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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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jeudi 5 février 2015

Saturday Night - Cecil B. DeMille - 1922



Shamrock O'Day rêve de richesse. En étendant sa lessive elle imagine que la corde est un collier de perles géantes. 
De l'autre côté de la balustrade, Tom McGuire enfile son costume de chauffeur et s'apprête à conduire Iris la richissime nièce Van Suydam. Il serre dans sa main un mouchoir qu'elle a laissé tombé et le hume quelque temps avec délice.
Iris ne rêve que de posséder un petit cottage où elle se voit cultiver quelques légumes et ce malgré le fait qu'elle soit sur le point d'être fiancée à Richard Prentiss, un homme immensément riche.
Shamrock va livrer le linge à la soeur de Richard, Elsie. Comme la femme de ménage est en train de nettoyer les escaliers de service, elle décide effrontément d'utiliser l'entrée principale et l'escalier monumental qui monte aux chambres. Arrêtée par le Majordome, elle s'enfuit et trébuche avant de rouler en bas des marches. Richard la découvre à terre et s'amuse de la voir si empruntée. Sa soeur se montrant outrée de le découvrir avec la lavandière il décide de ramener Shamrock chez elle, oubliant qu'Iris devait passer le prendre pour aller pique-niquer.
Lorsqu'Iris arrive au volant de sa voiture, son chauffeur Tom installé à ses côtés, Richard lui demande de l'attendre quelques minutes le temps d'un aller retour. Mais Iris n'est pas le genre de femme à attendre quiconque. Voyant que Richard s'intéresse à Shamrock elle décide de partir avec son chauffeur et conduit à tombeau ouvert. Comme la route est barrée elle décide de passer par le pont de chemin de fer oubliant tout bon sens. Un train arrive et Tom n'a que le temps de saisir la jeune femme et de se suspendre en dessous du pont tandis que le train passe en propulsant la voiture quelques dizaines de mètres plus bas.
Reprenant conscience après que Tom en ait profité pour l'embrasser, Iris tombe amoureuse de son chauffeur.
De son côté Richard revoit Shamrock au cours d'une soirée mondaine durant laquelle il provoque les quolibets de ses connaissances en dansant avec la jeune femme. Elsie, choquée, en profite pour annoncer ses fiançailles avec Iris mais les deux jeunes gens ne se montrent pas très enthousiastes.
Tom et Iris se marient et son oncle la déshérite croyant Tom intéressé par la fortune Van Suydam. Il n'en est rien et le jeune couple s'installe dans le petit appartement de Tom. La vie est moins drôle qu'elle se l'imaginait, Tom part chercher du travail tandis qu'Iris reste à la maison.
De son côté Richard épouse Shamrock qui ne sait pas se tenir en société. Elle ne manque pas une occasion de faire des bourdes ...



Comédie douce amère sur les différences de classes. Les deux travailleurs sont plutôt à l'aise en toute circonstance. Les enfants gâtés sont les plus difficiles à contenter, leurs éducations les empêchant de prendre les choses comme elles sont surtout à cause des conventions sociales.
Le destin est un outil important dans le scénario qui s'amuse à virevolter avec légèreté avant la fin qui tourne au drame en apportant le dénouement final. Ainsi les deux gosses de riche sont très amoureux de leurs époux respectifs qui, de leur côté, emplis de bon sens, décident qu'ils ne peuvent pas vivre dans un monde qui les empêche d'être eux-mêmes sans se prendre la tête.

Si on s'amuse un peu au début, les choses se corsent assez vite. Iris fait de gros efforts pour plaire à son mari qui dans le fond se montre très macho. Pour illustrer les différences sociales on passe de scènes dans le petit appartement de Tom et Iris aux grosses bastringues données par les Prentiss, dont celle donnée le soir d'Halloween. Ce jour particulier est bien choisi, car tout va se jouer le même soir, les masques vont tomber !
Le luxe contraste fortement avec la simplicité, les protagonistes tentent bien de se fondre dans le décors de l'être aimé mais ce sera sans succès.

Un film tragi-comique avec une fin surprenante et sans concession. Iris et Richard auront de la peine à se remettre de leur aventure tandis que Tom et Shamrock retomberont très vite sur leurs pieds. L'amour n'aura pas suffi, les convenances seraient les plus fortes selon M. DeMille.

