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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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dimanche 1 février 2015

The Pleasure Garden - Alfred Hitchcock - 1925



Le jardin du plaisir est une boîte de nuit où se produisent des chorus girls assez dévêtues devant un parterre de messieurs très intéressés. Certains sont assez myopes et ont besoin de jumelles pour les voir ...
Patsy est une jolie fille qui ne s'en laisse pas compter. Un jour elle vient en aide à une jeune femme dans l'embarras à l'entrée des artistes. Celle-ci, Jill, vient de se faire dérober sa lettre d'introduction auprès d'Hamilton, le directeur de la boîte.
Patsy l'héberge dans son petit deux pièces chez un couple de gens adorables, les Sideys. Son chien n'est pas très apprécié par Jill qui déballe ses affaires, dont le portrait de son fiancé et ami d'enfance, Hugh Fielding.

Le lendemain Patsy emmène Jill aux répétitions. La jeune femme profite de l'apparition de Hamilton pour se faire remarquer et obtenir une chance de danser devant lui. C'est gagné, elle est aussitôt engagée avec un bon salaire hebdomadaire et devient la meneuse de la revue.

Hugh, qui travaille à l'étranger dans le but de pouvoir épouser Jill, vient rendre visite à sa fiancée qui est en pleine répétition. En son absence Patsy et lui sympathisent. Plus tard Hugh présente aux deux amies Levett, un collaborateur de passage en Europe lui aussi. En retournant au loin sous les tropiques, Hugh demande à Patsy de veiller sur Jill mais celle-ci est une ambitieuse qui se trouve un appartement luxueux dans lequel elle peut inviter le Prince Ivan qui lui a été présenté par Hamilton. Patsy est désemparée face à son amie qui se montre sous un nouveau jour.

Quelque temps plus tard, Levett refait apparition et vient rendre visite à Patsy. Il finit par se rapprocher de la jeune femme qui finit par l'épouser avant son départ à l'étranger. Levett est en fait un affreux bonhomme attiré par tous les jupons et son premier réflexe à bord du paquebot et de draguer la passagère d'à côté alors que sa jeune femme attend ses lettres ...



Ce film réalisé en 1925 ne sortira qu'en 1927. Pleasure Garten est le premier film réalisé par Alfred Hitchcock jusqu'ici assistant directeur de Graham Cutts avec lequel il a entre autres tourné The White Shadow.
Je me demande si j'ai vu une version complète de ce film ? Après un début très attractif l'action se perd un peu. Il manque quelques scènes qui permettraient de mieux cerner les protagonistes. On se demande par exemple comment Levett, employé par la même compagnie que Hugh peut s'en revenir tout seul en Europe. Il se montre horrible envers la gentille indigène, j'imagine que ce genre de comportement ne passait pas inaperçu dans les colonies. Dès lors on se demande comment un gentil gars comme Hugh peut oser le présenter à sa fiancée et à Patsy ? D'ailleurs vu son comportement à la fin du film je doute même qu'un employeur l'aurait gardé ... Et d'ailleurs pourquoi diable souhaite-il épouser Patsy dans le fond ?

Patsy est adorablement incarnée par Virginia Valli tout en douceur et gentillesse. La vilaine fille ambitieuse manque de scènes pour asseoir sa réputation. On la voit une fois embrasser Hamilton après que le prince ait quitté son appartement et on se demande si dans le fond elle n'est pas de connivence avec Hamilton pour plumer Ivan ? D'ailleurs le pauvre Ivan n'a pas grand chose à se mettre sous la dent apparemment. Difficile de croire qu'un homme de pouvoir se contente de si peu ...
La fin est trop rapide, il aurait fallu un peu plus de scènes tournées avec Hugh après que Patsy manque se faire assassiner par l'affreux Levett. 

Une scène est particulièrement réussie : Lorsque Patsy cherche de quoi financer son voyage en bateau Jill refuse catégoriquement de lui prêter le moindre sou et Patsy retourne auprès de ses chers amis les Sideys. Ceux-ci après réflexion vont chercher leurs économies cachées sur le meuble de la cuisine. Hitchcock en a fait une scène très touchante.

Patsy se rendra compte à la fin qu'elle aurait du faire confiance à son chien qui n'aimait pas Lovett. Je conclus en disant qu'il faut toujours écouter les animaux !

