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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mardi 10 janvier 2012

Poor Little Peppina - Sidney Olcott - 1916




Mary Pickford ...
Peppina
Eugene O'Brien ...
Hugh Carroll
Antonio Maiori ...
Soldo
Ernest Torti ...
Pietro
Edwin Mordant ...
Robert Torrens
Jack Pickford ...
Beppo
Edith Shayne ...
Mrs. Torrens
Cesare Gravina ...
Villato
William T. Carleton ...
Detective Chief
N. Cervi ...
Dominica
Mrs. A. Maiori ...
Bianca
Francesca Guerra ...
The Stoker

env 60 minutes

Une petite fille vit avec ses parents, de riches américains, en Italie. Lorsque son père participe à l'arrestation de Soldo, il ignore que sa petite fille va être l'objet de la vengeance du bandit qui s'évade grâce à l'aide de la mafia peu de temps après son incarcération. L'homme kidnappe la petite fille endormie et la confie aux parents du petit Beppo. Un faux témoin assure que la petite s'est noyée.
Quinze ans ont passé et Peppina (Pickford), c'est maintenant son nom, travaille dure aux champs. Ses parents ne peuvent refuser la demande en mariage de son patron et Peppina implore l'aide d'une duchesse locale qui lui donne de l'argent pour l'aider éventuellement à quitter le pays pour se rendre aux Etats-Unis. Le jour de ses noces elle s'enfuit grâce à l'aide de Beppo (Pickford) et déguisée en garçon, devient passager clandestin sur un transatlantique. Alors qu'elle tente de dérober quelques fruits dans une chambre elle est surprise par un passager (O'Brien) ...



Les préjugés ont la vie dure : tout le monde gesticule passablement pour passer pour italiens. Un film dont la trame est assez simple mais qui apporte quelques développements qui permettent de le suivre avec plaisir. Les plans sont peu rapprochés et de ce fait le spectateur est tenu un peu à distance. Outre Mary Pickford dans le rôle de Peppina, on trouve Eugene O'Brien, toujours très classe (et qui semble beaucoup fumer sur le bateau). Il me semble qu'il a quand même bien souvent un rôle de faire valoir comme dans ce film.
C'est aussi l'un des seuls films ou Mary tourne avec son frère Jack qui joue le petit rôle de Beppo. Un film qui se laisse regarder et dont j'aurai bientôt de la peine à me souvenir.

mercredi 23 novembre 2011

Little Miss Hoover - John S. Robertson - 1918



Marguerite Clark... Ann Craddock
Alfred Hickman... Matthew Berry
Eugene O'Brien... Major Adam Baldwin
Forrest Robinson... Colonel William Craddock
Hal Reid... Major Jonathan Craddock
Frances Kaye... Polly Beasley

67 minutes

Ann Craddock (Clark) prend au mot le discours du Président Hoover, demandant à chaque citoyen de faire un effort durant la guerre. Elle se rend en compagnie de son cousin Matt (Hickman) dans une foire et fait l'acquisition de 11 poules et d'un coq. Rentrée chez elle, elle trouve son père catastrophé car il vient d'apprendre que leur maison ne leur appartient plus et qu'ils sont ruinés. Ann propose alors qu'ils rejoignent son oncle à Riverfield mais son père est réticent car il n'a plus parlé à son frère, sudiste, depuis de nombreuses années. Ann écrit donc à son oncle qui vient les chercher.
Alors que les poules s'échappent de la voiture, Marguerite fait la connaissance d'un voisin mystérieux qui est en fait le Major Baldwin (O'Brien) un homme qui a été blessé pendant la guerre et qui est en mission pour le programme alimentaire de l'armée sous une couverture civile et qui fait le tour du comté pour trouver de nouveaux débouchés et encourager les fermiers à récolter. Ann, pleine d'enthousiasme, réussit le pari de faire travailler les hommes de Riverfield qui se mettent à cultiver les terrains de la ferme. Bien qu’attirée par le Major, son patriotisme l'empêche de s'en approcher car il semble vraiment être un tire-au-flanc. Mais bientôt, alors que le cousin Matt s'engage sous les drapeaux, les fermiers veulent donner une leçon au Major qu'ils pensent être un fainéant de première classe....



