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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 13 mai 2020

The Woman Disputed - Henry King, Sam Taylor - 1928



A Lemberg en Autriche. Un homme court pour échapper à la police lorsqu'une prostituée le cache dans un tonneau sur lequel elle s'installe posément avant d'envoyer les poursuivants sur une fausse piste.

Un homme qui a assisté à la scène la suit dans son appartement et lui tend une carte sur laquelle le nom de son neveu est indiqué avant de se tirer une balle dans la tête.

La pauvre fille, Mary Ann, appelle le neveu nommé Nika, qui arrive avec son ami, Paul. Tous deux sont officiers, respectivement l'un dans l'armée russe et l'autre dans l'armée autrichienne.

Nika ne croit pas Mary Ann et appelle la police. Malgré tout lorsqu'elle arrive, il annonce que son oncle s'est suicidé alors que Mary Ann attendaient leur venue en bas.

Comme la propriétaire de l'immeuble ne veut pas d'histoire, elle chasse la pauvre fille qui n'a nulle part où aller. Pris de pitié pour elle, Paul lui prête son appartement et va dormir chez son ami.

Le lendemain les trois amis prennent le petit déjeuner ensemble et les deux hommes proposent d'aider la jeune fille à trouver du travail.

Tout es passe pour le mieux mais la guerre est déclarée. Paul appelle Mary Ann pour la prévenir de son départ et la jeune fille pleure et lui déclare son amour et ainsi Paul fait sa demande en mariage.
Sur ce arrive Nika qui a tenté de prévenir Mary Ann et, en l'absence d'une réponse au téléphone, décide de venir dire au revoir à son ami. Lorsqu'il trouve Mary Ann dans l'appartement de Paul, sa déception est immense car lui aussi était amoureux de la jeune fille ...



Oh là là, quel gâchis que ce film ...Mais quel cirque ce final ! 
La pauvre fille forcée de coucher avec le Russe, la gloire finale, pas du tout crédible ce bataillon qui s'incline et se met à genoux devant une pauvre fille qui a couché avec un Russe pour sauver la patrie. Tout ça parce qu'un espion déguisé en faux prêtre lui parle des enjeux de la guerre ?

L'histoire commençait assez bien, la jeune prostituée qui sauve un évadé, soit. On aurait voulu savoir ce qu'avait fait l'évadé mais bon (déjà on peut penser que le régime policier autrichien était répressif).

Ensuite ce type surgi de nulle part qui se suicide chez cette pauvre fille ... bon, c'est déjà loufoque mais admettons, il fallait bien introduire les deux hommes.

Puis ces deux amis, comment se sont-ils connus et qu'est-ce qui les lie ? ... enfin, pourquoi diable ne montre-t-elle pas la carte écrite par le suicidé ? S'il elle l'avait tué elle n'aurait certainement pas appelé son neveu quand même !
Un élément qui est super frustrant c'est qu'on ne sait rien de la vie antérieure de Mary Ann. Pourquoi fait-elle le trottoir ? On pourrait imaginer que c'est sa première nuit, lui donner un passé de femme de bonne famille abandonnée par un mari volage, enfin bref lui donner un peu de dignité, mais que nenni, aucun indice n'est donné.

Ensuite la guerre. Donc nous sommes du côté des Autrichiens, c'est-à-dire aussi des Allemands qui font partie de la triple entente avec les italiens. Une victoire Autrichienne est donc une victoire Allemande ... on se demande quand même si le scénariste qui a adapté cette histoire n'aurait pas un peu confondu les alliés ? Ou bien la haine du Russe l'a emporté ? Bref, c'est surprenant.

Et cette fin ridicule, avec Nika qui se montre une belle ordure finalement ? ça ne cadre pas avec le début et n'est pas plausible du tout.

Les trois acteurs principaux sont par contre très photogéniques. Il y a de nombreux gros plans et les images sont plutôt belles mais sans plus. Par contre l'action est terriblement lente. Ainsi on passe de longues minutes sur chaque scène, franchement j'ai fini par m'ennuyer alors que je me faisais un plaisir de voir ce film.

C'est le dernier film d'Arnold Kent de son vrai nom Lido Manetti, un jeune acteur italien promis à une belle carrière. Engagé par Paramount il venait de commencer le tournage des Four Feathers de 1929 lorsqu'il eut un accident de voiture. Il est décédé  prématurément à l'âge de 28 ans.

Talmadge et Roland avaient une affaire à cette époque.

Titres français : Soirs d'orage ou La Femme disputée



Film inspiré de la nouvelle Boule de Suif de Guy de Maupassant

104 minutes

Norma Talmadge ... Mary Ann Wagner
Gilbert Roland ... Paul Hartman
Arnold Kent ... Nika Turgenov
Boris de Fast ... Passerby
Michael Vavitch ... Father Roche
Gustav von Seyffertitz ... Otto Krueger
Gladys Brockwell ... Countess
Nicholas Soussanin ... Count



mercredi 10 mai 2017

The Bells - James Young - 1926



Dans un petit patelin d'Alsace, Mathias possède à la fois l'auberge et le moulin, grâce au prêt de Frantz, l'homme riche du village qui ne manque pas de lui rappeler que l'échéance du prêt arrive à son terme.
Alors que sa femme Catharine économise chaque sou et ne fait crédit à aucun consommateur, Mathias se montre moins avare, surtout dans l'espoir d'être élu prochainement bourgmestre du village. En conséquence il est généreux mais bien sûr ne fait aucune économie non plus.

