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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
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mercredi 12 mai 2021

Efficicency Edgar's Courtship - Lawrence C. Windom - 1917

 


Edgar Bumpus est un jeune homme très organisé. Ses promotions professionnelles il les a obtenues grâces à ses méthodes.

Un jour il aperçoit une jeune demoiselle, Mary Pierce qui vient s'installer dans son immeuble. Dès lors il a beaucoup de peine à rester centré tant il pense à elle et voit son visage partout.

Lorsque Mary cueille quelques fleurs dans la platebande non loin de la maison, Edgar se précipite mais un dénommé Wimple, est déjà en train de courtiser Mary.

Wimple joue de la guitare pour séduire la belle, ainsi Edgar décide de le concurrencer en apprenant le saxophone. Malheureusement ses débuts sont plutôt horripilants pour le voisinage.
Les deux jeunes gens se partagent les soirées pour courtiser la belle, et le 7e soir se retrouvent tous les deux face au père Pierce.

Celui-ci se montre très clair au sujet de sa fille. Il n'est pas question que l'un des jeunes hommes lui l'enlève. Edgar offre un petit chien à Mary mais celui-ci fait du dégât aux chaussures. Finalement M. Pierce interdit l'accès à la maison à Edgar, laissant les coudées franches à Wimple.

Edgar tente alors le tout pour le tout. Wimple ayant prévu une sortie en canot avec Mary, il suggère à la demoiselle de se faire emmener sur une petite île. A peine les deux jeunes gens ont-ils débarqué que Edgar envoie la barque au loin et emmène Mary dans la sienne où il lui fait signer un contrat de mariage après avoir déclarer sa flamme ...


Amusante petite comédie sans prétention. A relever toutefois que le principe de faire parler le héros dans les intertitres est plutôt original et moderne.

Sous le nom de Rodney La Rock, Rod La Rocque a 19 ans. Taylor Holmes a 20 ans de plus mais ne les fait pas vraiment. Il m'a fallu un moment pour reconnaitre en ce jeune homme (Taylor Holmes) le fameux Mr. Esmond Sr. de Gentlemen Prefer Blonds tourné en 1953 !

43 minutes


Taylor Holmes ... Edgar Bumpus

Virginia Valli ... Mary Pierce

Ernest Maupain ... Mr. Pierce

Rod La Rocque ... Wimple (as Rodney La Rock)
Taylor Holmes


dimanche 1 février 2015

The Pleasure Garden - Alfred Hitchcock - 1925



Le jardin du plaisir est une boîte de nuit où se produisent des chorus girls assez dévêtues devant un parterre de messieurs très intéressés. Certains sont assez myopes et ont besoin de jumelles pour les voir ...
Patsy est une jolie fille qui ne s'en laisse pas compter. Un jour elle vient en aide à une jeune femme dans l'embarras à l'entrée des artistes. Celle-ci, Jill, vient de se faire dérober sa lettre d'introduction auprès d'Hamilton, le directeur de la boîte.
Patsy l'héberge dans son petit deux pièces chez un couple de gens adorables, les Sideys. Son chien n'est pas très apprécié par Jill qui déballe ses affaires, dont le portrait de son fiancé et ami d'enfance, Hugh Fielding.

Le lendemain Patsy emmène Jill aux répétitions. La jeune femme profite de l'apparition de Hamilton pour se faire remarquer et obtenir une chance de danser devant lui. C'est gagné, elle est aussitôt engagée avec un bon salaire hebdomadaire et devient la meneuse de la revue.

Hugh, qui travaille à l'étranger dans le but de pouvoir épouser Jill, vient rendre visite à sa fiancée qui est en pleine répétition. En son absence Patsy et lui sympathisent. Plus tard Hugh présente aux deux amies Levett, un collaborateur de passage en Europe lui aussi. En retournant au loin sous les tropiques, Hugh demande à Patsy de veiller sur Jill mais celle-ci est une ambitieuse qui se trouve un appartement luxueux dans lequel elle peut inviter le Prince Ivan qui lui a été présenté par Hamilton. Patsy est désemparée face à son amie qui se montre sous un nouveau jour.

