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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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samedi 12 octobre 2013

The Cossacks - George W. Hill, Clarence Brown - 1928



John Gilbert ...
Lukashka
Renée Adorée ...
Maryana
Ernest Torrence ...
Ivan
Nils Asther ...
Prince Olenin Stieshneff
Paul Hurst ...
Sitchi
Dale Fuller ...
Ulitka (Maryana's mother)
Mary Alden ...
Lukashka's mother
Josephine Borio ...
Stepka
Yorke Sherwood ...
Uncle Eroshka
Joseph Marievsky ...
Turkish Spy (as Joseph Mari)


90 minutes

Non loin de la frontière turque, des cosaques s'en vont au combat et ramènent quelques prisonniers au village dans lequel les femmes les attendent. Parmi elle Maryana aimée par Lukashka, le fils du chef et plus vaillant guerrier des environs.
Les hommes vénèrent leur chef qui de montre peu fier de son fils, une femmelette qui est la risée du village car il ne s'intéresse pas aux équipées sauvages des cosaques qui ont pour habitude d'attaquer leurs voisins turcs.
Un jour à leur retour d'une de ces équipées sauvages et après que les hommes se soient imbibés de vodka pour fêter leur victoire ils s'en prennent à Lukashka qui conte fleurette à Maryana. Pour ce faire ils le déguisent en femme et lui intime l'ordre de presser le raisin, un travail de femme. Attaché à un poteau et vêtu de force d'une tunique féminine et de fleurs sur la tête, Luksashka est humilié devant les yeux de Maryana qui lui lance même quelques raisins à la tête.
Son père honteux décide de lui donner une correction mais son fils n'en peu plus et lui rend la monnaie de sa pièce de belle manière. La leçon semble avoir porté ses fruits, Lukashka semble être devenu un homme et mène la prochaine attaque contre les turcs après que leurs prisonniers se soient évader en emmenant quelques chevaux. Il fait la fierté des hommes du village pour lesquels il faut avoir été blessé au combat et avoir tué quelques turcs pour être un vrai cosaque. Mais cela ne l'empêche pas de se montrer désormais distant envers Maryana.
Lors du raid suivant un prince envoyé par le petit père de Moscou fait son apparition. Le Tsar souhaite que le sang de son peuple soit mélangé et donc le prince est prié de trouver une femme au village en vue des épousailles. Ses yeux se portent évidemment sur la belle Maryana et par chance il est logé chez sa mère, la veuve Ulitka ce qui lui permet de courtiser et de très se montrer empressé à tel point qu'il lui propose le mariage. A son reotur, jaloux, Lukashka courtise une gitane d'un peu trop près et Maryana accepte l'offre du prince...


On oscille entre le tragique et le comique. Évidemment, pour être cosaque il faut être qualifié ! Ainsi le gentil Lukashka deviendra grand, comme son rustre de papa interprété par le toujours excellent Ernest Torrence, plus vrai que nature dans ce rôle !
Le revirement qui voit Lukashka devenir tout à coup un homme est un peu grossier, on a de la peine à le croire car comment imaginer que ce gentil et souriant garçon ait trouvé une raison valable pour devenir un "vrai" homme en se battant contre son père ? Tout le monde sait pourtant bien qu'il faut bien plus de force de caractère pour se montrer différent des autres, ou bien ?
Mais qu'importe les raisons, les cosaques semblent aimer rigoler, ça tombe bien moi aussi. On passe un bon moment grâce à ces charmants acteurs que sont Renee Adoree et John Gilbert dont c'est le cinquième films ensemble (il me semble) après Honor First 1921, A Man's Mate 1924, The Big Parade 1925 et The Show 1927; ils tourneront encore ensemble Redemption en 1930.
Outre les scènes de flirt, il y a de nombreuses scènes de combat et deux moments particulièrement intenses : L’affrontement entre son père et Lukashka, et la scène où tous deux sont capturés et torturés par les Turcs, ce qui donne à penser que ce film aurait pu atteindre d'autres sommets grâce à Renée Adoree qui a le chic pour se montrer touchante avec des larmes plein les yeux.

