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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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Affichage des articles dont le libellé est Jean Hersholt. Afficher tous les articles
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jeudi 2 janvier 2020

'49-'17 - Ruth Ann Baldwin - 1917



Jean Hersholt
En 1917, le juge Brand se remémore des souvenirs en sortant des objets de sa grande malle tandis que son secrétaire Tom Reeves se charge du courrier. Brand se voit ainsi chercher de l'or dans l'Ouest avec son partenaire qui devint par la suite un concurrent face à la jeune fille que tous deux courtisent, sa désillusion lorsqu'elle choisit son ami, la naissance de leur petite fille, puis sa fuite avec un autre homme, laissant les deux amis bien seuls. Il se revoit aussi revenir auprès de sa soeur handicapée à l'Est ...

Buddy Osborne ?


 Maintenant à la retraite, Brand décide de refaire vivre la ville fantôme de Nugget Notch et envoie son secrétaire recruter du monde pour la repeupler comme au bon vieux temps de ses souvenirs.

Tom ne trouve d'abord personne, le temps passe jusqu'à ce qu'il arrive à San Diego où il découvre un cirque qui est sur le point de faire faillite par manque de succès et de spectateurs.

Le Directeur Castle se montre très intéressé par son offre et engage Tom dans la troupe où il fait la connaissance de Peggy Bobbett, une jeune fille qui est suivie par un homme sombre, Jim Raynor, qui considère que la petite lui appartient et sur laquelle il veille jalousement.

Tout ce petit monde part pour Nugget Notch où chacun est assigné à faire revivre les occupations du passé, l'épicerie, le saloon, l’hôtel etc. Jim s'occupe du saloon, les Bobbetts de l'épicerie, Castle de l'hôtel, etc.

Lorsque tout est prêt il ne reste plus qu'à accueillir le fondateur de Nugget Notch, Brand qui ne tarde pas à arriver en diligence et se montre ravit par ce qu'il découvre avant de sortir son revolver pour tirer à tout-va de joie ce qui provoque la débandade de tous les membres de la petite communauté ...



Leo Pierson


Donna Drew
Un film qui sort de l'ordinaire et qui est quelque part très moderne. C'est un western et en même temps une enquête, une remontée dans le temps. En effet, il se dégage au départ une certaine nostalgie pour le vieil Ouest alors que le film se passe en 1917. Qu'est-ce qu'on devrait dire de nos jours, alors !
Ensuite l'action est très habilement menée et de fil en aiguille on comprend qu'il y a une quête sous-jacente, celle de retrouver le bébé mais aussi l'homme qui a emmené la femme du partenaire. Sous les apparences il y a d'autres histoires qui sont tissées et imbriquées.

Les Bobbetts
Une certaine douceur est indéniable, Tom caresse plus d'une fois une mule ou un cheval, les gestes sont doux, et on ne peut que suivre l'action avec intérêt en ayant l'impression quelquefois de scruter une succession de cartes postales de l'ancien temps. Une jolie découverte que ce film !

 Ruth Ann Baldwin a écrit 31 scénarios entre 1913 et 1921 et dirigés 12 films en 1917, principalement des shorts. Puis plus rien. On ne sait pas grande chose de cette jeune femme qui est bien mignonne sur la photo que l'on découvre en suivant le lien donné plus loin. Dans ce qu'on peut lire à son sujet elle était d'abord journaliste avant de se tourner vers le cinéma. Women Film Pioneers Project -
Leo Pierson qui joue le jeune Tom Reeves était son mari.
Donna Drew n'a tourné que dans 5 films, bizarrement elle est décédée 7 jours après la mort de son mari Arthur Moon,  une année après avoir tourné ce film.


62 minutes


Joseph W. Girard ... Judge Brand (as Joseph Girard)
Leo Pierson ... Tom Reeves - aka Tom Robbins
William Dyer ... J. Gordon Castle (as William J. Dyer)
Mattie Witting ... Ma Bobbett (as Martha Witting)
George C. Pearce ... Ezra Pa Bobbett (as George Pearce)
Jean Hersholt ... 'Gentleman Jim' Raynor
Donna Drew ... Peggy Bobbett


mercredi 25 juillet 2018

Hearts' Haven - Benjamin B. Hampton - 1922

Robert McKim

Dans la banlieue de New York dans la résidence d'un magnat des chemins de fer nommé Adam Breed, se présente Joe Laird pour un poste de secrétaire. En lisant sur ses références qu'il vient de Leacock, Adam lui demande si sa mère ne s’appelle pas May Caroline ce à quoi Joe répond par l'affirmative.
Joe est engagé et se rend annoncer la bonne nouvelle à sa femme Gladys, une femme qui n'en n'a cure et qui n'en fait pas une à la maison, elle ne s'occupe même pas de leurs deux adorables enfants, Bobbie et Ella qu'elle délaisse. Joe essaie bien de remonter le moral de sa femme en lui annonçant que désormais ils allaient tous vivre dans le grand parc de la résidence Breed mais rien ne déride cette femme frustrée qui se montre de plus fâchée contre son mari qui a décidé de faire venir sa mère qui vit chichement et qui est sur le point de quitter la  maison familiale qu'elle n'a plus les moyens de garder.

Claire McDowell, Carl Gantwoort, Betty Brice
Tout ce petit monde s'installe donc dans une petite maison dans le grand parc. Les enfants sont ravis de courir dans la nature avec leur chien Rover et font la connaissance de la fille d'Adam, Vivian, tandis que leur papa travaille et que leur grand'mère veille au bien être de tous.
Un jour pourtant un improbable accident arrive. La robe de la petite Ellie reste accrochée à la branche de l'arbre dans lequel la petite fille a grimpé pour aller remettre un petit oiseau dans son nid. Ellie est suspendue à belle hauteur.

Heureusement Vivian vient à sa rescousse mais avant qu'elle n'ait eu le temps de redescendre, la branche casse et la jeune fille tombe lourdement au sol sur le dos sous les yeux des enfants affolés.
Joe qui a suivit le chien de Vivian, l'emporte dans la maison et Breed fait appeler un docteur. Les pronostics ne sont pas réjouissants, comme le petit Bobbie qui est appareillé sur une jambe, la pauvre Vivian devra porter un corset de fer et ne pourra plus marcher. Toute la maisonnée est catastrophée.

Claire McDowell
May Caroline prie beaucoup tandis que Gladys a retrouvé un vieil ami, Henri Bird qui l'emmène faire des tours en balade. Petit à petit les prières de May Caroline font leur effet, à tel point que bientôt le petit Bobbie n'a plus besoin de son appareil ce qui pousse Vivian à faire de même, contre l'avis des médecins qui la suivent et prédisent le pire si elle enlève son corset ...



Claire Adams et les adorables enfants
J'avoue que je me suis laissée séduire par cette histoire de foi terriblement romantique. Pas très bien noté sur IMDB ce film se laisse pourtant suivre avec plaisir.

En effet, le spectateur est gâté : Ce n'est pas une, pas deux, pas trois mais au moins 4 histoires d'amour, plus ou moins heureuses, plus ou moins saines, plus ou moins amusantes et plus ou moins innocentes qu'il peut se mettre sous les yeux. En une heure on se remplit de belles et bonnes choses, un film qui remonte le moral sans nul doute.

Pour équilibrer ce film qui aurait pu devenir un peu lourd, Frank Hayes dans le rôle de l'hypocondriaque majordome Pynch et  Aggie Herring dans le rôle de la gouvernante s'en donnent à coeur joie.
Carl Gantwoort, un chanteur d'opéra à la voix de
Carl Gantwoort
baryton, n'a tourné que 9 films, principalement tirés des romans de Zane Grey, produits et réalisés par Benjamin B. Hampton avec souvent les mêmes acteurs dont la charmante Claire Adams qui était la femme de Benjamin B. Hampton.

Carl Gantwoort est retourné à l'opéra après ces neufs films avant de décéder apparemment des suites d'une mauvaise chute en 1935 à l'âge de 52 ans.

D’après le roman Heart's Haven de Clara Louise Burnham paru chez Houghton Mifflin



Claire Adams
62 minutes

Robert McKim ... Adam Breed
Claire Adams ... Vivian Breed
Carl Gantvoort ... Joe Laird
Claire McDowell ... May Caroline
Betty Brice ... Gladys Laird
Frankie Lee ... Bobbie Laird
Mary Jane Irving ... Ella Laird
Harry Lorraine ... Dr. Burchard
Jean Hersholt ... Henry Bird
Frank Hayes ... Pynch
Aggie Herring ... Mrs. Harohan


Frank Hayes

mercredi 11 avril 2018

The Battle of the sexes - D. W. Griffith - 1928

 

William Judson est un homme comblé, sa famille se compose d'une gentille femme et de deux enfants adultes aimants.
Un jour chez le coiffeur, on le complimente sur ses affaires florissantes et cela ne tombe pas dans les oreilles d'une sourde car en effet, installée dans le fauteuil voisin, Marie Skinner, une petite blonde frisée qui mâchouille consciencieusement du chewing-gum, est à l'affut pour se dégotter un homme fortuné.

C'est l'anniversaire de Mme Judson, Papa lui apporte quelques cadeaux. Après que Ruth et Billy son frère aient gâté leur Mama, Papa lui demande d'accrocher son manteau dans lequel se trouve le dernier cadeau, un magnifique bracelet constitué de pierres précieuses. Toute la famille s'embrasse et se congratule.

Peu de temps plus tard Marie Skinner s'installe dans un appartement non loin de celui des Judson. Le prix est un peu élevé pour elle et son ami Babe Windsor, mais ils devraient bien vite rentrer dans leur investissement lorsque leur proie sera prise au piège de la jeunesse et de l'amour.

Babe s'éloigne pour ne pas mettre la puce à l'oreille de Judson et Marie se demande comment faire pour intéresser le père de famille. Elle s'imagine tombant dans les pommes dans le couloir lorsqu'elle aperçoit une petite souris qui tente de grimper le long de son collant. Aussitôt elle hurle et se jette dans le couloir où elle bouscule Judson quasi par hasard. Terrorisée la jeune femme s’évanouit et le brave homme l'étend sur le canapé. Il ne reste plus à la jeune femme que d'entrouvrir les yeux d'un air langoureux pour que l'affaire s'emmanche.

Bien vite Judson est ravi de l'intérêt que lui porte Marie, il devient coquet et porte un corset pour paraitre plus mince. Prétendant être de sortie pour affaires, Judson passe ses soirées avec la jeune femme.

 Un soir pourtant, Ruth et Billy décident leur mère à découvrir un nouveau night-club qui vient d'ouvrir ses portes. D'abord réticente de sortir sans son mari, la brave femme épingle un mot d'explication sur l'oreiller de papa et sort avec les jeunes gens.

Au club, Ruth voit son père en compagnie de Marie. Horrifiée elle tente de cacher sa vue à Mama en prétendant avoir un affreux mal de tête. Malheureusement, alors que tout ce petit monde s'éloigne, Papa et Marie dansent sous les yeux de Mama qui manque défaillir.

Plus tard, papa revient à la maison et fait comme si de rien n'était mais mama ne peut supporter cette situation et dépérit à petit feu ...



Des acteurs époustouflants et des gros plans sur des visages superbes très expressifs, un film qui vaut le détour surtout pour ces raisons. La trame en elle-même est archi-connue, mais il faut avouer que l'action est bien menée - famille sans histoire, interférence de Marie, séparation du couple, désespoir de Mama/euphorie de Papa, action de Ruth et ... avec une fin qui dédramatise l'histoire avec une pirouette peu prévisible et étonnante. 

Sally O'Neil
Ancienne Wampas Baby Star, Sally O'Neil (soeur de Molly O'Day) est adorable. 
Don Alvarado incarne à merveilles Babe, l'homme qui se montre terriblement séduisant mais aussi très distant avec Marie. En plus d'être acteur, Don Alvarado est souvent crédité en tant qu'assistant directeur (Second Unit Director or Assistant Director) dans bon nombre de bons films sous le nom de Don Page (son vrai nom de famille, aussi orthographié Paige). 

Le film est très bien rénové, avec accompagnement musical de Rodney Sauer et Susan Hall, jolie interprétation du Mont Alto Motion Picture Orchestra.

Titre français : L’éternel problème

88 minutes

Jean Hersholt ...
William Judson
Phyllis Haver ...
Marie Skinner
Belle Bennett ...
Mrs. William Judson
Sally O'Neil ...
Ruth Judson
Don Alvarado ...
Babe Winsor
William Bakewell ...
Billy Judson
John Batten ...
Judson's Friend



lundi 23 juillet 2012

Her Night of Romance - Sidney Franklin - 1924


Constance Talmadge ...
Dorothy Adams
Ronald Colman ...
Paul Menford
Jean Hersholt ...
Joe Diamond
Albert Gran ...
Samuel C. Adams (Dorothy's father)
Robert Rendel ...
Prince George
Sidney Bracey ...
Butler
Joseph J. Dowling ...
Professor Gregg (as Joseph Dowling)
Templar Saxe ...
Dr. Wellington
Eric Mayne ...
Dr. Scott
Emily Fitzroy ...
Nurse
Clara T. Bracy ...
Housekeeper (as Clara Bracy)
James O. Barrows ...
Old Butler (as James Barrows)
Claire de Lorez ...
Artist (Paul's friend)

80 minutes

Un paquebot fait escale à Southampton. A son bord un richissime homme d'affaires (vendeur de brosses) Samuel C. Adams et sa fille Dorothy (Talmadge) une héritière encore célibataire très en vue. Les journalistes se pressent autour du père qui se pavane. Dorothy se présente pincée et vêtue telle une vieille fille porteuse de lunettes. Elle souhaite ainsi se débarrasser des hommes qui en veulent avant tout à sa fortune. En descendant la passerelle du bateau Dorothy s'encouble et un charmant jeune homme, Paul Menford, (Colman) la retient. En la relevant leur regard se croisent longuement.
 Le père et la fille débarquent puis prennent le train pour se rendre en ville où un médecin va s'occuper de Dorothy dont la santé est fragile et qui semble avoir des palpitations. Leur séjour en Grande Bretagne va donc durer plusieurs mois.

Paul Menford est un Lord ruiné qui se rend chez son agent d'affaires, Diamond (Hersholt) qui est sur le point de vendre le manoir Menford à Adams. Diamond lui propose en riant d'épouser une riche héritière et lui montre la photo de Dorothy. Paul lui répond que d'épouser cette jeune fille vaudrait 100% de bénéfice à l'agent au lieu des 10% qu'il touche habituellement. Il se rend ensuite chez son oncle, le Dr Scott, afin de récupérer une valise oubliée. En sortant de chez Scott, le majordome des Adams le prend pour le docteur et le prie de le suivre afin de soigner Dorothy.
Pris pour le Docteur Scott, Paul se rapproche timidement et écoute le coeur de Dorothy qui se sent évidement déjà beaucoup mieux. Le Docteur obtient des résultats spectaculaires et se rend très souvent chez les Adams.
Mais bientôt Paul se sent mal à l'aise d'avoir mentit et lui avoue ne pas être un imposteur. Dorothy très déprimée se rend seule au Manoir sans autre explication à son père et s'installe dans une chambre à coucher. Durant la nuit, Paul très éméché est amené au Manoir par un taxi ignorant qu'il n'y habite plus. Il grimpe le long d'une échelle pour se rendre dans sa chambre ...



Ce film servi par des acteurs impeccables est composé de plus d'une situation cocasse. On se surprend à rire plusieurs fois tant les deux protagonistes s'enfoncent pour garder les apparences. Bien sûr de quiproquos en quiproquos la situation semble devenir inextricable. Ronald Colman et Constance Talmadge forment un très beau couple, elle très expressive et pleine de douceur et lui séduisant en diable.

Beaucoup d'allusions subtiles sont assez osées... La scène de la fermeture de la valise est excellente, les visages très expressifs et les mains très explicites ! Ronald Colman saoul arrivant devant son manoir en pleine nuit a des airs de Charlie Chaplin avec son chapeau melon. Plus tard il prendra une ombre de chandelier sur le mur pour un portemanteau sur lequel il essayera vainement de mettre son chapeau. Très convaincant en homme imbibé d'alcool Monsieur Colman !
Le quatuor composé de Constance Talmadge, Ronald Colman, Jean Hersholt et Albert Gran s'en donne à coeur joie. Au final on se demande quand même si ce film est si drôle que ça dans le fond ? En effet Dorothy apparait plutôt comme une victime somme toute.
Jugez plutôt : Son père souhaite la marier rapidement sans trop de discernement (il dira à la fin qu'il est bien content de n'avoir qu'une seule fille à marier tant c'est difficile), L'homme qu'elle aime passe son temps à lui mentir et se retrouve par deux fois très saoul ou sous somnifères (à ajouter au fait qu'il la déshonore face à un majordome qui croit l'avoir vu passer la nuit dans sa chambre), Diamond ne pense qu'à s'enrichir à ses dépends sans scrupule. Sans compter qu'elle reçoit les félicitations de tout un village alors qu'elle n'est même pas mariée, qu'elle ne peut se réjouir d'une demande en mariage en bonne et due forme selon les normes pratiquées à cette époque ni même n'est consultée pour décider de son mariage, selon ses propres vœux ... En réalité je crois que sur des bases pareilles il serait bien difficile de créer une confiance réciproque !
Ceci dit c'est égal, même si de fait ce film n'est peut être pas très représentatif d'un point de vue féminin on passe un très bon moment quand même !


Bizarrement de nombreux acteurs mentionnés sur la base de données IMDB n'apparaissent pas dans le film (à moins que je me sois endormie ?) je n'ai pas vu de Dr Scott, de Professeur Gregg, de Dr Wellington ni même de Nurse jouée par Emily Fitzroy (ce que je regrette bien d'ailleurs !). Ou bien il manque une bobine ou bien il y a une erreur sur la base de donnée ?
La version Kino est bien sûr tout a fait soignée avec un accompagnement musical composé et interprété par Bruce Loeb.














lundi 9 mai 2011

Student Prince in Old Heidelberg (The) - Ernst Lübitsch - 1927



Ramon Novarro ...
Crown Prince Karl Heinrich
Norma Shearer ...
Kathi
Jean Hersholt ...
Dr. Friedrich Jüttner
Gustav von Seyffertitz ...
King Karl VII
Philippe De Lacy ...
Young Karl - Heir Apparent (as Philipe de Lacy)
Edgar Norton ...
Lutz
Bobby Mack ...
Johann Kellermann
Edward Connelly ...
Court Marshal - Prime Minister Von Haugk
Otis Harlan ...
Old Rüder
Hans Joby ...
Student (as John S. Peters)


D'après un roman de Wilhelm Meyer-Förster " Karl Heinrich ", sa pièce " Alt-Heideberg " et l'opérette " The Student Prince " de Dorothy Donnelly et Sigmund Romberg 

ADAPTATIONS
1909 : ?
1915 : Old Heidelberg par John Emerson, avec Wallace Reid, Dorothy Gish et E. von Stroheim
1923 : Alt Heidelberg
1954 : The Student Prince de Richard Thorpe avec Ann Blythe (Musical)
 et il y en a d'autres !
 

104 minutes

Karl VII (von Seyffertitz), un roi adulé par son peuple, choisit le prince Karl Heinrich, alors encore un enfant, pour lui succéder. Le petit Karl Heinrich (De Lacy) est bien timide lorsqu'il descend du train à Karlsburg sous les yeux d'une foule compacte. Très vite il va être cloitré dans le palais royal pour apprendre les bonnes manières et séparé de sa maman. Depuis les barrières, il observe tristement les enfants jouer au loin jusqu'au jour où un professeur, le Dr Jüttner (Hersholt) chargé de son éducation, fait son apparition. La vie devient enfin supportable. Après avoir passé avec succès les premiers examens et maintenant devenu un beau jeune homme, Karl Heinrich (Novarro) est envoyé, en compagnie de son professeur à Heidelberg pour parfaire son éducation. Arrivé devant une auberge, il tombe sous le charme de Kathi (Shearer) et décide de s'y installer. Tout de suite les jeunes gens se montrent attirés l'un par l'autre. La première nuit, alors que des étudiants boivent un verre sous sa fenêtre, Karl Heindrich les rejoint, se fait de nouveaux amis et courtise Kathi ...



Les images de ce film sont charmantes, extrêmement soignées et pensées. Alors petit garçon Karl Heinrich regarde tristement l'extérieur, alors que les passants envient son statut princier : les enfants tout d'abord, qui envient les jouets du prince, les jeunes filles plus tard, lorsqu'elles découvrent l'image du jeune homme qui lui se trouve toujours bien seul "It must be wonderful to be prince"!. Alors qu'il regarde les autres enfants jouer au  loin, les valets tentent de l'amuser en apportant un ballon qu'ils lui lancent tout doucement en le félicitant ...
Ramon Novarro/Karl Heinrich, son sourire enfantin et désarmant, Norma Shearer/Kathi et sa joie de vivre ne peuvent manquer de tomber dans les bras l'un de l'autre ... et la scène tournée de nuit dans le champs fleuri sous les étoiles est tout bonnement féérique ! Mais voilà, les bonnes choses ne durent jamais, et du palais royal arrive une lettre que le Dr Jüttner dissimule pendant un temps, annonçant le choix de la future épouse du prince. Celui-ci savoure chaque minute de son existence jusqu'à l'arrivée d'un émissaire annonçant que le roi est bien malade ...
A relever les symboles relatifs aux différentes périodes de la vie du prince. Il fait grand soleil lors de son arrivée à Karlsburg, la foule lève son chapeau à l'unisson, la période étoile et nuit de son émancipation (et les étudiants qui le traitent comme l'un des leurs), et la pluie et les les inclinaisons de buste en cœur de la foule lors de son retour à Karslburg. Devenu Roi, personne à part Kathi n'ose le traiter comme auparavant et l'isolement reprend : "It must be wonderful to be king" !

L'accompagnement musical est composé par Carl Davis. Le tout est un peu long mais fort sympathique à suivre.







samedi 11 décembre 2010

Tess of Storm Country - John S. Robertson - 1922



Mary Pickford ...
Tessibel 'Tess' Skinner
Lloyd Hughes ...
Frederick Graves
Gloria Hope ...
Teola Graves
David Torrence ...
Elias Graves
Forrest Robinson ...
Orn 'Daddy' Skinner
Jean Hersholt ...
Ben Letts
Danny Hoy ...
Ezra Longman
Robert Russell ...
Mr. Daniel 'Dan' Jordan
Gus Saville ...
Old Man Longman
Madame De Bodamere ...
Mrs. Longman

118 minutes
Dans un paysage idyllique, un homme riche et dur, Elias Graves, construit sa maison et observe les pêcheurs qui campent sur ses terres en contrebas sur les rives d'un lac. Y vivent en particulier Tess (Pickford) et son père. Elias Graves souhaite se débarrasser de ces intrus,  quand Dan, le fiancé avocat de sa fille Teola, lui propose de les faire partir dans le but d'obtenir ses faveurs et d'épouser sa fille. Fortement contré par Tess, il décide de retirer les filets de pêche des villageois, pour les obliger à quitter les lieux : un drame survient ... Le père de Tess est accusé d'avoir tué Dan,  mais Frederick (Hughes), le fils de Graves, aime secrètement Tess (Pickford) ...



Un film très touchant. Mary Pickford campe une Tess sauvageonne et innocente avec conviction. Il semble que ce film ait été son favori, et je la comprends. Lloyd Hughes est séduisant et parfaitement  à l'aise dans le rôle de Frederick,  un Jean Hershold presque méconnaissable (c'est presque une lapalissade !) campe un horrible Ben Letts, Les autres protagonistes sont tous excellents dans les rôles d'Ezra, Teola, des pères, de la sorcière, des villageois, bref, tous !  Les images sont magnifiques, le village recréé, les abords du lac, ... Le final est simple et poignant.
L'accompagnement musical est parfait et remarquable (Jeffrey Mark Silverman).
Vivement recommandé ...


mardi 23 novembre 2010

Stella Dallas - Henry King - 1925




Frances Marion : adaptation



Ronald Colman ...
Stephen Dallas
Belle Bennett ...
Stella Dallas
Alice Joyce ...
Helen Morrison
Jean Hersholt ...
Ed Munn
Beatrix Pryor ...
Mrs. Grosvenor
Lois Moran ...
Laurel Dallas
Douglas Fairbanks Jr. ...
Richard Grosvenor
Vera Lewis ...
Mrs. Tibbets
 et de nombreux autres ...



110 minutes

Steven Dallas et Helen Morrison sont amis depuis l'enfance et sont sur le point de se marier. Malheureusement le père de Steven se suicide après un scandale et Steven s'enfuit dans une petite ville où il dirige une usine. Il fait la connaissance de Stella, une ouvrière qui rêve d'entrer dans le beau monde et l'épouse. Peu de temps après il est promu à New York où Stella refuse de le suivre à Steven part donc seul en laissant sa femme et sa fille que Stella refuse de voir partir. Il ne tarde pas à retrouver Helen, devenue veuve. Pendant ce temps Stella est courtisée par Ed Munn, un homme plutôt frustre ....

Tiré d'un best seller de Olive Higgins Prouty



Je me demande bien pourquoi elle refuse de suivre son mari alors qu'elle rêvait de beau monde ? ceci dit évidemment le film repose sur ce choix et sur la différence d'éducation. Stella Dallas a beau avoir du coeur, elle démontre un certain mauvais goût pour les fanfreluches et pour choisir ses amis. Mais bon, avait-elle le choix ?

 Un film émouvant à la fin, par le sacrifice de Stella pour que sa fille puisse vivre sa vie dans le monde. Mais on se demande quand même pourquoi diable personne ne lui a proposé quelques cours de maintien pour l'aider à mieux se tenir et à s'habiller ? Bref, quelques invraisemblances, mais sinon un film agréable à voir, aussi pour les décors et les classes sociales bien représentées. Tout le film repose sur Belle Bennett qui crée un personnage haut en couleur et plutôt pathétique. Ronald Colman et Beatrix Pryor sont très classes, dans le rôle des enfants Lois Moran et Douglas Fairbanks Jr sont chous tout plein, et Jean Hersholt grossier à souhait ...


jeudi 19 août 2010

Greed - Erich von Stroheim - 1924


Zasu Pitts... Trina

Gibson Gowland... McTeague
Jean Hersholt... Marcus
Dale Fuller... Maria
Tempe Pigott... Mother McTeague
Sylvia Ashton... 'Mommer' Sieppe (as Silvia Ashton)
Chester Conklin... 'Popper' Sieppe
Joan Standing... Selina

239 minutes (restauration 1999, original plus de 9 heures, 42 bobines !)
Tiré d'un livre de Frank Norris, intitulé "McTeague"



Part 1.
Dans un camp minier, une mère confie son fils à un "arracheur de dents" itinérant afin qu'il puisse en faire son métier. McTeague, c'est son nom, finit par ouvrir son propre cabinet "dentiste" à San Francisco. Lorsqu'il rencontre Trina, la fiancée de son meilleur ami Marcus, il tombe amoureux. Marcus renonce à Trina en toute amitié. Lorsque Trina gagne à la loterie $5'000 et qu'elle épouse McTeague, Marcus sent monter la jalousie ...



Un départ très lent qui permet de présenter les protagonistes. Les images sont très nettes, mais les personnages assez laids. Von Stroheim  a une vision très personnelle des gens. Aucun des acteurs n'est séduisant, les intentions des personnages provoquent le doute, impossible de comprendre leurs vraies natures. Même les enfants sont insupportables et comme grimés en singes de cirque. J'aime bien ZaSu Pitts, mais là elle est à la fois éthérée et douteuse. Les autres acteurs sont tous inquiétants. 

Les symboles, l'or, les dents et les oiseaux sont colorés de la même couleur jaune. Une image récurrente, un bras maladivement maigre brasse des pièces d'or. L'homme venant remettre le chèque de $5'000 à Trina a un visage de mort.  Les textes sont souvent un mélange d'allemand et d'anglais. Il faut s'accrocher et bonjour l'ambiance !

A la fin de la première partie qui dure quand même deux heures, on sent la tension monter, mais le temps a semblé plutôt long.


Part 2.
Le mariage semble heureux et trois ans ont passé. Après un combat violent avec Mac, Marcus est parti dans un ranch de l'ouest, à la grande joie du couple. Un jour la confrérie des dentistes signale à McTeague qu'il n'a pas l'autorité ni les études pour tenir un cabinet de dentiste. Les clients n'affluant plus, ses affaires s'arrêtent et Trina se montre de plus en plus radine : elle cache de l'argent, ment et refuse le moindre sou à McTeague qui s'aigrit et boit beaucoup...

Au départ on se dit, tiens, finalement ils sont heureux, Trina a bien épousé Mac par amour, les deux époux n'aiment pas Marcus et tout semble devenir clair. Mais on ne peut s'empêcher de rester très extérieur et de suivre en spectateur le déroulement de l'action. Petit à petit, Mac et Trina deviennent de plus en plus laids.
En réalité on suit l'histoire de trois couples : celui de Maria qui a menti sur un pseudo trésor pour épouser Zerkow, et celui de Old Grannis et de sa voisine qui s'aiment d'un amour timide depuis de nombreuses années. Celui des premiers finit dans un bain de sang, seul le deuxième passe à la couleur, au propre comme au figuré, et ne devient pas odieux sous l'influence de l'argent.

Bref, une histoire très noire, le final est terrible et la fin facilement prévisible. Ce n'est pas un film que je regarderai tous les jours, même si les images sont parfaitement cadrées, que les acteurs sont très bons dans le genre hypnotisé et et que le texte est plein de poésie. Mais on sent surtout le regard d'une personnalité très forte, d'une force de caractère étonnante voire quelquefois d'une certaine forme d'humour qui n'est pas loin du cynisme - Erich von Stroheim était certainement tout cela à la fois, et sa personnalité transpire à travers tout le film, même si je ne connais pas sa vie.

On comprend que le tournage n'a pas dû être facile : tous les décors sont naturels, et le réalisme est bien là ...


Title card: GOLD - GOLD - GOLD - GOLD. Bright and Yellow, Hard and Cold, Molten, Graven, Hammered, Rolled, Hard to Get and Light to Hold; Stolen, Borrowed, Squandered - Doled.

Title card:I never truckled; I never took off the hat to Fashion and held it out for pennies. By God, I told them the truth. They liked it or they didn't like it. What had that to do with me? I told them the truth; I knew it for the truth then, and I know it for the truth now. FRANK NORRIS.

Titres français (incomplet)

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