Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est King Vidor. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est King Vidor. Afficher tous les articles

mercredi 1 décembre 2021

Proud Flesh - King Vidor - 1925

 


Peu après le grand tremblement de terre de San Francisco, un bébé nommé Fernanda ayant perdu ses parents est confié à une riche famille espagnole, les Borel.

Après une jeunesse assez oisive, la jeune fille est très courtisée, en particulier par un jeune noble non moins oisif, Don Jaime. Celui-ci organise des chants sous sa fenêtre et Fernanda le considère comme son meilleur prétendant. Pour être sûre que le jeune homme l'aime, Fernanda prétend vouloir se rendre en Amérique et fait ses bagages. De son côté, Jaime réserve le moyen de transport le plus rapide afin de devancer son amie.


Arrivées à San Francisco, Fernanda et sa femme de compagnie prennent un taxi, en regrettant que l'oncle et la tante ne soient pas venus les chercher au port. Ceux-ci ont pourtant passé tous les jours précédents à les attendre. Les deux jeunes filles prennent peur dans le taxi qui monte et descend les collines de San Francisco, à tel point que le chauffeur excédé par leurs cris les débarque au milieu d'une côte. Les valises commencent à descendre la pente et un jeune homme qui passe en voiture, Pat O'Malley, demande s'il peut aider ces demoiselles. Après avoir boudé quelque peu, Francesca accepte l'offre et tout ce petit monde embarque dans la voiture de Pat.

Pat tombe fou amoureux de Fernanda mais celle-ci le snobe. A sa grande surprise elle retrouve Jaime déjà arrivé chez ses parents. Pat qui possède une entreprise de plomberie est pris pour un simple plombier. Du coup, pour revoir Fernanda il revient vêtu d'une salopette ce qui lui permet de se rapprocher de la jeune fille. Au cours d'une soirée mondaine, elle accepte même de danser avec Pat.
Le jeune homme lui propose de se retrouver le lendemain au bord de la mer mais Fernanda se défile.

Le lendemain Pat est fou de joie en la retrouvant comme prévu. Il lui propose le mariage et Fernanda cède, ... avant de se rétracter, laissant le pauvre Pat effondré....


 

Charmante bluette avec le non moins charmant Pat O'Malley qui est tout à fait crédible dans le rôle du plombier. Harrison Ford quant à lui est parfait pour jouer le noble oisif et quelque peu efféminé.

On peut voir ce film sur le net, malheureusement l'image est un peu floue. Joan Crawford est visible parmi les invitées se tenant auprès de Jaime durant la soirée mondaine.

Eleanor Boarman épousera King Vidor en 1926, le couple aura deux filles. Il était prévu que Eleanor et King se marient en même temps de Greta Garbo et John Gilbert, mais Garbo renonça au mariage. 

J'ai bien aimé la réaction de la mère de Pat, alias Margaret Seddon, à l’apparition de Fernanda chez elle !

62 minutes



Eleanor Boardman ... Fernanda

Pat O'Malley ... Pat O'Malley

Harrison Ford ... Don Jaime

Trixie Friganza ... Mrs. McKee

William J. Kelly ... Mr. McKee

Rosita Marstini ... Vicente

Sôjin Kamiyama ... Wong (as Sojin)

Evelyn Sherman ... Spanish Aunt

George Nichols ... Spanish Uncle

Margaret Seddon ... Mrs. O'Malley

 



mercredi 3 octobre 2018

The Other Half - King Vidor - 1919



Après son retour du front, Donald Trent décide de découvrir le monde du travail et de gagner sa croute par ses propres moyens. Il refuse donc l'offre de reprendre l'usine familiale de son père, Martin Trent, dont la santé est défaillante. Celui-ci ne peut pas comprendre la décision de son fils qui, après les horreurs de la guerre et la camaraderie rencontrée, voit tout le monde sur pied d'égalité.