90 minutes

Leatrice Joy ...
Iris Van Suydam
Conrad Nagel ...
Richard Prentiss
Edith Roberts ...
Shamrock O'Day
Jack Mower ...
Tom McGuire
Julia Faye ...
Elsie Prentiss
Edythe Chapman ...
Mrs. Prentiss
Theodore Roberts ...
Uncle
Sylvia Ashton ...
Mrs. O'Day
John Davidson ...
The Count Demitry Scardoff
James Neill ...
Tompkins
Winter Hall ...
The Professor
Lillian Leighton ...
Mrs. Ferguson


vendredi 14 juin 2013

A Tale of Two Worlds - Frank Lloyd - 1921



J. Frank Glendon ...
Newcombe
Leatrice Joy ...
Sui Sen
Wallace Beery ...
Ling Jo
E. Alyn Warren ...
Ah Wing (as E.A. Warren)
Margaret McWade ...
Attendant
Togo Yamamoto ...
One Eye
Yutaka Abe ...
The Worm (as Jack Abbe)
Louie Cheung ...
Chinaman
Chow Young ...
Slave Girl
Etta Lee ...
Ah Fah
Ah Wing ...
Servant Spy
Goro Kino ...
Windlass Man
Arthur Soames ...
Dr. Newcombe
Edythe Chapman ...
Mrs. Newcombe
T.D. Crittenden ...
Mr. Carmichael (as Dwight Crittenden)


70 minutes

Autre titre : The Water Lily

d’après une histoire de Gouverneur Morris

En Chine la révolte gronde. Mr Carmichael est un riche collectionneur qui se passionne pour les objets d'art chinois mais les étrangers ne sont plus les bienvenus. Un soir une émeute éclate et Ling Jo un chinois venu du Nord se rue chez les Carmichael qu'il assassine sans pitié ignorant qu'ils avaient une petite fille qui sera sauvée par Ah Wing le serviteur du couple.
Bien des années plus tard on retrouve à San Francisco Ah Wing maintenant propriétaire d'une boutique d'antiquités chinoises. Il veille jalousement sur sa fille, la belle Sui Sen qui vit au-dessus du magasin loin des yeux de tous. Sui Sen ignore qui sont ses parents et qu'elle est occidentale.
Mais le cruel Ling Jo rôde non loin et a des vues sur la jeune fille. Il soutire du père la promesse qu'il épousera sa fille en échange du sceptre des Mings, un objet réputé perdu et impossible à trouver. Malheureusement le sceptre est retrouvé par un émissaire envoyé en Chine et le pauvre Ah Wing à son grand désespoir ne peut qu'honorer la promesse faite à l'affreux Ling Jo. Pendant ce temps un jeune occidental fasciné par la Chine et sa culture, Newcombe, cherche à retrouver le fameux sceptre que le marchand lui vend. En ressortant de la boutique Newcombe aperçoit la belle Sui Sen sur son balcon et la jeune fille n'est pas insensible aux charmes du jeune homme.
Newcombe sympathise avec The Worm, le serviteur de Sui Sen et se rapproche de la jeune fille. Mais le Nouvel An, jour du mariage approche. The Worm découvre que Sui Sen n'est pas chinoise et en informe Newcombe qui tente de racheter la jeune fille qu'il aime ...
Une histoire assez conventionnelle qui se suit avec plaisir malgré l'image plutôt sombre du DVD vendu chez Grapevine. Les décors sont soignés, de même que les costumes. Leatrice Joy s'en sort assez bien en chinoise, elle ne se contente pas de faire des mimiques un peu obséquieuses comme cela se faisait à l'époque mais reste plutôt naturelle. Wallace Beery s'impose bien sûr à l'esprit lorsqu'il s'agit de composer un homme cruel. Ici il envoie son homme de l'ombre, One Eye, pour punir par la mort les filles qui sortent avec des hommes blancs. Dans son sous-sol il a une chambre de torture où le plafond descend mais il laisse à ses victimes un pistolet ...
Dans le rôle de la gentille mère de Newcombe on retrouve Edythe Chapman et dans le petit rôle de la mère de Sui Sen, on voit quelques minutes Irene Rich.
J. Frank Glendon, plus connu pour ses rôles de villains dans quelques westerns B tournés par la suite se montre charmant et solide. 
Yutaka Abe est le sympathique Worm, le ver, peut-être est-ce du à sa manière de se faufiler partout très discrètement ou bien à sa fluette corpulence ? Toujours est-il qu'il a un réel talent pour la vente, capable de faire croire n'importe quoi aux touristes visitant la boutique ! (Il fabrique en outre des antiquités de plus de 1000 ans d'âge !)




mercredi 12 juin 2013

The Golden Chance - Cecil B. DeMille - 1915




Cleo Ridgely ...
Mary Denby
Wallace Reid ...
Roger Manning
Horace B. Carpenter ...
Steve Denby
Ernest Joy ...
Mr. Hillary
Edythe Chapman ...
Mrs. Hillary
Raymond Hatton ...
Jimmy The Rat

74 minutes


Au numéro 10 de Cherry Street vit Mary Denby, la fille d'un juge qui s'est enfuie malgré le désaccord de ses parents avec Steve Denby un bon à rien porté sur la bouteille et voleur de surcroit.
Vient le moment de payer le loyer et bien sûr Mary n'a pas un sou. Lui vient alors l'idée de chercher du travail et une offre en tant que couturière attire son attention; elle se rend donc à l'adresse indiquée et Madame Hillary l'engage pour repriser l'une de ses robes le jour où elle organise justement pour son mari, un homme d'affaires, une soirée pour tenter d’intéresser un jeune millionnaire, Roger Manning, à faire un placement. Son mari a bien de la peine à convaincre Roger de signer un contrat et Madame Hillary pense qu'une soirée huppée avec une jolie fille saura l'amadouer. Mais malheureusement la jeune femme prévue en question est justement malade et ne pourra venir. Madame Hillary en désespoir de cause propose à sa couturière de prendre la place vacante. Comme celle-ci se montre timide elle lui fournit robe et bijoux et Mary fait grand impression sur Roger qui ne semble toujours pas disposer à signer le contrat proposé. Voyant que Roger s'intéresse à Mary, les Hillary réitèrent une invitation à passer le week end en leur compagnie en arguant qu'ils viennent de convaincre Mary à rester chez eux. Roger qui a réellement un faible pour Mary accepte alors de passer le week end chez le redoutable et manipulateur couple. Reste à convaincre Mary ce qui n'est pas trop difficile après que Madame Hillary ait payé le loyer.
Roger se montre de plus en plus pressant et Mary a bien de la peine à tenir le jeune homme à distance. Le dernier soir, conseillé par son ami le Rat, Steve décide justement de cambrioler la maison des Hillary's. Dans une chambre il découvre sa femme et entre dans une grande colère. Puis après s'être emparé de bijoux il sort par l'entrée principale et tombe sur Roger ...



Un film captivant d'un bout à l'autre. Les images sont parfaitement maitrisées et la restauration présente une image nette. Certains plans sont même époustouflants, tel celui où l'on voit Roger allumer une cigarette et la fumée remplir l'ombre l'entourant comme on peut le voir sur l'image ci-dessus.
Les protagonistes peu nombreux sont tous excellents et les caractères sont bien développés. Ainsi Mary/Cleo se montre douce et plutôt soumise, Steve/Horace brutal, dur et sans scrupule, Edythe/Hillary (une habituée des rôles de mères douces par la suite) se montre ferme et ingénieuse et Roger/Wallace terriblement séduisant, insistant et sûr de lui.
L'action va crescendo et on se demande bien comment ce film va terminer. Après nous avoir tenu en haleine durant toute la durée du film, l'action éclate dans la violence et le final nous laisse dans le doute complet. On se sent aussi désemparé que les deux protagonistes qui semblent tout à coup au bord d'un gouffre.
Cet excellent film se trouve sur un DVD avec "Don't Change Your Husband" édité chez Image Entertainment.






lundi 10 septembre 2012

Lightnin' - John Ford - 1925


Jay Hunt ...
William 'Lightnin' Bill' Jones
Wallace MacDonald ...
John Marvin
Richard Travers ...
Mr. Raymond Thomas
J. Farrell MacDonald ...
Judge Lemuel Townsend
Otis Harlan ...
Zeb
Edythe Chapman ...
Mrs. Bill Jones
Madge Bellamy ...
Miss Millie Jones
Ethel Clayton ...
Margaret Davis
Brandon Hurst ...
Everett Hammond
James A. Marcus ...
Sheriff Blodgett (as James Marcus)

104 minutes
Scénario Frances Mariond'après une pièce de Frank Bacon

Madame Bill Jones est la propriétaire d'un hôtel appelé le Calineva (à moins que ce soit l'inverse) qui se situe pile poil sur la frontière du Nevada et de la Californie ce qui a de nombreux avantages. Son mari Lightin' comme son nom ne l'indique pas est un gars d'un certain âge qui ne se fatigue pas trop et dont le seul intérêt semble être de boire des verres avec son vieux copain Zeb. Grâce à un chien particulièrement malin ils réussissent tous deux à échapper aux foudres de Madame et à se procurer des bouteilles pendant que la pauvre femme et leur fille adoptive Millie nettoient la maison et s'occupent des clients peu nombreux. En effet seul un juge et une jeune femme venue pour divorcer s'y trouvent.
Non loin de là se trouve la cabane de John Marvin, un jeune avocat poursuivit par le shérif car une entreprise douteuse a des vues sur ses terres pour construire le chemin de fer et la vente bien qu'ayant eu lieu n'est pas validée car la Golden Enterprise n'hésite pas à faire acheter des propriétés contre des fausses actions. Justement Monsieur Thomas vient pour établir un contrat de vente avec Madame Jones. Mis au courant par son mari, John tente de les prévenir contre la malhonnêteté du groupe mais Madame Jones ne le croit pas et ne comprend pas que son mari refuse de contresigner l'acte et Millie prend le jeune homme de haut ...



Lightnin' n'est pas rapide, l'action non plus. Divisé en trois parties, une où les deux vieux amis ne pensent qu'à leur bouteille, la deuxième dans l’hôtel avec John Milton et Lightnin' qui refuse de signer le document de vente et la troisième partie dans le tribunal, ce long film ne tient pas trop la route.
 
On commence à s'ennuyer assez vite jusqu'à ce que le jeune avocat fasse son apparition.
Ensuite le film prend des tournures comiques avec John Marvin qui saute d'un côté ou de l'autre de la limite des États dans l’hôtel pour narguer et échapper au shérif. 
Puis on passe au côté larmoyant de la plaidoirie de Lightnin' pour récupérer sa femme et lui faire entendre raison. Pour ce faire les grands moyens sont utilisés, Lightnin' est un ancien combattant, il boite et fait des yeux de cocker, il a l'air bien gentil et pas très malin ... mais la sauce ne prend pas, ça ressemble dans le fond plutôt à un plaidoyer pour les gens gentils qui n'en foutent pas une. Désolée mais je ne suis pas d'humeur en ce moment !

Pourtant les acteurs sont loin d'être mauvais (le chien est d'ailleurs excellent !), il est juste bien dommage que ce film n'ait pas de sens. Au final le spectateur n'a même pas la satisfaction de voir les escrocs arrêtés pour malversation même s'ils seront bien arrêtés, mais uniquement parce qu'ils ont tenté de pousser Madame Jones à mentir un peu pour obtenir le divorce. C'est donc davantage une farce qu'un film sérieux, mais l'humour est bien dépassé ...



jeudi 24 mai 2012

County Fair (The) - Maurice Tourneur - 1920



Helen Jerome Eddy ...
Sally Greenway
David Butler ...
Joel Bartlett
Edythe Chapman ...
Aunt Abigail Prue
William V. Mong ...
Solon Hammerhead
Arthur Housman ...
Bruce Hammerhead
John Steppling ...
Otis Tucker
Charles Barton ...
Tim Vail
Wesley Barry ...
Tommy Perkins

50 minutes

A Somerset, une petite communauté très religieuse. Ce dimanche un nouveau pasteur est attendu et les paroissiens se préparent à aller l'écouter. Parmi eux Tante Abigail (Chapman) et Sally (Jerome Eddy) ainsi que leur employé Joel (Butler) et Solon Hammerhead et son fils Bruce, les notables fortunés de la ville peu sympathiques. Tante Abigail est éprise de Otis Tucker mais celui-ci est trop timide pour oser se déclarer.

A la sortie du culte Bruce convainc Sally de monter dans son automobile alors qu'elle se trouve avec Joel et s'arrange pour l'emmener plus loin que prévu; il finit par lui proposer le mariage mais Sally comprend qu'elle aime Joel. Pendant ce temps Bruce père, Solon, fait la cour à la tante Abigail pour la faire chanter et, comme elle lui répond qu'elle ne l'épouserait pas même s'il était le dernier homme du monde, il décide de profiter du rapport de force pour la mettre à la porte de la petite ferme qu'il possède car son emprunt hypothécaire arrive à son terme. Devant cette situation catastrophique Sally décide d'épouser Bruce mais le destin veille car un voleur surpris à la cuisine en train de manger des restes s'avère être un ancien jockey de Saratoga et qu'une foire va avoir lieu le surlendemain. Leur jument Cold Melasses a de bonnes chances de vaincre les concurrents car elle est imbattable à la course. Tim Vail c'est son nom lui évite la mort par incendie bouté par les Hammerhead qui sont prêts à tout pour se débarrasser de ce cheval qui met en péril la chance qu'a leur poulain de remporter la course ....



C'est mignon tout plein cette histoire. Helene Jerome Eddy est un adorable petit bout de femme qui est parfaitement assortie à la bonté que démontrent toujours Edythe Chapman et David Butler dans les rôles dans lesquels j'ai pu les voir.
L'histoire est toute simple et commence par un prologue dans lequel on peut lire que cette histoire ravit déjà plusieurs générations et que c'est la première fois qu'elle est tournée. Évidemment la fin est prévisible et on est content pour tout ce petit monde car tout est bien qui finit bien grâce au Seigneur qui prend soin de ses brebis.
On peut voir ce film sur la toile
http://www.encyclopedia.com/video/ezscr_y5l6M-1920-county-fair-helen-jerome.aspx


lundi 19 mars 2012

Whispering Chorus (The) - Cecil B. DeMille - 1918


Raymond Hatton... John Tremble
Kathlyn Williams... Jane Tremble
Edythe Chapman... John Tremble's mother
Elliott Dexter... George Coggeswell
Noah Beery... Longshoreman
Guy Oliver... Chief McFarland
John Burton... Charles Barden
Tully Marshall... F.P. Clumley
William H. Brown... Stauberry
James Neill... Channing
Gustav von Seyffertitz... Mocking Face
Walter Lynch... Evil Face
Edna Mae Cooper... Good Face

