Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est Holmes Herbert. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Holmes Herbert. Afficher tous les articles

mercredi 26 septembre 2018

The A.B.C. of Love - Léonce Perret - 1919



A la campagne. Harry Bryant, un dramaturge célèbre, roule en automobile lorsqu'il aperçoit venant en face, de l'autre côté d'un petit pont, une jeune femme sur un cheval chargé de baluchons.
Harry fait de grands signes mais peine perdue, la demoiselle épuisée s'est endormie sur le dos de l'animal qui s'arrête, bloquant la route à la voiture. Harry s'approche et la jeune fille, Kate, tombe dans ses bras.
Bien installée dans la voiture, Kate raconte à Harry que toute sa famille est décimée et ses biens ont été vendus aux enchères. Elle cherche du travail depuis des semaines sans succès. Touché par la demoiselle en détresse, Harry l'emmène chez un couple d'aubergistes auxquels il demande de l'obliger en fournissant du travail à sa petite protégée. Obséquieux, l'aubergiste accepte mais lui et sa femme sont odieux et se montrent cruellement sous leur vrai jour dès que Brant reprend la route.


La pauvre Kate subit bien des misères mais se rebelle lorsqu'elle voit un homme battre sa vieil jument Lady. Plus tard un homme tente de la violer dans sa chambrette et elle ne doit son salut qu'à un coup de bouteille assénée sur la tête de son agresseur. La pauvre Kate s'enfuit alors sur le dos de la vieille jument qui finit par rendre l'âme au bord de la route.

Après avoir marché quelque temps, Kate s'effondre à son tour. Un curé qui passe là, aperçoit la pauvre fille et la charge dans son side-car avant de l'emmener chez Harry dont l'adresse figure sur une carte trouvée dans l'une de ses poches.

Dans la maison, la jeune fille devient vite indispensable et son enthousiasme et sa gentillesse charment Harry. A tel point qu'un soir d'orage, tous deux tombent dans les bras l'un de l'autre.
Harry et Kate se marient mais bientôt Harry est appelé à Paris où l'une de ses pièces va être jouée avec dans le rôle principal une actrice dévoreuse d'hommes, Diana Nelson.

Celle-ci jette son dévolu sur Harry qui ne se montre pas insensible au charme de la belle, tandis que l’illettrée Kate observe jalousement les Diana et son mari qui se rapprochent. Elle obtient bien sa vengeance en faisant en sorte que Diana perde son jupon en public mais son bonheur est de courte durée.

Petit à petit son mari lui échappe complétement et la pauvre Kate entreprend alors d'apprendre à lire. Pour tenter de récupérer son mari elle va trouver Diana qui se moque d'elle  ...



Gentil conte de fée écrit par Léonce Perret lui-même. Mae Murray incarne l'innocence même, loin de ses rôles de vamps sophistiquées habituels.
Pour lui donner la réplique, Holmes Herbert a le poids et la prestance nécessaire. Toutefois on se demande ce qu'il peut bien trouver à Diana Nelson dont petit garçon non crédité est adorable. L’esthétisme des images est magnifique, jugez-en vous mêmes à droite ...
Les images sont bien nettes pour notre plus grand plaisir.



Il y a de belles trouvailles qui seront souvent exploitées par d'autres réalisateurs par la suite, telle la paroi séparant les deux amoureux qui restent tous deux sur leur position par fierté de chaque côté du mur.

Ce rôle de jeune fille innocente et bonne va comme un gant à Mae Murray. Les scènes avec le petit garçon sont aussi adorables.
 Ce film passe comme un lettre à la poste, mais parlant de lettre, ceci dit, j'aurais bien aimé que l'illettrisme soit davantage exploité mais l'idée est là. 
Pour ce faire il aurait peut-être fallu un film un peu plus long ? Quoiqu'il en soit, le film est remarquablement équilibré dans le rythme, les étapes sont bien marquées et on ne s'ennuie pas une seconde.

Ce film est visible sur le net en ce moment.


