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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

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mercredi 25 avril 2018

The Whip - Maurice Tourneur - 1917




The Whip est le fleuron des écuries Beverley. Diana Beverley, elle-même cavalière émérite galope dans la campagne sous les yeux du Baron Sartoris, un homme animé de mauvaises intentions car il est sous la coupe d'un bookie qui ne souhaite pas que le cheval gagne la prochaine course qui aura lieu à Saratoga, the Saratoga Handicap.

Entre temps Diane fait la connaissance de Herbert Brancaster, maitre de chasse et peintre à ses heures. Sartoris voit d'un mauvais oeil cette rencontre car il est chargé de séduire la jeune femme afin d'interférer avec le cheval. Pour cela il est aidé par Madame D'Aquila, une aventurière sans scrupules.

Après la chasse à cour, Diane et Herbert se rapprochent encore et Sartoris sabote la voiture du jeune homme. Dans une grosse descente, les freins ne fonctionnant plus, la voiture s'emballe et s'écrase en contre bas. Herbert est sauvé mais a une commotion qui lui fait perdre la mémoire du mois qui a précédé l'accident.

A l'élection du prochain maitre de chasse, Herbert cède sa place à Diane. Les deux jeunes gens profitent de l'occasion pour annoncer leurs fiançailles. Sartoris et sa complice tablent sur l'amnésie d'Herbert pour faire croire qu'il a déjà proposé le mariage à Madame D'Aquila en produisant un faux acte de promesse de mariage. 

Diane est dévastée et Sartoris tente bien de se rapprocher de la jeune fille mais comme ses plans ne fonctionnent pas comme prévu il se rapproche alors de la soeur du jockey de The Whip, Myrtle pour tenter de faire chanter son frère. Étant profondément honnête, Harry Hanson refuse de saboter la course.

Il ne reste plus au couple infernal de tenter le tout pour le tout. Se débarrasser du cheval durant son transport en train, mais heureusement Myrtle et Diane ont suivi le couple dans le musée de horreur et ont entendu le projet diabolique. Malheureusement les deux jeunes filles sont enfermées dans le musée à la fermeture du week end ...

Myrtle et Sartoris


https://www.britannica.com/biography/Irving-Cummings
Un film sympathique dont l'action est régulière. Malgré le titre on ne voit pas beaucoup le cheval au début du film !
Irving Cummings était d'abord acteur avant de devenir réalisateur. On lui doit ainsi quelques films bien agréables, comme In Old Arizona qui lui a permis de remporter un Oscar ou quelques films avec Shirley Temple.
On trouve le film chez Grapevine Video.

Titre français : La casaque verte

53 minutes

Alma Hanlon ...
Diana Beverley
June Elvidge ...
Mrs. D'Aquilia
Irving Cummings ...
Herbert Brancaster
Warren Cook ...
Judge Beverley
Paul McAllister ...
Baron Sartoris
Alfred Hemming ...
Joe Kelly
Dion Titheradge ...
Harry Anson
Jean Dumas ...
Myrtle Anson



mercredi 2 décembre 2015

Victory - Maurice Tourneur - 1919



Axel Heyst vit seul en compagnie de son majordome chinois sur une île des mers du sud. Quelques fois par année il se rend sur une île voisine faire le plein de victuailles et régler quelques affaires. Sa seule passion est la lecture d'ouvrages pour la plupart écrits par son père maintenant décédé, un écrivain ayant obtenu un certain succès en son temps et qui lui a appris à fuir le monde.

Sur l'île de Samburan, Heyst se rend à l'hôtel tenu par les Schomberg, un couple dont la femme porte la culotte.  Les Shomberg font venir à l'hôtel un orchestre de femmes dirigé par une redoutable matrone. Les commérages vont bon train lorsque Heyst s'installe à une table après avoir payé l'entrée pour écouter l'orchestre.
A l'entracte les jeunes femmes se dispersent et s'installent auprès des clients comme convenu dans leur contrat. Seule une jeune fille s'attarde sur l'estrade et la matrone qui vient la chercher lui pince méchamment le bras pour la forcer à se mêler au public. Outré, Heyst invite la petite violoniste qui s'appelle Alma à sa table. 
Plus tard Alma fait comprendre à Heyst qu'elle n'a jamais eu de chance dans sa vie et le prie de l’emmener sur son île. Bien que peu désireux de voir sa vie chamboulée par l'arrivée de la jeune femme Heyst arrange pour qu'ils puissent quitter l'île sur un bateau local avec l'aide de Mme Schomberg, trop contente de voir Alma disparaitre de son horizon où elle prend trop de place à son goût.
Schomberg est extrêmement déçu et jaloux d'apprendre que Heyst a emmené Alma. Il se met à sa recherche et rencontre trois hommes peu recommandables : M. Jones, Ricardo son secrétaire et Pedro leur homme à tout faire. Les trois hommes acceptent l'offre de Schomberg de loger à l'hôtel mais bien vite ils se montrent très menaçants. Ricardo sort un couteau pour expliquer qu'alors qu'ils étaient sur la piste d'un trésor en Afrique du Sud, Pedro et un autre porteur avaient comploté afin d'éliminer le gang pour s'emparer des valeurs. Découverts, M. Jones avait abattu l'un des porteurs et laissé la vie sauve à Pedro qui lui en avait été très reconnaissant. 