... Et si vous aimez la voltige cosaque ou la poste hongroise vous serez aussi ravis que moi, il y a en effet de nombreuses scènes qui montrent d'excellent cavaliers exécuter de magnifiques figures !

Il semble que le film devait être dirigé à la base par Viktor Tourjansky mais celui-ci s'est attelé à d'autres projets, la mise en place du script étant trop lente.






dimanche 19 février 2012

Mantrap - Victor Fleming - 1926



Clara Bow ...
Alverna
Ernest Torrence ...
Joe Easter
Percy Marmont ...
Ralph Prescott
Eugene Pallette ...
E. Wesson Woodbury
Tom Kennedy ...
Curly Evans
Josephine Crowell ...
Mrs. McGavity
William Orlamond ...
Mr. McGavity
Charles Stevens ...
Lawrence Jackfish (Indian Guide)
Miss DuPont ...
Mrs. Barker
Charlotte Bird ...
Stenographer


71 minutes

Dans le cabinet de Ralph Prescott (Marmont) un avocat spécialisé en divorce qui semble avoir beaucoup de succès avec les dames. Alors que l'une de ses clientes lui fait du pied il craque et s'enfuit par une porte dérobée. Son voisin de palier un certain Woodbury (Pallette) lui recommande de l'accompagner au Minnesota dans un endroit appelé Mantrap au bord d'un lac. Ralph fait les achats nécessaires à la vie en plein air en compagnie de Woodbury. Pendant ce temps à Mantrap Joe Easter (Torrence) qui tient le magasin local n'en peut plus et ne souhaite qu'une chose : changer d'air et voir des filles. Il se rend donc à Minneapolis où il fait la connaissance d'Alverna (Bow), une jeune manucure qui le drague impunément chez le coiffeur. 

Woodbury et Ralph sont arrivés et campent près de Mantrap mais l'ambiance n'est pas au beau fixe, il pleut et Ralph renverse le chaudron contenant leur repas. Les deux hommes en viennent aux mains mais un homme les sépare : Joe Easter qui est maintenant de retour et qui suggère à Ralph d'habiter à Mantrap. Ralph n'en croit pas ses yeux lorsqu'il découvre Alverna sur le ponton du magasin et Joe lui présente sa femme qu'il a rencontré peu de temps auparavant à Minneapolis. Très vite Alvy se montre fortement intéressée par Ralph et d'ailleurs aussi par le peu d'hommes des environs ....



Une comédie enlevée qui repose sur les épaules de Clara Bow plus attractive que jamais. Jouant des yeux et du sourire, elle emballe tous les hommes de la petite communauté. Même le sérieux Ralph a de la peine à lui résister et d'ailleurs finira par se laisser lui aussi embobiner ...
La partie où Joe se retrouve tout seul est poignante, en effet l'occasion ne nous est pas donnée très souvent de voir Ernest Torrence dans un rôle d'homme sympathique. Ici il se montre affable et touchant. Percy Marmont possède un charme particulier et peu commun. Presque trop mince, le visage émacié son charme n'apparait pas de prime abord. Celui d'Ernest Torrence non plus, notez !
La soirée organisée en l'honneur de Ralph est très drôle grâce aux personnages personnages qui sont invités : M. et Mme McGavity, Curly le Mountie, et des locaux plus vrais que nature.
Mais comment faire face à la tornade Clara, séductrice en diable ? Visiblement rien ni aucun homme ne lui résiste et bien qu'elle se montre dans le fond peu fidèle à son mari Joe, personne ne semble lui en vouloir, au contraire même, tout le monde semble trouver normal de laisser la nature d'Alvy s'exprimer librement !

A noter : les paysages magnifiques des lieux de tournage.