64 minutes

Mae Murray ... Kate
Holmes Herbert ... Harry Bryant
Dorothy Green ... Diana Nelson
Arthur Donaldson ... Prof. George Collins






lundi 15 avril 2013

Up the Ladder - Edward Sloman - 1925



Virginia Valli ...
Jane Cornwall
Forrest Stanley ...
James Van Clinton
Margaret Livingston ...
Helene Newhall
Holmes Herbert ...
Robert Newhall
Lydia Yeamans Titus ...
Hannah, Jane's Old Nurse
Priscilla Moran ...
Peggy
William V. Mong ...
Richards
George Fawcett ...
Judge Seymour
Olive Ann Alcorn ...
Dancer

61 minutes

Jane Cornwall, la dernière de sa lignée reivent d'un long voyage autour du monde. A son retour l'attend le Juge Seymour chargé de ses affaires en son absence qui veut lui apprendre une nouvelle mais Jane se précipite chez James Can Clinton, le voisin, dernier descendant d'une famille ruinée. James est inventeur et a besoin de $25'000 dollars pour perfectionner son invention un tele-vision-phone. Lorsque finalement Jane apprend qu'elle est ruinée elle decide de vendre la maison familiale et comme James refuse son argent elle demande au juge d'agir en son nom pour elle.

Jane épouse l'amour de sa vie, James obtient du succès et très vite la famille vit maintenant dans l'opulence agrandie d'une petite fille, Peggy.
Au cours d'une soirée ils invitent leurs amis dont Robert Newhall un homme épris depuis toujours de Jane mais maintenant marié à Helene, une femme qui décide de séduire James. Celui-ci succombe plutôt facilement aux avances d'Helene à tel point qu'il ment pour retrouver la femme de son ami absent pour quelques jours. Le soir de l'anniversaire de Jane il prétexte un rendez-vous d'affaires mais sa fille Peggy découvre un bijou dans sa poche. Lorsqu'elle le donne à sa mère celle-ci croit qu'il s'agit de son cadeau d'anniversaire accompagné d'un mot d'amour. Pour ne pas embarrasser James elle fait remettre le cadeau à sa place et James quitte la maison sans autre pour retrouver Helene à qui il offre le bijou. Helene se retrouvant toute seule décide d'inviter les Newhall mais découvre à l'aide du televisionphone son mari dans le reflet d'un miroir. A peine plus tard Robert revient plus tôt que prévu et surprend les deux amants les bras l'un de l'autre ...



Un bon mélodrame un peu facile qui aurait pu s'intituler "Up and Down the Ladder". Jane sacrifie la maison familiale au nom de l'amour. James se montre assez vite fainéant après avoir rencontré le succès.  Avec une femme telle que Jane et une petite fille comme la sienne on se demande bien ce qu'il trouve à Helene. Il semble éprouver des regrets lorsqu'il comprend que sa femme est en fait son partenaire en affaires sous la couverture du juge. On ne comprend alors pas très bien quels regrets peuvent l'agiter ? Se serait-il montré un mari dévoué s'il avait su que sa femme avait misé sa fortune sur lui ? Cela parait bien hypocrite de toutes manières. 
Le final est assez peu plausible dans sa magnanimité. Après qu'ils aient divorcés, Jane est le témoin du nouveau contrat signé par James, signe qu'elle lui a pardonné. Du coup il est frustrant de ne pas savoir ce qu'il est advenu de Helene et surtout de Robert, joué par le toujours excellent Holmes Herbert (que l'on voit malheureusement trop peu dans ce film).
Forerst Stanley incarne bien cet homme faible qui devra redescendre de son échelle pour se monter un être humain à part entière, George Fawcett compose toujours des hommes de caractère avec succès, Virginia Valli est très belle et émouvante, Margaret Livingston et sa perruque vampent les hommes et Priscilla Moran est adorable et touchante devant le désarroi de sa mère (mais elle mange trop de sucreries !).
Amusant de voir l'invention du Télé-vision-phone !