Un nouveau gendarme, Christian, vient s'installer au village. Il fait la connaissance de Annette la fille de Catharine et de Mathias et en tombe amoureux. Des forains s'installent au village, parmi eux une diseuse de bonne aventure qui refuse de lire dans sa main après qu'elle y ait vu quelque chose de terrible, et un hypnotiseur qui impressionne beaucoup Mathias.

Le soir de Noël, Mathias donne une grande fête à l'auberge. En fin de soirée un voyageur, un commerçant juif polonais, fait sont apparition durant la tempête. Mathias l'invite à boire un verre alors que tous les convives sont déjà partis. L'aubergiste aperçoit la ceinture bourrée d'or du voyageur qui reprend la route sur son traineau. Aussitôt Mathias se saisit d'une hache et rejoint le pauvre homme qu'il assassine sans état d'âme.

Lola Todd
Le lendemain Mathias règle sa dette en prétextant avoir hérité d'un vieil oncle. Christian lui demande la main de sa fille Annette et la vie sourit enfin au couple qui est désormais riche. Mais la conscience de Mathias le taraude, d'autant plus que Christian découvre un gant du malheureux qui a été assassiné. Un enquête est ouverte. Christian pense que la victime a été brulée dans un four à chaux et justement Mathias en possède plusieurs.

Plus tard, le frère du pauvre commerçant polonais offre 30'000 francs à qui lui permettra de mettre la main sur le meurtrier de son frère.
Mathias a des hallucinations, des clochettes sonnent et le hantent, et le fantôme du commerçant lui apparait de plus en plus souvent ....

Eddie Philips, Barrymore, Lola Todd

Une drôle d'histoire adaptée d'une pièce écrite en 1869 par Emile Erckmann et Alexandre Chatrian, intitulée Le Juif Polonais, elle-même inspirée par un poème écrit en 1849 d'Edgar Allan Poe . C'est la 2e version cinématographique de cette histoire, la première étant tournée en 1918 par Ernest C. Warde.
L'aubergiste parait plutôt doux et aimable, on comprend donc son tourment. Malgré tout la justice des hommes ne l'atteindra pas, seul le jugement divin aura le dernier mot. 


68 minutes



Lionel Barrymore ...
Mathias
Caroline Frances Cooke ...
Catharine
Gustav von Seyffertitz ...
Jerome Frantz
Lorimer Johnston ...
Hans
Eddie Phillips ...
Christian (as Edward Phillips)
Lola Todd ...
Annette
Laura La Varnie ...
Fortune Teller (as Laura Lavarnie)
Boris Karloff ...
The Mesmerist
E. Alyn Warren ...
Jethro Koweski / Baruch Koweski

Boris Karloff

mercredi 26 avril 2017

The Little Princess - Marshall Neilan - 1917



Lorsque son père, le capitaine Richard Crewe, lui annonce qu'elle va quitter les Indes, Sara pleure à chaudes larmes.
A Londres son père l'emmène au pensionnat des soeurs Minchin où toutes les petites filles pensent que Sara est une princesse car le bruit court que son père est actionnaire d'une mine de diamants.
Les adieux sont déchirants, Sara reste brave et décide de faire face tandis que son daddy chéri quitte la Grande-Bretagne pour retourner aux Colonies.

Petit à petit Sara se fait des amies, jamais elle n'est à court d'histoires et son bon coeur la pousse à prendre sous son aile la petite bonne à tout faire, Becky.

Le jour de ses 10 ans, les soeurs Minchin organisent une grande fête, Sara est heureuse mais deux hommes demandent à voir la directrice. Ils lui annoncent alors que le Capitaine Crewe est mort ruiné. Dès lors les soeurs changent de visages et traitent la petite fille comme une souillon ....



Un conte de fée, avec l'ambiance sombre des boarding schools de l'époque. On imagine sans peine l’hypocrisie des deux femmes qui traitent les gens selon leur fortune. Telle Pollyanna, Sara voit le bon côté des choses et son imagination lui permet de vivre sans trop se tourmenter. Elle imagine ainsi que les poupées bougent lorsque Becky et elle ne sont pas dans leur mansarde. 


Le seul défaut de ce film est la narration au milieu de la nuit du conte persan Ali Baba et les 40 voleurs
 L'histoire contée dure trop longtemps à mes yeux mais permet de voir la jolie Mary en princesse des mille et une nuits !