Quelque temps plus tard, Levett refait apparition et vient rendre visite à Patsy. Il finit par se rapprocher de la jeune femme qui finit par l'épouser avant son départ à l'étranger. Levett est en fait un affreux bonhomme attiré par tous les jupons et son premier réflexe à bord du paquebot et de draguer la passagère d'à côté alors que sa jeune femme attend ses lettres ...



Ce film réalisé en 1925 ne sortira qu'en 1927. Pleasure Garten est le premier film réalisé par Alfred Hitchcock jusqu'ici assistant directeur de Graham Cutts avec lequel il a entre autres tourné The White Shadow.
Je me demande si j'ai vu une version complète de ce film ? Après un début très attractif l'action se perd un peu. Il manque quelques scènes qui permettraient de mieux cerner les protagonistes. On se demande par exemple comment Levett, employé par la même compagnie que Hugh peut s'en revenir tout seul en Europe. Il se montre horrible envers la gentille indigène, j'imagine que ce genre de comportement ne passait pas inaperçu dans les colonies. Dès lors on se demande comment un gentil gars comme Hugh peut oser le présenter à sa fiancée et à Patsy ? D'ailleurs vu son comportement à la fin du film je doute même qu'un employeur l'aurait gardé ... Et d'ailleurs pourquoi diable souhaite-il épouser Patsy dans le fond ?

Patsy est adorablement incarnée par Virginia Valli tout en douceur et gentillesse. La vilaine fille ambitieuse manque de scènes pour asseoir sa réputation. On la voit une fois embrasser Hamilton après que le prince ait quitté son appartement et on se demande si dans le fond elle n'est pas de connivence avec Hamilton pour plumer Ivan ? D'ailleurs le pauvre Ivan n'a pas grand chose à se mettre sous la dent apparemment. Difficile de croire qu'un homme de pouvoir se contente de si peu ...
La fin est trop rapide, il aurait fallu un peu plus de scènes tournées avec Hugh après que Patsy manque se faire assassiner par l'affreux Levett. 

Une scène est particulièrement réussie : Lorsque Patsy cherche de quoi financer son voyage en bateau Jill refuse catégoriquement de lui prêter le moindre sou et Patsy retourne auprès de ses chers amis les Sideys. Ceux-ci après réflexion vont chercher leurs économies cachées sur le meuble de la cuisine. Hitchcock en a fait une scène très touchante.

Patsy se rendra compte à la fin qu'elle aurait du faire confiance à son chien qui n'aimait pas Lovett. Je conclus en disant qu'il faut toujours écouter les animaux !

Tourné en Bavière et en Italie (en Ligurie semble-t-il)

Titre français : Le jardin du plaisir

60 minutes


Virginia Valli ...
Patsy Brand
Carmelita Geraghty ...
Jill Cheyne
Miles Mander ...
Levett
John Stuart ...
Hugh Fielding
Ferdinand Martini ...
Mr. Sidey (as Ferd Martini)
Florence Helminger ...
Mrs. Sidey
Georg H. Schnell ...
Oscar Hamilton (as George Snell)
Karl Falkenberg ...
Prince Ivan (as C. Falkenberg)

http://the.hitchcock.zone/wiki/The_Pleasure_Garden_%281925%29_-_Journaux.fr_%28France,_2007%29



lundi 13 mai 2013

The Lost Zeppelin - Edward Sloman - 1929




Conway Tearle ...
Commander Donald Hall
Virginia Valli ...
Miriam Hall
Ricardo Cortez ...
Tom Armstrong
Duke Martin ...
Lieutenant Wallace
Kathryn McGuire ...
Nancy
Winter Hall ...
Mr. Wilson