Schomberg a très peur, aussi, autant par dépit, il décide d'envoyer les trois hommes sur l'île de Heyst en susurrant à l'oreille de l'affreux bonhomme qu'il s'y trouve un trésor. 
Pendant ce temps Alma se morfond sur l'île car il n'y a rien à y faire. Heyst ne semble pas intéressé par les femmes malgré les trésors de mises en scènes propices à la romance déployés par la jeune femme.
Les trois affreux bonshommes débarquent sur l'île. Heyst pressent aussitôt le danger et cache Alma. Lorsque Ricardo voit Alma il en tombe éperdument amoureux et décide d'éliminer M. Jones et Heyst, avec l'accord d'Alma qui ferait n'importe quoi pour sauver Heyst ...


Un film visuellement impeccable mais un peu étrange, voire par moment un peu glauque si je pense à deux scènes plutôt cruelles. Lon Chaney a le chic pour apporter un sentiment de malaise. Ici il se montre impitoyable sous des sourires inquiétants.
Les trois bandits forment un trio de choc particulièrement percutants. Des trois lascars Ben Deeley est finalement le plus inquiétant sous ses airs d'homme du monde aux yeux cachés derrière des lunettes noires et rondes.
Bien sûr il est difficile de croire que Heyst ne s'intéresse pas aux femmes et on se demande pourquoi Pedro met tant de temps à se venger. Il est aussi dommage qu'on ne sache pas ce qu'advient Pedro à la fin qui est trop abrupte. Il manque l'éruption du volcan et une fin impliquant une nouvelle vie sur l'île avec Pedro !


Le scénario est tiré d'un roman de Joseph Conrad


Belle version chez Flicker Alley, édité avec The Wicked Darling

62 minutes

Titre français : Le secret du bonheur

http://www.lonchaney.org/filmography/115.html

Jack Holt ...
Axel Heyst
Seena Owen ...
Alma
Wallace Beery ...
August Schomberg
Ben Deeley ...
Mr. Jones
Lon Chaney ...
Ricardo
Bull Montana ...
Pedro


Victory - Maurice Tourneur - 1919



Axel Heyst vit seul en compagnie de son majordome chinois sur une île des mers du sud. Quelques fois par année il se rend sur une île voisine faire le plein de victuailles et régler quelques affaires. Sa seule passion est la lecture d'ouvrages pour la plupart écrits par son père maintenant décédé, un écrivain ayant obtenu un certain succès en son temps et qui lui a appris à fuir le monde.

Sur l'île de Samburan, Heyst se rend à l'hôtel tenu par les Schomberg, un couple dont la femme porte la culotte.  Les Shomberg font venir à l'hôtel un orchestre de femmes dirigé par une redoutable matrone. Les commérages vont bon train lorsque Heyst s'installe à une table après avoir payé l'entrée pour écouter l'orchestre.
A l'entracte les jeunes femmes se dispersent et s'installent auprès des clients comme convenu dans leur contrat. Seule une jeune fille s'attarde sur l'estrade et la matrone qui vient la chercher lui pince méchamment le bras pour la forcer à se mêler au public. Outré, Heyst invite la petite violoniste qui s'appelle Alma à sa table. 
Plus tard Alma fait comprendre à Heyst qu'elle n'a jamais eu de chance dans sa vie et le prie de l’emmener sur son île. Bien que peu désireux de voir sa vie chamboulée par l'arrivée de la jeune femme Heyst arrange pour qu'ils puissent quitter l'île sur un bateau local avec l'aide de Mme Schomberg, trop contente de voir Alma disparaitre de son horizon où elle prend trop de place à son goût.
Schomberg est extrêmement déçu et jaloux d'apprendre que Heyst a emmené Alma. Il se met à sa recherche et rencontre trois hommes peu recommandables : M. Jones, Ricardo son secrétaire et Pedro leur homme à tout faire. Les trois hommes acceptent l'offre de Schomberg de loger à l'hôtel mais bien vite ils se montrent très menaçants. Ricardo sort un couteau pour expliquer qu'alors qu'ils étaient sur la piste d'un trésor en Afrique du Sud, Pedro et un autre porteur avaient comploté afin d'éliminer le gang pour s'emparer des valeurs. Découverts, M. Jones avait abattu l'un des porteurs et laissé la vie sauve à Pedro qui lui en avait été très reconnaissant. 

