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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 26 mai 2021

Bright Lights of Broadway - Webster Campbell - 1923

 


Préambule raccourci : les femmes ne sont plus des ornements exposés dans leur foyer, elles doivent choisir entre une carrière et une vie de famille, il leur est impossible de concilier les deux.

Non loin de New-York et de ses lumières, une jeune fille aimant la musique rêve d'une grande carrière. Irene Marley chante délicieusement et se produit à la chapelle où le père de son fiancé, Thomas Drake, est Pasteur. Thomas très amoureux d'Irene lui propose le mariage ce qui ravit son père. 

Peu de temps plus tard, une voiture crève un pneu non devant le lieu du culte. A son bord se trouvent Randall Sherill un impresario renommé de la grande pomme ainsi que sa vedette principale, Connie King. Entendant la voix d'Irene qui chante pour son fiancé. Randall pénètre alors dans le temple et écoute la jeune fille qui le charme. Il lui propose alors une grande carrière si elle décide de le rejoindre à New York.

D'abord Irene se montre gênée mais décide finalement de se rendre en ville et de tenter sa chance. Ainsi elle embarque sur le train de nuit alors que le pauvre Thomas la manque de peu.

En ville, Randall se pavane avec sa nouvelle protégée mais il a d'autres vues pour elle qui remplace maintenant Connie, qu'il ignore comme il ignoré d'autres jeunes filles avant elle, après qu'elles aient perdu leur fraicheur. 

Irene ses montre flattée mais un jour Randall s'arrange pour qu'elle le rejoigne dans son appartement où tout est arrangé pour qu'elle succombe à son charme.

Pendanat ce temps, Thomas, alerté par Connie se rend à New York et demande à voir Irene. On lui indique l'appartement de Randall mais celui-ci a caché Irene dans une pièce à côté après lui avoir proposé le mariage express. Thomas s'énerve et s'obstine à rester lorsque Randall brandit un revolver. Les deux homes en viennent aux mains, un coup de feu est tiré et Connie, cachée derrière une tenture, s'effondre, mortellement touchée,

Revirement de situation, Randall appelle la police et désigne le meurtrier, Thomas. Irene tente bien de protéger son petit ami mais Randall brandit une licence de mariage qui empêche Irene de témoigner contre lui. En conséquence Thomas est condamné à mort ....


Scénario très prévisible dans les grandes lignes qui permet d'admirer la belle Doris Kenyon. Dès le meurtre, le film change de rythme pour passer du drame au film d'action et de suspense. En effet Irene va tout mettre en oeuvre pour tenter de sauver son bien aimé. ainsi elle va obtenir une confession signée par Randall et devra lui échapper pour parvenir sur les lieux de la chaise électrique. 

Alors que Thomas parcourt le couloir de la mort en compagnie d'un pasteur, Irene saute dans un train, aussitôt poursuivi par un autre train dans lequel est monté Randall ! Arrivera-t-elle à temps pour sauver Thomas ? Vous le saurez en regardant ce film qui l'on peut voir sur la toile en ce moment !

 Les spectacles montrés ne sont pas de haut niveau, au contraire, ils semblent très quelconques, du coup on se dit très vite que la pauvre Irene n'est pas très ambitieuse mais visiblement les spectateurs ont l'air ravis !

Tyrone Power Sr incarne le juge qui condamnera Thomas à mort.

61 minutes

 


Doris Kenyon ... Irene Marley

Harrison Ford ... Thomas Drake

Edmund Breese ... Reverend Graham Drake

Claire de Lorez ... Connie King

Lowell Sherman ... Randall Sherrill

Charles Murray ... El Jumbo (as Charlie Murray)

Effie Shannon ... Mrs. Grimm, Landlady

Tyrone Power Sr. ... John Kirk (as Tyrone Power)

 

Harrison Ford

mercredi 19 juillet 2017

Where are my Children - Phillips Smalley, Lois Weber - 1916




Derrière le portail d'éternité les âmes des petits enfants attendent leur passage sur terre. Les premiers à passer sont les plus chanceux, les suivants les âmes non désirées nées sous le signe du serpent, estampillées défectueuses moralement ou physiquement, celles vouées à faire d'incessant aller et retour. Viennent ensuite du plus haut niveau des lieux, les âmes les plus fines et fortes qui effectuent le grand voyage sur demande expresse d'une prière et qui portent le sceau du Tout Puissant. (Prologue)

l'avocat Walton était partisan de l'eugénisme. La pratique de son métier l'avait amené à penser de nombreuses fois que le crime aurait déjà disparu si le mystère des naissances avait été percé. Lui même n'a pas d'enfant à son grand regret. Sa propre soeur a un beau bébé qui le fascine au plus haut point.
Un procès débute qui accapare son attention. En effet un homme est accusé de propager de la littérature jugée indécente car elle traite du contrôle des naissances. L'accusé, le docteur Homer, raconte alors que son travail parmi les pauvres l'a amené à ces conclusions à la vue des innocents enfants voués à mourir ou à subir la violence de parents indignes.
Au tribunal les jurés masculins ne sont pas d'accord avec les théories du Dr Homer.