71 minutes

Une expédition visant à atteindre le Pôle Sud en Zeppelin est sur le point de départ. Le Commandant demande à sa femme Miriam de lui attacher son noeud papillon pour se rendre à la soirée organisée en l'honneur de l'expédition, le couple est rejoint par Tom Armstrong. Après le repas alors que Donald est retenu par quelques curieux, Tom et Miriam s'embrassent dans une pièce où ils se croient loin des regards. Lorsque Donald cherche sa femme il la trouve dans les bras de Tom. Alors qu'il se retire discrètement il heurte un vase qui s'écrase dans un grand bruit sur le sol. Alertés Miriam et Tom se doutent alors que Donald les a vu. Plus tard de retour chez eux Miriam demande à Donald, accablé de tristesse, de lui accorder le divorce.
Le Zeppelin prend son envol, les communications avec la base se font par radio. Après avoir traversé un gros orage, le dirigeable s'approche de l'Antarctique. Au dessus des glaces éternelles il survole la base locale et poursuit sa course en direction du Pôle. Survient alors une tempête de neige. Après quelques heures le Zeppelin perd de l'altitude et finit par s'écraser au sol. Les survivants s'organisent ...


Même si je me doutais un peu de la fin, j'ai été surprise en bien par tout le film.


Pour situer le contexte de l'époque, ce film est est librement adapté sur l'accident survenu à Umberto Nobile en 1928 alors qu'il survolait le Pôle Nord, causant la mort de Roald Amundson. Lindbergh a effectué son premier vol transatlantique 2 ans plus tôt et l'Amiral Byrd est en pleine expédition vers le Pôle Sud. A noter que le premier hivernage en Antarctique date de 1898 !

Pour corser l'histoire le réalisateur ajoute une part de romance. J'ai bien aimé l'idée donnée par l’hôtesse de la maison lorsque Donald s'excuse platement d'avoir renversé et cassé le vase. Elle lui suggère d'apposer sa signature sur chaque morceau de vase afin de les distribuer en souvenir de la soirée. Diplomatiquement très fort comme réponse !
Bien sûr, il faudra qu'elle pense avoir perdu son mari pour que Miriam comprenne qu'elle l'aimait profondément.
Les décors sont bien faits compte ttenu de l'année de production, le son n'est pas mauvais, les bruitages sont amusants, le vent et ses sifflements, le bruit des moteurs d'avion ou du Zeppelin sonnent un peu étranges.

La légende raconte que Selznick aurait fait brûler tous les négatifs de la petite maison de production Tiffany-Stahl dans la séquence d'Atlanta en flammes dans Autant en emporte le vent.

On trouve ce film chez Oldies. Quelques captures pour illustrer le sujet :





Le chien est bien couvert : ouf !




lundi 15 avril 2013

Up the Ladder - Edward Sloman - 1925



Virginia Valli ...
Jane Cornwall
Forrest Stanley ...
James Van Clinton
Margaret Livingston ...
Helene Newhall
Holmes Herbert ...
Robert Newhall
Lydia Yeamans Titus ...
Hannah, Jane's Old Nurse
Priscilla Moran ...
Peggy
William V. Mong ...
Richards
George Fawcett ...
Judge Seymour
Olive Ann Alcorn ...
Dancer

61 minutes

Jane Cornwall, la dernière de sa lignée reivent d'un long voyage autour du monde. A son retour l'attend le Juge Seymour chargé de ses affaires en son absence qui veut lui apprendre une nouvelle mais Jane se précipite chez James Can Clinton, le voisin, dernier descendant d'une famille ruinée. James est inventeur et a besoin de $25'000 dollars pour perfectionner son invention un tele-vision-phone. Lorsque finalement Jane apprend qu'elle est ruinée elle decide de vendre la maison familiale et comme James refuse son argent elle demande au juge d'agir en son nom pour elle.

Jane épouse l'amour de sa vie, James obtient du succès et très vite la famille vit maintenant dans l'opulence agrandie d'une petite fille, Peggy.
Au cours d'une soirée ils invitent leurs amis dont Robert Newhall un homme épris depuis toujours de Jane mais maintenant marié à Helene, une femme qui décide de séduire James. Celui-ci succombe plutôt facilement aux avances d'Helene à tel point qu'il ment pour retrouver la femme de son ami absent pour quelques jours. Le soir de l'anniversaire de Jane il prétexte un rendez-vous d'affaires mais sa fille Peggy découvre un bijou dans sa poche. Lorsqu'elle le donne à sa mère celle-ci croit qu'il s'agit de son cadeau d'anniversaire accompagné d'un mot d'amour. Pour ne pas embarrasser James elle fait remettre le cadeau à sa place et James quitte la maison sans autre pour retrouver Helene à qui il offre le bijou. Helene se retrouvant toute seule décide d'inviter les Newhall mais découvre à l'aide du televisionphone son mari dans le reflet d'un miroir. A peine plus tard Robert revient plus tôt que prévu et surprend les deux amants les bras l'un de l'autre ...



Un bon mélodrame un peu facile qui aurait pu s'intituler "Up and Down the Ladder". Jane sacrifie la maison familiale au nom de l'amour. James se montre assez vite fainéant après avoir rencontré le succès.  Avec une femme telle que Jane et une petite fille comme la sienne on se demande bien ce qu'il trouve à Helene. Il semble éprouver des regrets lorsqu'il comprend que sa femme est en fait son partenaire en affaires sous la couverture du juge. On ne comprend alors pas très bien quels regrets peuvent l'agiter ? Se serait-il montré un mari dévoué s'il avait su que sa femme avait misé sa fortune sur lui ? Cela parait bien hypocrite de toutes manières. 
Le final est assez peu plausible dans sa magnanimité. Après qu'ils aient divorcés, Jane est le témoin du nouveau contrat signé par James, signe qu'elle lui a pardonné. Du coup il est frustrant de ne pas savoir ce qu'il est advenu de Helene et surtout de Robert, joué par le toujours excellent Holmes Herbert (que l'on voit malheureusement trop peu dans ce film).
Forerst Stanley incarne bien cet homme faible qui devra redescendre de son échelle pour se monter un être humain à part entière, George Fawcett compose toujours des hommes de caractère avec succès, Virginia Valli est très belle et émouvante, Margaret Livingston et sa perruque vampent les hommes et Priscilla Moran est adorable et touchante devant le désarroi de sa mère (mais elle mange trop de sucreries !).
Amusant de voir l'invention du Télé-vision-phone !



On trouve ce film chez Grapevine.



samedi 16 février 2013

The Shock - Lambert Hillyer - 1923


Lon Chaney ...
Wilse Dilling
Virginia Valli ...
Gertrude Hadley
Jack Mower ...
Jack Cooper
William Welsh ...
Mischa Hadley
Henry A. Barrows ...
John Cooper, Sr. (as Henry Barrows)
Christine Mayo ...
Ann Cardington
Harry De Vere ...
Olaf Wismer (as Harry Devere)
John Beck ...
Bill
Walter Long ...
The Captain

60 minutes

Dans le quartier de Chinatown. Un estropié au lourd passé, Wilse Dilling, reçoit un message codé de Queen Ann, une femme qui dirige de main de fer le quartier, lui demandant de se rendre dans une petite ville de province dans laquelle il devra travailler comme opérateur des télégraphes et où d'autres ordres lui parviendront ultérieurement. L'air de la campagne fait certainement du bien à Wilse car en peu de temps il revient à des sentiments plus humains surtout grâce à la présence d'une jeune fille dans laquelle il voit un ange, Gertrude Hadley.
Un jour il surprend Gertrude dans les bras de celui qu'elle aime Jack Cooper. Wilse le prévient qu'il a intérêt à se montrer digne de la jeune fille et qu'il y veillera. Peu de temps après, un message de Queen Ann lui parvient car le moment est venu de ruiner le père de Gertrude, un homme qui l'avait dénoncée après l'avoir aimée. Gertrude a juré de se venger et va utiliser Wilse pour démontrer que Micha Hadley a ruiné la banque après le chantage qu'elle a minutieusement préparé.
Wilse tente de prévenir Micha mais celui-ci s'en retourne à la maison que viennent justement de quitter Gertrude et Jack, car la jeune fille sent confusément que son père est dans le pétrin. A la banque Wilse resté seul va faire sauter le coffre où se trouvent les pièces compromettantes et durant l'explosion la jeune fille va être grièvement blessée dans les décombres ...