A l'usine, il retrouve le Caporal Jimmy qui l'accueille avec grand plaisir. Jimmy est un brave garçon qui est épris de Jenny, une jeune fille qui travaille au lavoir. Quant à Donald, il est amoureux de Katherine Boone, une jeune fille de la bonne société. 
Un jour, sous le coup de la chaleur, Jennie tombe inanimée au pied sur le linge dont elle prend soin. Aussitôt Jimmy appelle son ami Donald et tous deux ramènent la jeune femme chez elle. Comme elle est bien malade, Donald demande à Katherine de venir prendre soin de Jennie. Tout d'abord réticente, Katherine finit par se rendre à son chevet et sympathise avec la jeune fille qui lui confie que l'un des seuls plaisirs des gens de sa classe est de lire "Le Phare", un journal qui ne publiera plus dès le lendemain, car le rédacteur, Caleb Fairman, n'a plus les moyens de faire tourner les presses.
Katherine décide d'aider Caleb dans sa quête de la vérité et s'associe avec lui afin de faire perdurer l'édition du journal.
Jennie finit par se remettre sur peids mais le père de Donald est mourant et lègue l'usine familiale à son fils en lui recommandant bien de ne jamais mélanger les sentiments avec les affaires.
Donald est tout de suite accaparé par l'usine. Lorsqu'il voit le nom de son ami Jimmy parmi les hommes susceptibles d'être nommés contremaitres, il préfère laisser son bras droit décider pour lui.
Il se trouve que Jimmy est quand même promu contremaître et le brave garçon décide d'améliorer les conditions de travail des travailleurs. Grâce à sa nouvelle position il demande sa main à Jennie qui l'accepte avec joie.
Malheureusement les offres d'amélioration de Jimmy sont déclinées par Donald et un jour un pan de mur de l'usine s’effondre sur Jimmy qui est retrouvé vivant mais aveugle sous les décombres ...


Charmante histoire sous couvert de lutte des classes. Un film engagé qui montre qu'une fois au pouvoir, il est bien difficile de se pencher sur la vie des autres et d'éprouver de la compassion. Donald va-t-il le comprendre ? On le suppose car malheureusement il manque la fin de ce film  qui est pourtant en excellent état.

Zasu Pitts est adorable dans le rôle de Jennie, comme toujours elle apporte beaucoup de finesse à son rôle, bien secondée par le futur réalisateur, David Butler que j'ai personnellement toujours plaisir à voir (même si c'est bien rare).
Florence Vidor est une actrice crédible dans ses rôles et c'est le premier rôle de Charles Meredith qui aura une belle carrière d'acteur avec 139 rôles à son actif, même si sa carrière décroit dès 1924 et ce jusqu'en 1964, année de son décès.

51 minutes

Florence Vidor ... Katherine Boone
Charles Meredith ... Donald Trent
Zasu Pitts ... Jennie Jones, The Jazz Kid
David Butler ... Cpl. Jimmy
Alfred Allen ... J. Martin Trent
Frances Raymond ... Mrs. Boone
Hugh Saxon ... James Bradley
Thomas Jefferson ... Caleb Fairman
Arthur Redden ... The Star Reporter


mardi 4 juin 2013

The Jack-Knife Man - King Vidor - 1920



F.A. Turner ...
Peter Lane (as Fred Turner)
Harry Todd ...
'Booge'
Bobby Kelso ...
'Buddy'
Willis Marks ...
Rasmer Briggles
Lillian Leighton ...
Widow Potter
James Corrigan ...
George Rapp
Claire McDowell ...
Lize Merdin (as Claire MacDowell)
Charles Arling ...
The Doctor
Florence Vidor ...
Mrs. Marcia Montgomery
Irene Yeager ...
Susie (as Irene Yaeger)
Carol Marshall ...
Jane
Anna Dodge ...
Undetermined Role (as Mrs. George Hernandez)


60 minutes

Un brave homme, Peter Lane, vit sur un bateau amarré le long d'une berge. Un soir d'orage une jeune femme frappe à sa porte et s'effondre à ses pieds. Peter prend soin du petit garçon qui l'accompagne et se rend chez la veuve Potter (qui a un faible pour lui) pour lui échanger des oeufs en échange de son réveil-matin. A son retour la jeune femme très mal en point lui demande de l'aider à enlever sa robe et Peter s'enfuit pour aller dormir dans une meule de foin. Le lendemain matin la jeune femme est très malade et Peter fait venir un médecin qui constate sa mort et qui se méprend sur Peter qu'il prend pour son mari et qu'il accuse d'avoir laisser mourir la femme en lui laissant ses vêtements mouillés.
Peter finit par vendre son bateau au propriétaire de l'écurie locale qui lui en laisse l'usufruit. L'argent lui permet de nourrir Buddy, le petit garçon désormais à sa charge. 
En route pour amarrer le bateau plus au sud, un vagabond tente de voler le bateau. Peter réussit à remonter à bord et les deux hommes finissent par s'entend. Chacun gâte du mieux qu'il le peut le petit Buddy : Peter qui lui faconne des animaux et en particulier des lapins en bois à l'aide de son canif et Booge qui lui fabrique un cheval à bascule. Mais bientôt Briggles l'homme chargé de placer les orphelins arrive. Il tente d'emmener Buddy en brandissant un mandat. Booge finit par se faire arrêter laissant ainsi une chance à Peter d'emmener Buddy. 
Il fait froid et il a neigé, Peter et Buddy entrent dans un café pour se réchauffer et manger une soupe. Dans l'auberge ils découvrent une petite fille qui n'est autre que la soeur de Buddy, Susie ...