81 minutes


John Tremble est un homme qui n'est pas heureux. Il tient la comptabilité de Clumley mais ne cesse de comparer sa condition à celle des autres. Son paletot et son chapeau sont élimés, sa femme Jane (Williams) et sa mère (Chapman) joignent les deux bouts en se serrant la ceinture et se montrent pleines de bonne volonté et aimantes, mais John est rongé de l'intérieur et ne peut apprécier la vie qu'il mène. Le soir de Noël, sa femme et sa mère préparent le petit arbre qu'elles ornent avec amour et John fait un drame en recevant une nouvelle facture. Sa mère lui ayant fait remarquer que Jane a payé des médicaments pour ses soins, elle a renoncé à s'acheter une petite robe. John décide alors de lui l'acheter et sort. Ce faisant il rencontre une connaissance qui lui conseille de jouer l'argent qu'il a entre ses mains pour le faire fructifier. Bien sûr il perd tout et rentre à la maison d'humeur exécrable. Le lendemain il se décide à falsifier les comptes de son patron qui est sous le collimateur d'un jeune homme de loi, George Coggeswell (Dexter). Celui-ci dénonce le pot de vin et John prend peur et s'enfuit sur la petite île de Jericho. Alors qu'il pêche il découvre le corps d'un cadavre qui flotte dans l'eau. Aussitôt germe dans son esprit l'idée qu'il ne sera pas poursuivi s'il est déclaré mort et il monte donc une scène dans laquelle il fait croire qu'un certain Edgar Smith l'a assassiné car il refusait de falsifier les comptes. Pour ce faire il revêt le corps de ses vêtements et lui assène un coup de bouilloire métallique sur la tête avant de prend la fuite. Le corps du pseudo John Tremble est découvert et identifié par sa femme qui pense que ce doit être son mari à la vue des vêtements et des accessoires lui appartenant.

Effondrées Jane et sa belle mère sont sorties d'embarras par George qui propose du travail à Jane puis, le temps passant, tombe amoureux d'elle. Pendant ce temps John cherche du travail sur les docks mais un accident survient et le laisse boiteux ...



Le "choeur qui murmure" ce sont les voix de la conscience de John. La voix de la jalousie et de l'envie (un homme au visage dur) prend souvent le dessus, mais seule celle de la raison et de l'amour (une femme au doux visage) parvient à calmer ses pulsions. Ces visages apparaissent en surimpression derrière John et on comprend très bien le dilemme qui agite le pauvre homme joué de façon dramatique par Raymond Hatton, encore tout jeune en 1918. Ses expressions sont du grand art, à la fin du film il parait au moins 20 ans de plus.
L'idée est bonne, la façon de la mettre en image aussi. 

Il y a cependant un élément dérangeant qu'il m'a fallu un moment pour cerner : c'est l'amour que porte John à Jane qui n'est pas clair du tout. On comprend que Jane et sa mère sont des femmes aimantes et douces, mais le personnage de John est beaucoup moins évident car il se montre presque uniquement préoccupé à améliorer le sort de sa famille, même s'il émet d'une certaine manière de l'amour en désirant acheter cette robe à sa femme le soir de Noël. Il subside quand même le spectre qui régit son caractère à savoir qu'il représente un homme faible avant tout, un homme capable de voler (mais qu'a-t-il fait de l'argent, l'a-t-il utilisé pour sa fuite ? D'ailleurs on peut se demander s'il n'a pas fait tout cela pour se venger de son patron ?)

Raymond Hatton se surpasse dans la scène du repêchage du cadavre dans laquelle il montre du dégoût et de la répulsion de façon très réaliste. J'ai trouvé la façon dont il assène les coups sur la tête et la bagarre dans la maison sur les docks terriblement violentes.
Évidemment, c'est un homme marqué par ses actes mais il ne semble finalement pas montrer trop de contrition face au vol et à l'accusation qu'il a provoquée. Il semble que DeMille n'ait pas cherché à jouer dans ce registre. La seule chose qu'il nous indique c'est que John se languit de sa mère (de préférence semble-t-il) et de sa femme (vraiment ? Les signaux ne sont pas clairs). DeMille a préféré développer le côté plus spectaculaire du cercle vicieux qui fait que de John Tremble simple voleur, il devient Edgar Smith, meurtrier de John Tremble. Et là le scénario envoie tous les clichés possibles en même temps : la femme attendant un enfant de son mari maintenant Gouverneur qui ne reconnait pas jusqu'à la dernière minute ou presque son ex-mari, la mère de John (magnifique Edythe Chapman toute de douceur et de bonté) qui meurt sous le coup de l'émotion, et John qui souhaitant échapper à la chaise électrique avoue son identité au tribunal dans une scène terrible. On nage en plein mélodrame même si l'action se suit avec intérêt.

Le prêtre à la fin est joué par Jack Mulhall et son profil reconnaissable, on reconnait aussi Charles Ogle dans le rôle du juge ...




samedi 7 janvier 2012

Mormon Maid (A) - Robert Z. Leonard - 1917



Mae Murray ...
Dora
Frank Borzage ...
Tom Rigdon
Hobart Bosworth ...
John Hogue
Edythe Chapman ...
Nancy Hogue
Noah Beery ...
Darius Burr
Richard Cummings ...
Lion of the Lord

50 minutes

Ce mélodrame silencieux conte la migration vers l'ouest d'un convoi de Mormons en 1840. En chemin ils croisent Dora (Murray) et ses parents (Bosworth et Chapman) qu'ils sauvent d'une attaque indienne et qu'ils invitent à les suivre. Ils rejoignent donc le convoi mais Dora est poursuivi par deux hommes, un converti récent (Borzage), l'autre est un homme d'un certain âge polygame qui désire que Dora intègre son harem. Sa mère qui refuse de partager son mari avec une autre femme se suicide ...



Un des rares films encore visibles avec Mae Murray. On peut se demander ce que fait dans ce film Frank Borzage, lui qui est natif de Salt Lake City, le fief des mormons ? Mais il est vrai qu'il incarne un homme modéré. Beau casting pour ce film, en tout cas.
Robert Zigler Leonard propose certainement une réflexion sur le mormonisme mais il est difficile de considérer ce film autrement que comme de la propagande anti-mormon. Les membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ressemblent fort aux membres du Ku-Klux-Klan, cagoulés et portant l'emblème d'un œil géant sur la poitrine, les membres extrémistes de la secte, s'ils ne se montrent pas racistes se montrent concupiscents et violents. 
Je n'ai pas trouvé si les rituels mormons imposaient le port d'une cagoule à cette époque. Il semble que le port du blanc et d'une toque soient toujours d'actualité et le symbole de l’œil (omniscience ou providence ?) sur la robe s'explique peut-être par le fait que les premiers mormons étaient pour la plupart franc-maçons au départ, ce qui explique peut-être les similitudes encore visibles de nos jours ?






dimanche 20 novembre 2011

Little American (The) - Cecil B. DeMille - 1917



Mary Pickford ...
Angela Moore
Jack Holt ...
Karl Von Austreim
Raymond Hatton ...
Count Jules De Destin
Hobart Bosworth ...
German Colonel
Walter Long ...
German Captain
James Neill ...
Senator John Moore
Ben Alexander ...
Bobby Moore
Guy Oliver ...
Frederick Von Austreim
Edythe Chapman ...
Mrs. Von Austreim
Lillian Leighton ...
Angela's Great Aunt
DeWitt Jennings ...
English Barrister

65 minutes

Aux Etats-Unis, Angela Moore (Pickford) est courtisée par un français Jules (Hatton) et un américano-allemand prénommé Karl (Holt). La guerre éclate et Jules et Karl sont appelés sous les drapeaux de leurs pays respectifs. Alors que la guerre fait rage en 1917, la grande tante d'Angela fait appel à sa famille car elle ne se sent pas très bien. Angela prend donc le bateau mais un sous-marin allemand le coule. Par chance elle se trouve parmi les rescapés et finit par rallier le château de sa grande tante qui vient de décéder. Les français se replient et une ambulance décharge les blessés dans la maison. Angela décide de rester pour les soigner ainsi que la plupart des soubrettes. Jules qui a perdu un bras fait son apparition et installe une ligne de téléphone secrète car un de ses hommes va se faire passer pour le majordome d'Angela pour indiquer la position des troupes aux français. Malheureusement les allemands arrivent et prennent possession du château de manière plus que brutale ..



C'est évidemment un film de propagande (les américains avaient déclaré la guerre juste quelques mois avant la sortie de ce film) mais je ne m'attendais pas du tout à une telle violence. Franchement, je suis restée paralysée sur mon canapé, probablement aussi à cause de la musique, forte et puissante, un peu du genre de celle de The Penalty avec Lon Chaney dans la version Kino (Une musique composée partiellement de tambours).
Les allemands sont montrés comme des hommes durs et inflexibles, qui boivent et violent les femmes sans scrupule. Même Karl se montre horrible avant de réaliser qu'il est en train d'agresser Angela.
Mary Pickford joue le rôle d'une femme et non d'un enfant dans ce film qui ne prête pas à sourire. (Quoique le contraste entre le sous-marin (preuve de l'efficacité prussienne, dixit l'intertitre) et les danseurs joyeux couverts de confettis sur le paquebot est assez étonnant).
Dans l'une des scènes finales où nos deux héros errent de nuit dans la ville explosée, ils finissent par trouver refuge dans une église dont il ne reste plus rien sous la croix d'un Christ qui seul est resté érigé. Une image très forte.

Du point de vue de la cohérence on peine à imaginer qu'une vieille tante vivant en France dans une zone à risque écrive à sa famille pour demander de venir la voir, de même on imagine mal un père envoyant sa fille seule dans ce contexte ! (Mais sachant que mes grands parents maternels ont quittés la Suisse avec leurs enfants pour s'installer à Paris juste au début de la 2e guerre mondiale, on peut se dire que tout est possible !)

Plein d'acteurs connus mais non crédités apparaissent dans ce film : Colleen Moore, Ramon Novarro, Wallace Beery mais ne me demandez pas où ils étaient car je ne les ai pas reconnus ... d'ailleurs pour tout dire il ne me semble pas avoir vu Edythe Chapman ou même Hobart Bosworth.