On trouve ce film chez Grapevine.



mardi 9 avril 2013

When a Man Loves - Alan Crosland - 1927


John Barrymore ...
Chevalier Fabien des Grieux
Dolores Costello ...
Manon Lescaut
Warner Oland ...
André Lescaut
Sam De Grasse ...
Comte Guillot de Morfontaine
Holmes Herbert ...
Jean Tiberge
Stuart Holmes ...
Louis XV - King of France
Bertram Grassby ...
Le Duc de Richelieu
Tom Santschi ...
Captain of Convict Boat

111 minutes
D'après le roman de l'Abbé Prévost communément intitulé Manon Lescaut de nos jours

Soue le règne de Louis XV entre Amiens et Paris, à l'auberge du relais. André Lescaut emmène sa soeur Manon au couvent. Dans la diligence ils font la connaissance du Compte de Morfontaine un homme qui a l'habitude de prendre ce qui lui plait. Comme Manon lui plait il la négocie en pièces sonnantes et trébuchantes et le vénal André accepte le marché à la grande horreur de Manon qui vient de rencontrer l'homme de sa vie, Fabien des Grieux, un picard qui a la vocation de servir Dieu et qui est sur le point de rentrer dans les ordres. Fabien et Manon tombent fous amoureux au premier regard et Fabien qui a surpris le petit manège des deux hommes qui marchandent enlève Manon. Tous deux se retrouvent à Paris où ils vivent très chichement jusqu'au jour où André retrouve sa soeur au moment où Jean Tiberge vient la prier de renoncer à Fabien qu'il souhaite voir réintégrer les ordres et reprendre sa vraie vocation.
Enlevée par André, Manon laisse un message à Fabien l'assurant de son amour, message qu'André transforme en un mot d'adieu. Manon se retrouve comme nouvelle conquête de de Morfontaine qui l'exhibe dans tout Paris. Tout le monde ne parle que de sa grande beauté alors que Jean retrouve enfin Fabien et lui désigne l'endroit où revoir l'amour de sa vie. Dépité Fabien décide de reprendre ses études pour devenir prêtre mais quelques mois plus tard Manon l'implore de la reprendre et les deux tourtereaux s'en vont dans la propriété picarde familiale. De retour à Paris après que le père de Fabien lui ait coupé les vivres, le roi demande à voir Manon qu'il convoite lui aussi. Après une bagarre Manon est finalement condamnée au bagne après que de Morfontaine l'ait fait arrêter mais Fabien réussit à embarquer sur le vaisseau qui l’emmène ...


Un roman de cape et d'épée joliment mis en scène. Très beaux décors très soignés. Les personnages sont tous très typés et bien incarnés. On comprend que l'histoire ait fait scandale à sa parution dans les années 1700 car elle est assez osée. Ainsi verra-t-on Fabien renoncer à ses vœux de prêtrise en déchirant violemment  sa soutane pour se jeter dans les bras de la belle Manon !
Servie par de très bons acteurs, on ne s'ennuie pas une seconde à suivre cette histoire dont on verra de nombreuses versions sur l'écran. Parmi les seconds rôles, on peut entre autres admirer les prestations de Sam de Grasse en de Morfontaine et surtout de Tom Santschi qui apparait à la fin dans le rôle du Capitaine tout puissant du bateau qui emmène les prisonniers aux Amériques. Le film n'est pas dénué d'humour non plus (on peut entendre André dire à Fabien qu'avec son profile il peut aller loin !).

Myrna Loy est visible dans la même partie dans le rôle d'une femme qui protège Manon sur le bateau .. A noter la grande patience du chat que l'on voit au début dans un panier et dans les bras de Manon ou Fabien pendant de longs moments !
On trouve ce film chez Warner Archives.





dimanche 24 mars 2013

Say It With Songs - Lloyd Bacon - 1929




Al Jolson ...
Joe Lane
Davey Lee ...
Little Pal
Marian Nixon ...
Katherine Lane
Holmes Herbert ...
Dr. Robert Merrill
Kenneth Thomson ...
Arthur Phillips
Fred Kohler ...
Fred, Joe's Cellmate
Frank Campeau ...
Officer
John Bowers ...
Dr. Burnes, surgeon
Ernest Hilliard ...
Radio Station Employee
Arthur Hoyt ...
Mr. Jones
Claude Payton ...
Judge