Un film dans la même veine que certains films certainement plus aboutis qui mettent en scène Lon Chaney et ses célèbres talents d'expression. Le leitmotiv de ce film est "avec volonté et sincérité tout est possible". Pas besoin de révéler qui met en tête de Wilse ces bonnes paroles tant c'est évident.
 Je ne mets pas en doute les capacités de ce grand acteur qu'est Lon Chaney, mais toujours est-il qu'il joue visiblement de son art et que ce manque de naturel fait perdre un peu de crédibilité au personnage. Ici on le verra ramper et se trainer, grimacer de douleur et de colère, bref il utilise tous les moyens à sa disposition dans sa palette personnelle d'expressions pour interpeler le spectateur, au détriment finalement du naturel. Qu'importe me direz-vous si vous aimez le spectacle, il est toujours intéressant et même fascinant de le voir camper un homme torturé par son propre destin tentant douloureusement de sortir des ornières qu'il s'est lui-même creusées.
Virginia Valli est toute mignonne, Jack Mower campe le jeune homme sans trop de profondeur, une belle explosion et un tremblement de terre viendront se greffer par dessus cette esquisse de romance dans ce film qui serait sinon bien plat.


Jack Mower, L.C., V. Valli


Christine Mayo et L. Chaney





lundi 24 septembre 2012

Wild Oranges - King Vidor - 1924


Frank Mayo ...
John Woolfolk
Virginia Valli ...
Millie Stope
Ford Sterling ...
Paul Halvard
Nigel De Brulier ...
Litchfield Stope (as Nigel de Brulier)
Charles A. Post ...
Iscah Nicholas

88 minutes
D'après un roman de Joseph Hergesheimer publié en 1918



Un couple de jeunes mariés heureux sur la route un jour de grand vent. Les chevaux de l'attelage prennent peur devant un papier qui s'envole et s'emballent. Dans sa tentative de les arrêter, John (Mayo) les fait virer et sa jeune femme éjectée trouve la mort en chutant lourdement sur le sol.
Malheureux et meurtri, John embarque sur un voilier accompagné seulement par un homme à tout faire, Paul Halvard (Sterling). Les deux hommes errent sans fin sur l'eau.
Dans une baie de la côte de l'état de Georgie ils jettent l'ancre pour se ravitailler en eau potable. John descend et aperçoit une maison coloniale délabrée devant laquelle des ombres rôdent. Une jeune femme (Valli) lui demande ce qu'il veut d'un air affolé. Lorsqu'il lui explique chercher de l'eau elle parait rassurée et lui dit de se servir. Il envoie donc Paul remplir un tonneau mais survient alors un géant (Post) qui se fâche et brise le tonneau d'un coup de pied. John revient à terre et fait face au géant qui terrorise la jeune fille et son grand-père (De Brulier) un homme durement éprouvé par la guerre.
Millie, c'est le nom de la jeune fille, explique n'avoir jamais quitté la maison et qu'elle souhaiterait partir au loin. Elle se montre très attirée par John qui reste distant et méfiant. Après un tour en bateau, John annonce vouloir quitter la baie le lendemain. Millie est désespérée lorsqu'elle voit les voiles s'éloigner au loin, mais John est hanté par Millie et revient la chercher. 
Le géant nommé Nicholas devient de plus en plus insistant et menaçant. Millie explique qu'il s'agit d'un meurtrier en fuite qui a promis de les tuer s'ils quittaient les lieux, son grand-père ou elle. Le soir même, John et Paul attendent les deux fugitifs qui n'apparaissent pas à l'heure prévue. John pénètre alors dans la maison et trouve le grand-père étendu de tout son long sur le sol ....



L'ambiance de ce thriller est tout à fait particulière. Tourné en Floride, on se croirait effectivement dans les bayous de Louisiane ou de Georgie. 