Ce film est visible dans le coffret Cecil B. DeMille Classics Collection. L'image est un petit peu floue.



jeudi 6 octobre 2011

Daddy's Gone A-Hunting - Frank Borzage - 1925



Alice Joyce ...
Edith
Percy Marmont ...
Julian
Virginia Marshall ...
Janet
Helena D'Algy ...
Olga
Ford Sterling ...
Oscar
Holmes Herbert ...
Greenough
Edythe Chapman ...
Mrs. Greenough
James O. Barrows ...
Colonel Orth
James T. Mack ...
Benson (as James MacElhern)
Martha Mattox ...
Mrs. Wethers
Charles Crockett ...
Mr. Smith
Kate Toncray ...
Mrs. Smith

60 minutes

Dans un café Edith (Joyce) rencontre Robert/Julian (Marmont)  par hasard (dans le film visionné, ici il semble s'appeler Julian ? source IMDB et d'autres). Heureux le couple s'en va et se jure fidélité. Quelques années plus tard, Robert, un artiste peintre, déprime car il ne rencontre pas le succès escompté. Sa femme l'encourage à partir à l'étranger et c'est ce qu'il fait, abandonnant sa femme et sa petite fille pendant quelque temps. Durant son séjour à Paris il mène une vie assez dissolue avec une bande d'amis d'un genre assez bohème et finit par rencontrer le succès pendant que sa femme travaille et s'occupe de leur petite fille en l'attendant. Edith fait la connaissance de Mrs Greenough (Chapman) et de son fils (Herbert) lequel est séduit par la jeune femme qui se confie à lui.
Le jour de son retour, la mère et la fille se réjouissent de revoir leur père et mari et le guettent dans le couloir mais l'homme qui revient a bien changé ...

La petite Virginia Marshall est charmante et cette scène aussi !


Un film très sombre qui commence très joliment : en effet Edith voit une fumée de cigare derrière un journal, le cigare met le feu au journal et on aperçoit son visage à travers le trou qui se forme en brûlant le papier.
J'ai vu une version avec des intertitres en allemand sans accompagnement musical et à laquelle il manque une partie (très abîmée), peu après le départ de Robert/Julian pour Paris, mais je ne crois pas que cela ait nuit à la compréhension du film. 
J'avoue ne pas vraiment être surprise par la fin du film, mais il est navrant qu'il faille toujours un énorme sacrifice pour réunir deux personnes. De nos jours, on peut comprendre l'amour éprouvé par Edith pour Robert, mais on a un peu de la peine à comprendre les motivations de Robert/Julian.
Comme le dit Robert/Julian il aura fallu faire un drôle de parcours avant de se retrouver ... peut-être, mais ce n'est pas explicitement compréhensif au vu des images. 

Une seule scène m'a particulièrement marquée : celle où Edith reçoit la visite de Greenough qui l'aime et qui fort subtilement lui demande de l'aider à choisir un bracelet pour sa mère. Edith demande à garder le bracelet pour intéresser Robert/Julian. Puis comme elle entend les pas de son mari qui remonte l'escalier, elle demande alors à son visiteur de la prendre dans ses bras comme on fait au théâtre pour tenter de raviver l'intérêt de son mari par la jalousie. Le regard de Holmes Herbert est à ce moment-là extraordinaire : oui il rêve de la prendre dans ses bras et de l'embrasser, mais pas comme ça et pendant une fraction de seconde il fait passer une émotion hésitante qui chavire et ... exécute ce qui lui est demandé.


Alice Joyce est fort belle et c'est un plaisir de la voir éclairée par un jeu d'ombre et de lumière proche d'un aspect mystique. Mais sinon il est difficile de s'emballer pour ce film qui manque un peu de souffle.

Pour plus de détails et des photos

http://www.stanford.edu/~gdegroat/AJ/reviews/dgah.htm


ou





http://www.silentfilmstillarchive.com/daddys_gone_a_hunting.htm









































lundi 10 janvier 2011

Beyond the Rocks - Sam Wood - 1922




Rudolph Valentino ...
Lord Hector Bracondale
Gloria Swanson ...
Theodora Fitzgerald
Edythe Chapman ...
Lady Bracondale
Alec B. Francis ...
Capt. Fitzgerald
Robert Bolder ...
Josiah Brown
Gertrude Astor ...
Morella Winmarleigh
June Elvidge ...
Lady Anna Anningford
Mabel Van Buren ...
Mrs. Jane McBride
Helen Dunbar ...
Lady Ada Fitzgerald
Raymond Blathwayt ...
Sir Patrick Fitzgerald
Frank Butler ...
Lord Wensleydon (as F. R. Butler) 

Titre français : Le Droit d'aimer


85 minutes

Theodora (Swanson) Une jeune femme sans fortune épouse sans amour un homme riche, sous la pression de ses deux soeurs céibataires, pour leur assurer, à elles et son père, une vieillesse confortable à à l'abri des soucis matériels. Alors qu'elle se promène en barque, elle chavire et est sauvée par Lord Bracondale (Valentino) à qui elle offre un narcisse. En voyage de noces dans les Alpes, son chemin croise à nouveau celui d'Hector Bracondale, qui la sauve alors qu'elle chute dans une falaise. Les deux tombent amoureux et Hector n'a de cesse de revoir Theodora qui le presse de s'éloigner ...



Magnifique restauration du Nederlands Filmmuseum avec très peu d'attaques de nitrate, le DVD édité par Paradoxe est à recommandé : la musique composée à cet occasion est juste envoûtante à souhait et les images teintées superbes, le tout vous colle à la peau pendant un bon moment. Cette histoire d'amour "impossible" est teintée de nostalgie, les deux protagonistes ne souhaitant que le meilleur à l'autre, l'histoire est donc menée par le personnage de Theodora qui ne souhaite pas abandonner son mari, car elle ne pourrait vivre la conscience tranquille. Theodora et Hector échangent des regards, se croisent, mais leur amour est impossible, jusqu'au final qui aurait pu les briser tous les deux ... 
C'est l'histoire d'un amour sublimé, et donc c'est à recommander !




































dimanche 9 janvier 2011

Manslaughter - Cecil B. DeMille - 1922



Titre français : Réquisitoire


Leatrice Joy ...
Lydia Thorne
Thomas Meighan ...
Daniel J. O'Bannon
Lois Wilson ...
Evans (Lydia's maid)
John Miltern ...
Gov. Stephan Albee
George Fawcett ...
Judge Homans
Julia Faye ...
Mrs. Drummond
Edythe Chapman ...
Adeline Bennett
Jack Mower ...
Drummond (policeman)
Dorothy Cumming ...
Eleanor Bellington
Casson Ferguson ...
Bobby Dorest
Michael D. Moore ...
Dicky Evans (as Mickey Moore)
James Neill ...
Butler
Sylvia Ashton ...
Prison matron
Raymond Hatton ...
Brown
Mabel Van Buren ...
Prisoner


100 minutes

Lydia (Joy) Une jeune fille riche et cherchant à s'amuser à tout prix, mène sa vie de party en party sous les yeux attristés du procureur, Daniel (Meighan) qui l'aime sincèrement. Pour s'amuser, elle apprécie particulièrement de pousser sa voiture à fond de train et à défier les trains. Se croyant au-dessus des lois, elle va même jusqu'à soudoyer un agent de police qui l'arrête pour excès de vitesse en lui faisant croire qu'un bracelet de diamants ne lui appartient pas. Pris de remords, l'agent la poursuit pour lui le rendre mais Lydia accélère puis cause la mort de l'agent ... Malgré les pressions de ses amis très influents, Daniel n'a d'autre choix que d'aller jusqu'au bout de son réquisitoire (où il va jusqu'à comparer la vie de débauche de Lydia  à la chute de l'Empire Romain) et demander la prison à l'encontre de Lydia (qui elle voit le pauvre Daniel dans le rôle d'un chef dans les invasions barbares !)....



C'est un film très moral, on s'en doute. Mais au-delà de ce simple constat, on ne peut que suivre les différents comportements des protagonistes, tout en se demandant au départ qu'est-ce que Daniel peut bien trouver à Lydia, franchement ? Elle se montre horripilante à souhait dans la première partie du film (qui en devient un peu longuet) ... bien sûr lors d'une épreuve où elle aurait pu se montrer magnanime, elle est ivre et ne peut tenir ses promesses et ses responsabilités. C'est un film dans lequel le bien et le mal sont dépeints de manière presque naïve et ça ressemble un peu à du catéchisme, mais le tout se laisse suivre, grâce au revirement qui intervient suite à l'emprisonnement de Lydia, faisant ainsi basculer les vies des personnages principaux. A part les images de la chute de l'Empire romain, ou des invasions barbares, on trouve quelques scènes intéressantes, percutantes ou carrément amusantes, dont celle de Lydia qui arrive en prison, où on prend les caractéristiques de son visage en mesurant ses oreilles, son nez etc.,ou la scène ou Lydia, toujours en prison, doit faire marcher une machine à laver ...
Leatrice Joy est presque insupportable jusqu'au moment où elle découvre la vie carcérale, Thomas Meighan joue sobrement le procureur qui finit pas démissionner et trouver refuge dans la bouteille, et Lois Wilson tient parfaitement le rôle de la soubrette poussée au vol par la nécessité et qui comprend le sens de l'amour tout en assimilant "que celui qui n'a jamais pêché jette la première pierre" ... ce qui montre au final l'incarcération comme une gentille colonie de vacances où tout le monde s'aime !


Ce film, sorti chez Bach Films, comporte une musique qui manque de relief. Les intertitres sont quant à eux tellement propres et modernes, qu'on a de la peine à passer des images aux textes qui paraissent ainsi presque sans relations ...





8 ans plus tard, un remake sous le nom de Manslaughter (Une belle brute) 1930 est tourné par George Abbott avec Fredric March et Claudette Colbert. Le scénario en est légèrement différent : Le policier retourne le bracelet via le procureur (March) qui ne tombe pas si bas après la condamnation. Par contre l'héroïne cherche à se venger au final, jusqu'à ce qu'elle réalise ses erreurs.


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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