Les films avec Mary Pickford sont toujours très agréables à regarder. Sa candeur et sa gentillesse sont remarquables et il n'y a rien de mièvre dans ses attitudes. La scène de la séparation entre son papa interprété par Norman Kerry et Sara est particulièrement touchante.
Mention spéciale pour Zasu Pitts dont c'est l'un des premiers films et qui apporte énormément au film dans le rôle de Becky. Son visage est magnifique et ses gestes timides sont très parlants. Ici un article qui rend hommage à sa beauté très particulière.


D'après un roman de Frances Hodgson Burnett (l'auteure entre autre du Petit Lord Fauntleroy et du Jardin secret), adaptation Frances Marion

Près de 20 ans plus tard, en 1939, une version de ce film sera tourné avec Shirley Temple.

62 minutes




Mary Pickford ...
Sara Crewe
Norman Kerry ...
Capt. Richard Crewe
Katherine Griffith ...
Miss Minchin
Anne Schaefer ...
Amelia Minchin (as Ann Schaefer)
Zasu Pitts ...
Becky
W.E. Lawrence ...
Ali-Baba (as William E. Lawrence)
Theodore Roberts ...
Cassim
Gertrude Short ...
Ermigarde
Gustav von Seyffertitz ...
Mr. Carrisford
Loretta Blake ...
Lavinia
George A. McDaniel ...
Ram Dass (as George McDaniel)

mercredi 24 février 2016

L'île du salut ( Down to Earth) - John Emerson - 1917



Billy Gaynor et Ethel Forsythe sont amis d'enfance. Ils passent leur temps à se chamailler et à se rabibocher comme tout un chacun. Devenus adultes, tous deux n'éprouvent pourtant pas les mêmes sentiments l'un envers l'autre : Billy est amoureux d'Ethel et lui fait sa demande en mariage mais Ethel pense qu'ils ne sont pas faits pour vivre ensemble. C'est la séparation, Ethel se rapproche d'un certain Charles Riddles tandis que Billy part à l'étranger pour l'oublier..
Las, Billy ne peut oublier Ethel tandis qu'Ethel ne pense qu'à s'amuser sans penser à Billy. A force de fumer, boire et sortir, surmenée elle finit par tomber d'inanition.

Une lettre parvient à Billy maintenant de retour dans son ranch du Wyoming. Un ami l'informe que le mariage d'Ethel et de Charles est repoussé jusqu'à nouvel avis car Ethel est maintenant soignée dans un sanatorium très huppé dirigé par le Dr Jollyem non loin de NewPort.

A sa visite à la clinique Gaynor constate que les patients ne sont pas traités, plutôt confinés dans leurs propres travers. Comme le Dr Jollyem déclare être assez riche pour prendre sa retraite, Billy rachète la clinique et fait croire qu'une épidémie de variole s'est déclarée. Pour échapper à la quarantaine Billy propose aux patients de fuir sur son yacht qui est justement amarré non loin.
Tout ce petit monde embarque à bord. Après quelques jours sur une mer inconnue le yacht arrive près d'une île déserte sur laquelle Billy emmène un homme auquel il demande de garder un passage menant à une ville se trouvant derrière une petite montagne.
Comme il semble que le feu soit déclaré dans la cabine de pilotage du bateau tout le monde se précipite dans les embarcations de secours et tout le monde rame vers l'île.
Les patients influencés par Charles et Ethel déclarent vouloir se débrouiller par leurs propres moyens. Tandis qu'ils luttent pour se nourrir, Billy et son assistant le Dr Samm se concoctent un bon repas. 
Lorsque les patients ont vraiment faim ils reviennent à de meilleures intentions et Billy les oblige à faire quelques mouvements de gymnastique avant de pouvoir manger ...


Un film très sympathique non dénué de bon sens. Douglas Fairbank se montre très déterminé et les scènes sont plutôt amusantes. Bien sûr le film est sans surprise mais on passe un bon moment.
C'est le premier film de Gustave con Seyffertitz.


70 minutes

Les pieds sur terre

https://www.youtube.com/watch?v=Z0NBlouGGsQ

Douglas Fairbanks ...
Billy Gaynor
Eileen Percy ...
Ethel Forsythe
Gustav von Seyffertitz ...
Dr. Jollyem
Charles McHugh ...
Dr. Samm
Charles K. Gerrard ...
Charles Riddles - Ethel's Lover
William H. Keith ...
Mr. Carter
Ruth Allen ...
Mrs. Fuller Jermes
Fred Goodwins ...
Jordan Jinny
Florence Mayon ...
Mrs. Phattison Oiles
Herbert Standing ...
Mr. S.D. Dyspeptic
David Porter ...
Mr. Coffin
Bull Montana               ...
Wild Man

samedi 8 juin 2013

The Goose Woman - Clarence Brown - 1926





Jack Pickford ...
Gerald Holmes
Louise Dresser ...
Marie de Nardi / Mary Holmes
Constance Bennett ...
Hazel Woods
Marc McDermott ...
Amos Ethridge
George Nichols ...
Detective Lopez
Gustav von Seyffertitz ...
Mr. Vogel
George Cooper ...
Reporter
Kate Price ...
Matron


80 minutes

A la campagne, une femme seule boit et visiblement se laisse aller. Elle serre dans ses bras quelques photos jaunies puis finit par se passer un cylindre de musique sur un vieux phonographe à manivelle dernier vestige de sa vie passée où alors cantatrice elle obtenait un immense succès et était adulée des foules sous le nom de Marie de Nardi. A la naissance de son fils Gerald elle avait perdu sa voix et lui en voulait terriblement en le tant pour responsable de la fin abrupte de son succès.
Justement Gerald est en route pour retrouver sa mère. Il vient de faire l'acquisition d'une voiture qui semble bien peu fiable. Cahin cahan il finit par arriver chez sa mère qui vit au milieu de ses oies et qui tente de lui cacher qu'elle vient de boire du gin. Gerald l'embrasse à contre coeur et sa mère l'exhorte à ne pas essayer de lui faire entendre raison tout en lui faisant comprendre qu'il est le responsable de sa déchéance. Gerald retourne donc en ville où il attend Hazel Woods, une actrice de théâtre qui semble populaire qui accepte sa demande en mariage.
Plus tard le propriétaire du théâtre Amos Ethridge est retrouvé assassiné devant son portail, tué par balles. Aussitôt la police se rend sur les lieux et les journalistes ne tardent pas à enquêter de leur côté.
La femme aux oies est bien sûr interrogée car elle habite non loin de la scène du crime. Les journalistes ne manquent pas d'écorcher son image en la traitant de poivrote en première page. 
La police se montre un peu plus diplomate et Marie leur annonce avoir vu de loin le meurtrier. Aussitôt le commissaire s'inquiète de l'impression négative que Marie pourrait donner aux jurés. Lorsqu'il apprend qu'il a devant lui la grande cantatrice Marie de Nardi, il la confie à une femme chargée de la rendre présentable. C'est sous l'aspect d'une femme respectable qu'elle est sensée identifier l'homme qu'elle a décrit comme l'assassin de son voisin, or il se trouve qu'il s'agit de son propre fils Gerald ...



Très étonnante cette histoire menée avec brio par Louise Dresser qui se montre très impressionnante dans ce rôle dual : elle incarne à merveilles cette femme dans la déchéance et la femme de spectacle sûre d'elle à tel point qu'elle est presque méconnaissable en Marie de Nardi. Dans le rôle de Mary Holmes, elle semble dure et repliée sur elle même, vivant dans le passé. Une oie semble la suivre partout pendant un moment.
Jack Pickford incarne un homme fragile mal aimé. Plus d'une fois extrêmement touchant il montre une grande vulnérabilité. Constance Bennett dans le rôle d'Hazel joue une jeune femme moderne et quelques scènes nous la montrent jouer dans une pièce de théâtre. C'est amusant de la voir depuis les coulisses et de regarder l'accessoiriste chargé de faire entendre les cris d'un bébé ou le claxon d'une voiture actionner ses instruments. 
Les deux inspecteurs sont visiblement des hommes pressés de démontrer qu'ils détiennent la piste qui les mènera au criminel.  Dès lors ils sont prompts à tirer des conclusions un peu hâtives.
 Bien sûr l'amour de la mère se réveillera lorsque son fils sera soupçonné et sur le point d'être inculpé. Je vous rassure, un happy ending est prévu et comme le demande le commissaire qui remplit un mot croisé, quel mot de neuf lettres commence par un H et finit par un S ? Je vous le donne en mille ...
Happiness !





dimanche 24 juin 2012

Mysterious Lady (The) - Fred Niblo - 1928



Greta Garbo ...
Tania Fedorova
Conrad Nagel ...
Capt. Karl von Raden
Gustav von Seyffertitz ...
Gen. Boris Alexandroff
Albert Pollet ...
Max Heinrich
Edward Connelly ...
Col. Eric von Raden
Richard Alexander ...
General's Aide

90 minutes
La Belle ténébreuse

A Vienne. Deux officiers se rendent en fiacre à l'Opera. On leur annonce qu'il n'y a plus aucune place de libre mais, alors que les deux hommes se demandent ce qu'ils vont faire, le guichetier les appelle et leur annonce qu'une place vient de lui être rendue. Karl von Raden (Nagel) beau joueur essaie de convaincre son ami Max de prendre la place mais celui-ci prétend préférer retrouver les filles du Sacher. Karl se rend donc dans la loge libérée mais se rend compte qu'elle est déjà occupée par une jeune femme qui semble captivée par une scène de l'opéra Tosca de Puccini. Le jeune homme s'installe derrière elle mais ne peut quitter des yeux cette femme magnifique qui soudain lui demande ce qui l'a retenu si longtemps avant de la rejoindre pour s'excuser aussitôt de sa méprise, car visiblement il n'est pas son cousin. Voyant son désarrois et après avoir comparé leurs billets, Karl se lève et fait mine de sortir mais la jeune femme le retient en lui disant qu'elle serait fort gênée de le priver du spectacle. La mystérieuse jeune femme semble sous le charme de l'opéra qu'elle quitte d'un air rêveur. Karl la retrouve à l'entrée alors qu'il pleut à verses. Il lui propose son assistance qu'elle accepte avec reconnaissance, en effet elle comptait sur son cousin et n'a pas emmené de quoi emprunter un fiacre au retour. Devant la maison, Karl la quitte et remonte dans la voiture. Peu après il sonne à nouveau, en effet la demoiselle a oublié ses gants. Elle l'invite donc à venir boire un verre à l'intérieur. Alors qu'il joue au piano le morceau de l'acte III qui a tant plus à la mystérieuse inconnue, l'électricité vient à faire défaut et finit pas s'éteindre. Après qu'elle ait allumé des bougies, le jeune homme cède à une pulsion soudaine et se saisit de la jeune femme qui le repousse alors. Penaud Karl s'excuse mais la jeune femme prénommée Tania l'attire à elle ....
Le lendemain les deux amants passent une journée de bonheur mais le soir même Karl est appelé en mission et Tania doit retrouver un certain Boris. A la gare l'oncle de Karl lui annonce qu'il s'est fait embobiné par une espionne russe particulièrement habile et qu'il doit redoubler de vigilance afin de mener à bien sa mission :  remettre des papiers de la plus haute importance à Berlin. Karl est bien troublé et s'installe dans son compartiment. Il s'assure de cacher les papiers dans une petite valise qu'il place dans le filet à bagages mais la porte du compartiment voisin s'ouvre et Tania fait son apparition ...



Un petit bijou de précision orchestré par Fred Niblo qui s'assure un cadrage parfait tout au long de ce film très sensuel et des éclairages qui mettent particulièrement en valeur la  beauté de Greta, envoûtante et séductrice en diable. La musique composée par Vivek Maddala parait un peu incongrue au départ mais on se laisse vite entrainer par le lyrisme ambiant. 
Quelques scènes sont sans équivoque, la manière dont Tania allume les bougies par exemple, les regards échangés sont intenses.
En ce qui concerne Conrad Nagel qui porte de plus une petite moustache, les critères de beauté ont probablement bien changé depuis 1928, pourtant il se débrouille pour camper un homme passionné avec un certain panache, tout en disparaissant presque de l'écran lorsque Garbo apparait. Toutefois son physique convient bien à ce genre d'homme qui appartient à la noblesse et montre sa haine avec une certaine crispation qui le rend plutôt crédible. Cependant, devant tant de coïncidences et ce jeu de chat et de la souris auquel Tania excelle et joue la fuite pour se rapprocher aussitôt afin de mieux ferrer le pauvre garçon, on se demande quand même comment il se fait qu'il ne voit rien venir, mais j'imagine qu'entre le rêve et la réalité, il doit être bien difficile de s'imposer une certaine raison !
Gustav von Seyffertitz incarne Boris en émettant une sourde menace tout au long de l'action, on le sent capable de renverser la vapeur à tout instant.
Greta Garbo incarne avec intelligence et passion cette femme tiraillée entre son devoir et l'homme qu'elle aime. A noter que c'est quand même Tania qui finit par trahir son pays, la Russie par amour et non le contraire !
Les scènes tournées le lendemain de la rencontre des deux amoureux sont emplies de beauté, les décors, les jardins, les vêtements vaporeux de Greta, le tout donne une illusion d'un Paradis.

Le début est peut-être un peu long à se mettre en place, mais ce n'est que pour mieux se focaliser sur l'action qui devient palpitante à partir du moment où le jeune homme veut se venger de sa dégradation publique, une scène particulièrement forte du film. Au son des tambours et d'une musique puissante, l'annonce de la dégradation publique est faite puis le sabre est brisé à ses pieds, le ceinturon et le cordon, les grades et les boutons arrachés un à un. Un terrible moment de cet excellent film qui plaira certainement même aux personnes peu friandes de films muets !






lundi 19 mars 2012

Whispering Chorus (The) - Cecil B. DeMille - 1918


Raymond Hatton... John Tremble
Kathlyn Williams... Jane Tremble
Edythe Chapman... John Tremble's mother
Elliott Dexter... George Coggeswell
Noah Beery... Longshoreman
Guy Oliver... Chief McFarland
John Burton... Charles Barden
Tully Marshall... F.P. Clumley
William H. Brown... Stauberry
James Neill... Channing
Gustav von Seyffertitz... Mocking Face
Walter Lynch... Evil Face
Edna Mae Cooper... Good Face

81 minutes


John Tremble est un homme qui n'est pas heureux. Il tient la comptabilité de Clumley mais ne cesse de comparer sa condition à celle des autres. Son paletot et son chapeau sont élimés, sa femme Jane (Williams) et sa mère (Chapman) joignent les deux bouts en se serrant la ceinture et se montrent pleines de bonne volonté et aimantes, mais John est rongé de l'intérieur et ne peut apprécier la vie qu'il mène. Le soir de Noël, sa femme et sa mère préparent le petit arbre qu'elles ornent avec amour et John fait un drame en recevant une nouvelle facture. Sa mère lui ayant fait remarquer que Jane a payé des médicaments pour ses soins, elle a renoncé à s'acheter une petite robe. John décide alors de lui l'acheter et sort. Ce faisant il rencontre une connaissance qui lui conseille de jouer l'argent qu'il a entre ses mains pour le faire fructifier. Bien sûr il perd tout et rentre à la maison d'humeur exécrable. Le lendemain il se décide à falsifier les comptes de son patron qui est sous le collimateur d'un jeune homme de loi, George Coggeswell (Dexter). Celui-ci dénonce le pot de vin et John prend peur et s'enfuit sur la petite île de Jericho. Alors qu'il pêche il découvre le corps d'un cadavre qui flotte dans l'eau. Aussitôt germe dans son esprit l'idée qu'il ne sera pas poursuivi s'il est déclaré mort et il monte donc une scène dans laquelle il fait croire qu'un certain Edgar Smith l'a assassiné car il refusait de falsifier les comptes. Pour ce faire il revêt le corps de ses vêtements et lui assène un coup de bouilloire métallique sur la tête avant de prend la fuite. Le corps du pseudo John Tremble est découvert et identifié par sa femme qui pense que ce doit être son mari à la vue des vêtements et des accessoires lui appartenant.

Effondrées Jane et sa belle mère sont sorties d'embarras par George qui propose du travail à Jane puis, le temps passant, tombe amoureux d'elle. Pendant ce temps John cherche du travail sur les docks mais un accident survient et le laisse boiteux ...



Le "choeur qui murmure" ce sont les voix de la conscience de John. La voix de la jalousie et de l'envie (un homme au visage dur) prend souvent le dessus, mais seule celle de la raison et de l'amour (une femme au doux visage) parvient à calmer ses pulsions. Ces visages apparaissent en surimpression derrière John et on comprend très bien le dilemme qui agite le pauvre homme joué de façon dramatique par Raymond Hatton, encore tout jeune en 1918. Ses expressions sont du grand art, à la fin du film il parait au moins 20 ans de plus.
L'idée est bonne, la façon de la mettre en image aussi. 

Il y a cependant un élément dérangeant qu'il m'a fallu un moment pour cerner : c'est l'amour que porte John à Jane qui n'est pas clair du tout. On comprend que Jane et sa mère sont des femmes aimantes et douces, mais le personnage de John est beaucoup moins évident car il se montre presque uniquement préoccupé à améliorer le sort de sa famille, même s'il émet d'une certaine manière de l'amour en désirant acheter cette robe à sa femme le soir de Noël. Il subside quand même le spectre qui régit son caractère à savoir qu'il représente un homme faible avant tout, un homme capable de voler (mais qu'a-t-il fait de l'argent, l'a-t-il utilisé pour sa fuite ? D'ailleurs on peut se demander s'il n'a pas fait tout cela pour se venger de son patron ?)

Raymond Hatton se surpasse dans la scène du repêchage du cadavre dans laquelle il montre du dégoût et de la répulsion de façon très réaliste. J'ai trouvé la façon dont il assène les coups sur la tête et la bagarre dans la maison sur les docks terriblement violentes.
Évidemment, c'est un homme marqué par ses actes mais il ne semble finalement pas montrer trop de contrition face au vol et à l'accusation qu'il a provoquée. Il semble que DeMille n'ait pas cherché à jouer dans ce registre. La seule chose qu'il nous indique c'est que John se languit de sa mère (de préférence semble-t-il) et de sa femme (vraiment ? Les signaux ne sont pas clairs). DeMille a préféré développer le côté plus spectaculaire du cercle vicieux qui fait que de John Tremble simple voleur, il devient Edgar Smith, meurtrier de John Tremble. Et là le scénario envoie tous les clichés possibles en même temps : la femme attendant un enfant de son mari maintenant Gouverneur qui ne reconnait pas jusqu'à la dernière minute ou presque son ex-mari, la mère de John (magnifique Edythe Chapman toute de douceur et de bonté) qui meurt sous le coup de l'émotion, et John qui souhaitant échapper à la chaise électrique avoue son identité au tribunal dans une scène terrible. On nage en plein mélodrame même si l'action se suit avec intérêt.

Le prêtre à la fin est joué par Jack Mulhall et son profil reconnaissable, on reconnait aussi Charles Ogle dans le rôle du juge ...




mardi 22 novembre 2011

Old Wives for New - Cecil B. DeMille - 1918


Elliott Dexter ...
Charles Murdock
Florence Vidor ...
Juliet Raeburn
Sylvia Ashton ...
Sophy Murdock
Wanda Hawley ...
Sophy in Prologue
Theodore Roberts ...
Tom Berkeley
Helen Jerome Eddy ...
Norma Murdock
Marcia Manon ...
Viola Hastings
Julia Faye ...
Jessie
J. Parks Jones ...
Charley Murdock
Edna Mae Cooper ...
Bertha
Gustav von Seyffertitz ...
Melville Bladen
Tully Marshall ...
Simcox
Lillian Leighton ...
Maid
Mayme Kelso ...
Housekeeper
Alice Terry ...
Saleslady (as Alice Taafe)


70 minutes

Dans une petite ville, Charles Murdock (Dexter), le riche propriétaire d'un champ pétrolifère, ne peut s'empêcher d'envier l'un de ses employés qu'il observe prendre son pique nique avec sa femme aimante .... et se sent bien seul.
Lui-même est marié et père de deux enfants déjà presque adultes. Sa femme devenue presque obèse Sophy (Ashton) passe ses journées à manger du chocolat et à trainer au lit sans se donner la peine de tenir la maison correctement. Charles se souvient au temps où il avait fait sa connaissance, alors jeune et très jolie; il lui propose de vivre séparément et, pour lui donner le temps de réfléchir à sa proposition, décide d'emmener son fils Charley 3 semaines à la chasse.
Alors qu'il vient d'abattre un ours, il fait la connaissance de Juliet Raeburn (Vidor), une jeune femme qui possède une boutique de mode très en vogue à New York. Son fils Charley lui ayant fait raser sa moustache pour le faire passer pour son frère, une romance débute jusqu'au moment où Charles se rend compte qu'il est vraiment amoureux et qu'il lui avoue être marié et avoir deux enfants. Les deux amants se séparent et Melville, le secrétaire de Charles, s'arrange pour rendre jalouse Sophy en déposant un mouchoir ayant appartenu à Juliet sur le bureau. Dès lors, Sophy refuse de divorcer...



Un film qui ne peut qu'interpeller. En effet, la caricature est extrêmement parlante. Sophy n'a plus rien de la jeune et charmante jeune fille qu'elle fut et Charles est resté jeune et séduisant. Le contraste entre Sophy et Juliet est bien sûr convaincant (et franchement rosse en ce qui concerne Sophy, mais un bon exemple à ne pas suivre, en l'occurrence !). Mais quand même il me semble que ce film est bien fortement axé sur les apparences même si l'on sait que les apparences sont aussi quelque part un reflet de soi-même ... Cecil B. DeMille ne tente pas de nous apporter plus de profondeur (Les enfants n'ont en aucun cas l'air perturbés face aux problèmes conjugaux de leurs parents - Mais il est vrai qu'il est difficile de leur donner un âge ...)

Le début est attractif, et montre les mains des protagonistes, dont Tom Berkeley, l'associé de Charles qui obtient toujours ce qu'il veut, de Viola Hastings ou de Melville Bladen. Lorsque Charles se remémore d'agréables souvenirs, une image parfumée composée de fleurs que l'on imagine capiteuses sans peine l'entoure : c'est très joliment fait, et très parlant.
J'ai bien aimé le personnage de Gustav von Seyffertitz qui lui n'hésitera pas à courtiser Sophy qui commencera alors une nouvelle vie. On peut imaginer qu'il la courtise dans le but de s'approprier sa nouvelle fortune, mais il le fait de manière charmante en tous cas !
Ce film est très agréable à suivre, surtout si l'on est dans la tranche d'âge des personnages car cela permet de se remettre en question ! Les costumes sont particulièrement sophistiqués : une tonne de fanfreluches, des plumes, plusieurs couches superposées, des breloques, des matières qui paraissent très luxueuses... Très joli à regarder d'un point de vue mode de l'époque !

Le message n'est pas très clair par contre : la plupart des hommes sont montrés comme des égoïstes intéressés (Berkeley ne pense qu'à s'amuser avec de jeunes femmes, Bladen à l'argent de Sophy - ou bien ?); Mis à part Murdock, qui lui a un rôle moins clair à définir car il semble avoir besoin qu'on s'intéresse à lui et qu'on flatte sa vanité masculine, d'amour ou de romance, de piment dans sa vie, d'une jolie femme, ou de tout cela à la fois ? les femmes se montrent comme des chasseuses d'hommes qui une fois mariées se laissent aller ...
Le seul message que j'y vois c'est de changer si ça ne va pas... donc il ne faut pas compter trouver dans ce film un message concernant le développement personnel, ni imaginer que l'adversité est un bon moyen pour apprendre à se connaître.

Dexter est attractif dans le rôle de cet homme doux et honnête. Florence Vidor encore toute jeune est bien jolie, les autres protagonistes sont tous très bien aussi.







jeudi 17 novembre 2011

Yellow Lily (The) - Alexander Korda - 1928




Billie Dove ...
Judith Peredy
Clive Brook ...
Archduke Alexander
Gustav von Seyffertitz ...
Kinkelin
Marc McDermott ...
Archduke Peter
Nicholas Soussanin ...
Dr. Eugene Peredy
Eugenie Besserer ...
Archduchess
Jane Winton ...
Mademoiselle Julie
Charles Puffy ...
Mayor of Tarna

