, est confondant de naturel. Joan Crawford et lui forment pourtant une paire convaincante.
Alan Curtis, alors débutant, incarne très bien le beau gosse crâneur et profiteur en personnifiant Eddie. Alan Curtis est décédé en 1953 à l'âge de 43 ans des suites d'une opération.
Leo Gorcey est horripilant à souhaits, une vraie tête à claques dans le rôle du frère de Jessie !

Le titre MANNEQUIN (choisi après de nombreuses hésitations) n'est certainement pas explicite. Ne vous attendez donc pas à découvrir une action tournant autour du monde du mannequinat même si durant une scène amusante on peut voir John Hennessey faire des propositions à Jessie qui présente une collection sophistiquée et qui répond au passage NON à chacune d'entre elle.
Comment peut-on reconnaitre l'amour ? Hennessey ne peut pas répondre car il ne l'a jamais rencontré. Pourtant lorsqu'il décrit les yeux brillants qu'il ressent une envie de donner sans fin sans attente de recevoir en retour, on comprend que lui aussi est touché par la grâce. Le don de soi, dans toute sa splendeur c'est du pur Borzage !

Et comment reconnait-on un bon film ? un bon film vole plus haut, et celui-ci vole certainement à une jolie altitude !

On le trouve facilement, en particulier dans la collection Warner Archives.


http://acertaincinema.com/media-tags/frank-borzage/



Avec Alan Curtis
Avec Alan Curtis sous les yeux de Borzage

dimanche 5 août 2012

Spring Fever - Edward Sedgwick - 1927


William Haines ...
Jack Kelly
Joan Crawford ...
Allie Monte
George K. Arthur ...
Eustace Tewksbury
George Fawcett ...
Mr. Waters
Eileen Percy ...
Martha Lomsdom
Edward Earle ...
Johnson
Bert Woodruff ...
Pop Kelly
Lee Moran ...
Oscar

78 minutes
Titre français : le Temps des cerises

Comme son père, Jack Kelly (Haines) est employé à l'expédition des magasins de porcelaine Waters. Son temps libre il le passe à jouer au golf, une activité dans laquelle il excelle. Un jour M. Waters découvre, alors qu'il est sur le point de le mettre à la porte, que Kelly joue merveilleusement bien et lui offre un séjour de deux semaines en tant que son neveu dans un club de golf prestigieux. Bien sûr il fait vite des ravages, et sur les green et auprès des demoiselles. Allie Monte (Crawford) n'est pas indifférente aux charmes du jeune homme qui détonne fortement parmi les habitués un peu guindés du club. Bientôt Jack obtient la victoire face au tenant du titre, Johnson, et prend goût et à la gloire et à la richesse. Il déclare qu'il épousera une jeune fille pour son argent et reste sans voix lorsque Allie lui annonce que son père est ruiné. Johnson en profite pour la demander en mariage ce qu'elle accepte car, dit-elle, elle ne peut imaginer sa vie sans fortune. Jack change alors d'avis et s'enfuit avec la jeune femme en lui faisant croire qu'il est riche ...



J'avais déjà vu le remake intitullé Love in the Rough avec Robert Montgomery réalisé par Charles Reisner en 1930, et déjà l'histoire ne m'avait pas parue transcendante. Je crois que les amateurs de Joan Crawford perdent un peu la tête si l'on se base sur la note de 7.5 de moyenne donnée à ce film sur IMDB alors que l'action est  assez quelconque (bien que toutefois assez sympathique).
Ce n'est pas qu'on s'ennuie mais c'est tout comme car le scénario nous montre principalement des green et dans le fond pas grand'chose à se mettre sous la dent. Le scénario est faible mais William Haines et Joan Crawford forment un couple très joli à regarder même si William Haines se montre quand même très cabotin ....