95 minutes
Titre français : Chante-nous ça

Joe Lane est un artiste de variété qui présente des émissions de radio très populaires dans lesquelles il chante. Marié à Katherine il a un fils qu'il appelle affectueusement Little Pal. Heureux et plein de joie de vivre il a la faiblesse d'avoir un gros penchant pour la boisson et pour le jeu. Ainsi donc il passe des soirées sans rentrer à la maison où sa femme, une ancienne infirmière, l'attend.
Katherine repousse les avances de Arthur Phillips, le patron de la station radio et ami de Joe qui souhaite l'utiliser pour booster la carrière de Joe.
Katherine annonce à Joe que ça ne peut plus durer ainsi et Joe propose de s'en aller les yeux emplis de larmes. En l'entendant parler à Pal elle finit par changer d'avis et lui avoue plus tard que Arthur n'est pas l'ami que Joe croit avoir. Furieux Joe rejoint Art et ne peut s'empêcher de réagir lorsqu'il voit son pseudo ami se réjouir de l'invitation qu'il transmet à venir manger en soirée, sachant que cela signifiait l'accord de sa femme aux propositions malhonnêtes de son patron.
Les deux hommes en viennent aux mains et dans la bagarre Art heurte de la tête un socle qui le laisse assommé. Joe s'en retourne à la station radio mais Art meurt sur le trottoir. Joe est arrêté et mis en prison ...


Le vrai mélodrame dans tous les sens du terme et un film trop excessif dans de nombreux domaines : de nature très exubérante Al Jolson en fait beaucoup (j'allais ajouter "trop" je me retiens pour cet artiste très chaleureux et très vibrant ...) qui se montre d'ailleurs plus d'une fois touchant. Les critères de cette époque ne sont évidemment plus les mêmes et le scénario se compose de trop de "trop" dans tous les domaines, à savoir les chansons, les clichés, etc
Après ses succès dans le Jazz Singer (première voix enregistrée dans un film en 1927) et de Singing Fool en 1928, ce film, le 1er intégralement parlant pour Al fut un flop dès sa sortie.
En face de cet homme exubérant qui exhale la vie par tous les pores de sa peau et de sa voix, les acteurs lui donnant la réplique ont l'air calmes et posés. Le petit Davey Lee est tout mignon et ne vieillit pas au cours de l'histoire, Marian Nixon est charmante dans le rôle de cette femme aimante et fidèle, Holmes Herbert qui n'apparait qu'en fin de film est l'homme fiable et stable avec classe, Fred Kohler, le compagnon de cellule de Joe se montre plein de compassion et de gentillesse et ça fait plaisir de le voir dans ce genre de rôle pour une fois. Pour terminer on a la chance de voir pendant quelques secondes John Bowers, un acteur qui avait un grand succès quelques années auparavant, dans le rôle du médecin qui annonce à Joe que son fils devra être opéré par un spécialiste. C'est la première fois que je l'entendais parler !
Bizarrement le film qui nous montrait Al et Katherine séparés finit sans transition par une chanson "I'am in Seventh Heaven" qui nous apprend que le couple s'est recomposé. Dans ce film Al chante 7 chansons, certaines plusieurs fois ! La plupart ne sont pas très bonnes, ce qui n'aide pas.

A voir par curiosité certes, mais aussi surtout pour l'incommensurable énergie de cet acteur attachant dont le nom sera encore cité longtemps dans l'histoire du cinéma.


lundi 18 mars 2013

Madame X - Lionel Barrymore - 1929


Lewis Stone ...
Floriot
Ruth Chatterton ...
Jacqueline
Raymond Hackett ...
Raymond
Holmes Herbert ...
Noel
Eugenie Besserer ...
Rose
John P. Edington ...
Doctor
Mitchell Lewis ...
Colonel Hanby
Ullrich Haupt ...
Laroque (as Ullric Haupt)
Sidney Toler ...
Merivel

95 minutes
Nominations à l'Academy awards 1930 : Best actress in leading Role et Best Director

Une femme abandonne son mari et son petit garçon pour suivre un autre homme. Quelques années plus tard apprenant que son fils est malade elle demande à le voir une fois mais son mari au bord de l'épuisement refuse.
Jacqueline dérive donc sans but pendant qu'un ami de la famille lui-même épris de la femme mariée revient en ville après avoir quitté le pays pour éviter de s'immiscer dans la vie du couple et casser ainsi son amitié pour Floriot.
L'homme qu'elle avait suivi étant décédé, Jacqueline poursuit une longue descente aux enfers jusqu'au jour où un homme menace de révéler son passé à son fils et qu'elle finira par abattre pour faire taire. Sur le point d'être jugée, elle ignore que l'avocat commis d'office à sa défense est son propre fils dont c'est le premier cas ...