Schomberg a très peur, aussi, autant par dépit, il décide d'envoyer les trois hommes sur l'île de Heyst en susurrant à l'oreille de l'affreux bonhomme qu'il s'y trouve un trésor. 
Pendant ce temps Alma se morfond sur l'île car il n'y a rien à y faire. Heyst ne semble pas intéressé par les femmes malgré les trésors de mises en scènes propices à la romance déployés par la jeune femme.
Les trois affreux bonshommes débarquent sur l'île. Heyst pressent aussitôt le danger et cache Alma. Lorsque Ricardo voit Alma il en tombe éperdument amoureux et décide d'éliminer M. Jones et Heyst, avec l'accord d'Alma qui ferait n'importe quoi pour sauver Heyst ...


Un film visuellement impeccable mais un peu étrange, voire par moment un peu glauque si je pense à deux scènes plutôt cruelles. Lon Chaney a le chic pour apporter un sentiment de malaise. Ici il se montre impitoyable sous des sourires inquiétants.
Les trois bandits forment un trio de choc particulièrement percutants. Des trois lascars Ben Deeley est finalement le plus inquiétant sous ses airs d'homme du monde aux yeux cachés derrière des lunettes noires et rondes.
Bien sûr il est difficile de croire que Heyst ne s'intéresse pas aux femmes et on se demande pourquoi Pedro met tant de temps à se venger. Il est aussi dommage qu'on ne sache pas ce qu'advient Pedro à la fin qui est trop abrupte. Il manque l'éruption du volcan et une fin impliquant une nouvelle vie sur l'île avec Pedro !


Le scénario est tiré d'un roman de Joseph Conrad


Belle version chez Flicker Alley, édité avec The Wicked Darling

62 minutes

Titre français : Le secret du bonheur

http://www.lonchaney.org/filmography/115.html

Jack Holt ...
Axel Heyst
Seena Owen ...
Alma
Wallace Beery ...
August Schomberg
Ben Deeley ...
Mr. Jones
Lon Chaney ...
Ricardo
Bull Montana ...
Pedro


jeudi 25 juillet 2013

Das Schiff der verlorenen Menschen - Maurice Tourneur - 1929




Marlene Dietrich ...
Ethel Marley
Fritz Kortner ...
Capt. Fernando Vela
Robin Irvine ...
William 'T.W.' Cheyne - a young American doctor
Vladimir Sokoloff ...
Grischa - the Cook (as Wladimir Sokoloff)
Gaston Modot ...
Morain - the escaped convict
Boris de Fast ...
The tattooed sailor
Feodor Chaliapin Jr. ...
Nick (as F. Schaljapin)
Max Maximilian ...
Tom Butley
Fritz Alberti ...
The captain of the luxury liner

121 minutes

Autres titres : Grisha the Cook (alternatif) et The Ship of the Lost Men

Un évadé de prison rejoint une ville où il sait trouver de l'aide pour fuir vers de nouveaux horizons. Après une certaine course il arrive de nuit dans une maison faiblement éclairée où il rencontre Vela, un capitaine de bateau en partance pour le Brésil qui le taxe chèrement pour l'emmener à bord.
A l'heure dite une multitude d'hommes qui cherchent à fuir le pays montent sur le rafiot, tous ont quelque chose à cacher.
A terre, un jeune américain William Cheyne aide un marin assommé à se remettre sur pieds. Voyant le désarrois de son copain il propose de les amener près du bateau en voiture mais comme le marin est en mauvais état il aide à le monter à bord. Le bateau met les voiles avant qu'il ait eu le temps de revenir à terre et le voilà embarqué dans un voyage de 3 mois ...

Vela force les hommes à récurer et nettoyer le bateau, et tous sont occupés. Le cuisinier Grisha sympathise avec William. Un soir il lui offre un café à l'eau de mer et durant la veillée ils aperçoivent un avion qui s'est écrasé en mer. Dans le cockpit un corps est visible et William plonge et le ramène. Le barreur, le cuisinier et l'américain ne tardent pas à se rendre compte que le pilote est une jeune femme. Ils décident alors de ne pas alerter le capitaine et de cacher la demoiselle dans une cale pour la soigner. Ethyle Marley est une jeune femme fortunée qui tente de battre un record de vol au-dessus de l'Atlantique, malheureusement une panne d'huile l'en empêche.