Pendant ce temps, Madame William Carlo reçoit quelques amies dont Mme Walton sa meilleure amie à laquelle elle annonce être enceinte mais ne pas vouloir garder l'enfant. Madame Walton lui recommande d'aller voir le Dr Malfit.
Les deux femmes se rendent chez le docteur pour une consultation. Alors une petite âme non désirée retourne d'où elle est venue et une femme peut retourner à ses activités sociales préférées.

De retour à la maison Mme Walton reçoit son frère Roger lorsque Lilian la fille de la gouvernante rentre justement de sa pension. La fille va rester avec sa mère jusqu'à ce qu'elle trouve un travail et elle est envoyée au jardin ramasser des fruits. 
Roger est un coureur de jupons qui voit en Lilian une proie facile. En effet il n'a aucune peine à embrasser la pauvre fille qui ne sait comment résister à ses assauts et tombe dans le piège du jeune homme qui ne voit en elle qu'une fille de plus. Bientôt une âme non désirée est appelée sur terre et un mois plus tard Lilian comprend qu'elle est enceinte. Évidemment cela n'est pas au goût de Roger qui se montre odieux.
De son côté Madame Walton voit comme son mari désire des enfants et décide de dépasser son égoïsme pour devenir mère à son tour. 

Quelque temps plus tard Roger vient demander à sa soeur conseil "au sujet d'un ami bien embêté car sa petite amie est enceinte" mais Mme Walton comprend vite qui a fait la bêtise dont il parle. 
De son côté Mr Walton s'est pris d'amitié pour Lilian qui va trouver le faiseur d'anges qui rate son curetage. Mr Walton trouve la pauvre Lilian inanimée dans le jardin et appelle aussitôt le docteur qui accourt au plus vite. Lilian a juste le temps avant de trépasser de tout avouer à sa mère qui l'écoute le coeur brisé. 
Celle-ci se précipite hors de la pièce et accuse Roger qui arrive justement d''avoir assassiné sa fille. M Walton qui n'a jamais apprécié le jeune homme est sur le point de lui filer une raclée bien méritée mais son bras est retenu pas sa femme qui n'en mène pas large d'avoir fourni l'adresse du Dr Malfit à son vaurien de frère.

Walton assigne le Docteur Malfit à comparaitre devant les jurés. Durant le procès Madame Walton reçoit un message de l'accusé qui la menace de la faire témoigner si elle ne stoppe pas son mari dans cette affaire. Finalement le Dr Malfit est condamné à 15 ans de travaux forcés sans qu'il ait pu produire le nom de ses patients. Furieux il se jette sur Walton auquel il crie de "s'occuper d'abord de son propre foyer avant de faire la morale aux autres". Walton trouve le nom de sa femme dans les livres de Malfit et comprend alors que sa femme a avorté plusieurs fois.
De retour à la maison il découvre sa femme entourée de ses amies et déclare d'un ton solennel qu'il a compris pourquoi tant d'entre elles n'ont pas d'enfants et qu'elles devraient être jugées pour meurtre. Raide comme la justice, il leur demande alors de quitter sa maison puis demande à sa femme "où sont mes enfants ?" avant de finir par "moi, un officier de la justice, je dois protéger une meurtrière".
Dès lors le couple ne se parle plus. Toute la nuit Walton pleure ses enfants perdus et la confiance qu'il avait dans la femme qui aurait dû être leur mère. De son côté sa femme maintenant se rend compte qu'après avoir détourné la nature si longtemps, elle ne peut plus porter d'enfant. Dès lors elle finira sa vie en se demandant où sont ses enfants ...


Un film qui soulève plein de questions éthiques et morales et qui joue sur la fibre émotionnelle du spectateur. Les spectateurs de l'époque ont du verser pas mal de larmes à la vue de ce film !