J'ai beaucoup de peine avec ce genre d'histoire car les vies dépeintes sont à des années lumières de ma propre vie ce qui provoque inévitablement de nombreuses questions. 
J'avoue que je ne comprends rien au fonctionnement de ces personnes. Comment après tant d'années la mère peut-elle dire qu'elle veut voir son fils une dernière fois ? (le mari refuse et on le comprend), et n'est-ce pas dans la logique des choses et des mœurs de cette époque que le mari trompé qui se retrouve seul avec un fils à élever lui dise que sa mère est morte après tant d'années ? Bref une histoire qui ne tient pas la route : Ruth Chatterton est une bonne actrice du temps du muet mais ici elle joue étrangement. Sa voix n'est pas convaincante, larmoyante, gémissante et très pénible, ses paroles ne semblent pas sincères et sonnent artificielles, alors que ses expressions et sa métamorphose physique apparaissent visiblement justes, ce qui me fait dire que ce film serait bien mieux sans le son des paroles (en ce qui concerne Jacqueline en tous cas). Quand même il est difficile de compatir avec cette femme ...

Lewis Stone et Holmes Herbert (et Eugenie Besserer !) sont plus convaincants quant à eux mais leurs rôles ne sont pas franchement réalistes. Lewis Stone réalise après que le vieil ami de la famille lui avoue avoir été amoureux de sa femme qu'il a été cruel avec elle. La cruauté de la mère personne n'en parle. 
Quant à la plaidoirie de l'avocat elle est presque risible, il est navrant de voir ce pauvre garçon prendre parti pour cette femme qu'il n'est pas sensé connaitre en laissant couler de grosses larmes d'enfant perdu. 
Pourquoi prendre parti d'ailleurs ? Selon l'adage on récolte ce que l'on sème. Pourquoi alors faire tout un plat de cette situation sachant qu'il y a toujours un prix à payer ?
Je m'arrête là car vous l'aurez compris je n'ai pas beaucoup apprécié ce film inutilement mélodramatique à mes yeux.




samedi 16 mars 2013

Mr Wu - William Nigh - 1927



Lon Chaney ...
Mr. Wu / Wu's Grandfather
Louise Dresser ...
Mrs. Gregory
Renée Adorée ...
Nang Ping
Holmes Herbert ...
Mr. Gregory
Ralph Forbes ...
Basil Gregory
Gertrude Olmstead ...
Hilda Gregory (as Gertrude Olmsted)
Mrs. Wong Wing ...
Ah Wong
Claude King ...
Mr. Muir
Sonny Loy ...
Little Wu
Anna May Wong ...
Loo Song


91 minutes


En Chine, le vieux Wu est fier d'éduquer à la façon de ses vénérables ancêtres son petit fils Petit-Wu, avec l'aide de Mr Muir un occidental qui lui enseigne les préceptes de l'Ouest. Avant de passer l'arme à gauche, Mr Wu a encore la chance de voir le mariage de Petit-Wu avec sa promise dès sa naissance. 
Un an plus tard Wu fils perd sa femme qui lui laisse une fille, Nang Ping. Celle-ci grandit tandis que Wu devient un Mandarin respecté. Un jour Nang Ping fait la connaissance de Basil Gregory, le fils d'un homme d'affaires américain qui grimpe le long du mur du Palais pour découvrir qui lance des fleurs sur la route. Nang Ping tombe amoureuse de Basil et les deux jeunes gens se voient secrètement tous les jours sous les arbres en fleurs. Un jour Basil annonce à Nang Ping qu'il doit suivre ses parents qui s'en retournent dans leur pays. Nang Ping lui avoue attendre un enfant de lui tandis que Wu organise selon les rites anciens de son pays le futur mariage de Nang Ping avecc le fils aîné d'un autre Mandarin ...