 Une charmante histoire qui se passe principalement sur le bateau. Le rythme est tranquille comme celui de la rivière sur laquelle vogue la petite péniche mais on ne s'ennuie pas du tout.
Les acteurs se montrent convaincants,  F.A. Turner bien sûr mais aussi Harry Todd qui tournera dans de nombreux films, Claire MacDowell dans le rôle de la jeune mère, Florence Vidor qui apparait vers la fin dans un rôle de bonne fée, Lillian Leighton dans celui de la veuve sans oublier les deux adorables bambins joués par Bobby Kelso et Irene Yeager. 

Dans une vitrine de New York...


dimanche 9 décembre 2012

Love Never Dies - King Vidor - 1921



Lloyd Hughes ...
John Trott
Madge Bellamy ...
Tilly Whaley
Joseph Bennett ...
Joel Eperson
Lillian Leighton ...
Mrs. Cavanaugh
Fred Gamble ...
Sam Cavanaugh (as Fred Gambold)
Julia Brown ...
Dora Boyles
Frank Brownlee ...
Ezekiel Whaley
Winifred Greenwood ...
Jane Holder
Claire McDowell ...
Liz Trott

64 minutes
D'après "The Cottage of Delight" de William Nathaniel Harben

John Trott (Hughes) est un jeune homme auquel sa mère, prostituée (McDowell) fait honte et les gens murmurent sur son passage. Un jour John fait la connaissance de Tilly (Bellamy) une jeune fille qui ignore tout de sa famille et l'épouse. Vivant tous deux dans un joli cottage, le jeune couple nage dans le bonheur. Malheureusement le passé rattrape John car le père de Tilly apprend le terrible secret de John et furieux se rend dans le foyer des deux tourtereaux dans le but de tuer celui qui apporte le déshonneur à la famille. Tilly le supplie de n'en rien faire et le père accepte à condition qu'elle le suive. Tilly n'a pas le temps d'écrire un mot et le cocher transmet le message de façon à ce que John croie qu'elle ne veut plus le voir et qu'il ne doit sous aucun pretexte chercher à la retrouver.
John désespéré décide de quitter la région et emmène sa petite soeur avec lui. 
Une tempête éclate et le train qui les transporte déraille faisant de nombreuses victimes. John déclare que sa soeur et lui sont morts dans l'accident ...



Le film romantico-dramatique dans toute sa splendeur, Deux jeunes gens s'aiment profondément mais sont séparés injustement. Évidemment il est difficile de ne pas compatir devant la douleur d'un jeune homme aussi mignon et aussi convainquant que Lloyd Hughes. Par contre je ne sais pas pourquoi mais j'ai souvent un peu de la peine avec Madge Bellamy. Il y a chez elle un indéfinissable côté superficiel compensé par de grands yeux de poupée qu'elle utilise au mieux pour faire passer des émotions qui ne semblent pas très profondes. Les messieurs ne seront peut-être pas d'accord ?
Il manque quelques bouts essentiels pour la compréhension de ce film et c'est dommage, même si on imagine l'action dans les grandes lignes.  On trouve ce film plutôt bien restauré bien que tronqué chez Oldies par exemple.