Très moralisateur, ce film est une mise en garde jouant sur la peur du docteur qui provoque une septicémie après un curetage. Le fond n'est pas vraiment développé. Il est étonnant que le jeune homme ayant mis enceinte la pauvre fille ne soit pas impliqué davantage : il s'en sort bien, on ne parlera pas de sa conscience, il est de toute manière montré comme un homme qui n'en a pas ! 
Le parti est pris de montrer des femmes refusant de porter des enfants pour des raisons futiles. Ainsi on nous montre Mme Carlo qui se réjouit de retrouver ses amies et sa vie sociale après son avortement, quant à Madame Walton on ne sait pas trop pourquoi elle ne veut pas d'enfant. Toutefois on précise qu'elle veut tout à coup bien en porter parce que son mari semble désireux d'en avoir.
Ce parti pris empêche une vraie réflexion. La sentence est bien dure : 15 ans de travaux forcés pour  avoir aidé des femmes à assumer leur choix. On ne rigolait pas en ce temps là avec la bienséance.
Si ce film avait développé un scénario différent, par exemple en montrant Lilian avec un avortement réussi et Mme Carlo avec une septicémie, il aurait eu le mérite dans ce cas de donner raison aux faiseurs d'anges !  

La scène de la mort de Lilian puis la suite jusqu'à la fin du film sont très percutantes et même très émouvantes. 
Les âmes des enfants en devenir sont montrées comme des petits angelots en surimpression.

Depuis toujours l'homme lutte contre la nature, pour des raisons qu'il a créées lui-même et qui le dépassent parfois.

Madame Tyrone Powers n'a tourné que dans trois film dont celui-ci.

64 minutes




Tyrone Power Sr. ...
District Attorney Richard Walton (as Mr. Tyrone Power)
Mrs. Tyrone Power ...
Mrs. Richard Walton (as Helen Riaume)
Marie Walcamp ...
Mrs. William Carlo
Cora Drew ...
Walton's Housekeeper
Rena Rogers ...
Lillian - Housekeeper's Daughter
A.D. Blake ...
Roger - Mrs. Walton's Brother
Juan de la Cruz ...
Dr. Herman Malfit
C. Norman Hammond ...
Dr. William Homer


dimanche 7 décembre 2014

Dream Street - D.W. Griffith - 1921


La nuit, une rue. Un prêcheur apporte la bonne parole, un violoniste incite les passants à se tourner vers le mal.
Spike est un bellâtre assez imbu de lui-même qui vit seul avec son frère Billy qu'il a éduqué depuis la mort de leur mère. Spike est fier de ses poings et de sa voix qui fait se pâmer les demoiselles.
Non loin vivent Gypsy et son vieux père. Gypsy est une jeune danseuse de music hall. Dans le bâtiment d'en face un chinois nommé Sway espionne la jeune fille qu'il compte faire sienne.
Un soir le music hall prend feu et Gypsy danse seule sur scène pour empêcher la panique des spectateurs et provoque l'admiration de tous une fois le feu maitrisé.
Billy et Spike tombent tous deux fous amoureux de la belle. Spike tente l'approche par la force tandis que Billy, poète et romantique, compose des odes à la jeune fille.
Billy jure qu'il tuera le premier homme qui touchera à Gypsy mais le jour où il trouve son frère en train de malmener la pauvre fille il ne peut que sortir son revolver pour en menacer son frère sans réussir à passer à l'acte.
Furieux Spike est sur le point de donner une correction à Billy mais l'amour l'emporte, les deux frères se serrent dans les bras l'un de l'autre. 
Pendant que Spike avoue enfin son amour à Gypsy, Billy lutte contre un homme envoyé par Sway afin de les dépouiller, lui et son frère. Dans l'action il tire un coup de feu qui tue l'homme net.
De retour à la maison Spike découvre le cadavre et intime l'ordre à son frère de se cacher afin de faire croire qu'il est le meurtrier. Poursuivi par la police, il se réfugie chez Sway qui voit là le moyen de se débarrasser de son ennemi et s'emparer de la jeune femme ...

Très moralisateur, le bien et le mal sont très clairement explicités. De nombreuses tentations jalonnent le film, on oscille entre bonté et lumière et intention néfaste et ombres, chaque personnage vivra ainsi et découvrira sa part d'ombre et de lumière. Le mal porte un masque et bien sûr l'amour triomphera à la fin, après que la justice des hommes soit intervenue pour appliquer son œuvre rédemptrice.

La rue, ses tentations, ses enseignements, les rêves. Toute l'action du film se passe la nuit. Les acteurs jouent de façon très appuyée, Gypsy se montre primesautière et sautille joyeusement, le visage de Ralph Graves de décompose lorsqu'il est entrainé par sa part d'ombre et la fin est tout à fait christique, on serait presque tenté de crier Alléluia pour terminer le tout en beauté. 
Griffith croit nécessaire d'en rajouter encore une couche en nous prouvant par a + b que la bonté triomphe et nous présente un petit c, fruit de l'amour de nos deux héros. L'amour est payant, les carrières et les talents reconnus, tout le monde est riche, tout le monde est beau, tout le monde est heureux, cqfd en 102 minutes.