Tourné en Bavière et en Italie (en Ligurie semble-t-il)

Titre français : Le jardin du plaisir

60 minutes


Virginia Valli ...
Patsy Brand
Carmelita Geraghty ...
Jill Cheyne
Miles Mander ...
Levett
John Stuart ...
Hugh Fielding
Ferdinand Martini ...
Mr. Sidey (as Ferd Martini)
Florence Helminger ...
Mrs. Sidey
Georg H. Schnell ...
Oscar Hamilton (as George Snell)
Karl Falkenberg ...
Prince Ivan (as C. Falkenberg)

http://the.hitchcock.zone/wiki/The_Pleasure_Garden_%281925%29_-_Journaux.fr_%28France,_2007%29



dimanche 10 mars 2013

Easy Virtue - Alfred Hitchcock - 1928





Isabel Jeans ...
Larita Filton
Franklin Dyall ...
Her Husband
Eric Bransby Williams ...
The Co-respondent
Ian Hunter ...
The Plaintiff's Counsel
Robin Irvine ...
John Whittaker
Violet Farebrother ...
His Mother
Frank Elliott ...
His Father
Dacia Deane ...
His Elder Sister
Dorothy Boyd ...
His Younger Sister
Enid Stamp-Taylor ...
Sarah (as Enid Stamp Taylor)

80 minutes

Le passé ne meurt pas
d'après une pièce de Noel Coward


Larita Filton pose pour un jeune peintre talentueux. Jaloux son mari veille en buvant plus que de raison. Il moleste sa femme ce qui pousse Claude, le peintre, à déclarer sa flamme à Larita. Lorsque le mari furieux découvre que les deux jeunes gens se rapprochent il menace le peintre qui sort un revolver et tire, blessant gravement le mari. Durant le procès Larita est accusé d'avoir poussé les deux hommes à s'affronter et le divorce est prononcé.
Pour oublier et se faire oublier Larita se rend dans le sud de la France où elle fait la connaissance d'un jeune homme, John Whittaker, qui tombe amoureux d'elle. Elle tente bien de lui expliquer son passé mais John ne veut rien entendre et demande sa main. Larita accepte et le couple s'en retourne en Grande Bretagne pour rencontrer la famille. La mère se montre suspicieuse face à cette femme qu'elle considère comme une aventurière et regrette que son fils n'ait pas épousé la jeune fille qu'elle lui destinait, Sarah.
Le temps passe et Larita se sent délaissée par John qui commence à douter de son choix. Un jour aux courses elle revoit l'avocat de son mari qui se trouve être un ami de la famille. Plus tard la mère trouve un journal qui relate le scandale de l'époque et le divorce. Dès lors elle ne cache plus sa haine et recommande à Larita de ne pas participer à la soirée mondaine donnée à la maison le soir même mais Larita ne l'entend pas de cette oreille ...



Le début est plutôt long à se mettre en place et forcément on a de la peine à se laisser prendre par l'action. La trame est plutôt mince et finalement le plus intéressant du film se passe dans la deuxième moitié du temps. Une chose ne m'a pas parue claire, il semble que le peintre se tue mais ce n'est pas très explicite.
Isabel Jeans se montre plutôt sophistiquée, au départ on la sent distante et elle n'attire pas spécialement la sympathique. Petit à petit on comprend que l'opinion est injuste même si il est bien clair qu'elle aurait du parler à son mari de son passé. John Whittaker aussitôt de retour chez lui subit l'influence de la mère qui se montre assez mesquine et hypocrite. Seuls le père et Sarah gardent la tête froide et témoignent de l'amitié à Larita.
La scène du bal est particulièrement bien faite, Larita décide d'assumer jusqu'au bout et on a plaisir à revoir Ian Hunter qui apparait peu dans le film. Pendant un moment on imagine même qu'il éprouve une certaine tendresse pour la jeune femme.