Quelques photos supplémentaires

lundi 24 septembre 2012

Wild Oranges - King Vidor - 1924


Frank Mayo ...
John Woolfolk
Virginia Valli ...
Millie Stope
Ford Sterling ...
Paul Halvard
Nigel De Brulier ...
Litchfield Stope (as Nigel de Brulier)
Charles A. Post ...
Iscah Nicholas

88 minutes
D'après un roman de Joseph Hergesheimer publié en 1918



Un couple de jeunes mariés heureux sur la route un jour de grand vent. Les chevaux de l'attelage prennent peur devant un papier qui s'envole et s'emballent. Dans sa tentative de les arrêter, John (Mayo) les fait virer et sa jeune femme éjectée trouve la mort en chutant lourdement sur le sol.
Malheureux et meurtri, John embarque sur un voilier accompagné seulement par un homme à tout faire, Paul Halvard (Sterling). Les deux hommes errent sans fin sur l'eau.
Dans une baie de la côte de l'état de Georgie ils jettent l'ancre pour se ravitailler en eau potable. John descend et aperçoit une maison coloniale délabrée devant laquelle des ombres rôdent. Une jeune femme (Valli) lui demande ce qu'il veut d'un air affolé. Lorsqu'il lui explique chercher de l'eau elle parait rassurée et lui dit de se servir. Il envoie donc Paul remplir un tonneau mais survient alors un géant (Post) qui se fâche et brise le tonneau d'un coup de pied. John revient à terre et fait face au géant qui terrorise la jeune fille et son grand-père (De Brulier) un homme durement éprouvé par la guerre.
Millie, c'est le nom de la jeune fille, explique n'avoir jamais quitté la maison et qu'elle souhaiterait partir au loin. Elle se montre très attirée par John qui reste distant et méfiant. Après un tour en bateau, John annonce vouloir quitter la baie le lendemain. Millie est désespérée lorsqu'elle voit les voiles s'éloigner au loin, mais John est hanté par Millie et revient la chercher. 
Le géant nommé Nicholas devient de plus en plus insistant et menaçant. Millie explique qu'il s'agit d'un meurtrier en fuite qui a promis de les tuer s'ils quittaient les lieux, son grand-père ou elle. Le soir même, John et Paul attendent les deux fugitifs qui n'apparaissent pas à l'heure prévue. John pénètre alors dans la maison et trouve le grand-père étendu de tout son long sur le sol ....



L'ambiance de ce thriller est tout à fait particulière. Tourné en Floride, on se croirait effectivement dans les bayous de Louisiane ou de Georgie. 

On ne peut que se passionner pour cette histoire d'homme meurtri qui ne peut oublier son premier amour. Seule la petite sauvageonne lui donnera de nouveau le goût à la vie, un peu comme les oranges sauvages qui ont un drôle de goût qu'on aurait parait-il (il me semble que cela est écrit sur un intertitre) envie de regoûter malgré une amertume au départ. Le suspens atteint des sommets à la fin, avec une bagarre d'une violence rarement vue. Le pauvre John Woolfolk a l'air d'un pantin malmené dans tous les sens par le géant furieux. Une scène vraiment terrible.
Il y a des scènes très sensuelles, et même une scène très émouvante, lorsqu'à nouveau seul sur son bateau John imagine la jeune fille et se laisse emporter par son désir de la toucher. Une grande douceur presque douloureuse se dégage de ces belles images en surimpression. Les symboles du gouvernail et de la boussole confirment les choix possibles. On croche dès le départ sans difficulté grâce au début vraiment très poignant !

La taille de Charles A. Post donne l'impression que tout le monde a l'air fluet à ses côtés, Virgina Valli lui arrive sous les aisselles. Vue la corpulence du gaillard, on comprend que le héros hésite à s'en prendre à lui malgré tout !

Le seul bémol (minime, cela ne nuit pas du tout à l'action) de ce film romantique c'est que Nicholas est présenté comme un homme à moitié enfant, ce qui parait assez vite difficile à croire. D'ailleurs on se demande bien pourquoi il n'aurait pas tenté d'abuser de la jeune femme avant l'arrivée des deux hommes ? On peut peut-être imaginer que les effluves capiteuses des orangers sont partiellement responsables des émois de ce géant ? ( bien que les orangers ne soient partiellement plus en fleurs puisque le héros mange deux ou trois oranges à son arrivée !)