On ne peut que se passionner pour cette histoire d'homme meurtri qui ne peut oublier son premier amour. Seule la petite sauvageonne lui donnera de nouveau le goût à la vie, un peu comme les oranges sauvages qui ont un drôle de goût qu'on aurait parait-il (il me semble que cela est écrit sur un intertitre) envie de regoûter malgré une amertume au départ. Le suspens atteint des sommets à la fin, avec une bagarre d'une violence rarement vue. Le pauvre John Woolfolk a l'air d'un pantin malmené dans tous les sens par le géant furieux. Une scène vraiment terrible.
Il y a des scènes très sensuelles, et même une scène très émouvante, lorsqu'à nouveau seul sur son bateau John imagine la jeune fille et se laisse emporter par son désir de la toucher. Une grande douceur presque douloureuse se dégage de ces belles images en surimpression. Les symboles du gouvernail et de la boussole confirment les choix possibles. On croche dès le départ sans difficulté grâce au début vraiment très poignant !

La taille de Charles A. Post donne l'impression que tout le monde a l'air fluet à ses côtés, Virgina Valli lui arrive sous les aisselles. Vue la corpulence du gaillard, on comprend que le héros hésite à s'en prendre à lui malgré tout !

Le seul bémol (minime, cela ne nuit pas du tout à l'action) de ce film romantique c'est que Nicholas est présenté comme un homme à moitié enfant, ce qui parait assez vite difficile à croire. D'ailleurs on se demande bien pourquoi il n'aurait pas tenté d'abuser de la jeune femme avant l'arrivée des deux hommes ? On peut peut-être imaginer que les effluves capiteuses des orangers sont partiellement responsables des émois de ce géant ? ( bien que les orangers ne soient partiellement plus en fleurs puisque le héros mange deux ou trois oranges à son arrivée !)

Vivek Maddala a composé la musique qu'il dirige dans la magnifique version éditée par Warner Archive Collection. Partiellement teinté.














mercredi 30 mai 2012

Paid to Love - Howard Hawks - 1927



George O'Brien ...
Crown Prince Michael

Virginia Valli ...
Dolores

J. Farrell MacDonald ...
Peter Roberts

William Powell ...
Prince Eric

Thomas Jefferson ...
King

Hank Mann ...
Servant

Merta Sterling ...
Maid


78 minutes

Dans un petit Royaume endetté au bord de la Méditerranée. Le roi attend un banquier américain en la personne de Peter Roberts. Celui-ci consent à octroyer un prêt mais suggère que le Prince héritier Michael se montre prêt à fonder une famille car il pense que l'image du Royaume en dépend. Mais il se trouve que Michael est plus intéressé par les voitures que par les femmes. Le roi et Peter se rendent donc à Paris dans le but de trouver une jeune femme susceptible de plaire à Michael. A Montmartre dans un café ils font la connaissance de Dolores qui fait mine de poignarder son amant dans le but de donner le grand frisson aux touristes venus s'encanailler. Le roi et Peter la convainque de séduire Michael contre la coquette somme de FF 50'000 si elle s'acquitte de cette tâche.
La voiture de Dolores tombe en panne à San Savona et elle s'évanouit dans une maison en cherchant du secours. Il se trouve que c'est justement l'antre de Michael qui tombe sous le charme. Dolores croit qu'il est un membre de la garde royale et tombe amoureuse elle aussi. 
Le lendemain le roi et son complice mette au point une stratégie visant à faire se rencontrer Dolores et Michael. Malheureusement c'est le prince Eric qui a eu vent de la chose et qui est un affreux coureur de jupons qui s'arrange pour être courtisé par Dolores. 
Plus tard Michael offre une chevalière à Dolores et Eric s'en empare et lui dévoile la vérité ...