Mouais, ce n'est pas transcendant, c'est surtout très patriotique. Marguerite ne sait pas qu'il faut un coq dans un poulailler et semble un peu maladroite avec un marteau. On ne s'ennuie tout juste pas, mais alors il n'aurait pas fallu quelques minutes de plus ! Pour se divertir et en cas de baisse d'intérêt on peut toujours regarder Eugene O'Brien, toujours mignon, ou alors Marguerite Clark, un peu nunuche à sa façon ... Classer ce film me semble difficile : cela ressemble à de la propagande plus qu'à de la romance. Il est libellé sous comédie sur IMDB ...

dimanche 9 octobre 2011

Wonderful Chance (The) - George Archainbaud - 1920




Eugene O'Brien ...
Lord Birmingham / 'Swagger' Barlow
Martha Mansfield ...
Peggy Winton
Tom Blake ...
'Red' Dugan
Rudolph Valentino ...
Joe Klingsby
Joseph Flanagan ...
Haggerty (as Joe Flanagan)
Warren Cook ...
Parker Winton


52 minutes

Après avoir purgé une peine au pénitencier de Sing Sing, Swagger (O'Brien) est libéré et reçoit $5 ainsi qu'un nouveau costume. Il se rend chez son vieux copain Red (Blake) qui l'accueille à bras ouverts et lui propose un coup sur le quai 22. Swagger refuse car il a la ferme intention de suivre le droit chemin et Red se rend tout seul commettre le larcin.Malheureusement (ou heureusement) un gardien le repère et le blesse d'une balle dans la poitrine. Il revient chez lui et Swagger comprend qu'il n'a pas d'autre choix que de trouver de l'argent pour faire venir un médecin et va voler pour son vieux copain. Juste avant de percer le coffre fort, il libère un oiseau en cage qui lui rappelle trop sa captivité derrière les barreaux. Haggerty (Flanagan) le détective chargé de l'enquête comprend très vite qu'il ne peut s'agir que de Swagger, le seul succeptible de voler de cette manière et de libérer un oiseau, tous les autres criminels potentiellement papables étant de sombres brutes.
Haggerty se rend donc chez Red qu'il découvre au lit et, ne pouvant prouver la culpabilité de Swagger, l'assure de sa surveillance en permanence. Un jour, Swagger qui tente d'échapper à Haggerty rentre à l'hôtel Ritz et est pris pour Lord Birmingham. Pris au jeu, il ne dément pas et fait la connaissance de Peggy Winton dont il tombe amoureux. Pendant ce temps le vrai Lord Birmingham est détenu dans une cave par Joe Klingsby (Valentino) qui se prépare à prendre la place de Lord Birmingham...

Retrouvailles entre vieux amis ...


La plupart des personnes qui visionnent ce film le regarde pour Rudolph Valentino et ne parlent que de lui. Personnellement je souhaitais voir un autre film avec Eugene O'Brien qui interprète avec aisance les deux personnages, tout en étant peut-être un peu trop distingué pour incarner Swagger, mais cela ne m'a pas paru incongru. Rudolph quant à lui porte la moustache (j'ai d'ailleurs failli ne pas le reconnaître) et n'apparait pas beaucoup. Il ne m'a d'ailleurs pas semblé particulièrement extraordinaire dans ce rôle. Le film est bien sûr un peu tiré par les cheveux mais son déroulement en 52 minutes est tout à fait sympathique et on ne s'ennuie pas une seconde. Eugene O'Brien est tout à fait charmant, l'image du film distribué par Videobrary n'est pas excellente du tout mais regardable, l'accompagnement musical assez standard.

Quelques captures d'écran

Tom Blake

Swagger fait la vaisselle ...