samedi 10 mars 2012

Winners of the Wilderness - W.S. Van Dyke - 1927


Tim McCoy ...
Col. Sir Dennis O'Hara (as Colonel Tim McCoy)
Joan Crawford ...
René Contrecoeur
Edward Connelly ...
Gen. Contrecoeur
Roy D'Arcy ...
Capt. Dumas
Louise Lorraine ...
Mimi
Edward Hearn ...
Gen. George Washington
Tom O'Brien ...
Timothy
Will Walling ...
Gen. Edward Braddock (as Will R. Walling)
Frank Currier ...
Gov. de Vaudreuil
Lionel Belmore ...
Gov. Dinwiddie of Virginia
Chief John Big Tree ...
Chief Pontiac




68 minutes

En 1755, durant la guerre des 7 ans (Guerre de la Conquête), les français menés par le Général Contrecoeur mettent au point leur plan d'attaque mais sont espionnés par Denis O'Hara (McCoy) un Colonel de l'armée anglaise. Surpris par les troupes, il fuit à l'étage et fait la connaissance de la belle Renée (Crawford), la fille du Général. C'est l'amour at first sight, Denis parvient à s'échapper mais revient sous son vrai visage pour revoir la belle. Celle-ci le reconnait grâce à la chevalière portée à son doigt. Surpris par le Capitaine Dumas (D'Arcy) il ne doit son salut qu'à la présence d'esprit de Renée.
Rejoignant les troupes du Général Braddock, il se met en route pour Fort Duquesne et les hommes tombent sous les coups des français qui les massacrent, à l'aide d'indiens menés par leur Chef Pontiac et de miliciens canadiens. Denis s'en sort miraculeusement et vêt l'habit d'un français pour se rendre à Fort Duquesne ...

Voir la vraie histoire en gros de la bataille de la Bataille_de_la_Monongahela

pour davantage de détails et des gravures émouvantes : http://www.britishbattles.com/braddock.htm


Ce film mêle allégrement des faits historiques et de la romance. Les moyens déployés sont immenses, les troupes, les costumes et l'armement sont rendus de belle façon, je suis toujours épatée de penser qu'un réalisateur se lance dans une entreprise aussi colossale en terme de figurants, de costumes et de décors...

L'un des premiers films de Joan Crawford et le troisième du Colonel Tim McCoy. Il s'y montre encore jeune alors qu'il a déjà 36 ans et une vie déjà bien remplie (militaire, agent territorial Indien grâce à ses connaissances des indiens, etc) 
On découvre quand même un pan de cette fameuse bataille menée par le Général Braddock qui ne manque pas d'esprit car alors qu'il est sur le point de trépasser  We shall know how to fight them next time.” furent ses derniers mots semble-t-il ... (par contre l'acteur qui l'incarne ne sait visiblement pas monter à cheval car il est incapable de rendre la main à sa monture qui lutte constamment contre le mors - j'ai cru voir une bride spéciale ? - c'est déprimant).

Tom McCoy se démène à la manière d'un Douglas Fairbanks bondissant, le film termine par une évasion en saut à la perche, des acrobaties à cheval (poste hongroise) impressionnantes. 
Joan Craword est fort jolie, de même sa maid Mimi jouée par Louise Lorraine. 
Roy D'Arcy compose le villain Dumas de belle manière. Je suis sûre qu'il a inspiré de nombreux dessinateurs de BD ou des futurs réalisateurs car il représente une certaine image classique du méchant vivant entre 1700 - 1900 (une certaine ressemblance avec le Capitaine Fracasse de Walt Disney !).
 

mardi 3 janvier 2012

Unknown (The) - Tod Browning - 1927



Lon Chaney ...
Alonzo the Armless
Norman Kerry ...
Malabar the Mighty, Circus Strongman
Joan Crawford ...
Nanon Zanzi
Nick De Ruiz ...
Antonio Zanzi, Nanon's Father
John George ...
Cojo, Alonzo's Assistant
Frank Lanning ...
Costra
Polly Moran ...
Landlady (scenes deleted)
Bobbie Mack ...
Gypsy (scenes deleted)