 Il est plutôt amusant ce film, impossible de se prendre la tête et les situations sont plutôt cocasses, on se surprend même à sourire plusieurs fois. Le prototype de films qui devait bien plaire à l'époque pour oublier ses soucis ...
Les français sont tous montrés avec des pull à rayures et les scènes de bistrot sont franchement caricaturales mais sympas.
George O'Brien se montre plein de sentiments et semble sincère, la romance lui va bien. Il y a une scène plutôt osée lorsque Dolores se retrouve nue dans le lit de Michael. Hum, on se demande bien pourquoi il a pris la peine de la déshabiller alors qu'elle semble avoir un malaise ? Au réveil elle se lève et se drape langoureusement d'un drap en s'admirant dans le miroir ... Virginia Valli est une très belle femme qui change de nombreuses fois de toilettes et de coupes de cheveux. Tout lui va, ce n'est pas peu dire.  Virginia Valli était l'épouse de Charles Farrell. 
Dans le rôle du coureur de jupons on trouve William Powell tout mielleux (j'ai toujours l'impression qu'il colle un peu, ne me demandez pas pourquoi !)
Pour terminer le passage en revue des protagonistes de ce film je cite encore J. Farrell McDonald dont la carrière monumentale empêche de citer un film. Mettons qu'il a tourné de nombreux westerns dont certains réalisés par John Ford.
C'est l'anniversaire de la naissance de Howard Hawks (30 mai 1896), ce topo lui rend hommage même si ce n'est pas un film très représentatif de sa filmographie.





mardi 13 septembre 2011

Signal Tower (The) - Clarence Brown - 1924



Virginia Valli ...
Sally Tolliver
Rockliffe Fellowes ...
Dave Tolliver
Frankie Darro ...
Sonny Tolliver
Wallace Beery ...
Joe Standish
James O. Barrows ...
Old Bill
J. Farrell MacDonald ...
Pete
Dot Farley ...
Cousin Gertie
Clarence Brown ...
Switch Man
Jitney the Dog ...
Jitney


70 minutes
Titres Français : Le veilleur de rail


Tout d'abord une erreur, me semble-t-il : La famille s'appelle Taylor et non Tolliver ... ?
 (il signe David Taylor sur ses lettres).

A Noyo, un endroit perdu sur la pente d'une montagne, David (Fellowes) et Uncle Bill (Barrows) gèrent les signaux de train depuis leur tour et opèrent à tour de rôle par tranches de 12 heures.  Non loin de son lieu de travail, David possède une jolie maison dans laquelle sa femme Sally (Valli) et son fils Sonny (Darro) sont heureux et où Bill, considéré comme un membre de la famille loue une chambre. Lorsque Oncle Bill part à la retraite, tout le monde est bien triste de son départ et un nouvel employé se présente : Joe Standish (Beery). David, ayant besoin d'argent pour finir de payer sa maison, lui propose de louer la chambre dans la maison, ainsi que le faisait son prédécesseur. Celui-ci refuse tout d'abord lorsqu'il fait la connaissance de Gertie, la cousine de la famille mais finit par accepter lorsqu'il voit Sally. Sally se fait du souci pour Gertie, qui bien que fiancée en ville fait les yeux doux à Joe et prolonge sont séjour un maximum. Un jour Sally renvoie Gertie pour son bien chez elle et se retrouve du coup seule avec Joe qui devient de plus en plus insistant ... jusqu'au jour où il tente d'embrasser Sally qui s'en plaint alors à David qui le chasse de la maison. Le soir même, il revient travailler avec un verre dans le nez et plus d'une demi heure de retard. Or ce soir là, une tempête souffle, le train de marchandises a des ennuis mécaniques et l'express 129 a du retard ... David assume malgré tout le travail de Joe qui somnole sur une chaise, indifférent. Tout s'enchaine alors très vite, des wagons se décrochent du train de marchandises et dévalent la pente alors que l'express arrive à toute vitesse et que la tempête se déchaine ....



Au début je me suis dis, ouh là, un film pour amateurs de train qui ressemble presque à un documentaire. En effet, on nous présente le travail des aiguilleurs de train dans une grande gare, on suit des trains à vapeur sur un parcours avec dénivelé et dans de somptueux paysages montagneux, tout cela en plus de 10 minutes au moins. Après ce préambule, l'histoire peut commencer. Les protagonistes sont tous plus crédibles les uns que les autres et l'histoire devient palpitante au fur et à mesure des événements qui s'enchainent crescendo jusqu'au dénouement final! (Un vrai thriller, ce film !)


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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