A bord les hommes organisent la mutinerie tant Vela est un homme cruel. Ils se saisissent du capitaine qu'ils balancent sans pitié dans la mer et son second est soigneusement battu et ficelé. Morain l'évadé prend sa place, sa dureté n'a rien à envier à celle de Vela.
Les hommes font le tour du bateau dans le but de le piller et ne tardent pas à découvrir la cale où Ethyle est enfermée. La porte est enfoncée et la pauvre prend la fuite poursuivie par une meute d'horribles types. William la prend sous son aile mais la convoitise rend les hommes fous, d'ailleurs le capitaine compte bien être le premier à se servir. La cave est pillée, les hommes sont à moitié saouls et la violence s'installe, le jeu du chat et de la souris peut commencer  ....

Une violence contenue qui va crescendo dans ce film très sombre qui débute par ce fugitif qui apparait à travers de très hautes herbes, le ton est donné, la nuit est sombre, une fenêtre est allumée. Les images sont cadrées de façon minutieuse. Vladimir Sokoloff incarne Grisha, le cuisinier, un homme simple et bon dans un monde de brutes. L'américain apparait comme un heureux interlude dans sa vie confinée à la cuisine du bateau. Les deux hommes (ainsi que le barreur présent le soir du sauvetage d'Ethyle) font tout pour préserver la jeune femme, au point que Willliam lui ment en prétendant être sur un bateau de pêcheurs. Bien sûr il l'enferme pour lui éviter de se confronter aux hommes cruels qui tentent tous pour une raison ou une autre de s'évader du pays dans lequel ils se trouvaient.

Marlène Dietrich apparait encore bien jeune, son visage est encore rond ce qui lui donne un petit air de chérubin et apporte de la douceur à son visage qui s'est émacié en vieillissant.

Robin Irvine que l'on peut voir dans Easy Virtue ou dans Downhill d'Alfred Hitchcock par exemple, était le mari de Ursula Jeans. Il pris froid au cour d'un voyage aux Bermudes et contracta une pleurésie qui l'emporta à l'âge de 31 ans, après avoir tourné seulement 15 films.




vendredi 22 mars 2013

The Blue Bird - Maurice Tourneur - 1918



Tula Belle ...
Mytyl
Robin Macdougall ...
Tyltyl
Edwin E. Reed ...
Daddy Tyl
Emma Lowry ...
Mummy Tyl
William J. Gross ...
Grandpa Gaffer Tyl
Florence Anderson ...
Granny Tyl
Edward Elkas ...
Widow Berlingot
Katherine Bianchi ...
Widow Berlingot's Daughter
Lillian Cook ...
Fairy Berylune
Gertrude McCoy ...
Light
Lyn Donelson ...
Night
Charles Ascot ...
Dog

75 minutes
D'après une pièce du Belge Mooris Maeterlinck
Qui a écrit entre autres "Pelleas and Melisande".
Partiellement teinté


A la campagne vivent simplement deux enfants Mytyl la soeur et Tyltyl le frère avec leurs parents. Non loin de chez eux vivent des enfants riches dans un joli palais tandis qu'à quelques mètres de leur maison vivent une veuve très pauvre, Berlingot, et sa fille malade. 
La petite fille malade a entendu parler d'un oiseau bleu qui apporte le bonheur à quiconque le trouve. Berlingot s'en vient demander l'oiseau de Mytyl qui refuse de le donner. Le même soir la maman de Mytyl et Tyltyl leur explique que toute chose a une âme et les enfants rêvent qu'une fée qui a l'apparence de Berlingot leur présente La Miche de pain, le Lait de la cruche, le Pain de sucre, l'Eau, le Feu, le Chien et le Chat qui tous prennent une apparence semi humaine et parlent. La bonne fée donne à Tyltyl un chapeau magique qui les propulse dans l'espace à la recherche de l'oiseau bleu mythique...


Une charmante allégorie intemporelle tournée de manière un peu naïve où l'innocence est reine. Au début l'histoire démarre assez lentement pour prendre une vitesse de croisière assez soutenue. Ainsi visitera-t-on le château de Madame la Nuit et ses pièces mystérieuses cachant les ombres et les angoisses, on rencontrera ses enfants, puis on se rendra dans le Palais du Luxe, avec le Luxe-de-manger-sans-avoir-faim ainsi que ses nombreux frères et soeurs (je ne tiens pas à passer pour le Luxe-d'écrire-pour-ne-rien-dire alors j'abrège !) mais comme tout le monde commence à succomber aux tentations, pouf après un petit coup sur le chapeau magique les enfants arrivent dans un lieu de vrai bonheur où ils rencontrent les enfants à naitre dans le futur ... Plus tard ils retrouveront leurs grands-parents décédés qui s'animeront pendant la visite de leurs petits-enfants avant de retomber dans le grand sommeil. De retour sans l'oiseau ils finiront par le trouver chez eux à leur réveil et le donneront à leur petite voisine.

Au cours de leur périple ils trouveront de nombreux oiseaux bleus mais bien sûr le seul vrai oiseau bleu est un oiseau vivant. Avant de nous quitter ils nous conseilleront de le trouver chez nous et c'est bien sûr ce que tout le monde devrait faire car nul n'ignore que les meilleures et plus belles choses sont les choses les plus simples !
Un film charmant que l'on trouve chez Kino.


mercredi 29 août 2012

Last of the Mohicans (The) - Maurice Tourneur - 1920




Wallace Beery ...
Magua
Barbara Bedford ...
Cora Munro
Alan Roscoe ...
Uncas (as Albert Roscoe)
Lillian Hall ...
Alice Munro
Henry Woodward ...
Maj. Heyward
James Gordon ...
Col. Munro
George Hackathorne ...
Capt. Randolph
Nelson McDowell ...
David Gamut, a Preacher
Harry Lorraine ...
Hawkeye, A Scout
Theodore Lorch ...
Chingachgook (as Theodore Lerch)

73 minutes
D'après le roman du même nom de James Fenimore Cooper
Réalisation Maurice Tourneur et Clarence Brown après un accident survenu à Maurice Tourneur.
Le dernier des Mohicans


En 1757, Cora (Bedford) et Alice Munro (Hall) vont retrouver leur père, le Colonel Munro commandant des troupes britanniques au Fort William Henry. Les français menés par Montcalm sont suivis de cruels guerriers Hurons excités par Magua (Beery) et l'eau de feu ...
Sur le chemin les menant au Fort, Alice et Cora rencontrent Uncas (Roscoe) son père Great Serpent (Chingachgook) et Hawkeye qui prennent le relais car leur guide a disparu mystérieusement. Bientôt ils sont attaqués par des Hurons et ne doivent leur salut qu'aux Mohicans qui vont faire tout ce qu'ils peuvent pour les mener jusqu'au Fort, lui-même sur le point d'être attaqué ...

Barbara Bedford et Alan (Albert) Roscoe) regardent le soleil se lever ....
Un de ces films qui vous fait prendre conscience de la marche inexorable du temps et de l’immuabilité de l'amour. Les paysages ont des aspects de début du monde et les images sont très poétiques. Souvent considéré comme le premier film pro indiens car les Mohicans y sont dépeints de façon noble et les Delawares comme une tribu pacifique et sage. Les Hurons par contre sont dépeints comme de vrais sauvages. Quant aux hommes blancs ils n'ont pas vraiment l'apanage d'une image de perfection. L'un d'eux, Randolph (Hackathorne) est même un lâche doublé d'un traitre.
L'action est surtout poétique, même si on a droit à des scènes d'une grande violence, comme l'attaque du Fort par les Hurons qui mettent en pièce, pillent, violent, tuent sans merci. 
La fin est très poignante : Cora est déterminée à se suicider depuis la pointe d'un éperon rocheux si l'affreux Magua l'approche. Mais celui-ci est patient, il s'installe confortablement et attend que le sommeil surprenne la jeune femme. Alors qu'enfin il tente de la saisir, Cora bascule dans le vide pour lui échapper mais Magua la retient. Lorsqu'elle aperçoit Uncas elle tente de s'accrocher et de remonter mais Magua dépité veut alors la faire tomber dans le vide. Terrible ! Dans un final tout en finesse, Uncas se retrouvera auprès de sa bien aimée et lui prendra la main très délicatement. Tous deux auront droit à un enterrement selon les coutumes respectives anglaise et indienne.
En gros je dirais que c'est un film très romantique sur un amour impossible dans un écrin d'images poétiques.
Barbara Bedford qui épousera Albert (Alan) Roscoe en 1922 se montre peu expressive et quelque fois presque comme absente. Albert Roscoe est le noble et droit Uncas, très crédible dans ce rôle. Son accoutrement n'a rien de ridicule, d'ailleurs les indiens apparaissent tout à fait naturels contrairement aux blancs toujours un peu risibles avec leurs collants et leurs perruques !
Wallace Beery cabotine dans une scène mais apparait comme un homme cruel avec ses peintures de guerre. 
A noter une apparition non créditée d'un jeune  Boris Karloff en indien (lançant un bébé en l'air) ...