La scène des deux frères sur le point de s'affronter mais qui se prennent dans les bras l'un de l'autre est particulièrement bien rendue.

Les stéréotypes sont très présents, Sway est bien sûr propriétaire d'un tripot clandestin, il est traité de Chink par Gypsy, les blacks sont des blancs peints en noir et se montrent trouillards, les inspecteurs portent tous un chapeau melon, les soldats du Christ regardent vers le ciel d'un air absorbé (le rôle de Tyrone Powers Sr se résume à cet exercice), etc.

A noter : Visiblement à cette époque on embrassait la Sainte Bible avant de prêter serment au tribunal.

Titre français : La rue des rêves

D'après une nouvelle de Thomas Burke.

Griffith aurait utilisé le procédé Photokinema dans ce film mais on n'entend pas la voix de Raph Graves dans la version de Bach Film.

On trouve ce film chez Bach Film avec des sous-titres français ou chez Grapevine video par exemple.

102 minutes

Carol Dempster ...
Gypsy Fair
Charles Emmett Mack ...
Billy McFadden
Ralph Graves ...
James Spike McFadden
Edward Peil Sr. ...
Swan Way
Tyrone Power Sr. ...
Street Preacher (as Tyrone Power)
Morgan Wallace ...
Masked Violinist



mardi 21 janvier 2014

Sweet Alyssum - Colin Campbell - 1915



 Les Brooks vivent chichement, Monsieur travaille en tant que gardien de nuit à l'usine Garlan. Sa femme Daisy s'occupe du ménage et de leur petite fille Alyssum et toutes leurs éconnomies lui sont dédiées. 
Un jour des voleurs s'introduisent dans l'usine dans le but de piller le coffre. Prévenu par un message anonyme la police se saisit des voleurs et Garlan voudrait donner une prime à Brooks qui la refuse. Garlan tombe amoureux de sa femme Daisy et les deux entament une liaison secrète. Chaque nuit tandis que son mari est à l'usine elle confie leur fille à une bonne et rejoint son amant. Le matin elle s'arrange pour revenir avant son mari dans leur foyer. Cependant un jour Brooks découvre des vêtements onéreux et Daisy ment en lui disant avoir ponctionné la somme sur les montants prévus pour Alyssum. Faisant mine de les vendre elle se rend dans l'appartement que Garlan loue à son intention et décide de les y laisser. De retour à la maison la vie reprend son cours mais Brooks ne tarde pas à découvrir le pot aux roses lorsque sa femme revient après son retour. Il se rue alors chez son concurrent et abat sa femme alors que Garlan meurt après avoir sauté par la fenêtre pour éviter le forcené.

Tyrone Power Sr.
 Brooks et sa fille s'en vont vivre à la campagne et 18 ans passent. De son côté le fils de Garlan, Wynne, est maintenant marié et travaille en tant qu'employé de banque. Son meilleurs ami complote pour lui voler sa femme et s'arrange pour le faire accuser d'un vol de 10'000 dollars qu'il a lui même dérobés.
Sur le point d'être arrêté Wynne se rend chez lui où sa femme le désavoue. Bafoué le jeune homme s'enfuit et refait sa vie sous le nom de Wyatt en tant que maître d'école dans le même village que les Brooks qui le logent. Bien sûr Alyssum tombe amoureuse ...


Une histoire rondement menée. Tyrone Power Sr incarne ce père aimant et très colérique prêt à tout pour sa fille qu'il adore. Sa femme, attirée par les belles toilettes et une vie prospère, le trompe sans vergogne. 
On se demande si Brooks a été acquitté du crime de sa femme, cela n'est pas précisé mais on peut l'imaginer. Indirectement il est aussi responsable de la mort de Garlan. Plus tard on se demande pourquoi le fils n'a pas hérité de l'usine de son père puisqu'il travaille en tant qu'employé de banque ? Bref, plusieurs points ne sont pas très clairs.
Lorsque le destin rattrape Wynne qui est dénoncé par son ex collègue Thurlow, on se dit que celui-ci prend quand même de grands risques puisque la justice semble connaitre sa culpabilité à la fin.
On trouve ce film chez Grapevine Video, l'image est bonne et l'action prenante.
Edith Johnson

Wheeler Oakman
Tyrone Power Sr. ...
Roanoke Brooks (as Tyrone Power)
Kathlyn Williams ...
Daisy Brooks
Edith Johnson ...
Sweet Alyssum
Wheeler Oakman ...
Wynne Garlan
Frank Clark ...
Robert Garlan
Harry Lonsdale ...
Thurlow
Gene Frazer ...
Sweet Alyssum as a Child (as Baby Frazer)

mardi 25 décembre 2012

Braveheart - William C. De Mille - 1925



Rod La Rocque ...
Braveheart
Lillian Rich ...
Dorothy Nelson
Robert Edeson ...
Hobart Nelson
Arthur Housman ...
Frank Nelson
Frank Hagney ...
Ki-Yote
Jean Acker ...
Sky-Arrow
Tyrone Power Sr. ...
Standing Rock (as Tyrone Power)
Sally Rand ...
Sally Vernon
Henry Victor ...
Sam Harris

Nipo T. Strongheart ...
Medicine Man

60 minutes environ

Une tribu d'indiens voit ses droits d’accès aux rivières et aux poissons bafoués lorsqu'un riche propriétaire d'une conserverie, Hobart Nelson (Edeson) leur en interdit l'accès et les en chasse.
Dans la forêt, Braveheart (La Rocque) trouve Doroth Nelson (Rich) inanimée après une chute de cheval et la ramène chez elle. En chemin les deux jeunes gens tombent amoureux.
Standing Rock (Power Sr) le chef des indiens s'oppose aux blancs de manière pacifique en envoyant son fils étudier en ville dans l'espoir qu'il pourra bientôt défendre les droits de son peuple. Braveheart retrouve Dorothy mais les deux amoureux doivent faire face à l’opprobre de nombreux blancs.
Braveheart est un sportif très estimé, surtout seulement lorsqu'il fait gagner son équipe. Mais les agissements malhonnêtes du capitaine de son équipe le font renvoyer de l'école après avoir été accusé d'avoir vendu la stratégie de l'équipe à leurs adversaires. Braveheart revient chez lui mais est banni car il a apporté le déshonneur aux siens. Ki Yote (Frank Hagney) se réjouit de ses malheurs et pousse la tribu à se révolter pendant que Bravehart tente d'obtenir les droits de pêche par la voie légale face à une cour d'appel ...



Un chouette petit film sans temps mort et mené de manière très sobre qui nous conte une histoire intemporelle : celle de l'indien au cœur pur et noble qui aime une blanche et se battra seul contre tous. Un bon thème pour illustrer le 25 décembre.
Tourné la même année que The Vanishing American qui le précède de quelques mois, il pourrait avoir inspiré Redskin (tourné en 1929) dont l'histoire est assez similaire.
Dans les deux films les indiens sont envoyés étudier, se démarquent et réussissent, malgré une haine sous-jacente ou carrément directe des blancs. Dans ce film le procès apportera une reconnaissance à Braveheart, comme la guerre apportera des médailles à Nophaie dans The Vanishing American ou la course à pied un trophée à Wing Foot dans RedSkin. Chacun subira l'ire des siens, mais Braveheart ne pourra pas épouser Dorothy qui pourtant l'aime, Nophaie mourra respecté par tous et aimé par l'institutrice, Red Skin pourra épouser Corn Blossom (une indienne Pueblo). 
Le genre de film que j'aime bien.
Le grand et élancé Rod La Rocque se débrouille très bien dans ce rôle de Braveheart, Lilian Rich a l'air sincèrement éprise, Tyrone Power père se montre impassible et fier, Frank Hagney est toujours excellent dans ce genre de grande brute.
On trouve ce film sorti dernièrement chez Grapevine Video.







lundi 19 novembre 2012

The Red Kimona - Walter Lang, Dorothy Davenport - 1925



Priscilla Bonner ...
Gabrielle
Nellie Bly Baker ...
Clara
Carl Miller ...
Howard Blaine
Mary Carr ...
The Matron
Virginia Pearson ...
Mrs. Fontaine
Tyrone Power Sr. ...
Gabrielle's Father (as Tyrone Power)
Sheldon Lewis ...
District Attorney
Theodore von Eltz ...
Freddy - the Chauffeur (as Theodore Von Eltz)
Emily Fitzroy ...
The Housekeeper
George Siegmann ...
Mr. Mack (as George Seigman)
Dot Farley ...
The Inquisitive One

77 minutes
Adapté d'un fait divers par Adela Rogers St Johns et Dorothy Azner

Gabrielle (Bonner) est séduite par un homme qui passe alors qu'elle console une petite fille dans la rue et tombe follement amoureuse d'Howard Blaine qui veut l'épouser et l'emmener à la Nouvelle Orléans. Le père de Gabrielle se montre heureux de la voir quitter la famille et lui dit de ne jamais revenir si les choses tournaient mal. Gabrielle est heureuse de quitter un foyer sans affection pour vivre avec l'homme qu'elle aime. Arrivée en ville elle ne tarde pas à comprendre qu'Howard ne l'épousera pas mais va l'utiliser, dès lors Gabrielle fait le trottoir et donne ses gains à cet homme menteur. Un jour celui-ci part pour Los Angeles en la laissant seule alors elle décide de le rejoindre et le trace jusqu'à ce qu'elle le retrouve en train d'acheter une bague de fiançailles. N'en croyant pas ses yeux et folle de douleur elle l'abat : elle est donc arrêtée et jugée. Après des jours de souffrance durant un procès très médiatisé elle est finalement déclarée non coupable par les jurés.
Une femme du monde, Madame Fontaine, la prend sous son aile dans l'espoir de faire parler d'elle. Surtout désireuse de se faire bien voir, elle invite ses amies au thé et à découvrir sa protégée qu'elle exhibe comme un trophée.
Gabrielle se voit le point de mire et désire expier son passé en devenant infirmière mais cela ne convient pas à l’égoïste Madame Fontaine. Heureusement elle trouve du réconfort auprès du chauffeur, Freddy (von Eltz) qui la défend contre la gouvernante de la maison (Fitzroy), une femme pincée qui désapprouve sa présence dans la maison.

Un jour Madame Fontaine se désintéresse d'elle et part en voyage avec sa voiture et son chauffeur. La gouvernante jubile en lui remettant une lettre d'introduction pour l’hôpital, mais son passé rattrape Gabrielle et personne ne se montre désireux de l'engager. Commence alors une recherche de travail sans fin, solitaire et douloureuse ...



Tiré d'un vrai fait divers qui fit la une à l'époque. Malheureusement la productrice Dorothy Davenport n'a pas assuré ses arrières en tournant ce film car la vraie Gabrielle Darley lui a fait un procès qu'elle a gagné, ruinant au passage la veuve de Wallace Reid. C'est elle que l'on voit dans le prologue de ce film.
Un travail d'équipe pour ces femmes qui se sont données du mal pour changer les mentalités de l'époque. Ce film semble souvent perçu comme très moralisateur, quelques passages de la bible sont cités mais on oublie que ces femmes étaient des pionnières et qu'il fallait du courage pour tourner ce genre d'histoire. Je pense qu'à l'époque il aurait été difficile de faire autrement, les mentalités étant ce qu'elles étaient. On voit le chemin parcouru depuis par contre.
Les images suggérant la vie de prostitution de Gabrielle sont délicates, telle l'image de Gabrielle se voyant en robe de mariée qui se transforme en kimono rouge sang.
Le film est par moment touchant et de nombreuses scènes sont emplies de douceur, par exemple celles entre Gabrielle et la matrone jouée par Mary Carr, une femme qui a souvent des rôles de mères.
Priscilla Bonner a un beau visage expressif. Elle a cessé de tourner pour plaire à son mari qui ne souhaitait pas la voir faire du cinéma. Mary Bly Baker a été la secrétaire de Charlie Chaplin pour First National.
Qui mieux qu'Emily Fitzroy peut incarner ce genre de femme dure et sans pitié, je vous le demande ? Comme toujours elle est parfaite de raideur.
Virginia Pearson et Sheldon Lewis étaient mari et femme.
Theodore Von Eltz apporte la douceur au masculin, il apparait adorable et charmant, c'est toujours un plaisir de voir cet acteur qui a une carrière bien remplie.
Étonnant de voir que la plupart des femmes ayant tourné dans ce film ont vécu jusqu'à un âge avancé, plus de 90 ans pour la plupart !

On trouve ce beau film chez Kino, images partiellement teintées à la main (le kimono et les lanternes sont d'un rouge magnifique qui contraste fortement avec le noir et blanc). J'ai beaucoup aimé ce film.









jeudi 12 avril 2012

Test of Donald Norton (The) - B. Reeves Eason - 1926

George Walsh


George Walsh ...
Wen-dah-ben, aka Donald Nelson
Tyrone Power Sr. ...
John Corrigal (as Tyrone Power)
Robert Graves ...
Dale Millington
Eugenia Gilbert ...
Lorraine (as Eugenie Gilbert)
Evelyn Selbie ...
Nee-tah-wee-gan
Michael D. Moore
Virginia True Boardman
John Francis Dillon
Virginia Marshall

68 minutes

Dans le grand Nord Canadien. L'Hudson Bay Company est le partenaire privilégié des indiens qui y échangent leurs fourrures. Le responsable de ce poste, un homme juste et bon, a adopté un petit indien, Wendahban, qu'il traite avec douceur et que sa femme se charge d'élever avec leur propre fille, Lorraine. Neethaweegan, la mère indienne de Wendahben ne cesse de poursuivre son fils en lui répétant qu'il est indien. Le petit garçon est perturbé et ne comprend pas que sa mère adoptive ne le batte jamais. Il aimerait en outre connaitre son vrai père "blanc".
Devenu adulte et portant le nom de Donald Nelson (Walsh), le propre nom du père de sa mère adoptive, Wendahben est responsable d'un poste pour la compagnie qui la vu grandir. En revenant auprès de sa famille d'adoption, sa mère adoptive lui fait promettre de ne jamais demander Lorraine en mariage car les deux enfants ont développé un sentiment plus fort en grandissant sous le même toit.
De retour à son poste Donald devient ami avec un rival travaillant pour la compagnie Keewatin. Celui-ci va le soigner alors qu'il a contracté une grosse fièvre qui le laisse alité durant une bonne partie de l'hiver.
La saison des peaux étant revenue, un employé ambitieux travaillant pour l'Hudson, Millington (Graves) s'arrange pour remporter la plus grande partie des peaux de la région durant la maladie de Donald et fait entendre au responsable régional, John Corrigal (Power Sr), qu'on ne peut rien attendre d'un sang mêlé. Celui-ci licencie Donald qui finit par travailler pour la compagnie adverse.
Honnêtes et travailleurs les deux hommes s'entourent bien et obtiennent une grande reconnaissance. Millington de son côté obtient les fourrures à vil prix et les indiens commencent à se rebeller. Donald s'interpose et fait comprendre aux indiens qu'ils doivent s'adresser au responsable régional qui surprend les paroles du jeune homme. Corrigal tente de rengager Donald au sein de la compagnie de l'Hudson mais Donald refuse fièrement. 
Chassé et fou de rage, Millington assassine Neethaweegan pour lui dérober son secret, un anneau qu'elle porte dans une poche autour du cou et qui devrait révéler le nom du vrai père de Donald. Découvrant sa mère mourante et toujours ignorant de l'identité de son père, Donald se jette à la poursuite de Millington, poursuivi par Corrigan qui découvre un message laissé par la pauvre femme dessiné sur une peau. Pendant ce temps Lorraine tente de rejoindre Donald en traineau. Une terrible tempête se lève et Lorraine atteint le seul refuge de la piste. Bientôt Millington la rejoint et tente d'abuser d'elle. Donald fait son apparition et un terrible bagarre commence ...

Tyrone Power Sr


Un vraie bonne surprise que ce film. George Walsh est le jeune frère de Raoul Walsh : il porte le film avec aisance grâce à ses expressions très parlantes, un physique avantageux (on reconnait un sportif) et un charme particulier. L'histoire m'a tenue en haleine tout du long, pas une seconde ne m'a parue longue. L'histoire est bien sûr basée sur le fait que Donald est un sang mêlé. On le traite bien mais il ne faut pas abuser, c'est-à-dire qu'il ne faut pas penser qu'il pourra épouser Lorraine ou obtenir un poste à responsabilité. Lorsqu'il comprend que sa parole ne compte pas, Donald s'en va et refait sa vie grâce à un homme qui lui donne une chance, le responsable de la compagnie concurrente qui va lui proposer un poste de responsable régional. Il faut dire que Donald a vécu toute sa vie dans le poste de son père adoptif, un homme qui a obtenu la reconnaissance de Corrigal.
Eugenia Gilbert prête ses jolis traits à Lorraine qui aime quant à elle Donald de tout son coeur en faisant preuve d'un esprit ouvert. A cette époque il aurait été inconvenant que Donald épouse Lorraine et donc on a droit au revirement final habituel que toute personne ayant quelques connaissances de ce type de films connait déjà. De même qu'on devine assez facilement qui est le vrai père de Donald mais on se demande toutefois jusqu'au bout quelles circonstances ont permis cette situation.
Le fait que la vraie mère poursuive son fils sans lui laisser aucun répit provoque le désarroi de Donald qui ne comprend pas son insistance. George Walsh en la personne de Donald exprime une douleur latente permanente en démontrant une profondeur qui dépasse largement une simple apparence et qui ne peut qu'interpeler.
Robert Graves incarne l'affreux Millington avec un grand naturel. Le genre de gars bien élevé de prime abord qui se révèle une vilaine fripouille. La scène dans la cabane qui montre son visage défiguré par l'envie et la rage est terrible et vous glace le sang. Du grand art !
Les images sont très belles, de même la qualité du film de Memory Lane qui est en très bon état pour son âge. Toute l'action semble se passer au Nord, dans la neige et il doit faire froid au vu de la buée qui sort de la bouche des protagonistes qui sont tous vêtus de fourrures épaisses. La bagarre durant la tempête voit les deux antagonistes se battre avec beaucoup d'énergie car ils finissant très dépenaillés.
Beaucoup de scènes avec des chiens de traineaux, de la neige, de beaux paysages, une histoire bien menée et des protagonistes comme on les aime, bref, que du bonheur !

George Walsh est un acteur que l'on n'a pas souvent la chance de voir et c'est fort dommage. Je suis sûre qu'il aurait fait un excellent Ben Hur et bien que reconnaissant que Ramon Novarro excelle dans ce rôle, je trouve navrant que cet acteur ait été viré sans plus d'explication lors du grand ménage effectué par la MGM et L.B. Mayer alors que le tournage avait déjà débuté par Charles Brabin suite à la fusion des studios Goldwyn Pictures, Metro Pictures et Mayer Productions.

http://jimlanescinedrome.blogspot.com/2010/09/movie-playing-cards-5-of-spades-george.html 


vendredi 6 avril 2012

Janice Meredith - E. Mason Hopper - 1924



Marion Davies ...
Janice Maredith
Harrison Ford ...
Charles Fownes
Macklyn Arbuckle ...
Squire Meredith
Joseph Kilgour ...
Gen. George Washington
George Nash ...
Lord Howe
Tyrone Power Sr. ...
Lord Cornwallis (as Tyrone Power)
May Vokes ...
Susie
W.C. Fields ...
A British Sergeant
Olin Howland ...
Philemon (as Olin Howlin)
Hattie Delaro ...
Mrs. Meredith

153 minutes
d'après un roman de Paul Leicester Ford
Aussi connu sous le nom de The Beautiful Rebel

Les colonists sont en conflit avec les royalists. On est en 1774 dans le New Jersey et la révolution s'apprête à débuter. Le Squire Meredith, un royalist, se rend au marché s'acheter un bond servant accompagné par sa fille Janice (Davies). Le choix se porte sur un jeune homme qui refuse de se présenter et qui semble faire l'affaire, Charles (Ford) qui n'est autre qu'un noble anglais partisan des colons qui s'engagera assez vite dans les troupes de George Washington. Janice surprend Lord Howe annoncer que les troupes royalistes vont marcher sur Lexington à 09h00 et prévient les colonistes qui mandent Paul Revere (Maynard) prévenir leurs partisans. Paul Revere galope à fond de train et les troupes se font face mais les colons, mal organisés, sont vite au sol. Plus tard en mission Charles est surpris par Janice alors qu'il tente d'emprunter un cheval. Les deux tombent dans les bras l'un de l'autre. A son retour Charles est arrêté par les royalistes qui le font prisonnier. Janice s'arrange pour le faire libérer grâce à un gardien plutôt porté sur la bouteille (W.C. Fields). Accusée de trahison elle est envoyée à Trenton, au siège des allemands le soir de Noël. La tempête fait rage et les colons tentent l'impossible, traverser la rivière Delaware malgré la glace flottante pour surprendre les troupes du Colonel Rahl passablement éméchées. Comme Charles est envoyé comme éclaireur en se faisant passer pour un soldat allemand, il se fait reconnaitre par l'affreux Lord Howe qui y voit enfin l’opportunité de se débarrasser du jeune homme afin d'avoir la voie libre pour obtenir les faveurs de Janice. Celle-ci va braver la tempête pour prévenir Washington que les troupes sont fin saoules et que le moment est adéquat pour attaquer et surtout pour empêcher l'exécution de Charles à 06h00 le lendemain matin ...



Ce long film est plutôt un prétexte pour mettre en scène les amours de Janice et Charles sur fond de révolution. Quelques longueurs mais aussi quelques excellentes scènes : celle de Paul Revere alias Ken Maynard galopant à toute allure pour prévenir les colons, la traversée du Delaware glacé comme si on y était (bon sang, j'espère qu'ils avaient de bons vêtements et de bonne chaussettes !), L'évasion de Janice et sa course dans la neige pour prévenir Washington, la scène dans laquelle figure W.C. Fields qui perd son chapeau et se montre drôle, des scènes de combat, de nombreux figurants, des costumes très sophistiqués etc... Difficile de dire s'il s'agit d'un film sérieux car on y trouve un certain humour quelquefois même un peu exagérément appuyé qui alterne avec des scènes plus graves. Si l'on aime les films qui se passent au 18ème siècle, les costumes lourds, les robes à baleine, les froufrous, des chapeaux invraisemblables et les perruques, les redondances et les salamalecs alors on ne peut être que ravis par ce film. J'avoue quand même avoir eu de la peine à différencier Lord Cornwallis, Lord Howe ou du Squire (gentilhomme campagnard ?) Meredith même si leurs perruques sont légèrement différentes.
Marion Davies est charmante, Harrison Ford s'en sort très bien même avec une perruque. On trouve aussi Tyrone Power Sr.et Ken Maynard reconnaissable bien sûr grâce à ses talents de cavalier.




Titres français (incomplet)

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