Vivek Maddala a composé la musique qu'il dirige dans la magnifique version éditée par Warner Archive Collection. Partiellement teinté.














jeudi 15 mars 2012

Wine of Youth - King Vidor - 1924



Eleanor Boardman ...
Mary Hollister
Ben Lyon ...
Lynn Talbot
William Haines ...
Hal Martin
William Collier Jr. ...
Max Cooper
Pauline Garon ...
Tish Tatum
Eulalie Jensen ...
Mother Mary Hollister
E.J. Ratcliffe ...
Father John Hollister
Gertrude Claire ...
Granny Mary
Robert Agnew ...
Bobby Hollister
Lucille Hutton ...
Anne
Virginia Lee Corbin ...
Flapper

72 minutes

En 1870 la polka fait fureur mais est considérée comme peu vertueuse par les parents des jeunes gens qui la dansent. En 1897 c'est au tour de la valse d'être mal considérée. La génération suivante aime le jazz et il se trouve que Tish Tatum (Garon) donne une fête alors que ses parents sont absents. Le salon est plein à craquer de jeunes gens qui dansent, fument, courtisent et boivent à qui mieux mieux. Les jeunes filles de cette époque pensent tout connaître et ne pensent pas particulièrement au mariage contrairement à leurs mère et grand-mère. 
Mary Hollister (Boardman) est courtisée par le gentil est honnête Lynn (Lyon) ainsi que par l'entreprenant Hal (Haines). Les deux jeunes gens lui font une cour pressante mais Mary ne sait qui choisir les aimant tous les deux. Tish et Max (Collier Jr) retiennent leurs amis pour terminer la soirée en grignotant quelque chose dans la cuisine. Mary souhaiterait connaître un moyen de savoir qui épouser et Trish lui suggère de tester quelques jours tous ensemble pour voir comment chacun se comporte. Mary y voit une bonne occasion de vivre enfin et tente de convaincre sa mère du bien fondé de cette idée. Sa mère (Jensen) se montre compréhensive mais la grand-mère horrifiée (Claire) par l'impudence de la jeune fille en parle au père (Ratcliffe) qui se montre outré. Mary décide de tenter l'expérience malgré l'interdiction et la confiance de sa mère et les 5 amis partent en voiture pour aller camper quelques jours, enfin libres.
La première nuit Hal boit beaucoup et tente de pénétrer dans la tente de Mary ...



Ha ha, le film à voir si vous êtes mère, grand-mère ou fille (vous pouvez être même plusieurs de ces rôles, pas de souci, on s'y retrouve).
L'histoire tourne autour du conflit des générations au sujet du mariage, de la vertu et bien sûr surtout de l'amour. Mary ne veut pas faire un mariage comme celui de ses parents car elle croit savoir ce que vivent ses parents.
Le film commence à la génération de la polka (1870), passe à celle de la valse (1897) puis à celle du jazz. A chaque fois avant Mary, sa grand-mère et sa mère on prononcé la phrase qu'elle-même prononcera "Il n'y a jamais eu un amour plus grand que le nôtre".
C'est une histoire moderne dans le fond. Les générations actuelles savent tout déjà (c'est ce qu'il est dit dans le film, je n'invente rien !). Évidemment il n'existait pas non plus une recette miracle pour connaître le futur à cette époque.
La mère dit à sa propre mère qu'elle a beau dire que "les femmes de son temps respectaient leur mari et étaient fières de tenir leur maison" elles bâtissaient tout cela sur leur propre déni de la réalité d'après elle. Finalement Mary accordera sa préférence à Lynn car l'amour n'a rien à voir avec l'intelligence ! (je suppose qu'elle se réfère à une phrase qu'elle avait dite au sujet d'Hal qu'elle voyait bien réussir sa vie car il avait l'agressivité qu'il fallait pour cela ?)
Eleanor Boardman est charmante et bien entourée par ces beaux garçons que sont Ben Lyon, William Haines, William Collier Jr ou Robert Agnew qui interprète son frère. Eulalie Jensen dans le rôle de la mère et parfaite et Granny est très bien incarnée en la personne de Gertrude Claire.

Quelques acteurs connus apparaissent brièvement au début du film : Creighton Hale, Johnnie Walker. Au cours de la soirée on aperçoit Jean Arthur aussi.


mercredi 8 février 2012

Sky Pilot (The) - King Vidor - 1921





John Bowers ...
The Sky Pilot
Colleen Moore ...
Gwen
David Butler ...
Bill Hendricks
Harry Todd ...
The Old Timer
James Corrigan ...
Honorable Ashley
Donald MacDonald ...
The Duke
Kathleen Kirkham ...
Lady Charlotte