Le scénario n'est pas très recherché et se résume en une phrase : Un mandarin porteur de traditions ancestrales qui n'accepte pas que sa fille ait bafoué les règles auxquelles il croit cherche à se venger de sa mort qu'il a lui-même apportée pour payer la dette familiale.
Le début est long à se mettre en place, heureusement les décors sont fort jolis et poétiques, les costumes soignés et on se fait donc plaisir aux yeux d'un point de vue esthétique.
Lon Chaney est très LonChaneyique (sorry), courbé et un peu obséquieux, il entre dans la peau d'un chinois à la façon dont les occidentaux imaginent les asiatiques. Son art du maquillage n'est pas remis en cause : Lon Chaney est méconnaissable dans le rôle du vieux Mr Wu qui parait simiesque à la fin de sa vie !
Holmes Herbert offre un interlude bienvenu dans le rôle de M. Gregory Père en montrant tout le dédain possible pour le pays, ses habitants, ses coutumes et ses habitudes culinaires. Ainsi le verra-t-on s'emporter en tentant de faire arrêter un ventilateur par un employé chinois qui ne comprend rien, arriver très impoliment en retard au rendez-vous, jeter son thé derrière lui et critiquer grossièrement le met qu'il goûte, sans parler du fait qu'il ne reviendra même pas au palais à la deuxième demande de Wu.
Sa femme jouée par l'excellente Louise Dresser joue diplomatiquement l'intermédiaire qui s'excuse au nom de son mari. Son fils n'est qu'un enfant dira-t-elle au Mandarin ... 
Ralph Forbes a un rôle de lâche sans caractère comme tous les rôles de ce type (voir par exemple le rôle de Kenneth Harlan dans the Toll of the See) donc il fait surtout office de figuration.
J'aime beaucoup Renée Adorée qui se montre adorable mais n'est pas très convaincante en chinoise. C'est bien navrant de ne pas avoir donné le rôle à Anna May Wong qui non seulement est belle comme un coeur mais aussi toujours parfaite.
Un film assez ennuyeux dans le fond, mais ce n'est pas étonnant avec une trame aussi faible.






mardi 12 mars 2013

The Kiss - Jacques Feyder - 1929



Greta Garbo ...
Irene
Conrad Nagel ...
André
Anders Randolf ...
Guarry
Holmes Herbert ...
Lassalle
Lew Ayres ...
Pierre
George Davis ...
Durant

62 minutes
Titre français : Le baiser

Une jeune femme mariée, Irene Guarry, voit en cachette un jeune avocat, André qu'elle rencontre au musée des beaux-arts. Sachant que son mari ne divorcera jamais elle suggère qu'André l'emmène au loin mais celui-ci lui explique que si pour lui ce serait facile, elle ne pourrait certainement pas vivre de cette façon. Les deux amants décident donc de se séparer. Guarry, bien qu'ayant des revers de fortune se doute que sa femme le trompe et la fait suivre par un détective qui lui rapporte que sa femme voit un jeune homme, Pierre Lassalle.
Au cours d'une soirée mondaine Irene est courtisée par Pierre qui du haut de ses 18 ans est très amoureux d'elle. Mais après le début du repas apparait André, venu la voir une dernière fois avant son départ pour la Capitale. Après qu'elle ait dansé avec Pierre, Irene retrouve André derrière un buisson et l'embrasse passionnément dans un dernier baiser d'adieu. Le lendemain Pierre déclare sa flamme à Irene qui ne le prend pas au sérieux. Le soir alors que son mari se rend chez Lassalle pour convenir d'un prêt visant à le tirer d'affaire financièrement, Pierre fait mine de passer par hasard et demande à embrasser Irene avant son départ pour ses études. Alors qu'elle l'embrasse gentiment le jeune homme s'embrase et se jette sur elle alors que son mari s'en revient justement car il ne se sent pas bien. Devenu furieux devant la scène qui se joue devant ses  yeux il se précipite sur le jeune homme qu'il se met à battre violemment. La porte se referme et un jeune homme très tuméfié rentre à la maison et on comprend que Guarry vient d'être tué ...

Parce que cet amour n'est pas franchement transcendant, le film ne décolle jamais vraiment ... Dans le fond il s'agit là d'un amour qui se contente de pas grand chose. Pour n'avoir pas compris que l'amour d'un jeune homme de 18 ans était passionné, Irene considère Pierre comme un enfant (ce qui soit dit en passant n'est pas très fin !). Bien que gentiment elle ne le prend pas au sérieux alors que pour Pierre, innocent et idéaliste, le moindre des signaux émis par Irene est une preuve d'amour. 
Grave erreur pour une femme mariée genre diva sur son piédestal qui n'a jamais dû connaitre les émois de l'adolescence ! Jusqu'ici on peut imaginer que cette femme a alors épousé son mari un peu par la force des choses bien que le réalisateur ne nous dise rien sur son passé. Par contre il prend soin de nous faire passer Irene pour une épouse qui fait son devoir de femme mariée plutôt bien. Soit.