Lorsque qu'on demande à Maurice Tourneur pourquoi il a choisi Albert Roscoe pour ce rôle il répond "parce qu'il pouvait jouer ce rôle et qu'il est un acteur, mais surtout parce que lorsqu'il est venu me voir son visage était illuminé et animé. Il était si désireux de travailler avec moi, si motivé à faire ce que je voulais même à se raser les cheveux que je n'ai pas pu résister de l'engager de suite !"
Albert Roscoe était ravi de travailler pour Tourneur : en réponse à un reporter il précise qu'il avait "toujours eu envie de travailler pour M. Tourneur et qu'il était ravi de jouer le rôle de Uncas". Il ajoute que "lui-même est un quart indien, son père étant à moitié anglais et à moitié Onondaga (indien de la nation iroquoise de New York) et que naturellement il est intéressé depuis toujours aux histoires indiennes, d'ailleurs les Mohicans étaient souvent en guerre contre les Onondagas. Toutes ces passionnantes histoires d'indiens ont une grande influence sur ma vie".

Albert Roscoe est magnifique en Uncas, c'est donc un très bon choix, sans aucun doute. Un film qui vaut le détour, en tout cas moi j'ai craqué !

La version restaurée par le George Eastman House est magnifique (joliment teinté avec un accompagnement musical adéquat) cela vaut la peine de l'acheter plutôt que de regarder une version online de moindre qualité !
http://www.film-foundation.org/common/movies/film_details_v2.cfm?QID=934&clientID=11004&sid=2&ssid=7

Un grand nombre de films ont été tournés sur ce thème. Je n'en ai vu aucun autre à ce jour et ne peux donc pas comparer. Il semble toutefois que cette version soit la plus proche du roman de James Fenimore Cooper même si le héros semble plutôt être Hawkeye dans le roman.

Chief Great Serpent (Père d'Uncas) : "Woe for the race of red men! In the morning of life I saw the sons of my forefathers, happy and strong -- and before nightfall I have seen the passing of the last of the Mohicans!"

De beaux extraits
http://www.randybyers.net/?p=1458

Un peu d'histoire
http://www.mohicanpress.com/mo08007.html

Les Mohicans
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohicans




samedi 25 août 2012

Poor Little Rich Girl (The) - Maurice Tourneur - 1917



Mary Pickford ...
Gwendolyn 'Gwen'
Madlaine Traverse ...
Gwendolyn's Mother
Charles Wellesley ...
Gwendolyn's Father
Gladys Fairbanks ...
Jane
Frank McGlynn Sr. ...
The Plumber
Emile La Croix ...
The Organ Grinder
Marcia Harris ...
Miss Royale
Charles Craig ...
Thomas
Frank Andrews ...
Potter
Herbert Prior ...
The Doctor

65 minutes
Scénario Marion Davies d’après une pièce de Eleanor Gates (1913)
Tourné à Fort Lee


Dans une grande maison, Gwen (Pickford) s'ennuie. Ses parents n'ont pas le temps de s'occuper d'elle (son père est très occupé à amasser de l'argent et sa mère reçoit beaucoup). Le personnel la malmène volontiers et lui interdit toute incartade. Ses percepteurs enseignent avec grand sérieux. Dès lors Gwen ne peut rien faire par elle-même. Un jour elle entend un joueur d'orgue dans la rue et le fait monter. Le plombier les rejoint et Gwen passe enfin un agréable moment. L'une des amies de sa mère décide de lui procurer une compagne de jeu en la personne de sa propre fille qui s'avère être une vraie pimbêche, menteuse de surcroit. Punie pour avoir déposé intentionnellement un gâteau sous les fesses de la sale gamine, Gwen doit porter des vêtements de garçon, sensés la faire réfléchir. Mais Gwen très heureuse de sa nouvelle apparence s'en va se battre avec les garçons de la rue à coups de boules de boue.
Le soir de son anniversaire la gouvernante étant sortie, la femme de ménage lui fait avaler un somnifère pour pouvoir sortir avec ses amis. Croyant que Gwen ne l'a pas bu, elle lui en administre une deuxième ration. Bientôt Gwen oscille entre la vie et la mort et voit de bien étranges choses ...



Un film avec Mary Pickford est en principe toujours agréable à regarder. Celui-ci ne fait pas exception à la règle bien que dans le fond il ne s'y passe pas grand'chose. On suit la vie de Gwen dans la grande maison et on passe beaucoup de temps à la regarder s'ennuyer ou trépigner. Ca pourrait ressembler à une histoire de la Comtesse de Ségur et si l'on aimait ce genre de lecture je pense qu'on appréciera cette histoire dont l'apothéose est les scènes nous faisant part des visions de Gwen inconsciente, qui se voit entourée de jeunes filles diaphanes qui dansent une ronde autour d'elle. Avec l'interprétation d'une enfant de 11 ans elle imagine une personne à double face, un âne, etc qualificatifs entendu de la bouche des adultes l'entourant ! Les images sont très compréhensives et ajoutent une très jolie poésie.

Mary Pickford est très fascinante de spontanéité et de naturel. C'est étonnant d'imaginer une femme adulte (et mariée !) jouant une enfant de 11 ans avec tant de facilité. Sa taille et sa corpulence aident sans doute aussi à nous donner l'illusion. Ses mimiques semblent innocentes.

On trouve ce film facilement sur le net ou chez Milestone.










jeudi 24 mai 2012

County Fair (The) - Maurice Tourneur - 1920



Helen Jerome Eddy ...
Sally Greenway
David Butler ...
Joel Bartlett
Edythe Chapman ...
Aunt Abigail Prue
William V. Mong ...
Solon Hammerhead
Arthur Housman ...
Bruce Hammerhead
John Steppling ...
Otis Tucker
Charles Barton ...
Tim Vail
Wesley Barry ...
Tommy Perkins

50 minutes

A Somerset, une petite communauté très religieuse. Ce dimanche un nouveau pasteur est attendu et les paroissiens se préparent à aller l'écouter. Parmi eux Tante Abigail (Chapman) et Sally (Jerome Eddy) ainsi que leur employé Joel (Butler) et Solon Hammerhead et son fils Bruce, les notables fortunés de la ville peu sympathiques. Tante Abigail est éprise de Otis Tucker mais celui-ci est trop timide pour oser se déclarer.

A la sortie du culte Bruce convainc Sally de monter dans son automobile alors qu'elle se trouve avec Joel et s'arrange pour l'emmener plus loin que prévu; il finit par lui proposer le mariage mais Sally comprend qu'elle aime Joel. Pendant ce temps Bruce père, Solon, fait la cour à la tante Abigail pour la faire chanter et, comme elle lui répond qu'elle ne l'épouserait pas même s'il était le dernier homme du monde, il décide de profiter du rapport de force pour la mettre à la porte de la petite ferme qu'il possède car son emprunt hypothécaire arrive à son terme. Devant cette situation catastrophique Sally décide d'épouser Bruce mais le destin veille car un voleur surpris à la cuisine en train de manger des restes s'avère être un ancien jockey de Saratoga et qu'une foire va avoir lieu le surlendemain. Leur jument Cold Melasses a de bonnes chances de vaincre les concurrents car elle est imbattable à la course. Tim Vail c'est son nom lui évite la mort par incendie bouté par les Hammerhead qui sont prêts à tout pour se débarrasser de ce cheval qui met en péril la chance qu'a leur poulain de remporter la course ....



C'est mignon tout plein cette histoire. Helene Jerome Eddy est un adorable petit bout de femme qui est parfaitement assortie à la bonté que démontrent toujours Edythe Chapman et David Butler dans les rôles dans lesquels j'ai pu les voir.
L'histoire est toute simple et commence par un prologue dans lequel on peut lire que cette histoire ravit déjà plusieurs générations et que c'est la première fois qu'elle est tournée. Évidemment la fin est prévisible et on est content pour tout ce petit monde car tout est bien qui finit bien grâce au Seigneur qui prend soin de ses brebis.
On peut voir ce film sur la toile
http://www.encyclopedia.com/video/ezscr_y5l6M-1920-county-fair-helen-jerome.aspx


dimanche 26 février 2012

White Moth (the) - Maurice Tourneur - 1924



Barbara La Marr ...
Mona Reid / The White Moth
Conway Tearle ...
Vantine Morley
Charles de Rochefort ...
Gonzalo Montrez (as Charles De Roche)
Ben Lyon ...
Douglas Morley
Edna Murphy ...
Gwendolyn Dallas
Josie Sedgwick ...
Ninon Aurel
Kathleen Kirkham ...
Mrs. Delancey
William Orlamond ...
Tothnes

70 minutes

Mona Reid (Barbara LaMarr) s'est rendue à Paris dans le but de percer dans le monde du spectacle. Un soir elle tente de se suicider car une lettre lui annonce que sa carrière est terminée. Alors qu'elle songe sérieusement à se jeter dans la Seine un homme la retient de justesse, Gonzalo dit "Volcano" (De Roche), un homme du spectacle qui en moins de deux ans la propulse sur le devant de la scène du Casino grâce à un numéro intitulé The White Moth dans lequel elle sort d'un cocon et danse, poursuivie par une araignée qui n'est autre que Gonzalo, très amoureux d'elle au grand dame de Ninon (Sedwig) qui aime Gonzalo. Parmi les spectateurs Doug Morley (Lyon) est l'un des plus enthousiastes. Il finit par négliger sa fiancée (Murphy) qui se languit. Le frère de Doug, Van (Tearle), décide de prendre les choses en main.



Pour moi moth veut dire mite, il s'agit aussi d'un papillon de nuit. Comme la mite blanche ne sonne pas vraiment romantique j'ai recours au nom latin de ce type de lépidoptère appelé Asthena albulata - Il semblerait que ce soit le nom de la Phalène candide, et il se trouve que c'est justement le titre du film en français .... Voilà un titre qui conviendrait mieux si l’héroïne ne se montrait pas si calculatrice et vénale au départ ! Une histoire très peu plausible et prévisible pourtant, dans laquelle évoluent une pléiade de bons acteurs. C'est le genre de film dans lequel les protagonistes pratiquent le chassé croisé, je t'aime, non, oui, non etc. 


jeudi 23 février 2012

Lorna Doone - Maurice Tourneur - 1922


Madge Bellamy ...
Lorna Doone
Mae Giraci ...
Lorna as a Child (as Mae Giracci)
John Bowers ...
John Ridd
Charles Hatton ...
John as a Child
Frank Keenan ...
Sir Ensor Doone
Jack McDonald ...
'Counsellor' Doone (as Jack MacDonald)
Donald MacDonald ...
Carver Doone
Norris Johnson ...
Ruth - John's Cousin

87 minutes
D'après un roman de R.D. Blackmore

Une histoire certainement très populaire car on en trouve déjà quatre versions précédemment tournées en 1911,1912, 1915 et 1920

Dans le Devon à un relais de poste. Un jeune garçon fils de fermier, John Ridd, se lave à la fontaine alors qu'arrive un luxueux carrosse, les chevaux portant un postillon. Une comtesse en sort ainsi que sa fille. Les deux jeunes gens font connaissance pendant qu'un homme annonce qu'il vient d'être attaqué sur la route par les Doone, une bande de brigands sans foi ni loi qui sévit dans les environs. John donne son couteau gravé à son nom à Lorna pour se défendre le cas échéant. Les villageois déconseillent au conducteur de prendre la route mais la comtesse de Lorne décide de poursuivre sa route car elle sait de source sûre que les hors-la-loi ne molestent pas les femmes. Sur la route le carrosse est attaqué et Sir Ensor Doone (Keenan), un noble à la tête de la troupe à la suite d'une injustice s'empare de la petite fille sous les yeux horrifiés de sa mère. 
Bien des années plus tard dans la forteresse de Doone, Lorna (Bellamy) est devenu la fierté de Sir Ensor qu'elle a apprivoisé. Le fils de son conseiller, l'affreux et brutal Carver (MacDonald) désire l'épouser mais devant la détresse de Lorna Sir Ensor déclare que lui vivant Lorna aura toujours le droit de choisir son prétendant. Pendant ce temps, John (Bowers) devenu un jeune et solide jeune homme tombe à l'eau et dévale la rivière qui l'emmène dans le fief des Doone par une cascade. Lorsqu'il ouvre les yeux après sa chute, il voit devant lui une belle jeune fille. Alors qu'il se présente, la jeune fille va chercher son couteau et les deux jeunes gens sont ravis de se retrouver. Comme Carver approche Lorna indique à John un chemin le menant hors de la vallée de Doone à travers la lande et John lui dit qu'en cas de besoin elle n'aura qu'à faire un signal depuis le sommet de la montagne ...



Une belle histoire romantique. Je me suis laissée emportée par le lyrisme envoutant et la poésie des images (par Henry Sharp). Le tout est enrobée d'une excellente musique composée par Mari Lijima et joliment teinté (Kino). Les jeunes gens qui interprètent les héros au début du film sont charmants, John Bowers compose un jeune homme courageux et sincère, Madge Bellamy se montre d'une grande douceur avec ses boucles et ses grands yeux. Frank Keenan fait très noble déchu (un peu un physique à la capitaine Fracasse), et Donald MacDonald se montre brutal comme il se doit. Les intertitres sont très soignés, les décors extérieurs sont somptueux, les costumes vous propulsent dans ces années lointaines et le tout vous fait facilement oublier tout ce qui vous entoure.
On ne peut que crocher dans ces conditions !







Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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