77 minutes

Au fin fond du Canada, dans un endroit reculé appelé Swan Creek, l'unique détente consiste à dépenser son argent au bar local après le travail. Un jour arrive un pasteur ("sky pilot" en argot) éduqué venu de Montreal (Bowers). Comme les buveurs et joueurs attablés se moquent de lui, il tend une lettre à Bill Hendricks, le contremaître d'Ashley en lui demandant de faire en sorte que le bar soit utilisé le dimanche suivant. Le jour même Bill (Butler) demande aux cowboys de prendre un air compassé et interrompt la cérémonie par ses moqueries sous les sourires d'une grande partie de l'assistance. Pilot demande aux personnes présentes de bien vouloir le faire sortir mais personne ne bouge. Pilot retrousse alors ses manches et flanque une mémorable correction à Bill qui reste assommé pendant que ses comparses chassent Pilot en l'emmenant hors de la ville. Bill se met à sa poursuite et les deux hommes fraternisent. Bill explique alors à Pilot qu'il lui faudra faire ses preuves en tant qu'homme avant de convaincre quiconque dans ces parages et fait engager Pilot comme employé du ranch bien que celui-ci ne sache même pas monter à cheval correctement. Bill se charge de lui apprendre l'art de mener un ranch. 
Non loin de là un vieil homme a perdu la foi suite au décès de sa femme. Il vit seul avec sa fille Gwen (Moore) et subit l'influence d'un voleur local surnommé le Duke qui souhaite dérober une partie des têtes de bétails d'Ashley et qui se met en tête de se débarrasser de Pilot ....



En voilà un chouette western sympathique : l'histoire est simple et bien menée. Petit à petit Pilot fait sa place et gagne le respect des hommes, surtout après un acte héroïque qui le pousse à éviter à Gwen d'être piétinée par le troupeau volé par Duke. Malheureusement elle restera malgré tout handicapée des jambes. Pilot s'occupe de lui remonter le moral pendant que les cowboys lui font une très grande surprise qu'il découvrira le jour de Noel ...

Je m'arrête là pour ne pas dévoiler le suspens. En effet l'issue du film reste malgré tout incertaine jusqu'à la fin. John Bowers est charmant dans le rôle de ce Sky Pilot plein de bonne volonté et David Butler tout à fait à la hauteur de son rôle qui a tout autant d'importance. Les deux hommes se montrent plusieurs fois dans des scènes d'amitié virile qui pourraient prêter à équivoque de nos jours et sont tous deux très séduisants dans leur rôle respectif. Colleen Moore se montre mutine et charmante comme toujours. L'histoire de cette communauté loin de tout qui se range petit à petit est touchante. Une histoire très morale.

Les paysages du Canada sont grandioses, toutes les images de la fin qui se passent dans la neige sont magnifiques. Il existe une vidéo de chez Critics Choice Video avec une musique d'accompagnement par David Schimmel que j'ai trouvée étonnante : en effet il joue de l'accordéon et chante plusieurs fois de manière très simple et basique ...(voire il chantonne quelquefois). J'ai trouvé plutôt cet accompagnement plutôt agréable et sympathique, bien qu'osé. Un film très recommandé.
David Butler se lancera dans la réalisation avec succès vers la fin des années 20. John Bowers se suicidera en 1936 à l'âge de 50 ans en se noyant dans l'océan Pacifique. Sa vie semble avoir inspiré le rôle de Norman Maine dans les deux versions de "A Star is Born".
On trouve ce film aussi chez Harpodeon.
http://www.harpodeon.com/product/The_Sky_Pilot/42096

Obscure Hollywood

http://anagramsci.wordpress.com/2010/07/21/swing-and-miss-sweet-charioteer/

lundi 6 février 2012

Show People - King Vidor - 1928


Marion Davies ...
Peggy Pepper
William Haines ...
Billy Boone
Dell Henderson ...
Colonel Pepper
Paul Ralli ...
Andre
Tenen Holtz ...
Casting Director
Harry Gribbon ...
Comedy Director
Sidney Bracey ...
Dramatic Director (as Sidney Bracy)
Polly Moran ...
The Maid
Albert Conti ...
Producer


78 minutes

Le Colonel Pepper est persuadé que sa fille Peggy (Davies) est une grande actrice et l'emmène à Hollywood depuis leur Georgie natale. Arrivés à Hollywood c'est la galère, rien n'est simple et les deux se retrouvent un peu dépités dans une cantine où ils font la connaissance de Billy Boone (Haines) un artiste comique qui s'arrange pour faire engager Peggy dans un film tourné pour les studios Comet. Peggy n'apprécie pas beaucoup de recevoir un jet d'eau de Seltz au visage mais obtient un franc succès. Lors de la première au cinéma elle est reconnue par un ponte des réputés High Art Studios qui l'engage. Débute alors une grande carrière qui lui monte à la tête au grand désespoir de Billy, très amoureux...