Jusqu'à la fin du film nous ne saurons donc rien sur la façon dont sera tué Guarry mais on imagine que Pierre le tue en légitime défense après que le mari furieux ait sorti un revolver par exemple. Ensuite il est plausible qu'Irene tente de protéger Pierre qui a toute sa vie devant lui et elle prend le crime sur elle. Que nenni ... sans rien dévoiler de la fin, au final tout le monde se montre dans le fond bien petit et misérable : Irene car elle est coupable, Pierre parce qu'il est capable du pire et ne sait pas gérer ses pulsions, André parce qu'il se contente de la petitesse d'Irene malgré ses airs de grandeurs, le père de Pierre parce qu'il ment pour protéger son fils .... Quand même c'est un peu décevant, le kiss reste juste un kiss, l'amour c'est une autre paire de manche tout compte fait !
D'ailleurs on se demande même ce qu'Irene trouve à André qui se montre mollement énamouré avec des yeux de merlan frit car le mari avait l'air bien vivant lui au moins (avant d'être assassiné bien sûr) ! 

Ceci dit les images sont bien, les décors aussi, le film cohérent, les moments d'hésitation sur les réponses à donner pendant l'interrogatoire de la police sont fort bien exprimés ... Les croquis faits au tribunal sont très représentatifs des pauses prises par Irene durant le procès ... par contre la coupe de cheveux de Garbo alors que la police enquête n'est pas très réussie, comme si on voulait nous indiquer par là qu'elle était coupable !
A un moment les trois femmes de ménage du tribunal commentent le crime. L'une d'elle dit "dans le fond cette femme est courageuse car elle a fait ce que plus de la moitié des femmes souhaite faire en se débarrassant de leur mari".  Ha ha, j'imagine sans peine que ce doit être vrai pour au moins la moitié des maris aussi !


Perso je ne suis pas du tout convaincue par cette histoire. Imaginons la suite. Ils s'aiment, ils s'en vont loin car ils veulent cacher leur amour qui pourrait les trahir ... et pis quoi ? mmmhhh ? je vous le demande, le temps passe, ils reviennent et retrouvent Pierre par hasard peut-être ? Marié il est maintenant un père de famille respectable et Irene fait le petit déjeuner de son mari chaque matin avant qu'il n'aille plaider au barreau défendre d'autres pauvres accusés qui se prétendent innocents tout en se remémorant la vérité ? géniale perspective, non ?
Vous me direz que la plupart des films pourraient évoquer une fin identique, et c'est bien possible. Mais on imagine en général que les protagonistes vont vivre une aventure intéressante par la suite. Ici pas du tout, rien ne le laisse penser en tout cas.

Des décors intéressants :





mardi 26 février 2013

The Fire Brigade - William Nigh - 1926



May McAvoy ...
Helen Corwin
Charles Ray ...
Terry O'Neil
Holmes Herbert ...
James Corwin (as Holmes E. Herbert)
Tom O'Brien ...
Joe O'Neil
Eugenie Besserer ...
Mrs.O'Neil
Warner Richmond ...
Jim O'Neil
Bert Woodruff ...
Capt. O'Neil
Vivia Ogden ...
Bridget
DeWitt Jennings ...
Fire Chief Wallace
Dan Mason ...
Peg Leg Murphy
Erwin Connelly ...
Thomas Wainright

90 minutes
Autre titre : Alarm

Dans une grande ville, les O'Neil sont pompiers de père en fils depuis trois générations. La mère et veuve de Patrick, mort en action, veille sur ses trois fils comme une mère poule. Le grand-père bien que d'un âge avancé veille toujours sur la caserne du quartier, composée d'un char tiré par trois juments grises dressées à réagir au quart de tour en cas d'alerte.
Les trois frères opèrent au sein de la même caserne sous les ordres du chef Wallace, un homme qui non seulement combat le feu mais combat aussi les politiciens véreux de la ville, et Thomas Wainright en particulier, un entrepreneur de mèche (oui !) avec les autorités qui lui filent les contrats de construction sous prétexte que ses offres sont les plus avantageuses, le tout sous la houlette d'un riche homme d'affaires, James Corwin.
Or ses bâtiments sont des vrais pièges tueurs, les matériaux utilisés sont de piètre qualité et les normes de construction ne sont pas respectées. Justement l'un de ses immeubles vient de prendre feu, tuant au passage Jim O'Neil. Le jour d'une démonstration devant les notables de la ville, Terry fait la connaissance de Helen Corwin qui remet la coupe au meilleur sapeur. Visiblement ému par la jeune fille Terry rate plus ou moins les épreuves mais les deux jeunes gens tombent amoureux l'un de l'autre au grand déplaisir du père d'Helen qui chasse Terry venu sur invitation au cours d'une soirée chic.
 Quelque temps plus tard c'est au tour de Joe de laisser sa peau dans un incendie. Entre temps un orphelinat construit par Wainright est inauguré et Wallace envoie Terry chercher les preuves nécessaires visant à prouver le danger de ces immeubles. Terry découvre que les mélanges composant les murs ne sont pas réglementaires et s'en retourne chez Corwin pour découvrir qu'il est en fait l'instigateur de ces économies mal placées ....




Un film à la gloire des pompiers qui donne l'occasion de voir le faste des parades d'antan et surtout le niveau d'estime porté à ces troupes d'élites par la population.
Le matériel est d'une relative modernité, ainsi verra-t-on des porteurs de masque vêtus de combinaisons ignifuges lors d'un incendie chimique même si les sapeurs sont vêtus simplement d'un casque rallongé à l'arrière sans visière et d'une veste de moyenne épaisseur. Au cours de l'exercice on verra la dextérité à déployer les échelles, à les escalader en mouvement ainsi que divers démonstrations de lances d'incendie et sauts de l'ange dans la bâche de saut tendue par les collègues d'une hauteur de 85 pieds (25 m) : très impressionnant !
Le film comporte de nombreuses scènes de déploiement de matériel et donc ça devrait être un bonheur pour quiconque s'interesse aux méthodes et au matériel de l'époque. L'histoire est dans le fond très moderne et relate la lutte contre la corruption d'une poignée d'hommes honnêtes qui seront évincés par des individus riches détenteurs du pouvoir sous la houlette d'un gouvernement corrompu peu enclin à une réelle justice par souci de gain avec en fond de toile un jeune homme de classe moyenne épris d'une jeune fille riche ... 
Comme on s'y attend une grosse catastrophe survient à la fin et donne lieu à une scène grandiose. Les alarmes de différents niveaux sonnent, déclenchant le plan d'urgence des différents postes selon le shéma préétabli; à la quatrième sonnerie, les trois juments du quartier vont se placer d'elles-mêmes sous leurs colliers d'attelage et à peine les hommes sont-ils à bord du char qu'elles partent au grand galop le long de l'avenue, dépassant au passage un camion bien lourd qui peine à avancer, le tout dans une gerbe d'étincelles ... une scène tout simplement grandiose !
Un film en outre émouvant aussi car bien sûr on voit les conditions difficiles et l’héroïsme de ces hommes qui combattent le feu pour sauver ce qui peut l'être.
Charles Ray et May McAvoy étaient encore célèbres à cette époque. Charles Ray avait déjà attrapé la grosse tête vers le début des années 20, il mettra sa fortune dans un film qui sera un fiasco puis sa popularité ira decrescendo. May McAvoy quant à elle quittera le monde du cinéma pour se consacrer à son mariage en 1929. Elle fera dans les années des apparitions non créditées.
On ne voit pas beaucoup Homes Herbert dans ce film, mais il est toujours aussi classe à mes yeux ! DeWitt Jennings est un excellent acteur avec un présence certaine, Eugenie Besserer apporte la dimension de la mère irlandaise aimante, Tom O'Brien et les autres sont tout à fait dans leur élément, bref, un chouette film qu'il est toutefois difficile de se procurer ...
A noter des effets spéciaux particulièrement réussis : les scènes d'incendie et les effondrements d'immeubles sont nombreux.

Eugenie Besserer et Tom O'Brien

Charles Ray





Tom O'Brien

Erwin Connelly

May McAvoy

T. O'Brien et Bert Woodruff





Holmes Herbert





Vous brûlez les hommes ... les étouffez ... et les aveuglez ...




Les trois cavales aux pieds ailés ...



Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres