American Aristocracy - Lloyd Ingraham - 1916

A Narraport-by-the-Sea, des dames pensant faire partie de l'aristocratie locale s'ennuient. Parmi elles, Geraldine Hicks, la fille de Hicks, le fameux inventeur de "l'épingle à chapeau avec une bosse" et Madame Budhauser, la femme d'un homme qui a "beaucoup œuvré pour faire connaitre Milwaukee". Par contre pas l'ombre d'un homme dans les environs et ces dames s'ennuient.

Geraldine parie avec ces dames qu'elle embrassera le 1er homme qu'elle apercevra. Plus tard, un entomologiste, Cassius Lee est à la poursuite d'un insecte le long de la route lorsque Geraldine se jette hors de sa voiture et l'embrasse avant de repartir à vive allure. Cassius est tout retourné et décide de se rendre à un thé dansant organisé pour la bonne société. Malheureusement il n'a pas d'invitation et il est refoulé à l'entrée.

Il finit par escalader un mur et se retrouver à l'intérieur où Geraldine semble apprécier sa présence, malgré le fait qu'elle soit accompagnée par Percy Horton. Cassius fait la connaissance de Hicks qui quitte la conversation abruptement lorsqu'il apprend que le jeune homme ne fait pas partie de leur caste.

 Tout le monde s'inquiète et parle de flibustiers qui trafiquent dans le port. Plus tard Geraldine part en voiture avec Percy et lui demande d'accélérer car elle rêve d'aventures et d'action. Percy s'arrête près d'une usine et aperçoit Cassius. Voyant que le jeune homme est athlétique, il lui demande de s'introduire à l'intérieur pour lui ouvrir la porte. A la vue du jeune homme escaladant le mur, il décide de le payer pour le faire passer pour lui et impressionner Geraldine. Cassius accepte et conduit un hydravion et bien sûr c'est Percy qui remporte les suffrages.

Un jour Geraldine entend Percy qui est en fait un ennemi du peuple car il fait partie d'une organisation qui procure de la poudre et des armes à l'ennemi. Elle le suit et se retrouve prisonnière dans l'usine, ainsi que son père. Cassius est assommé en essayant de les libérer ...

Gentille bluette et comédie qui nous permet d'apprécier les talents d’athlète de Douglas Fairbanks qui n'avait vraiment pas froid aux yeux. Le film nous donne aussi l'occasion d'admirer les moyens de locomotion de l'époque, voitures, hydravion, bateaux, etc ...

52 minutes

	Douglas Fairbanks	...	Cassius Lee
	Jewel Carmen	...	Geraldine Hicks
	C.A. de Lima	...	Leander Hicks (as Charles De Lima)
	Albert Parker	...	Percy Horton
	Artie Ortego	...	Delgado (as Arthur Ortego)

Hoodoo Ann - Lloyd Ingraham - 1916

	Mae Marsh	...	Hoodoo Ann
	Robert Harron	...	Jimmie Vance
	William H. Brown	...	Wilson Vance
	Wilbur Higby	...	Samuel Knapp
	Loyola O'Connor	...	Elinor Knapp
	Mildred Harris	...	Goldie
	Pearl Elmore	...	Miss Prudence Scraggs
	Anna Dodge	...	Sarah Higgins (as Anna Hernandez)
	Charles Lee	...	Bill Higgins
	Elmo Lincoln	...	Officer Lambert
	Robert Lawler	...	Constable Drake
	Carl Stockdale	...	Gordon Sanderson / Mustang Charley

65 minutes

Ann "Porte-malheur", est une jeune fille qui croit avoir la poisse, ce qui lui est confirmé par  la cuisinière qui l'a lu dans les lignes de sa main. A l'orphelinat elle est traitée comme Cendrillon et ne reçoit aucun signe d'affection. Sa vie est une succession de tristes expériences jusqu'au jour où elle est adoptée par des parents qui lui permettront enfin de s'épanouir et de rencontrer le fils du voisin. Malgré tout, après une séance de cinéma qui l'a beaucoup impressionnée, Ann commet un acte qui semble irréparable ...

Ce film est à la fois triste et drôle. May Marsh est touchante dans le rôle de la fille impressionnable qui cherche de l'affection à tout prix. D'abord attifée en souillon, elle découvre Vogue et adapte sa propre mode avec enthousiasme !

Sa rencontre et ses sorties avec Jimmie, le jeune homme qui souhaite devenir dessinateur et qui ne renonce pas à ses rêves contre l'avis de son père, sont charmantes. May Marsh oscille sans arrêt entre patho et comédie. Un film très plaisant où les malheurs ne sont pas des petits, mais des gros soucis ! l'image nette et bien restaurée pour un film de 1916.

D.W. Griffith utilise son pseudonyme "Granville Warwick."