Mantrap MN se trouve à 196 miles (4 heures de voiture de nos jours) de Minneapolis !



vendredi 2 décembre 2011

Pony Express (The) - James Cruze - 1925


Betty Compson ...
Molly Jones
Ricardo Cortez ...
Jack Weston
Ernest Torrence ...
'Ascension' Jones
Wallace Beery ...
Rhode Island Red
George Bancroft ...
Jack Slade
Frank Lackteen ...
Charlie Bent
Johnny Fox ...
Billy Cody (as John Fox Jr.)
William H. Turner ...
William Russell (as William Turner)
Al Hart ...
Senator Glen
Charles Gerson ...
Sam Clemens
Rose Tapley ...
Aunt
Vondell Darr ...
Baby

110 minutes
(il me semble avoir vu une version plus courte)

Le Senator Glen est à la tête de conspirateurs qui appartiennent au Cercle d'or (Golden Circle) qui souhaitent que la Californie soit un état indépendant. Des sympathisants font face aux opposants parmi lesquels figure Frisco Jack (Cortez) un joueur venant de Californie qui tient à ce que son état face partie de l'Union. Le Senateur Glen fait en sorte de se débarrasser de Jack mais celui-ci échappe aux tueurs grâce à l'aide de son vieil ami Red qui vient de Rhodes Island (Beery). Sur le chemin de Julesburg (Colorado) il intervient alors que la diligence qui transporte Molly Jones (Compson) et Glen est attaquée. Glen reconnaissant recommande Jack au Pony Express et à l'agent local Slade (Bancroft) qui ne va pas tarder à ouvrir la ligne menant à l'Ouest en indiquant que tout courrier accompagné du mot de passe "Eureka" dont être retenu et non délivré. Slade est un agent de Glen doublé d'un voleur qui organise le pillage des convois sans scrupule ... Jack se rapproche entre temps de Molly et de son père Ascension Jones (Torrence) un homme qui parait assez simple mais très pieux et qui va s'attacher, grâce à l'aide de Jack, à construire une église....



Un film qui relate partiellement l'établissement de la ligne du Pony Express, les connections liées à l'élection de Lincoln, la transmission du courrier et des messages, bref, les décors sont très réalistes, les attelages de chevaux ou de mules impressionnants, Betty Compson charmante, Ricardo Cortez (dont les parents sont autrichiens et avait pris un nom à consonance latine parce que c'était la mode de l'époque) séduisant, mais le film ne décolle pas vraiment. En tout cas il se laisse regarder avec une certaine distance, mais sans plus. Il y a peut-être trop de personnages. Pourtant Beery est sympathique à regarder s'occuper d'une petite fille rescapée d'une attaque, Ernest Torrence est excellent en prédicateur barbu et simple, George Bancroft prouve qu'on peut facilement être un escroc et s'en tirer sans souci si on sait agir en girouette au gré du vent, mais on ne donne pas au spectateur le temps de s'attacher aux personnages, c'est du moins mon impression.



vendredi 1 juillet 2011

Captain Salvation - John S. Robertson - 1927




Lars Hanson ...
Anson Campbell
Marceline Day ...
Mary Phillips
Pauline Starke ...
Bess Morgan
Ernest Torrence ...
Captain
George Fawcett ...
Zeke Crosby
Sam De Grasse ...
Peter Campbell (as Sam de Grasse)
Jay Hunt ...
Nathan Phillips
Eugenie Besserer ...
Mrs. Buxom
Eugenie Forde ...
Mrs. Bellows
Flora Finch ...
Mrs. Snifty
James A. Marcus ...
Old Sea Salt (as James Marcus)

Titre français : le Maître à bord
87 minutes

Après des études de séminariste, Anson Campbell (Hanson) s'en retourne par la mer chez lui à Mapple Harbour, une petite ville portuaire non loin de Boston où il retrouve avec joie sa promise Mary Philipps (Day), la fille d'un homme puritain. Son arrivée n'est pas du goût de la petite communauté, des fondamentalistes aux idées étriquées menés par le propre oncle d'Anson, Peter Campbell (de Grasse) : en effet, Anson, dont la veste est non boutonnée et sans col, ose afficher ses sentiments pour Mary sous les yeux désapprobateurs des habitants. Mary tente de convaincre Anson de se plier aux règles des villageois et les deux flirtent sur la plage et visitent leurs amis, dont Zeke, des pêcheurs et marins qui possèdent une cabane non loin et qui se montrent beaucoup plus humains.
Un soir un navire s'échoue non loin du port et une femme rescapée git au sol sous le regard froid des habitants qui refusent de lui porter aide car c'est une femme de mauvaise vie, chassée de Boston. Sous les yeux scandalisés des villageois, Anson recouvre la pauvre femme dénommée Bess Morgan (Starke) et l'emmène dans la cabane de ses amis pour tenter de la ranimer. Peter Campbell, venu sermonner son neveu, le découvre en train de frictionner les jambes de Bess, recouverte d'une seule couverture. Horrifié et choqué, il fait courir le bruit qu'Anson a été perverti par la jeune femme. Celle-ci recouvre bien vite la santé, aidée en cela par Zeke (Fawcett), qui bien que bourru possède un cœur gros comme ça. Mary tente de raisonner Anson et la conversation est surprise par Bess qui essaie de faire voir à la jeune femme la chance qu'elle possède d'être aimée par un homme, un vrai tel qu'Anson mais Mary, aveuglée par ses craintes, s'en retourne au village en laissant derrière elle sa bague de fiancée.
Un bateau de passage mouillant dans les eaux du port, Zeke et Anson négocient un passage pour Bess auprès du Capitain (Torrence) un homme qui fait croire qu'il va à Rio. N'ayant plus rien à perdre, Anson s'embarque lui aussi sur le navire, mais il s'avère que le capitaine, un homme malsain qui transporte des condamnés porteurs de fers dans la cale, va vouloir posséder Bess ....



Le début n'est pas sans rappeler The Scarlet Letter qui voit le même cadre d'action, à savoir une communauté de biens pensants qui condamnent une femme qu'ils accusent de mauvaise vie car ils craignent ses influences néfastes et qui sera défendue par un pasteur seul contre tous (Lars Hanson dans les deux cas).
Ce thème qui reflète bien le dilemme de la foi mise à l'épreuve est très à la mode dans les années 20 : Autant The Scarlet Letter m'a paru nunuche, autant Captain Salvation m'a paru puissant.
Les images sont magnifiques, Marceline Day et Lars Hanson forment un beau couple, Pauline Starke est bien choisie pour incarner Bess, cette femme blessée et sauvage qui retrouve un sens à sa vie;  George Fawcett est touchant dans le rôle de cet homme rude au grand cœur, Sam de Grasse est pincé à souhait et Ernest Torrence est presque diabolique : à un moment du film il jette même du sel derrière son dos comme pour contrer le diable avec un sourire sardonique en regardant la pauvre Bess qu'il a invitée à sa table et qu'il veut faire céder à ses avances.
Lars Hanson est impressionnant plus d'une fois : au départ il compose un homme heureux et confiant, le temps passant il finit par être submergé par le doute pour finir complétement perdu : son visage exprime une palette de sentiments douloureux. 
Certaines scènes vous restent en mémoire, en vrac : la métamorphose de Pauline Starke qui montre des yeux de bête traquée au départ et qui finit par reprendre un visage humain serein, les crises de doute de Lars Hanson et la violence exprimée, le beau visage de Marceline Day, la méchanceté et la dureté exprimée par Ernest Torrence, le combat aérien dans les mâts superbement filmé avec des plans d'en haut et d'en bas alternant parfaitement, l'originalité de la scène des "Belt buster" pour savoir qui mange le plus, et j'avoue que la fin m'a même tiré une larme ...

L'image du DVD édité dans la collection Warner Archives est magnifiquement restauré, la musique d'accompagnement de Philippe Carli est excellente. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un très bon moment.










dimanche 26 juin 2011

Fighting Coward - James Cruze - 1924



Ernest Torrence ...
General Orlando Jackson
Mary Astor ...
Lucy
Noah Beery ...
Captain Blackie
Cullen Landis ...
Tom Rumford
Phyllis Haver ...
Elvira
G. Raymond Nye ...
Major Patterson
Richard Neill ...
Joe Patterson (as Richard R. Neill)
Carmen Phillips ...
Mexico
Bruce Covington ...
General Rumford
Helen Dunbar ...
Mrs. Rumford
Frank Jonasson ...
Rumbo

66 minutes

Dans une plantation le long du Mississippi. Le General Rumford et sa femme sont heureux à la perspective de voir leur fils Tom (Landis), de retour après des études, bientôt épouser Elvira (Haver), à laquelle il est fiancé. A la demande de Lucy (Astor), la petite soeur d'Elvira, Tom et Lucy partent à la chasse aux papillons armés d'un filet. La chasse prend fin avec la lecture d'un poème qui les ravissent tous les deux.
Le général ne supporte pas les lâches. Un de ses chiens montrant des signes de faiblesse, il le fait abattre sans scrupule. Arrivent Joe et le Major Patterson, deux sombres brutes qui sont à la recherche d'un homme qu'ils veulent abattre. Le Major Patterson fait sa cours à Elvira et chacun attend une réaction de Tom qui ne souhaite pas se battre et rejette la carte tendue par le Major en prétendant qu'il ne voyait pas pourquoi il devrait se battre pour une femme qui lui est déjà acquise ? Toutes les personnes présentes montrent leur dégoût, à part Lucy qui admire la finesse de Tom qui est chassé de la maison sans autre forme de procès et part au loin. Il finit par entrer dans une salle de jeu qu'il prend pour un restaurant où il fait la connaissance du General Orlando Jackson (Torrence) un géant qui ne craint rien ni personne, à part le Capitaine Blackie (Beery), un homme qui a déjà 18 crimes à son actif. Tom lui demande de l'aider à se faire craindre et Jackson le prend sous son aile en lui enseignant une technique peu conventionnelle, à savoir sans utilisation de la force ...


Amusant ce film un peu longuet au départ. Cullen Landis parait bien petit et fluet (et mignon !) à côté d'Ernest Torrence qui semble d'une longueur démesurée. On comprend que dans ces conditions il n'ait pas envie de s'attaquer à plus fort que lui ! C'est l'éternelle histoire du fils qui déçoit ses parents, en général le père, puis qui est banni, mais qui persiste dans la voie qui lui est propre avec succès. Un thème sympathique.
Outre Cullen Landis, charmant, on peut voir une bien jeune et jolie Mary Astor, Ernest Torrence qui se montre de plus en plus sophistiqué à mesure que l'intrigue se développe et Noah Beery en tueur assez sympathique ma foi !
Le final où les protagonistes sont à la merci du fameux "Blake", alias la terreur du Mississippi, vaut le détour !




jeudi 21 avril 2011

Twelve Miles Out - Jack Conway - 1927



John Gilbert ...
Jerry Fay
Ernest Torrence ...
Red McCue
Joan Crawford ...
Jane

Titre français : Le bateau ivre
environ 60 minutes sur les 85 minutes originales

Au temps de la prohibition aux USA. Des contrebandiers opèrent dans la limite des eaux territoriales, c'est-à-dire à 12 miles de distance des côtes.
Jerry (Gilbert) est un aventurier intrépide à qui l'action ne fait pas peur. Sur son bateau il transporte des caisses d'alcool de contrebande. Un soir, les gardes-côtes se rapprochant, il fuit ... et se retrouve dans la maison d'un couple qui semble marié et qu'il finit par prendre en otages, ainsi que leur chien ...(?)
Sur le bateau qui les emmène au large, il s'intéresse à Jane (Crawford) qui lui avoue n'être que fiancée. Jerry est touché par cette jeune fille bien élevée qui ne le craint pas et qui reste digne. Petit à petit Jane commence à admirer Jerry aux dépens de son fiancé. Un soir, Jerry se fait piégé par Red (Torrence) dont le bateau ressemble à celui des gardes-côtes et qui très vite va détecter la présence d'une femme sur le bateau. Bien sûr, il désire aussitôt s'approprier le bateau, la cargaison ... et la femme ! 



A mon avis trop bien noté sur Imdb, d'autant plus qu'il manque apparemment pas mal de séquences. Par exemple au début on saute de la scène des contrebandiers directement dans la maison du couple. Les scènes visibles se passent presque toutes en mer, et le tout est très sombre. John Gilbert est séduisant avec sa petite moustache, Joan Crawford reste douloureusement silencieuse et fermée (genre cocker) et fait couler quelques larmes qui attendrissent Jerry, et Ernest Torrence est toujours aussi inquiétant, lorsque, semblant pris de folie subite, son visage se déforme. Une scène rigolote : lorsque Jerry  et Red tente de savoir lequel des deux tient le mieux l'alcool ...  Le combat final est terrible, et finit très mal ....
On peut se demander pourquoi le chien est pris en otage ?
Le tout est un bon support pour trois excellents acteurs que l'on peut admirer et se laisse regarder avec plaisir !

Il semble épuisé chez Grapevine video ..




mercredi 16 mars 2011

Desert Nights - William Nigh - 1929



John Gilbert ...
Hugh Rand
Ernest Torrence ...
Lord 'Steve' Stonehill
Mary Nolan ...
Lady Diana Stonehill


62 minutes

Dans une mine de diamants en Afrique. Un message annonce la venue de Lord Stonehill (Torrence) et de sa fille Lady Diana. Hugh Rand (Gilbert) les accueille et tombe sous le charme de Lady Diana (Nolan). Durant la visite, le père et la fille mettent la main sur un certain nombre de diamants au moment même où Rand reçoit un message lui annonçant le retard de Lord Stonehill et de sa fille à venir le rejoindre pour une partie de chasse africaine. Trop tard ! Menacé par les complices des 2 voleurs, il est emmené de force dans le désert. Ficelé dans un chariot à bœufs, Rand est impuissant. Bientôt le groupe se sépare : les complices s'en allant avec ce qu'ils croient être leur part du butin (mais seulement de la verroterie escamotée par l'astucieux pseudo Lord). Très vite ils trouvent de toute façon la mort, le vilain "Lord" ayant fait empoisonner le puits de manière à ce que personne ne puisse les poursuivre. Bientôt l'eau commence à manquer, le prochain puits est salé et les bœufs meurent. Après d'âpres négociations, Rand est chargé de rapatrier tout ce petit monde vers la civilisation...



Excellent, ce film très sensuel ! On passe un bon moment à regarder les trois protagonistes magnifiques : un John Gilbert plus séduisant que jamais, une affriolante (si, si !) Mary Nolan avec des tenues très très échancrées, et un super Ernest Torrence au mieux de sa forme : il fait parfaitement l'illusion au départ en Lord bien élevé, puis en affreux jojo prêt à tout pour garder les diamants.



L'accompagnement musical est excellent lui aussi ! Un très bon moment assuré non dénué d'humour : John Gilbert rit beaucoup !

Alors qu'est-ce qu'il vaut mieux avoir dans le désert ? des diamants ou de l'eau ?







lundi 24 janvier 2011

Across to Singapore - William Nigh - 1928



Ramon Novarro ...
Joel Shore
Joan Crawford ...
Priscilla Crowninshield
Ernest Torrence ...
Captain Mark Shore
Frank Currier ...
Jeremiah Shore
Dan Wolheim ...
Noah Shore
Duke Martin ...
Matthew Shore
Edward Connelly ...
Joshua Croninshield
Jim Mason ...
Ship's Mate Finch (as James Mason)
Anna May Wong ...
Singapore Woman


85 minutes
tiré de la nouvelle All the Brothers were Valiant de Ben Ames Williams
(remake 1953 de R. Thorpe avec R. Taylor et Stewart Granger dont le scénario est beaucoup plus confus)

Joel (Novarro) et Priscilla (Crawford) sont amis depuis l'enfance. Joel est le cadet de 4 frères d'une famille de marins dont le frère Mark revient d'un long voyage. En voyant Priscilla, Mark (Torrence) tombe amoureux et décide subitement d'épouser Priscilla sans son accord en l'annonçant dans la petite communauté religieuse. Joel, serre les dents et part en mer avec ses frères Mark et Noah en direction de Singapore.  Pendant une violente tempête au large du Cap Horn, Noah passe par-dessus bord. Finch, le second en poste, complote pour se débarrasser de Mark et de son frère ...



Une histoire sans temps mort qui termine assez abruptement.  Ernest Torrence peut se montrer terrible et on comprend les craintes de Priscilla face à cet homme immense au visage coupé à la hache qui semble avoir une poigne de fer. En comparaison Novarro semble jeune et fluet et tout à fait charmant.  Joan Crawford est encore bien jeunette, Anna May Wong qui tient un tout petit rôle est fort séduisante et le film est truffé de belles bagarres !






Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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