A la fin aux journalistes qui l'attendent devant le tribunal elle aura ces paroles terribles : "Shoot there is nothing left to kill ..."
C'est la deuxième brève apparition d'Alfred Hitchcock que l'on voit passe sur le court de tennis vers la 20e minutes. (La première était dans the Lodger 1927)
On peut voir ce film sur le net facilement, par contre je pense que la version visionnée est partiellement tronquée.


lundi 31 janvier 2011

Downhill - Alfred Hitchcock - 1927



autre titre anglais : When Boys Leave Home
Autre titre français ? : La pente

Ivor Novello ...
Roddy Berwick
Robin Irvine ...
Tim Wakely
Isabel Jeans ...
Julia
Ian Hunter ...
Archie
Norman McKinnel ...
Sir Thomas Berwick
Annette Benson ...
Mabel
Sybil Rhoda ...
Sybil Wakely
Lilian Braithwaite ...
Lady Berwick
Violet Farebrother ...
The Poet
Ben Webster ...
Dr. Dawson
Hannah Jones ...
The Dressmaker
Jerrold Robertshaw ...
Rev. Henry Wakely
Barbara Gott ...
Madame Michet
Alf Goddard ...
The Swede
J. Nelson ...
Hibbert


80 minutes

Roddy, un jeune étudiant d'une famille aisée connaît le succès dans son école. Nommé capitaine de son équipe, il fait la fierté de son père. Un jour il accompagne son ami Tim chez la serveuse d'un petit magasin. Les deux garçons dansent avec elle, Tim se retrouve dans l'arrière salle pendant que Roddy sert un jeune client et appuie malencontreusement sur la caisse enregistreuse qui indique une livre à payer. Peu de temps après, Roddy et Tim sont appelés devant le principal. La jeune serveuse a porté plainte contre l'un des deux garçons : elle ne tarde pas à  injustement désigner Roddy comme coupable. Celui-ci est renvoyé de l'école. Roddy promet à Tim (paniqué à l'idée que son père apprenne l'histoire) de ne jamais révéler la vérité. De retour à la maison, son père refuse de l'écouter et le traite de menteur. Roddy quitte alors la maison ....




Un film à l'atmosphère étrange qui débute dans l'allégresse. Ensuite c'est la longue descente de Roddy toujours plus bas. Grâce à des plans le montrant tout seul, on descend les escalators du métro, puis on descend encore des escaliers ... Roddy se retrouve travaillant dans le music-hall, il tombe amoureux de l'actrice principale qui l'épouse pour l'argent qu'il vient d'hériter de sa marraine. Victime des apparences, il comprend que sa femme ne l'aime pas lorsqu'il se retrouve endetté et avec un autre homme sous son toit. Ensuite il fuit vers la France et devient danseur pour 50 francs auprès de femmes esseulées. La patronne pousse à la consommation, et on voit le pauvre Roddy les yeux éteints, dansant sans répit pour gagner sa vie. Il se retrouve un soir en face d'une femme qui a tout d'un homme et ouvre les yeux dans un décors de fin de nuit aux relents glauques. A la lumière du jour naissant, il voit les épaves qui l'entourent et quitte ce travail malsain pour se retrouver à Marseille, délirant. Une mulâtre le confie à deux marins qui se chargent de le ramener à Londres dans l'espoir de toucher une récompense. Roddy, toujours délirant et faible s'enfuit du bateau et erre dans les rues de Londres. Heureusement, son "blind instinct" le ramène à la maison ...




Les plans sont très évocateurs, la descente est physiquement perceptible et Ivor incarne parfaitement ce Roddy tout d'abord enfantin qui demande lorsqu'il est renvoyé de l'école si alors il ne pourra plus jouer dans l'équipe de foot ?
Beaucoup de scènes qui n'aboutissent à rien, mais qui créent l'ambiance. La scène où Roddy danse et réalise tout à coup dans quel milieu il erre, les scènes de superposition de visages dans son délire, ou la scène ou l'on est Roddy et que les rues de Londres sont floues et que tout bouge, comme si on se sentait mal. 
La fin est toutefois un peu abrupte : en effet, Roddy retourne chez lui, son père lui demande de lui pardonner car il a appris la vérité (on ne sait pas comment), et Roddy se retrouve jouant au sein de l'équipe de foot comme si le temps s'était arrêté, alors qu'on a l'impression que ses aventures ont pris plusieurs années ...

J'aurais apprécier une confrontation entre Tim et Roddy, et une fin plus "logique" ...
Dans tous les cas, ce film est excellent, à recommander.













vendredi 7 janvier 2011

Farmer's Wife (The) - Alfred Hitchock - 1928





Jameson Thomas ...
Farmer Sweetland
Lillian Hall-Davis ...
Araminta Dench, his Housekeeper
Gordon Harker ...
Churdles Ash: his Handyman
Gibb McLaughlin ...
Henry Coaker
Maud Gill ...
Thirza Tapper
Louie Pounds ...
Widow Windeatt
Olga Slade ...
Mary Hearn: Postmistress
Ruth Maitland ...
Mercy Bassett
Antonia Brough ...
Susan
Haward Watts ...
Dick Coaker
Mollie Ellis ...
Sibley Sweetland

100 minutes

Un fermier qui vient de perdre sa femme, cherche une nouvelle compagne. Avec l'aide de son intendante, il fait la liste des prétendantes possibles, en trouve 4 potentiellement libres, et part à leur conquête ... Rien ne va comme il le souhaite ...



Etonnant film qui débute par quelques plans d'une grande beauté dans un magnifique écrin, une vieille ferme au toit de chaume. On se trouve propulsé dans un tableau vivant avec la mort de la femme du fermier, et la vision des différents membres de la petite communauté. Durant la noce, on assiste à quelques beaux échanges de regards ...
Par la suite on bascule dans des scènes plus légères et comiques, qui tournent à la caricature, le tout entremêlé de plans plus sérieux et sur le visage de "Minta" (Hall-Davis).

 D'accord la fin est prévisible depuis les premières images, mais quelques scènes sont tout bonnement très drôles, en particulier la scène de la réception chez Thirza, qui, pincée, aimerait tellement que tout soit parfait !



dimanche 2 janvier 2011

Manxman (The) - Alfred Hitchcock - 1929




Carl Brisson ...
Pete Quilliam
Malcolm Keen ...
Philip Christian
Anny Ondra ...
Kate Cregeen
Randle Ayrton ...
Caesar Cregeen
Clare Greet ...
Mother (as Claire Greet)

80 minutes

2 amis d'enfance, Philippe (Keen) devenu avocat  et Pete (Brisson) pêcheur, se retrouvent sur l'île de Man qui les a vu grandir. Pete est depuis longtemps amoureux de Kate (Ondra), la fille du tenancier du bar local qui lui refuse la main de sa fille. Pete envoie son ami Philippe plaider sa cause mais celui-ci tombe amoureux de Kate et n'obtient pas le succès souhaité à la demande de Pete. Dépité, Pete obtient l'assentiment de Kate qu'elle l'attendra pendant qu'il partira à l'étranger chercher fortune. En partant, il demande à Philippe de prendre soin de Kate. Durant l'absence de Pete, Philippe et Kate se voient de plus en plus et développent une amitié qui dépasse les limites de ce mot. Un jour ils reçoivent un télégramme leur annonçant la mort de Pete. Les deux amants sont soulagés, la voie est enfin libre, mais Pete est toujours vivant ...




Ce dernier film muet d'Hitchcock tourné en Cornouailles dans des paysages de toute beauté a lui aussi été un succès en son temps.  De nos jours, beaucoup de critiques semblent trouver ce film ennuyeux.  Il semblerait que même Hitchock se soit montré déçu par cette oeuvre dans laquelle peu de personnages gravitent autour des trois protagonistes principaux, la caméra s'attache plutôt à faire partager leurs sentiments dépeints très finement.
Carl Brisson se montre innocent et heureux, tout simplement. Enthousiaste, il n'est pas avare en sourires presque excessivement parfois, mais cela est contrebalancé par un jeu de mains absolument magnifique, des mains qui trahissent toute une palette de sentiments, des mains timides, des mains nerveuses, des mains douces, des mains inquiètes, des mains douloureuses voire haineuses et des mains presque sans vie au final ... Avec son look à la Charles Farrell, il campe un séduisant  et touchant Pete plein de vie. Les scènes avec le bébé sont touchantes et emplies de douceur.
Malcom Keen (qui lui a un look à la Buck Jones !), campe un homme stable et fidèle. Il n'a jamais eu l'intention, malgré son amour pour Kate, de trahir son amitié pour Pete. Malgré tout, lorsque qu'il s'est trop "investi" dans cette affaire, il tente de se faire oublier et se retire presque en marge du film, tout en étant toujours bien présent. Sa prestation est tout à fait remarquable en homme d'un certain statut social qui tente de garder les apparences et se trouve poussé dans ses retranchements par la femme qu'il a  aimé (mais l'aime-t-il toujours ?) : en tout cas il semble souffrir de cette situation lui aussi ...
Anny Ondra, une très belle femme, est tout à bord heureuse et gaie, elle prend la proposition de Pete trop à la légère, flattée qu'elle était par ses attentions. Par la suite, une fois son choix établi, elle n'a plus d'yeux que pour Philippe et comme elle n'a de cesse de vivre avec lui, elle sacrifie tout sur son passage sans le moindre scrupule. C'est le personnage qui parait le moins sympathique, dans le fond, même si chacun a un comportement justifiable voire compréhensible. Au final, les vies de tous les protagonistes sont cassées, pas un ne sortira indemne de cette aventure qui vous laisse avec un sentiment de gâchis et de tristesse.