Peggy tente de décrocher un contrat en effectuant quelques poses suggestives ...


Un film sympathique et amusant qui décrit les mésaventures et les déboires de la pauvre Peggy qui rêve d'être une star. C'est l'occasion de parcourir les coulisses, de découvrir de nombreuses célèbres personnalités de l'époque qui apparaissent brièvement, telles Charlie Chaplin, William S. Hart, Douglas Fairbanks, John Gilbert ou même King Vidor  en personne.
William Haines se montre charmant dans le rôle de l'amoureux transi et Marion Davis a des talents comiques certains : la scène où elle montre les différentes facettes de son talent derrière un mouchoir est particulièrement drôle (image ci-dessus). Le réalisateur comique joué par Harry Gribbon est hilarant, de même Polly Moran dans le rôle de la servante. Le tout est vraiment sympathique à suivre malgré un scénario plus que prévisible.

Avec W. Haines

... et Charlie Chaplin ...

et Paul Ralli ...


mercredi 15 juin 2011

Bardelys the Magnificent - King Vidor - 1926


John Gilbert ...
Bardelys
Eleanor Boardman ...
Roxalanne de Lavedan
Roy D'Arcy ...
Chatellerault
Lionel Belmore ...
Vicomte de Lavedan
Emily Fitzroy ...
Vicomtesse de Lavedan
George K. Arthur ...
St. Eustache
Arthur Lubin ...
King Louis XIII
Theodore von Eltz ...
Lesperon
Karl Dane ...
Rodenard
Edward Connelly ...
Cardinal Richelieu
Fred Malatesta ...
Castelrous
John T. Murray ...
Lafosse
Joe Smith Marba ...
Innkeeper (as Joseph Marba)
Daniel G. Tomlinson ...
Sergeant of Dragoons
Emile Chautard ...
Anatol

Titre français : Bardelys le Magnifique
90 minutes
D'après un roman de Rafael Sabatini

Le Marquis de Bardelys (Gilbert) est un tombeur de femmes : aucune ne lui résiste, c'est du moins sa réputation, du genre qui attise la jalousie, en particulier celle de Chatellerault (D'Arcy). Un jour celui-ci fait le pari que Bardelys ne peut séduire et épouser en trois mois Roxalanne de Lavedan (Boardman) qui vient de le repousser. S'il perd, ses possessions devront revenir à Chatellerault.
Contre l'avis du roi auquel il est fidèle, Bardelys s'en va et rencontre sur son chemin Lesperon, un homme mourant, ennemi du roi. Bardelys dit s'appeler Lesperon, ignorant que ce nom est associé au chef de file de la rébellion. Les mousquetaires du roi tente de l'arrêter et il se réfugie, sans le savoir, au chateau de Lavedan, fief des ennemis du roi. Blessé il est sauvé grâce à la présence d'esprit de Roxalanne, qui ment fort intelligemment pour lui. Subjugué Bardelys prolonge sa convalescence au château, sans oser dévoiler sa vraie identité ...



Le début m'a paru un peu long et trop superficiel. L'action prend vraiment sa source au moment où Bardelys arrive au château et rencontre Roxalanne. Les scènes deviennent tout à coup très sensuelles, par exemple la scène où Roxalanne est langoureusement étendue au fond de la barque sous le regard de Bardelys, qui apparait et disparait sous les branches de saules qui pendent au-dessus de la rivière.
Ensuite lorsqu'elle croit comprendre que ce Lesperon trompe sa propre fiancée et qu'elle dénonce Bardelys aux soldats du roi, les scènes deviennent très sportives : Bardelys réussit à échapper à la pendaison, saute, bondit, utilise les lances comme des rails, les hallebardes comme des piolets, les tentures comme des lianes dans la jungle : un vrai feu d'artifice d'actions excellentes.
Bien sûr on sait d'avance qu'il va s'en sortir, mais toujours est-il qu'on finit par en douter ...
Eleonor Boardman est au sommet de sa beauté, elle campe une héroïne très moderne. John Gilbert avec une perruque qui ne l'arrange pas reste quand même séduisant, Les costumes et les décors sont soignés. L'image nette et la musique adéquate.

