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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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Affichage des articles dont le libellé est Richard Dix. Afficher tous les articles
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mercredi 6 janvier 2021

Too Many Kisses - Paul Sloane - 1925

 


Le jeune Richard Gaylord Jr est un fameux coureur de jupons. Son père, le richissime Gaylord Sr, essuie non sans quelque réticences à coups de chèques les notes de frais et les dommages et intérêts que ces demoiselles ne manquent pas d'exiger pour un seul baiser de son fils.

Pour soigner une fois pour toute son garçon de ses penchants pour les femmes, le père lui propose une part dans son entreprise, à la condition qu'il ne courtise aucune fille pendant au moins deux mois. Pour l'aider à retrouver la raison, il l'envoie avec M. Simmons, son bras droit, faire affaire au pays Basque où il est bien connu que les femmes ne courtisent que des hommes du pays.

A leur arrivée dans un village à l'heure de la sieste, Richard et Simmons trouvent tout le monde endormi sur la place publique. Richard et Simmons s'installent à une table et font de même. Entre temps arrive un notable de la région, Manuel Hurja, accompagné de sa fille Yvonne. Celle-ci est dans le collimateur de Don Julio, le Capitaine des gardes doublé d'un gredin sans foi ni loi d'une grande jalousie. Yvonne fait tout ce qui est en son pouvoir pour éviter cet homme imbu de lui-même et sûr de lui.

A l'heure du réveil, Simmons fait la connaissance de Manuel Hurja qui invite les deux américains à passer leur séjour chez lui. Julio qui a vu d'un oeil noir Richard regarder Yvonne avec admiration essaie d'intimider son adversaire. Dans la voiture qui les emmène les deux jeunes gens sont ballotés l'un sur l'autre et Yvonne ne tarde pas à éprouver des sentiments pour Richard.

Celui-ci tente bien de résister mais il est vraiment difficile de ne pas succomber aux yeux doux de la belle Yvonne. Julio de son côté, vient chanter sous les fenêtre de la demoiselle mais c'est Richard, inconscient de la personne se trouvant sous le balcon qui lui lance des roses pour que la musique continue.

Furieux Julio veut se débarrasser de Richard et envoie deux tueurs qui ratent leur coup. Plus tard il vient provoquer le jeune américain mais celui-ci a promis de ne pas se battre à Yvonne et encaisse les coups de l'affreux bonhomme.

 

Yvonne confie à Richard qu'elle est inquiète car elle devra sans doute se soumettre si Julio lui demande de danser la farandole lors de la fête qui aura lieu le lendemain et cela voudra dire qu'elle devra l'épouser. Richard propose alors de lui demander lui-même de danser la farandole avec lui ....



Amusante et gentille comédie. Je suis toujours partante pour regarder un film avec Richard Dix ! Il se montre ici charmant et pétillant comme le champagne. Cela tombe bien pour le premier jour de l'an !

Ce film considéré comme perdu durant de nombreuses années a été retrouvé chez Irvin Willat dans une copie en 16mm. Les images sont bien nettes et c'est donc un plaisir de le regarder. 

Harpo Max dont c'est le premier film muet, joue un rôle de simple d'esprit du village. 

Frances Howard était la femme de Samuel Goldwyn. Elle retrouve la même année Richard Dix avec lequel elle tournera The Shock Punch du même réalisateur Paul Sloane après avoir tourné dans The Swan toujours en 1925 avant que sa carrière prenne fin.

Edité par le Film Preservation Society, le film se trouve en Blu-Ray. La musique est composée et jouée par Bill, le propre fils de Harpo Marx, sur le Steinway de son père.

 En bonus, en plus de 16 pages d'explications, on trouve The House That Shadows Built dans une copie restaurée du film promotionnel tourné en 1931 pour fêter les 20 ans de Paramount et dans lequel jouent les quatre Marx Brothers ainsi que de nombreuses stars de l'époque.


 Titre français : Le diable au corps

environ 50 minutes


Richard Dix ... Richard Gaylord Jr.

Frances Howard ... Yvonne Hurja

William Powell ... Don Julio - Captain of the Guard

Frank Currier ... Richard Gaylord Sr.

Joseph Burke ... Mr. Simmons

Albert Tavernier ... Manuel Hurja

Arthur Ludwig ... Miguel

Paul Panzer ... Pedro

Harpo Marx ... The Village Peter Pan (as 'Harpo' Marx)

 



mercredi 10 février 2016

The Shock Punch - Paul Sloane - 1925


Dan Savage pense que rien ne vaut la force dans la vie. Son fils Ranny a un punch capable d'assommer un boeuf. Son entraineur est d'ailleurs persuadé qu'il est le prochain champion du monde de boxe mais Ranny ne sait pas que son punch est dévastateur.
Le père offre 500 dollars au coach s'il peut lui prouver que son fils possède une droite percutante.
Ranny est sous le charme d'une jeune femme qu'il a rencontré au parc. Malheureusement celle-ci n'aime pas la boxe ni les hommes qui se battent.
http://www.emovieposter.com/
Le coach et son pugiliste décident d'emmener les Savage's à un bal où ils se chargeront de provoquer un combat sur place. Le bal est donné pour les employés de Jim Clark, un constructeur de gratte-ciel qui est très inquiet car il sera ruiné s'il ne finit pas les travaux pour le 15 du mois. Il se trouve que Clark est le père de Dorothy, la jeune femme qui a tapé dans l'oeil de Ranny.
Les deux pères introduisent les deux jeunes gens qui s'apprécient au premier coup d'oeil. Pendant ce temps le coach fait croire à une armoire à glace que Ranny l'a insulté. La bagarre éclate et Dorothy se montre déçue face au pauvre garçon qu'elle croyait pacifique. Toutefois elle se montre magnanime devant le charme de Ranny.
Pour se rapprocher de la jeune fille, le garçon s'engage dans le bâtiment. Le fiancé de Dorothy, Pierce, s'arrange pour le faire travailler tout au sommet du building. Le pauvre Ranny doit porter un baril de rivets au sommet mais visiblement il a le vertige ...




Un film comique sympathique. Richard Dix se montre téméraire pour les yeux de la belle et charmante Frances Howard, on le comprend tant elle se montre craquante ! Frances Howard n'a tourné que deux autres films avant celui-ci. Samuel Goldwyn la convainc de l'épouser alors qu'elle est amoureuse de George Cukor. Son mariage à Goldwyn durera 50 ans mais elle sera enterrée près de Cukor.

Un film qu'il ne faut pas regarder si vous avez le vertige ! Dans la plus pure tradition des comédies de l'époque, il y a bon nombre de scènes très vertigineuses.
les riveteurs qui travaillaient au sommet de ces bâtiments n'avaient vraiment pas froid aux yeux. Les spectateurs ont du pousser des cris dans la salle lors de la projection de ce film ! En tout cas on a eu peur plus d'une fois devant les pertes d'équilibre de Richard Dix !

Retrouvé en 2010, ce film s'achète chez Grapevine.


L'intrépide amoureux


60 minutes


Richard Dix ...
Randall Lee Savage
Frances Howard ...
Dorothy Clark
Theodore Babcock ...
Dan Savage
Percy Moore ...
Jim Clark
Charles Byer ...
Stanley Pierce (as Charles Beyer)
Gunboat Smith ...
Terrence O'Rourke
Jack Scannell ...
Mike
Walter Long ...
Bull Malarkey
Paul Panzer ...
Giuseppe

Frances Howard, Photo de Nickolas Muray

mercredi 15 février 2012

Womanhandled - Gregory La Cava - 1925


Richard Dix ...
Bill Dana
Esther Ralston ...
Molly Martin
Edmund Breese ...
Uncle Lester
Cora Williams ...
Aunt Clara
Olive Tell ...
Lucy Chatham
Margaret Morris ...
Iris Vale
Tammany Young ...
Spike
Eli Nadel ...
The Pest
Basset Blakely ...
Cow Hand

55 minutes

A New York, dans un parc de la ville. Un jeune homme, Bill (Dix) donne des cacahuètes à un écureuil lorsqu'un petit garçon tombe dans un bassin. Bill se précipite et plonge à l'eau ... pour se rendre compte que même le petit garçon a son fond ! La tante du rescapé accourt et Bill tombe très vite amoureux de la belle Molly (Ralston). Voyant qu'elle lit 'North of 36' d'Emerson Hough il comprend qu'il a affaire à une fanatique de l'Ouest et prétend qu'il en vient en assurant que son oncle possède un ranch au Texas. La jeune fille a visiblement une dent contre les jeunes gens de l'Est et Bill propose de se former à la dure chez son oncle pour faire à plaisir à Molly et surtout si elle veut bien l'attendre.
Arrivé au ranch, rien n'est comme il l'avait imaginé : le ranch est une belle maison, aucun cowboy n'est vraiment un cowboy, les vaches sont rabattues en voiture, et il y a même un court de tennis devant la maison pour amuser le personnel ...



Une comédie qui débute très bien. Alors que Bill et Molly font plus ample connaissance, le petit Percy se montre sous le visage de la vraie peste par excellence. Il ne cesse d'ennuyer Bill qui laisse faire le garnement pour rester auprès de Molly. Bill découvre vite que la vie du ranch ne correspond pas à ce qu'il croyait et passe son temps à faire du golf avant de décider qu'il est devenu assez rude pour retourner auprès de Molly. Mais Ô malheur, Molly trop heureuse vient le retrouver en compagnie de sa tante et du petit garçon. Les situations loufoques s'enchainent alors, un mensonge en entrainant un autre.
Une comédie qui ne prend pas la tête. Richard Dix démontre une fois de plus ses talents comiques. Il faut le voir se laisser défaire les lacets par Percy pendant qu'il tente de faire sa cour. L'oncle Lester incarné par Edmund Breese ressemble comme deux gouttes d'eau à Harry Carey, à tel point que je doute encore que ce ne soit pas lui. Esther Ralston est très séduisante dans le rôle de cette Molly qui provoque cette situation en prétendant que seuls les hommes de l'Ouest sont des "vrais".

Avec Edmund Breese qui ressemble beaucoup à H. Carey.

samedi 30 avril 2011

Richard Dix

(English text below)

Blog sur Richard Dix
Merci à S.P. !

Naissance : le 18 juillet 1893 à St Paul Minnesota
Décès : le 20 septembre 1949 à Los Angeles Californie d'une crise cardiaque 

Nom  : Ernest Carlton Brimmer 
Souche : anglaise

Taille :1.83 m (6'), 90 kg
Cheveux : châtains foncés
Yeux : bruns foncés.







Un visage de chérubin au profil volontaire et énergique. Des expressions qui passent d'inflexibles et déterminées mais basculent facilement vers un sourire d'enfant aux yeux pétillants... Un jeu tout en finesse d'une grande sobriété. C'est peut-être ce qui explique la grande versatilité de Richard Dix et  la grande diversité de ses rôles.


http://www.richarddix.org/index.htm

Richard Dix était un acteur de premier plan de 1929 à 1943, pour la RKO Radio Pictures. Il est né Ernest Carlton Brimmer le 18 juillet 1893, à St Paul au Minnesota où il fera ses études, puis selon la volonté de son père étudiera pour devenir chirurgien.
Un talent évident sur scène lors de ses début à l'école d'art dramatique de son quartier le conduit à persévérer dans son école.
Une taille de 1m83 pour un poids de 90 kilos en font un sportif qui excellait surtout dans le football et le baseball. Ces compétences lui seront très utiles pour le reste de sa carrière.

Après une année passée à l'Université du Minnesota, il travaille de jour dans une banque puis pour un architecte pour payer sa formation théâtrale le soir, malgré les objections de ses parents. Ses débuts professionnels ont débuté avec l'aide d'une petite société locale, et se poursuivent à New York.
Au grand dam de son père, il poursuit la voie théâtrale aidé par son frère Archie, un chirurgien réputé beaucoup plus âgé qui le soutient dans sa démarche et l'aide financièrement secrètement.

E.H. Southern lui offre $18 par semaine pour jouer les petits rôle dans sa compagnie.
Une de ses premières chances est d'avoir été engagé dans The College Widow, une pièce produite par James Neill et Edythe Chapman Company qui avaient besoin d'un jeune homme pour jouer un joueur de football.
Il change ensuite son nom pour celui de Richard Dix et part pour Broadway. Après deux mois sans travail, il rejoint Pittsburgh où il joue pour $35 par semaine ce qui l'amène à travailler à Dallas et à Montreal. 

Engagé à la fin de la première guerre mondiale mais déchargé dès l'armistice signée.

De retour à Broadway il a la chance d'obtenir un rôle dans The Hawk de William Faversham qui le prend sous son aile. Un soir alors qu'il joue dans The Song of Songs il retrouve enfin son père dans sa loge. A Broadway il joue différents caractères dans toutes sortes de pièces avec David Butler et Douglas McLean. Après un an, il retourne à la maison à la mort de son frère. Après des déboires financiers, son père décède à son tour. Entre temps Butler et McLean partent pour Hollywood où ils obtiennent rapidement du succès.

Le décès de son père lui laisse sa mère et sa sœur à charge. Pendant trois ans il soutient sa famille en travaillant dans des théâtres locaux.
En 1920, Il décide de partir pour Los Angeles où il devient un des acteurs principaux pour la Société Morosco en remplacement d'Edmund Lowe (Il fallut 3 semaines aux fans de Lowe pour accepter Dix !) et alla de succès en succès. Après un bref retour à Des Moines où vivent maintenant sa sœur et sa mère qui décèdera en 1924, il retourne à Hollywood, attiré par l'industrie cinématographique.

David Butler l'aide à passer ses tests d'écran et il obtient le rôle de Not Guilty pour la First National ce qui entraina Joseph Schenk à l'engager chez Goldwyn où il tourne Dangerous Curves Ahead, Racing Hearts et Souls for Sales.

Un succès grandissant fait qu'il devient l'une des stars la plus populaire de l'époque. Le succès ne lui monte pas à la tête et il reste un homme simple aimant simplement bavarder avec tout un chacun.

A 37 ans "Dickey" Dix est toujours un célibataire convoité. Louella Parson l'interviewe en 1931 et le presse de révéler le nom d'une fiancée et une date de mariage. Alors qu'il répond "un jour", elle répliqua "mais vous avez parié que vous seriez marié dans l'année" sa réponse fusa "mais je n'ai pas dit quelle année" ! Dans le même interview, il révèle qu'il cherche une femme ayant le nez de Norma Shearer, les yeux de Bebe Daniels, la voix d'Irene Dunne et les cheveux d'Ann Harding ... avec la personnalité de Louella Parson !

Mais le 20 octobre 1931 (certaines sources citent septembre) il épouse Winifred Coe de San Francisco avec laquelle il a une fille Martha Mary Ellen. Ils s'étaient rencontrés 6 ans auparavant et correspondaient depuis ce temps. Divorce en 1933.
Il épousera en seconde noce Virginia Webster le 07 mai 1935 (ou le 19 juin 1934 voire le 29 juin, enfin ça dépend des sources !) Des jumeaux naitront  - Richard (qui décèdera d'un accident à l'age de 18 ans en laissant une petite fille) et Robert (qui suivra ses traces en devenant acteur à son tour). Le couple adoptera plus tard une petite fille, Sarah Sue.


Richard Dix était considéré par tous comme un homme réglo. Grand, scrupuleusement honnête, charmeur, sain, travailleur, direct et sincère, il semble que tout le monde l'appréciait. Il détestait toute référence à son physique ou à ses fossettes et était hostile aux photographes qui le mettaient trop en valeur. Il était de plus très modeste en ce qui concerne ses talents d'acteur.
Fan de sport et  bon athlète lui-même lorsqu'il en avait le temps. Il assistait volontiers à des matchs de boxe, aimait la chasse et la pêche, le golf et jouait volontiers au tennis. Il avait un chenil de 15 chiens setters llewellyn  qu'il élevait.
Dans les montagnes de Santa Monica près de Topanga il achète un ranch de 148 acres de 15 pièces tout confort, sans le téléphone ! 

Son physique et ses traits sombres en faisaient un acteur de western par excellence. Ses capacités athlétiques l'ont mené au rôle vedette de Paramount's Warming Up (1928), une histoire de baseball et aussi le premier long métrage du studio avec synchronisation et des effets sonores.
Une voix profonde et grave lui permet de passer au parlant sans problème.

Sous contrat avec Paramount depuis 1923, à l'avénement du parlant il est impatient de passer  au parlant mais en 1927 Paramount souhaite l'obliger à tourner des muets pour les villes de provinces et les audiences sur d'autres continents. La goutte fait déborder le vase lorsque Paramount rachète les droits de Quicksands pour le ressortir et bénéficier de la popularité de Dix. Celui-ci offre $1 million cash pour racheter son contrat le liant à Paramount qui refuse en renonçant toutefois à ressortir le film mais en lui offrant un contrat de 52 semaines à $ 4'500 par semaine.
Premier film parlant pour Paramount en 1929, année où il quitte cette compagnie pour la RKO pour tourner Seven Keys to Baldpate.

Engagé par la RKO Radio Pictures en 1929, leur première collaboration débute par un triomphe, Seven Keys to Baldpate (1929).
En 1931, il est nominé pour un Oscar du meilleur acteur pour sa prestation magistrale dans Cimarron (1931). Le film remporte l'Oscar de la meilleur image.
Durant les années 30, Richard Dix fait un carton au box-office de la RKO, en figurant dans des drames policiers, des fictions, des westerns, etc.
Vers le milieu des années 40, il apparait dans une série tirée d'une émission de radio, "The Whistler", une série de films mystérieux et noirs tournés pour la Columbia.

En 1943 sa santé commence à se dégrader. Souffle court et hypertension, il réduit ses efforts physiques et se retire de l'industrie cinématographique en 1947. En octobre 1948, il a une crise cardiaque. Peu de temps après, il vend le ranch et entreprend un voyage en Europe avec sa femme. En Aout 1949, en embarquant à Cherbourg, il refait une crise cardiaque et est hospitalisé à New York. Désireux de rentrer chez lui, sur le chemin de retour il est à nouveau hospitalisé à Chicago, demande à rentrer en avion à Los Angeles où il décède au Presbyterian Hospital le 20 septembre 1949, à l'âge de 56 ans.


Sources principales


 Out of Hollywood, An Autobiography by Robert Dix, Ernest Publishing, 2009



Eighty Silent Film Stars, Biographies and Filmographies of the Obscure to the Well known de George A. Katchmer, McFarland (1991)



pour les curieux qui ont le temps ...
http://www.oac.cdlib.org/findaid/ark:/13030/kt1489q206
Online archive of California ... mais il faut s'annoncer ...

Silent gents
http://silentladies.com/PDix.html
Silent gents


Richard Dix

By CP & T. H.

In the late 20’s and early 30’s, few actors better personified the “strong, silent” type than Richard Dix. Dix specialized in playing the kind of man who was usually quiet, reliable and hard working. But this was also a man imbued with nobility, prepared to sacrifice his own happiness for others and ready to throw himself into two-fisted action when the need arose.

He stood six-feet tall, with an athletic 180 pound frame, brown eyes and cherub-like yet masculine face. Dix was so well suited to the rugged action heroes popular in this period that he was sometimes referred to as “The Jaw”. But he took his acting seriously and despite occasional moments of bombast, could shift from seemingly inflexible, determined and straight-talking “regular fellows” to a more thoughtful, even tender figure with a child's smile and sparkling eyes.

In an era when the mood was for entertainment first, Dix was an ideal hero, the kind born of fiction rather than real life. His rugged yet kindly features made him an ideal pioneer figure and star of westerns. And thanks to his intelligence he was also frequently cast as a construction engineer.

Dix brought a sense of conviction to these parts, which wasn’t merely technique. For if we examine Richard’s early life and struggles, we find these traits closely matched his own.

He was born Ernest Carlton Brimmer in St Paul, Minnesota on July 18, 1893. Both his mother and father were of English stock and he was proud that the first Brimmers in the USA had been passengers on the Mayflower.

On graduating from St. Paul’s Central High School, young Ernest entered the University of Minesota Medical School, intending to become a surgeon like his older brother Archie. But after several uncomfortable viewings of operations he decided against surgery, briefly working in a bank, then joining an architect’s office.

At this time, he had begun attending drama classes at the University. Realizing that Ernest had caught the acting bug, his dismayed parents did everything possible to dissuade him. But thanks to brother Archie’s financial support and encouragement, the youngster was able to pursue his dream. He never forgot the help he received from his brother, citing him as the greatest single influence in the shaping of my career.

But stardom – let alone a career, was some time coming.  Making the rounds of auditions, he eventually attracted the attention of E.H. Southern, who offered him $18 a week to play small roles in his company. This, at least was a start. A larger part and an indication of his future career; came when he was cast as a football player in The College Widow, for the James Neill and Edythe Chapman Company.

Changing his name to Richard Dix he moved to Broadway to try his luck there. Several months without work followed, but his tenacity – and a willingness to travel wherever the work was to be had eventually paid off (he performed for companies as far afield as Pittsburg, Dallas & Montreal). He even made his first foray into film acting with an atypical appearance as a lecherous butler in the lost 1917 film One of Many. However the US entry into World War 1 prompted Dix to set aside his career plans in order to enlist, although he never actually saw active service.

Following Armistice and his return to civilian life, Dix began finding more regular work on Broadway, appearing first in The Hawk for William Faversham, who took the young actor under his wing. This led to a rapid succession of appearances in such diverse productions as The Song of Songs, The Little Brother, The First is Last, Maxim Gorky’s A Night’s Lodging and others. In several of these he worked alongside two similar aged actors with whom he formed close friendships - David Butler and Douglas McLean.

The end of the war also marked a great change in the way American’s saw themselves. Recovering from the bloodshed and sheer waste of the War, young Americans now felt at odds with the previous generation’s Victorian belief in propriety, sobriety and hard work – and particularly with the current campaign by religious groups for prohibition. Prohibition or not, a new era was at hand, in which a thirst for fun and excitement was encouraged. Hollywood quickly embraced what would be referred as the roaring 20’s. This new era required new faces. Butler and in particular McLean (with his ever ready smile and hyper active persona) were ideal film material and soon moved East to begin successful film careers. Dix, with his previous film experience, might well have joined them, but for some tragic news from home.

Archie, his beloved older brother, and the one family member who had supported his ambition, had died. Richard returned home for the funeral and discovered his father deep in debt. In addition the elder Brimmer was seriously ill and soon passed away, leaving Dix the sole breadwinner to his widowed mother and sister. A return to Broadway being temporarily impossible he supported his family with whatever work he could find in local theatres.

A break came in 1920, when Oliver Morosco engaged him to replace popular leading man Edmund Lowe at his Los Angeles Company. However Lowe,  had a loyal fan base and for the first three weeks audiences were quite hostile to the replacement – though gradually won over by Dix’s dynamic acting and evident sincerity. Over the following couple of years, Dix would enjoy considerable success building his reputation as a stage actor. And following increased interest from the studios – in particular Paramount - Dix decided to have a shot at Hollywood but hated his first screen test and turned down several movie offers.

However his old friend, David Butler, insisted he make another test, and supervised it himself. This then led to Dix’s first film lead, in Sidney Franklin’s 1921 production Not Guilty. This unfortunately lost film told a complex tale in which Dix played a dual role as twins (one who is good & one who confesses to having committed a murder) it gave the actor a prototypical part in which the good brother – feeling responsible for his twin’s downfall takes the blame for the other’s crime.

Playing twins is always a good opportunity for an actor to show his mettle and Not Guilty seems to have given Dix the opportunity – although it’s unfortunately lost along with 31 of Dix’s other silent films. Not Guilty led to another First National feature Fools First (22) and then to a contract with Goldwyn pictures. He appeared in 9 films for Goldwyn, 4 as co-star to popular leading lady Helen Chadwick, but only the last 2 survive.

One was The Christian (1923) helmed by gifted director Maurice Tourneur – a film for which Dix won his best notices to date, at the time of its release. But it was with his last film for Goldwyn Souls for Sale, (a kind of precursor to What Price Hollywood) that gave Dix his first bona-fide hit – with a prominent co-starring role as the film director who first discovers, then falls in love with rising star Remember (Eleanor Boardman) only to discover she’s already married (and fleeing) a would be killer. The film was helped immeasurably by the presence of a staggering array of guest star cameos (including an out of costume Charles Chaplin – seen directing A Woman of Paris)

At around this time, Paramount had lost their top male star, when actor Wallace Reid – everyone’s idea of the happy go lucky boy next door suddenly died whilst attempting to dry out from an acute morphine addiction. The scandal was immense. Paramount desperately needed a replacement. Dix was a more serious and grounded personality than Reid, but he also had much the same “boy next door” charm, so Paramount quickly signed him to a seven year contract.

At first Paramount tested the waters with second leads or co-starring roles with popular leading ladies, such as Betty Compson and Agnes Ayres. But then Cecil B De Mille cast him as the good brother in the modern segment of The Ten Commandments. The role perfectly captured the essence of Dix’s persona, upright, honest, but with just enough sense of humour to stop the character seeming priggish.

Paramount now promoted Dix to stardom and he worked hard over the next 6 years – making 27 films. Unfortunately two-thirds of these are lost – though two of his key silent films survive intact: The Vanishing American (1925) a major film which looked at the plight of the Native American and the exploitation inflicted by the white man, and a semi follow up, the part-Technicolored Redskin (1928) – which examines the benefits and problems of integration. Both films are very much products of their time in terms of their attitudes and the casting of “Apple Pie American” Dix as Native Americans. Yet Dix brings great sincerity and nobility to both films – and contributes greatly to their overall effectiveness.

By the late 20’s Dix had become one of Paramount’s most profitable and dependable stars. Off screen Dix was considered a regular fellow. A big, incurably honest, generous, engaging & hard working fellow, whom everybody respected. He had a good sense of humour and hated any reference to himself as a good-looking man. He was also modest about his acting and happy to help unknown players with potential to get started.  He was an easy man to work with, yet found himself increasingly at odds with a studio, which treated him with scant respect.

Prior to his Paramount contract Dix had played a supporting part in the independently produced Quicksands (1923). Paramount, in a move - at best “cheap” (and more seriously an abuse of one of their top stars) bought the rights to Quicksands for re-release in 1927 to cash in on his popularity. Dix was furious and wanted nothing further to do with a studio which would treat him and his fans this way. He offered to buy up his contract for $1,000,000 cash. Paramount refused but agreed to cancel the re-release while giving him a new 52 weeks contract at $4,500 per week. Whilst Dix accepted this, his relationship with Paramount’s executives was permanently soured.

As well as colour, Redskin had a synchronised music track though no dialogue. As an accomplished stage performer Dix was eager to make talkies but Paramount, conscious perhaps that his contract would end in 1929 and knowing Dix wouldn’t renew, kept him in silent films for the small town and overseas audiences.  Then in the final few months of his contract the studio again rushed the actor through 3 quickie talkies to extract the last possible profits before he left. This might seem a curious way to treat a star near the peak of his drawing power but this was a time of immense power struggles between the heads of several studios and any signs of dissension amongst the actors and actresses was treated severely.


In the event, Dix was one of the few top silent stars to successfully bridge the transition from silent films to talkies, and after those first Paramount talkies he left to join RKO Radio Pictures, a newly formed company at which his friend William Le Baron was production head. The new company had high aspirations but few box office names - so they were eager to have Dix join it’s roster. Their first collaboration began with a triumph, Seven Keys to Baldpate (1929).

Dix’s next major vehicle was the first adaptation of Edna Feber’s novel Cimarron (1931). Here he played a character that was quite different from Dix’s usual straight arrow persona. On the surface Yancey Cravet is a typical western hero, constantly in search of adventure yet displaying more chivalry than anyone else in the movie.  Yet he’s a flawed man, adopting a patronising attitude to his wife and repeatedly abandoning his family to pursue his western ambitions. The story spanned almost forty years – beginning with the 1893 land rush (a sequence that still thrills) and at a budget of $1,500,000 it was easily one of the biggest films of its year. Dix was nominated for an Oscar for best actor and the film was voted Outstanding Production by the Academy of Motion Pictures Arts and Sciences.

Growing success had made Dix one of the most popular screen stars of the era.
Yet fame didn’t go to his head, he remained a simple man who could chat with everyone. At 37 "Dickey" Dix was a coveted bachelor. In a Louella Parson interview in 1931 she pressed him to reveal the name of a bride and a possible wedding date. He replied "some day". She countered "but you bet $100 you'd be married within the year". His response "but I did not say what year!” In the same interview, he reveals that he seeks a woman with the nose of Norma Shearer, Bebe Daniels's eyes, Irene Dunne’s voice and Ann Harding's hair ... with the personality of Louella Parsons !

However in 1931 he married Winifred Coe of San Francisco with whom he had a daughter, Martha Mary Ellen. They had met six years earlier and their romance had blossomed through correspondence. Unfortunately the marriage didn’t last and the two divorced in 1933.

A second attempt at marriage, this time to Virginia Webster in 1935 proved considerably more durable – lasting until his death. They had twin sons - Richard (who tragically died from a logging accident at just 18) and Robert (who followed his father’s footsteps into acting). The couple later also adopted a little girl, Sarah Sue.

Over the next few years Dix remained a top star at RKO with such vehicles as The Lost Squadron (ex WW1 flying heroes eking a living as stunt fliers for maniacal director Erich Von Stroheim’s war movie.) Roar of the Dragon (an exciting China set adventure of Dix’s heroic Captain leading a motley group of refugees to safety from marauding bandits.) Hell’s Highway a prison drama with a chain gang setting and The Conquerors another epic in which pioneering couple Dix and Ann Harding found a banking empire.

In private Dix was an avid sports fan and quite a good athlete in his spare time, He frequently attended boxing matches, loved hunting and fishing, golfing and playing tennis.  And when Dix wanted to get away from the studio he meant it: buying a ranch in the Santa Monica Mountains with 15 rooms, 148 acres of land and no phone! Yet people could always pop in if the gates were open. He had a kennel, bred Dalmatians, horses, dairy cows, and poultry. He had great respect for nature.

Dix was known as ”The Star who Never Let You Down” and throughout his career Dix retained a loyal following. However by the mid 1930’s other stars were beginning to overtake him. His deal with RKO was non-exclusive and he increasingly worked for other studios, both major (20th Century Fox & Universal) and minor (Columbia & Republic). His films at this time were more modest but still handsomely mounted vehicles targeted for the upper half of double bills.

An interesting example is a 1937 Columbia vehicle It Happened in Hollywood, boasting one of Samuel Fuller’s first screenplays. In this, Dix played a washed up former Western star of silent films, who finds it impossible to adapt to the kind of films his studio wants him to make when sound come in and finds himself out of work.. The character is a likeable, straight forward fellow, much like Dix himself and the film serves up a unique ending in which Dix throws a party for an orphan who has become attached to his - at which the guests are some of the biggest stars in Hollywood. At least it seems that way on first sight. In fact his guests are the real-life stand ins to those stars – whom Dix is friendly with. It’s a film that has a lot of charm.

His last film at RKO and indeed his last really notable part was in the Val Lewton produced The Ghost Ship (1943) a compact reworking of Conrad’s The Sea Wolf. In this Dix gives a gripping performance as the initially benign Captain Will Stone, who takes new 3rd Officer Tom Merriam under his wing at the beginning of what looks to be a pleasant see voyage. But Merriam slowly realises that this seeming father figure is a man on the brink of insanity, obsessed with authority and murderously disposed to those who defy him.

Perhaps this demonstration of the darker side of his acting, inspired Columbia to sign him to appear in a new film series they were producing. Suggested by the long running CBS radio program, The Whistler, the films would be low budget thrillers with no recurring characters - Dix played a different role in each film. These roles were more diverse than he’d been offered in early years – from the decent fellows he was known for to characters who were on the edge of society.  Well-produced, they were extremely popular and received very good reviews.

From 1943 his health began to deteriorate. He was diagnosed with high blood pressure and found himself increasingly short of breath. Cutting down on his alcohol consumption Dix soldiered on, making 7 films over the next 4 years. Although he couldn’t perform strenuous action sequences, such exertion was not required in these noir-ish films and Dix’s health problems aren’t particularly noticeable. Even in his final performance, in 1947’s The Thirteenth Hour as a truck driver accused of causing damage whilst under the influence, Dix seems in good shape. Dix withdrew from the film industry shortly after completing this.

In October 1948, he had a heart attack. Shortly after, he sold the ranch and began a trip to Europe with his wife and his children. During the journey he didn’t feel well but never complained. In August 1949, he had a heart attack again after boarding the Queen Mary I at Cherbourg. On the train from New York to Chicago he became very ill and an ambulance met the train and took him to hospital in Chicago.

There he kept asking to be allowed to return home. He finally flew back to Los Angeles where he died in the Hollywood Presbyterian Hospital on September 20, 1949 at the age of 56.



Main Sources
Out of Hollywood, The Autobiography of Robert Dix, Ernest Publishing, 2009

Eighty Silent Film Stars, Bios and Filmographies of the Obscure to the Well Known, George A. Katchmer, McFarland (1991)

Additional background material derived from the Richard Dix webpage.



vendredi 8 octobre 2010

Ten Commandments (The) - Cecil B. DeMille - 1923


Theodore Roberts ...
Moses, the Lawgiver (prologue)
Charles de Rochefort ...
Rameses, the Magnificent (prologue) (as Charles De Roche)
Estelle Taylor ...
Miriam, the Sister of Moses (prologue)
Julia Faye ...
The Wife of Pharaoh (prologue)
Pat Moore ...
The Son of Pharaoh - prologue (as Terrence Moore)
James Neill ...
Aaron, Brother of Moses (prologue)
Lawson Butt ...
Dathan, The Discontented (prologue)
Clarence Burton ...
The Taskmaster (prologue)
Noble Johnson ...
The Bronze Man (prologue)
Edythe Chapman ...
Mrs. Martha McTavish
Richard Dix ...
John McTavish, her son
Rod La Rocque ...
Dan McTavish, her son
Leatrice Joy ...
Mary Leigh
Nita Naldi ...
Sally Lung, a Eurasian
Robert Edeson ...
Redding, an Inspector



136 minutes

La première partie (50 minutes) de ce film nous montre l'esclavage des israéliens en Égypte sous le règne de Ramses, Moise menant son peuple à la terre promise, la réception des tablettes écrites par le doigt de Dieu sur le Mt Sinai, l'adoration du veau d'or et la colère de Moïse ...
On bascule dans la deuxième partie par le biais d'une femme qui relate à ses deux fils la première partie, une bible sur ses genoux. On découvre l'application des commandements dans la vie de cette famille à San Francisco, où les deux frères, très différents dans leur foi, sont amoureux de Mary et entrent en conflit lors de la construction d'une cathédrale ...



Budget estimé : $ 1'800'000.-
Utilisation de 2 bandes Technicolor
Henry Hathaway a été l'assistantde M. De Mille (non crédité) sur ce tournage.


Pour s'amuser, on peut chercher Charles Farrell parmi les esclaves israéliens (non crédité !)

Un film osé et monumental, tant par les moyens déployés, les décors, le nombre énorme de figurants, les costumes que par les effets spéciaux ... en particulier la séparation des flots et l'écriture des tablettes !

la première partie est à voir pour le côté épique. La deuxième est la parabole de la première. On est un peu dérouté par la conception de ce film, somme toute assez moderne, dans lequel on retrouve bon nombre d'acteurs très connus de l'époque. 

Rod La Rocque dans le rôle de Dan, le fils ambitieux sans scrupule qui passera par les affres d'une conscience qui finit par se réveiller, pour terminer son voyage dans un bateau appelé defiance (défi) qui fera naufrage ...
Richard Dix, le fils doux et posé devenu charpentier qui vit quelques cruelles situations ...
Edythe Chapman dans le rôle de la mère qui se rend compte à sa mort qu'elle a enseigné à son fils Dan à craindre et non aimer Dieu (La veinarde a tourné aussi avec Buck Jones dans Lazybones !) ...
Leatrice Joy qui choisit la facilité après une vie difficile ...
Nita Naldi dans le rôle de l'Eurasienne lépreuse Sally qui nous apparait sortant d'un sac de jute telle une chrysalide de son cocon.

Chacun dans son genre est excellent.



Citation approximative de John à sa mère : Mother you hold a cross in your hand but use it as a whip ...

vendredi 27 août 2010

Lucky Devil (The) - Frank Tuttle - 1925


Richard Dix... Randy Farnum - Bill Phelps ?

Esther Ralston... Doris McDee

Edna May Oliver... Mrs. McDee

Thomas Findley... Franklyne Sr

Anthony Jowitt... Rudolph Franklyne

Joseph Burke... The Professor

Mary Foy... Mrs. Hunt

Gunboat Smith... Sailor Sheldon

Charles Sellon... Sheriff

Charles Hammond... Tobias Sedgmore

Charles Mcdonald... Tom Barrity

George Webb... 'Frenchy' Rogers

Eddie James... 'Dutch' Oldham



Bill Phelps, un jeune homme vendeur de matériel de camping dans un grand magasin, est épris de la voiture placée dans son stand de manière à provoquer l'envie de grands espaces et donc l'achat d'équipements ! Cette voiture a été placée là par le propriétaire du magasin car son fils s'est attiré de nombreux ennuis avec ce bolide, notamment avec la police et les filles ... Fermement décidé à éloigner son fils de ce genre d'aventure, il donne la voiture aux girls scout qui la mettent aux enchères. Bill heureux possesseur du billet no 313 a la chance de gagner et part à l'aventure au volant du roadster  ...


S'agit-il d'une erreur : Le personnage incarné par Dix s'appelle Bill Phelps et non Randy comme mentionné sur imdb.



Un film très drôle dévoilant un Richard Dix amusant et amusé, plein de gaité et d'entrain malgré les déboires qui ne tardent pas à s'enchainer ... Les rencontres, le camping, la route, les ennuis, le combat de boxe, la course finale, rien que du plaisir et de la bonne humeur !

Esther Ralston est toujours charmante, sa tante Edna May Oliver juste pincée à souhait !


jeudi 26 août 2010

Souls for Sales - Rupert Hughes - 1923



Eleanor Boardman... Miss Remember Steddon

Frank Mayo... Tom Holby

Richard Dix... Frank Claymore

Mae Busch... Robina Teele

Barbara La Marr... Leva Lemaire

Lew Cody... Owen Scudder

Forrest Robinson... Reverend John Steddon

Edith Yorke... Mrs. Steddon

Snitz Edwards... Komical Kale - the Klown

William Haines... Pinkey - Assistant Director

Dale Fuller... Abigail Tweedy - Singer

Erich von Stroheim... Himself - Celebrity Director

Jean Hersholt... Himself - Celebrity Actor

Charles Chaplin... Himself - Celebrity Director

Fred Niblo... Himself - Celebrity Director

90 minutes



Remember, une provinciale (Eleanor Boardman) quitte sa mère et son père pasteur pour épouser Owen Studder (Lew Cody) un escroc qui assassine ses épouses pour toucher les primes d'assurance. Dans le train qui les emmènent en voyage de noces, Remember se prend à le craindre et s'enfuit en sautant du train alors qu'il est à l'arrêt pour faire le plein d'eau, au milieu de nulle part. Après une traversée du désert, elle est secourue par un bédouin sur son chameau (Frank Mayo). Incrédule elle croit être victime d'une hallucination mais l'inconnu lui affirme être simplement un acteur. En effet, sans le savoir, Remember à interrompu un tournage dont le réalisateur est Frank Claymore (Dix). 
Après quelques petits jobs, elle se décide à poursuivre une carrière à Hollywood, et après les premières difficultés, connait enfin le succès ...



Surprenant. Tout d'abord assez tragique, l'action tourne assez vie à la parodie et nous emmène de surprise en surprise. On a le plaisir de visiter l'Hollywood de l'époque, on passe de plateau en plateau où nous découvrons Charlie Chaplin dirigeant Woman of Paris, Erich von Stroheim dirigeant Jean Hersholt dans Greed et de nombreux autres réalisateurs et acteurs en action. C'est un grand clin d'oeil aux habitudes de l'époque et aussi un magnifique témoignage. Le scénario est assez simple mais le tout se laisse suivre avec grand plaisir. Amusant : les tournages sont tous plus originaux les uns les autres, les décors plus somptueux etc et la vie de Mem semble tout autant tirée d'un roman. C'est bien connu, la réalité dépasse souvent la fiction !

Note : l'accompagnement musical est excellent !


lundi 9 août 2010

Redskin - Victor Schertzinger - 1929


Richard Dix... Wing Foot
Julie Carter... Corn Blossom (as Gladys Belmont)
Tully Marshall... Navajo Jim
George Regas... Notani (as George Rigas)
Noble Johnson... Pueblo Jim
Jane Novak... Judith Stearns
Larry Steers... John Walton
Augustina López... Grandmother Yina (as Augustina Lopez)
Bernard Siegel... Chahi - the medicine man

Wing Foot, un jeune indien fils du chef d'une tribu de Navajos est emmené de force à l'école locale, qui comprend d'autres enfants de la tribu des pueblos. Il a beaucoup de peine à s'adapter : pour avoir refuser de saluer le drapeau américain, il est fouetté par un responsable  ce qui lui vaut le surnom de Do Atin, Le Battu (The Whipped) un surnom donné par les autres enfants qui le suivra toute sa vie, selon la coutume locale. Corn Blossom, une petite fille pueblo, le prend sous son aile. 
Bien des années plus tard,  bien intégré chez les "blancs", Wing Foot termine  brillamment ses études et gagne une course d'athlétisme honorant au passage son université. Il reçoit une bourse pour poursuivre ses études de médecine dans une prestigieuse université (Thorpe) et tout semble lui sourire. Corn Blossom, toujours fidèle, le suit. Au bal où il est invité, il réalise brutalement qu'il reste un peau-rouge aux yeux de tous et retourne auprès de sa tribu. Malheureusement, Son peuple ne le reconnait plus en tant que Navajo mais le considère comme un blanc ....



Sur la coupe gagnée, qui plus tard sera transformée en ceinture par un artisan indien, on peut lire
Field Day
Swift - Thorpe
University College 1928
-
For the young men
running ahead shall
lead the armies to battle

Je ne suis pas déçue et j'en attendais beaucoup après The Vanishing American. Magnifique restauration du  National Film Preservation Foundation dans un coffret intitulé "Treasures III: Social Issues in American Film 1900-1934" avec des couleurs profondes, et une grande netteté d'image. La partie se passant dans le monde des blancs est en sépia, le monde des indiens en couleurs. Le film est assez intense pour s'y plonger sans difficulté. Le thème est excellent et Richard Dix passe d'un monde à l'autre avec aisance.

Quelques scènes très poignantes : WingFoot comprend que sa place chez l'homme blanc n'est tolérée que parce qu'il est susceptible de gagner une course à pied, et son peuple ne l'accepte que s'il se comporte en indien et qu'il suit les traditions ancestrales.

Des regards qui veulent tout dire :
le regard presque apeuré de WingFoot arrivant seul à la soirée organisée au Collège et découvrant les gens s'amusant. Il fait alors mine de repartir mais est retenu de justesse par une jeune fille du genre écervelé ...

Le regard fermé de son père qui le voit revenir du monde des blancs en complet veston et en canotier, et le regard plein de douleur et d'incompréhension de WingFoot, qui constate que le temps ne change rien et se voit rejeter sans avoir aucune chance de s'exprimer et de se monter tel qu'il est.

Le regard plein de fierté de son père qui le voit sortir d'une habitation traditionnelle en habits d'indien, sa fierté de savoir que son fils va devenir l'homme médecine de la tribu ... qui tourne au regard chargé d'incompréhension puis qui se ferme face à son fils qui refuse de tenir un rôle auquel il ne croit plus ..

Le regard douloureux de WingFoot lorsqu'il est désavoué par tous, et qui reste là les bras ballants alors que les membres du Conseil recouvrent de sable la couverture honorifique et donc le rôle qu'il aurait pu tenir au sein de la tribu. Un regard d'une grande sobriété (trois battements de cils, peut-être) mais qui montre toute la douleur face au rejet dont il est la victime. Magnifique Richard Dix dont la présence est intense !

La scène des retrouvailles avec sa grand-mère est particulièrement poignante.

Oil agent : Yat-tay !
Wing Foot : How do you do
Oil agent : Oh, you speak english !
WingFoot : Yes, I have been educated
Oil agent : Well, our system of indien education has been a success
WingFoot : Has it ?





"Redskin" est inclus dans un coffret édité par the National Film Preservation Foundation intitulé "Treasures III: Social Issues in American Film 1900-1934. De nombreuses explications, des commentaires passionnants, un coffret à recommander. On peut regarder le film avec la musique d'origine partiellement car seules trois bobines ont été retrouvées. A mon avis cela vaut la peine car mis à part le thème du générique quelque peu désuet, l'accompagnement sonore est tout à fait remarquable !

Dernier film muet de la Paramount et leur premier film couleur (utilisant deux bandes Technicolor), 'Redskin' a aussi été partiellement filmé en utilisant un processus 70mm appelé Magnascope mis au point par Paramount et permettant l'élargissement de l'image (+75%).


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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