A noter la performance du père de Kate incarné par Randle Ayrton : tout d'abord inquiétant puis approbateur, et très observateur !

Les images sont simplement belles, avec des cadrages parfaitement pensés et très esthétiques.  De nombreux plans présentent des situations antagonistes et/ou contrastées (joie-tristesse, amour-haine, etc. )

et pour tout savoir sur la fonction de "Deemster" http://fr.wikipedia.org/wiki/Deemster

Tiré du coffret The Early Hitchcock Collection qui présente 9 films en parfait état.














vendredi 31 décembre 2010

Ring (The) - Alfred Hitchcock - 1927


Carl Brisson ...
'One-Round' Jack Sander
Lillian Hall-Davis ...
The Girl (as Lilian Hall Davis)
Ian Hunter ...
Bob Corby
Forrester Harvey ...
The Promoter
Harry Terry ...
The Showman
Gordon Harker ...
Jack's Trainer

82 minutes

"One-round" Jack Sander (Carl Brisson) est un boxeur de foire. Ses adversaires sont des badauds pas trop enthousiasmés à l'idée de se faire boxer sans façon. Un jour, un passant fait la cour à Nellie (Hall-Davis), sa fiancée qui tient la caisse d'entrée. Celui-ci accepte le combat un peu pour les beaux yeux de Nellie et met KO Jack, à la grande surprise de ses amis mais au grand profit de la caisse centrale. Il s'avère que son adversaire, Bob Corby (Ian Hunter) est un boxeur professionnel qui cherche un partenaire. Avec le gain obtenu à la foire, il offre un bracelet à Nellie qui lui fait les yeux doux. Peu après, Jack est engagé et à sa première victoire, il épouse Nellie. Mais celle-ci ne cesse pas de voir Bob, le champion invaincu ...



Ce film a été réalisé par Alfred Hitchcock juste après The Lodger : a Story of the London Fog avec Ivor Novello et a été un succès. On y trouve des scènes très originales, avec des plans et des angles de prise de vue parfaitement maîtrisés et cadrés. Le combat de boxe contre la caméra, la perte et la reprise de conscience vues en direct comme si on y était ! Carl Brisson, danois, était  précédemment lui-même boxeur professionnel. Il incarne avec beaucoup de conviction un Jack un peu naïf mais très amoureux de Nellie. On le voit observer douloureusement et à de nombreuses reprises les deux amants qui s'affichent sans complexe. Pour reconquérir Nellie, il lui faudra affronter de nombreux autres adversaires. La scène où il voit Nellie du côté de Bob est particulièrement terrible car il perd tous ses moyens ... bref on ne peut s'empêcher de souhaiter sa victoire, même si Ian Hunter incarne un adversaire invaincu avec un certain panache . ..Lillian Hall-Davis incarne à merveille cette jeune fille attirée par le champion en titre. Très peu d'intertitres, qui auraient été superflus, et une musique d'accompagnement parfaite complètent ce film à voir !

Tiré du coffret The Early Hitchcock Collection qui comprend certaines des premières oeuvres d'Hitchcock, 9 films. La qualité de l'image et le son sont parfaits.








jeudi 23 décembre 2010

Champagne - Alfred Hitchcock - 1928



Betty Balfour ...
Betty

Gordon Harker ...
Mark, Betty's Father

Jean Bradin ...
The Boy

Ferdinand von Alten ...
The Man (as Theo von Alten)




86 minutes
Une jeune fille riche et gâtée planifie sa fuite avec son boyfriend que son père n'approuve pas. Elle rejoint dans l'avion de son père qui sombre à l'amerrissage un luxueux paquebot où son fiancé l'attend. Mais un drôle d'homme les observe et le père a plus d'un tour dans son sac ....Après quelques jours à Paris, son père lui apprend une bien mauvais nouvelle ...



Un film sympathique avec quelques longueurs qui ne restera pas dans les annales ... Par contre le coffret ci-dessus contient des films aux images parfaitement rénovées

















Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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