Swagger soigne son vieil ami ...


Swagger cambriole et remarque la cage ...


Swagger libère l'oiseau ...

.. après une petite caresse ...

Swagger remplace le docteur...

... Mais Haggerty est soupçonneux !

Valentino au milieu avec le canotier !

samedi 8 octobre 2011

Rebecca of Sunnybrook Farm - Marshall Neilan - 1917



Mary Pickford ...
Rebecca Randall
Eugene O'Brien ...
Adam Ladd
Helen Jerome Eddy ...
Hannah Randall
Charles Ogle ...
Mr. Cobb
Marjorie Daw ...
Emma Jane Perkins
Mayme Kelso ...
Jane Sawyer
Jane Wolfe ...
Mrs. Randall (as Jane Wolff)
Josephine Crowell ...
Miranda Sawyer
Jack McDonald ...
Reverend Jonathan Smellie
Violet Wilkey ...
Minnie Smellie
F.A. Turner ...
Mr. Simpson (as Frank Turner)
Kate Toncray ...
Mrs. Simpson
Emma Gordes ...
Clara Belle Simpson


78 minutes

Rebecca Randall (Pickford) vit avec sa mère et ses nombreux frères et soeurs dans une ferme qui est très fortement hypothéquée. Pour aider financièrement la mère qui ne sait comment joindre les deux bouts, ses tantes Janes et Miranda Sawyer propose de prendre soin d'elle en se chargeant de son éducation mais sont particulièrement dures et intransigeantes. Rebecca arrive donc dans une nouvelle communauté et fait la connaissance de la désagréable fille du pasteur Minnie Smellie et d'Emma Jane Perkins, la fille du maréchal-ferrant avec laquelle elle sympathise rapidement. Pour aider les pauvres Simpson qui sont regardés de travers par la population les deux jeunes filles décident de vendre des savonnettes qui leur rapporteront de quoi gagner une lampe qu'elles leur offriront. Alors qu'elles démarchent les habitants, Rebecca fait la connaissance d'un homme plutôt fortuné, Adam Ladd (O'Brien) qui  se charge de lui acheter 350 savonnettes d'un coup ...



Rebecca est pleine de bonnes intentions et de bonnes idées qui ne sont pas toujours de bon goût.
 La scène où elle décide de donner une représentation de cirque est très drôle. Il y a des choses que l'on ne verrait plus de nos jours, par exemple l'intérêt d'Adam Ladd ou même du cocher pour Rebecca, qui seraient forcément suspectés de mauvaises intentions. Comme dans de nombreux films avec Mary Pickford, tout tourne autour d'elle et elle se montre toujours virevoltante et charmante. Les autres protagonistes servent un peu de faire-valoir. Eugene O'Brien qui rit beaucoup dans ce film est charmant lui aussi.
Est-ce sensé être un drame ou bien une comédie ? les deux je suppose, mais je classe sous comédie car franchement il n'y a rien de vraiment dramatique dans ce film ! (je me demande l'impact réel sur Mary Pickford de ce genre de film où elle incarne adulte si souvent des petites filles ... ?)





dimanche 18 septembre 2011

Safety Curtain (The) - Sidney Franklin - 1918



Norma Talmadge ...
Puck
Eugene O'Brien ...
Captain Merryon
Anders Randolf ...
Vulcan (as Anders Randolph)
Gladden James ...
Sylvester
Lillian Hall ...
Ballet Girl

60 minutes

Puck (Talmadge) travaille dans un music hall en tant que danseuse sous la contrainte de Vulcan (Randolf) un homme qui l'a enlevée alors qu'elle n'était encore qu'une enfant et qu'il a pris pour femme. Lui même est l'un des clous du spectacle dans lequel il est présenté comme l'homme le plus fort du monde et il soulève des altères. Un jour, Puck surprend Vulcan avec une petite danseuse et Vulcan, fâché de voir le Monsieur Loyal lui tourner autour, lui administre une méchante raclée. Le spectacle continue, fatiguée Puck doit danser malgré tout. Parmi les spectateurs se trouve le Capitaine Merryon, un jeune homme stationné en Inde en permission en Grande Bretagne. Quand soudain la scène prend feu, c'est la panique, les spectateurs sont affolés et s'enfuient de tous les côtés et Puck, qui a eu la présence d'esprit de faire descendre le rideau de sécurité, est coincée et aveuglée par la fumée. Heureusement Merryon saute sur la scène et sauve Puck qu'il emmène chez lui. Plus tard, en lisant le journal, le nom de Vulcan ainsi que celui de Puck apparaissent dans la liste des personnes disparues ou tuées dans le sinistre. Merryon propose à Puck de la ramener pour rassurer ses amis et sa famille mais celle-ci lui avoue être seule au monde. Merryon, seul lui aussi lui propose alors de l'épouser et de le suivre en Inde. Commencent alors enfin des années de bonheur, mais le destin veille ...






Un film sans temps mort vraiment plaisant. Un concentré de bonnes choses et de bons acteurs expressifs. L'image est bien restaurée et la musique du genre orgue traditionnel accompagne le tout.
Anders Randolf est danois de naissance et possède une sacrée stature : une masse imposante pour un acteur qui compte de nombreux films à son actif.
A voir pour Norma Talmadge, Eugene O'Brien et l'ambiance des Indes et des musical halls de l'époque !


Billikens : j'ai cru que c'était un prénom tout d'abord, mais non, il s'agit d'une figure porte bonheur très en vogue à l'époque !


dimanche 28 août 2011

Secrets - Frank Borzage - 1924




Norma Talmadge ...
Mary Carlton
Eugene O'Brien ...
John Carlton
Patterson Dial ...
Susan
Emily Fitzroy ...
Mrs. Marlowe
Claire McDowell ...
Elizabeth Channing
George Nichols ...
William Marlowe
Harvey Clark ...
Bob
Charles Ogle ...
Dr. McGovern
Donald Keith ...
John Carlton Jr. (1888) (as Francis Feeney)
Alice Day ...
Blanche Carlton (1888)
Winston Miller ...
Robert Carlton (1888)
Mae Giraci ...
Audrey Carlton (1888) (as May Giraci)
Gertrude Astor ...
Mrs. Manwaring
Winter Hall ...
Dr. Arbuthnot
Frank Elliott ...
Robert Carlton (1923)


 108 minutes
Scénario : Frances Marion d'après une pièce de Rudolf Besier et May Edginton montée en 1922 à Londres et qui obtint un franc succès à New York.

Le 2 mars 1924, une femme âgée attend anxieusement auprès du lit de son mari alité. Le docteur prend le relais auprès du malade et Mary (Talmadge), inquiète, prend son journal intime et se met à le lire car elle ne peut imaginer vivre sans son mari.
Le 08 juin 1865, elle se revoit amoureuse de John Carlton (O'Brien), un clerc de son père avec lequel elle correspond en cachette. Son père (Nichols) découvre le pot aux roses et lui annonce, à elle et sa mère (Fitzroy) avoir mis le jeune homme à la porte; pour s'assurer qu'elle ne fasse pas de bêtises, il l'enferme à clé dans sa chambre. John, qui avait auparavant fait parvenir à Mary une missive via Susan (Dial), la femme de chambre, retrouve Mary en cachette dans sa chambre grâce à une échelle qui se trouve dans le jardin. Alors que Mary se change pour s'enfuir avec John, le père revient annoncer à sa fille que dès demain elle sera envoyée chez sa grand-mère en Écosse. Le pauvre John camouflé sous les jupons de sa belle échappe au regard courroucé du père et les deux amoureux s'enfuient en direction de l'Amérique sur le grand bi de John.
Le 17 juillet 1870 le couple maintenant marié a un fils qui est bien malade. Arrivé dans la tempête le docteur annonce que le petit devrait s'en sortir et prévient John en quittant la maison, qu'une bande de bandits cherche à se venger de ceux qui ont permis d'arrêter l'un des leurs. Peu après, en effet, une bande de scélérats apparait et attaque la cabane dans laquelle sont réfugiés le couple, le bébé et un homme de main. Pendant l'échange de coups de feu, Mary découvre que le bébé est décédé.
[...] il manque une partie [...]
Devenu un héros suite à la bataille qui a permis de nettoyer la région de ses bandits, John est devenu un homme important et riche. Le couple a maintenant deux enfants et vit dans une belle maison.
De retour en Grande Bretagne, en 1888, à l'âge de 39 ans, alors que ses parents la gratifient d'une visite en compagnie de sa tante Blanche, ils lui apprennent que les commérages vont bon train en ce qui concerne John et une certaine Madame Manwaring. Celle-ci fait soudainement son apparition et annonce à Mary qu'elle aime John, est aimée en retour et qu'elle ferait bien de renoncer à son époux sans faire d'histoires. Mary effondrée répond simplement que John est libre de partir s'il le désire. John rentre à la maison pour découvrir sa femme en compagnie de Mme Manwaring, victorieuse. Lorsqu'il lui dit avoir tout perdu, Mme Manwaring part rapidement et John raconte à sa femme ce qui s'est passé réellement et qu'ils sont à nouveau pauvres. Mary, fière et forte, relève alors le menton et le couple galvanisé reste uni ....


Un film qui tourne autour de Norma Talmadge qui incarne à merveilles l'amour envers et contre tout d'une femme pour un homme. Petit à petit, les années passant, le couple évolue mais reste soudé quoi qu'il arrive. Lorsque John lui dit qu'en s'enfuyant elle perdra sa famille, elle le convainc que lui seul lui suffit; lorsque la cabane est attaquée et que John veut se rendre pour éviter à Mary de souffrir, c'est Mary qui le menace de sortir avec lui pour l'inciter à rester; lorsqu'il perd la tête, Mary souffre mais rien n'ébranle son amour pour John qu'elle préfère voir heureux. Les épreuves vont renforcer leur amour qui va évoluer au fil du temps.

J'avais bien aimé la version 1933 avec Mary Pickford mais cette première version m'a paru plus forte, grâce à l'apport du flash back qui donne la mesure du temps qui passe et davantage de poids aux événements auxquels on assiste. Les images sont très maîtrisées et très symboliques (Tony Gaudio, un opérateur dont le travail est reconnu !) dans de nombreuses scènes tournées entre ombres et lumières (par exemple dans la chambre de Mary encore jeune fille, alors qu'elle ouvre les rideaux la lumière l'enrobe comme pour mieux la protéger, ou alors dans la cabane avec le feu de cheminée qui flambe, etc..).
Certaines scènes sont franchement osées, celles où l'on voit sous les jupes de Mary alors qu'elle se penche au balcon pour guetter son bien aimé, celle des jupons enfilés sur les cerceaux, celle où John se retrouve sous le jupon avec Mary qui marche sur ses jambes pour le protéger du regard du père ...
D'autres scènes sont amusantes, Lorsque sa mère/Fitzroy lui montre comment se tenir, comment attirer les hommes (une poitrine bien lacée et lever ses jupes avec démonstration du jeu de jambes, et qu'elle lui indique comment tenir son bouquet de fleurs et son mouchoir (plus haut ou plus bas, etc !)

Norma Talmadge est magnifique, sa prestation d'une grande sensibilité est le pivot de ce film dans laquelle elle occupe la plus grande place.

La scène des jupons est en particulier très symbolique, comme une succession de rites à passer en direction du haut, donc vers l'infini et donc l'éternité (les jupons forment un cercle et Mary tend les bras vers le haut !), ou, dans un autre sens puisqu'elle va les enlever, comme le poids d'un carcan imposé aux femmes en ce temps là (il y a quatre étapes -3 jupons sur 1 armature de cerceaux- peut-on alors imaginer 4 obligations ou étapes imposées : mari, enfants, maison, société ... on peut même se demander, dans ce cas-là, ce que représentent les cerceaux rigides ?) - On peut d'ailleurs même se dire aussi que les jupons représentent les trois grandes étapes de la vie de Mary dans ce film, portée par sa foi, solide, personnifiée par les cerceaux (armature solide).
Le final m'a tiré une larme, lorsque, fidèle à elle même, Mary se regarde dans le miroir, arrange coquettement sa coiffe et rejoint John qui l'appelle. Les images filmées avec sensibilité ne peuvent que toucher. Un très bel exemple de vie à deux où l'on ne peut que comprendre que les épreuves renforcent et que l'amour, loin d'être stagnant ou figé est une matière vivante qui évolue en fonction de ce que l'on est prêt à donner ou à sacrifier consciemment en son nom. Un film à voir si votre couple bat de l'aile, donc, car il est difficile de résister à l'envie de faire au moins aussi bien que le couple Mary et John !



samedi 27 août 2011

Fine Manners - Richard Rosson - 1926



Gloria Swanson ...
Orchid Murphy
Eugene O'Brien ...
Brian Alden
Helen Dunbar ...
Aunt Agatha
Roland Drew ...
Buddy Murphy (as Walter Goss)
John Miltern ...
Courtney Adams

70 minutes

Un soir de nouvel an. Orchid Murphy (Swanson)  fait la fête dans la foule déchaînée. Son frère Buddy (Goss) veille sur elle car il ne tient pas à ce qu'elle fasse de mauvaises rencontres, en particulier d'hommes riches et sans scrupules qu'il a en horreur depuis que sa propre petite amie a été détournée par ce genre d'homme. De son côté Brian Alden (O'Brien) fête le nouvel an au milieu de ses pairs. Comme il s'ennuie au milieu des couples de snobs qui dansent, il demande à son chauffeur de l'emmener dans un endroit vivant. Arrivé dans la foule il aperçoit Orchid qui lui fait des grimaces et la suit. Dans un bar bourré de fêtards, il commande deux ginger ales mais Buddy les rejoint. Orchid aussitôt fait passer Brian pour un serveur et Buddy accepte ainsi qu'il danse avec sa soeur. Le temps passant, Brian et Orchid sortent de plus en plus ensemble : Brian vient voir Orchid lorsqu'elle danse, ils vont voir des puces savantes dans un cirque, etc... jusqu'au jour où Brian décide de demander Orchid en mariage : il la présente alors à sa tante à laquelle il demande son opinion. Orchid ne sait visiblement pas se tenir, écrase son sucre à coups de cuiller violentes, gesticule, se montre maladroite et empruntée... bref, tante Agatha tente de démontrer à Brian qu'épouser Orchid ne rendra service à personne. Brian devant se rendre durant 6 mois en Amérique du Sud, il confie Orchid à sa tante dans le but de la transformer en dame du monde ...



Un excellent film qui traite avec humour les différences de classe et les écueils à franchir par les deux amoureux pour asseoir leur amour. Alors vaut-il mieux être soi-même, doit-on se montrer tels que les convenances nous l'imposent, sommes-nous aimés pour ce que nous sommes ou pour ce que nous montrons ? Telles sont les questions abordées.
Gloria Swanson et Eugene O'Brien forment un couple charmant, le perroquet est très lucide, le chien saute beaucoup, la tante est très huppée, le frère est très possessif, et le tout prend des chemins détournés pour terminer ... ah, mais je ne dévoilerai pas le final !

Si vous avez toujours rêver de voir des puces savantes, si vous aimez les films sérieux traités avec humour, si vous voulez voir Gloria Swanson faire des pirouettes ou faire de grands yeux innocents ou même seulement juste pour regarder Eugene O'Brien  ... ce film est pour vous !


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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