65 minutes

C'est les vacances à Tarna. Un attroupement se forme au village mais la police ordonne à la population de s'écarter afin de faire place à l’Archiduc Alexandre (Brook) qui passe en traineau. La foule en liesse l'acclame alors qu'il glisse à toute allure dans le village sans un sourire. Parmi les badauds se trouve Judith (Dove) la soeur du médecin local, le Dr Eugene Peredy. L'Archiduc se rend dans son palais mais s'ennuie avec la femme qu'il a choisie pour un temps, une actrice de Buda. Arrogant il fait en sorte qu'elle s'en aille mais celle-ci, fine mouche, fait mine de s'empoisonner et est emmenée chez le docteur. L'archiduc, pas dupe, la suit pour lui faire prendre le train du soir et fait la rencontre de Judith qui l'évite soigneusement, comprenant que l'archiduc est simplement habitué à prendre ce qui lui plait, puis à jeter ce qui ne lui convient pas. L'archiduc comprend qu'il a affaire à une femme différente et organise une soirée au palais pour le peuple, en espérant bien y revoir Judith. En effet, celle-ci se présente avec son frère et le jeune homme a tôt fait d'éloigner le docteur pour tenter d'abuser d'elle. Judith réussit à échapper aux étreintes (il lui susurre en effet au creux de l'oreille les paroles d'une valse intitulée the Yellow Lily) et aux manigances de cet homme sans scrupule qui a plus d'un tour dans son sac : il envoie un de ses hommes pour emmener le docteur au loin soigner un patient qui semble aller au plus mal pour retrouver Judith, maintenant livrée à elle-même dans la maison ....



HHHiiii, on dirait un film d'horreur au stade où je m'arrête. Je vous rassure, ça n'en est pas un ! Clive Brook se montre parfaitement dur, lèvres pincées, snob et arrogant comme son rôle l'exige. On comprend qu'il est épris de Judith/Billie Dove, une jeune femme absolument charmante et très belle mais visiblement son éducation comporte quelques lacunes dans la manière de courtiser aimablement une demoiselle. Il est servi par un homme qui donnerait probablement sa vie pour lui, c'est du moins l'impression qu'il donne, dénommé Kinkelin (von Seyffertitz).
A notre époque, l'archiduc aurait probablement ramassé quelques baffes bien méritées, mais on ne plaisantait pas avec l'étiquette et le rang à cette époque. Il ramasse toutefois du plomb dans l'aile, si j'ose me permettre, mais je n'en dirai pas davantage...
Le réalisateur a bien pris soin de filmer régulièrement Clive Brook de profil.
Un film à voir pour la jolie Billie Dove et si on aime les spectacles un peu kitsch.


mardi 6 septembre 2011

Docks of New York (The) - Josef von Sternberg - 1928




George Bancroft ...
Bill Roberts
Betty Compson ...
Mae
Olga Baclanova ...
Andy's Wife - Lou (as Baclanova)- La femme d'Andy et non "his" Wife (de qui ?)
Clyde Cook ...
'Sugar' Steve
Mitchell Lewis ...
Andy, the Third Engineer
Gustav von Seyffertitz ...
Hymn Book Harry




76 minutes
Titre français : Les damnés de l'océan

Deux marins travaillant dans la cale à charbon d'un navire ont une nuit de permission à New York. Bill (Bancroft) et Steve (Cook) partent pour une nuit de plaisir. Bill découvre une femme, Mae (Compson), qui vient de se suicider et se noie dans le port. Il plonge à l'eau et la sauve, puis la ramène dans un bar où Lou (Baclanova) la femme d'Andy qui n'est autre que le 3e ingénieur peu sympathique du bateau (Lewis) la couche dans sa chambre et la réchauffe. Pendant ce temps, Bill lui ramène une boisson chaude et vole des vêtements pour elle. Ranimée elle accepte de passer une soirée avec lui et se retrouve bientôt très à l'aise avec cet homme immense et fort qui la rassure et la protège contre les consommateurs trop entreprenants. Bill ne tarde pas à la demander en mariage ...



Etonnant ce film aux images très posées et réfléchies (la descente de l'ancre, le brouillard, les oiseaux que l'on aperçoit par la fenêtre). Toute l'action se passe en une nuit, ou presque. Betty Compson est magnifique dans ce rôle de femme blessée qui reprend goût à la vie grâce à ce balourd de marin au coeur peut-être plus tendre qu'il ne veut montrer. Endurci, il a connu tant de ports et de femmes, qu'il ne pense tout d'abord qu'à s'amuser et il faut avouer que ses méthodes sont pour le moins curieuses !
George Bancroft est tout à fait crédible dans ce rôle de costaud bagarreur. Clyde Cook incarne l'ami fidèle qui ne comprend pas l'attachement de Bill pour Mae et qui va tout tenter pour le ramener sur le bateau. Olga Baclanova est la femme blessée, terriblement désabusée et rendue quelque peu cynique par un mariage avec un marin qu'elle n'a pas revu depuis trois ans et qui réapparait au cours de la même soirée.
Le preacher incarné par Gustav von Seyffertitz est excellent : alors qu'il est amené dans l'antre de ces buveurs fêtards, il reste concentré et apporte une dimension supplémentaire au rôle. Ses regards sont pénétrants et compréhensifs.
Un film à voir (il parait qu'il est dans la liste des 1001 films à voir avant de mourir de Steven Jay Schneider ...).






Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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