63 minutes
Dans un cirque, en Espagne. Monsieur Loyal (De Ruiz) annonce le numéro extraordinaire de Alonzo (Chaney), un manchot lanceur de couteaux avec ses pieds sur sa fille, la jolie Nanon (Crawford) qui lui sert de cible. Nanon est courtisée par Malabar (Kerry) un gentil géant qui aimerait la serrer dans ses bras, mais Nanon, sous le patronage d'Alonzo qui la maintient dans sa crainte pour mieux pouvoir la possèder, redoute les bras et les mains des hommes.
Alonzo est en fait un criminel en fuite dont les deux bras sont maintenus dans un corset très serré. Un soir il tue Monsieur Loyal et le cirque est dispersé. Resté seul avec Nanon il pense obtenir ses faveurs mais Malabar resté lui aussi revient faire sa cour ...



Un film à la fois fascinant et un peu glauque par ses côtés morbides, le tout enrobé de sensualité. Les premières images nous montrent un Alonzo presque séduisant échangeant des regards humides avec Nanon qui lui les rend bien, alors que ses vêtements tombent un a un sous les couteaux lancés, dévoilant la plastique irréprochable de Joan Crawford. Comme toujours le visage de Lon Chaney peut passer d'une émotion à une autre, et la lecture de ses émotions est aisée, la douleur, l'amour, mais surtout la haine, souvent. Il semble utiliser ses pieds durant la plus grande partie du film, c'est tout bonnement étonnant. Il me semble pourtant que les pieds ne sont pas forcément les siens, car s'ils l'étaient, Lon Chaney serait plus que contorsionniste ! De toutes manières l'illusion est parfaite.
Aux côtés de Lon Chaney, Richard Kerry parait simple et gentil.  John George joue le rôle de Cojo, le complice d'Alonzo de manière presque innocente. Joan Crawford joue de manière très engagée et crédible dans ce film.
Un film allégorique terrible (Eros et Thanatos) qui tient en haleine jusqu'aux dernières images.
La musique composée en 1997 pour Turner Classic Movies jouée par le Alloy Orchestra prend une grande place mais accompagne bien le film, dont certaines scènes manquent mais ne nuisent pas au sens du film.





lundi 7 novembre 2011

Our Dancing Daughters - Harry Beaumont - 1928




Joan Crawford ...
Diana 'Di' Medford
Johnny Mack Brown ...
Ben Blaine (as John Mack Brown)
Nils Asther ...
Norman
Dorothy Sebastian ...
Beatrice 'Bea'
Anita Page ...
Ann 'Annikins'
Kathlyn Williams ...
Ann's mother
Edward J. Nugent ...
Freddie (as Edward Nugent)
Dorothy Cumming ...
Diana's mother
Huntley Gordon ...
Diana's father (as Huntly Gordon)
Evelyn Hall ...
Freddie's mother
Sam De Grasse ...
Freddie's father (as Sam de Grasse)


84 minutes


Trois jeunes filles se préparent à sortir un samedi soir en ville : Beatrice (Dorothy Sebastian), une jeune fille simple aux parents très stricts; Ann (Anita Page), une mignonne blonde immorale et immature et à la recherche d'un homme riche, suivant ainsi les préceptes de sa mère et Diana Bedford (Joan Crawford), une mondaine qui aime s'amuser et connue pour son amour des voitures rapides, la fête et la danse tout en essayant de vivre selon de nobles principes moraux. Lors de la fête, Diana amuse ses amis en se dépouillant de sa robe et en dansant. Elle fait ensuite la connaissance de Ben Blaine (Johnny Mack Brown), un beau jeune homme fortuné. Diana en tombe follement et sincèrement amoureuse et Ben n'est pas indifférent, mais Ann décide de s'approprier le jeune homme avec l'aide de sa mère en faisant croire à Ben qu'elle est pure et innocente. Tant et si bien qu'elle finit par pousser à l'épouser le pauvre Ben inconscient de la manipulation. Béatrice quant à elle épouse Norman (Nils Asther) et Diana reste douloureusement célibataire ...









Un film extrêmement sensuel - gros plans sur les jambes ou sur des visages qui chavirent - plein de bon sens qui montre des comportements qui n'ont pas beaucoup changé depuis 1920 et qui est axé sur l'apparence.  Le comportement des parents est de même intéressant : ce n'est pas parce que vous êtes stricts que votre fille ne fera pas de bêtises (comme le démontre Beatrice avant de rencontrer Norman), ou que vous êtes très libéraux que votre fille sera une débauchée. J'imagine de même qu'avoir une mère malhonnête ne vous pousse pas forcément à l'être vous-même.

On peut admirer dans les seconds rôles Eddie Nugent, Dorothy Cumming, Huntley Gordon, Evelyn Hall et Sam DeGrasse.

La scène de l'ivresse d'Ann est excellente, les trois femmes de ménage en bas de l'escalier restent l'un des points forts de ce film mémorable. Anita Page est parfaite dans ce rôle de belle fille malsaine qui trompe son monde ! On comprend de même que la carrière de Crawford ait été lancée grâce à ce film car elle s'y montre féminine et très fine. Certains de ses regards échangés avec Johnny Mack Brown vous remuent terriblement. Johnny Mack Brown est quant à lui absolument craquant ! Tout le monde est jeune et beau dans ce film qui vous permet de vous plonger dans votre propre jeunesse et qui ravive une tonne de souvenirs !

Sans compter que les décors (art déco) et les costumes sont superbes !









jeudi 21 avril 2011

Twelve Miles Out - Jack Conway - 1927



John Gilbert ...
Jerry Fay
Ernest Torrence ...
Red McCue
Joan Crawford ...
Jane

Titre français : Le bateau ivre
environ 60 minutes sur les 85 minutes originales

Au temps de la prohibition aux USA. Des contrebandiers opèrent dans la limite des eaux territoriales, c'est-à-dire à 12 miles de distance des côtes.
Jerry (Gilbert) est un aventurier intrépide à qui l'action ne fait pas peur. Sur son bateau il transporte des caisses d'alcool de contrebande. Un soir, les gardes-côtes se rapprochant, il fuit ... et se retrouve dans la maison d'un couple qui semble marié et qu'il finit par prendre en otages, ainsi que leur chien ...(?)
Sur le bateau qui les emmène au large, il s'intéresse à Jane (Crawford) qui lui avoue n'être que fiancée. Jerry est touché par cette jeune fille bien élevée qui ne le craint pas et qui reste digne. Petit à petit Jane commence à admirer Jerry aux dépens de son fiancé. Un soir, Jerry se fait piégé par Red (Torrence) dont le bateau ressemble à celui des gardes-côtes et qui très vite va détecter la présence d'une femme sur le bateau. Bien sûr, il désire aussitôt s'approprier le bateau, la cargaison ... et la femme ! 



A mon avis trop bien noté sur Imdb, d'autant plus qu'il manque apparemment pas mal de séquences. Par exemple au début on saute de la scène des contrebandiers directement dans la maison du couple. Les scènes visibles se passent presque toutes en mer, et le tout est très sombre. John Gilbert est séduisant avec sa petite moustache, Joan Crawford reste douloureusement silencieuse et fermée (genre cocker) et fait couler quelques larmes qui attendrissent Jerry, et Ernest Torrence est toujours aussi inquiétant, lorsque, semblant pris de folie subite, son visage se déforme. Une scène rigolote : lorsque Jerry  et Red tente de savoir lequel des deux tient le mieux l'alcool ...  Le combat final est terrible, et finit très mal ....
On peut se demander pourquoi le chien est pris en otage ?
Le tout est un bon support pour trois excellents acteurs que l'on peut admirer et se laisse regarder avec plaisir !

Il semble épuisé chez Grapevine video ..




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