Un film longtemps supposé perdu auquel il manque une partie (une bobine plus ou moins, je suppose, remplacée par quelques lobbies qui permettent de suivre le film sans problème et presque sans gêne juste au départ de Bardelys et sa rencontre avec Lesperon). Il semble que R. Sabatini n'avait pas vendu les droits à MGM mais les avait loué 10 ans. Après cette période, en 1936, MGM avait détruit le négatif et toutes les copies, conformément au contrat de location.


aahh ...






vendredi 3 septembre 2010

Big Parade (The) - King Vidor - 1925




John Gilbert... James Apperson
Renée Adorée... Melisande
Hobart Bosworth... Mr. Apperson
Claire McDowell... Mrs. Apperson
Claire Adams... Justyn Reed
Robert Ober... Harry Apperson
Tom O'Brien... Bull
Karl Dane... Slim
Rosita Marstini... Melisande's mother


141 minutes

James Apperson (John Gilbert), le fils oisif d'un riche homme d'affaire,  quitte sa famille et sa fiancée et s'engage dans les troupes en partance pour la France lorsque les USA entrent dans le conflit de la première guerre mondiale. Il fait la connaissance de Bull et Slim, un barman et un riveteur avec lesquels il fraternise. Arrivée en France après une longue marche, la troupe s'installe dans le petit village de Champillon, où la fille de la ferme Mélisande (Renée Adorée) ne laisse personne indifférent ...


 Le film de guerre, d'amour et d'amitié le plus puissant que j'aie jamais vu, j'en suis encore sonnée  !

La première partie présente l'arrivée en France, l'installation dans des petits détails, la nourriture, le courrier, la vie de tous les jours, puis on bascule dans la deuxième partie dans l'horreur pure, sans tomber dans le patho ni le sanglant, mais avec une force inouïe, due aussi à la musique extraordinaire  de William Axt et du London Philharmonic Orchestra conduit par Carl Davis. Les deux parties durent à peu près le même temps, soit 70 minutes environ.

Des scènes drôles, celle où James apprend à mâcher du chewing gum à Mélisande en le ressortant pour montrer comment faire (Beurk !), l'arrivée du gâteau fait avec amour et qui est livré dur comme un caillou après quelques semaines de voyage, la lecture "mimée" du courrier en provenance du front par les français sous les yeux interloqués de James  ...

Des scènes à couper le souffle : la première ligne des hommes qui baïonnettes au canon avancent sans s'arrêter, malgré les camarades qui tombent, les obstacles, les cadavres ... dans un sous-bois sous un tir constant. Les tranchées avec l'attente, la colère, la rage et la rencontre avec le soldat allemand blessé que James manque d'égorger, qu'il a envie de détruire et qu'il frappe presque tout en lui donnant sa dernière cigarette ...

et la plus belle scène de séparation que j'aie jamais vue : le moment où Renée Adorée cherche James, le retrouve enfin dans la foule qui se meut dans la poussière. Lorsqu'ayant compris la grandeur de leur amour et poussés par l'urgence de se le montrer, Mélisande et James s'embrassent éperdument alors qu'il y a tellement peu de chances pour qu'ils se revoient jamais ... René Adorée accrochée à la jambe de James, puis au camion, une image qui ne me lâche pas non plus ...

John Gilbert est extraordinaire dans ce rôle sans sa moustache (je ne sais pas combien de fois j'ai lu qu'il était fade sans elle et que c'était la raison pour laquelle il en porte une dans la plupart de ses films, lui-même n'aimait pas sa moustache, semble-t-il et il avait bien raison à mon avis). 

Renée Adorée est très touchante dans le rôle de la fille de ferme, qui s'attache à cet américain avec lequel elle communique presque par signes ...

A voir, sans aucun doute !



Citations 


"What a thing is patriotism! We go for years not knowing we have it. Suddenly - Martial music!...Native flags!...Friends cheer!...and it becomes life's greatest emotion!"


James Apperson: Orders! Orders! Who the hell is fighting this war - men or orders?


James Apperson: Waiting! Orders! Mud! Blood! Stinking stiffs! What the hell do we get out of this war anyway!


James Apperson: [after Slim is killed] They got him! They got him! God damn their souls!


http://www.filmsite.org/bigp.html

 

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres