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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 17 novembre 2021

Who Pays? Toil and Tyranny - Harry Harvey - 1915

 


David Powers, roi du bois, traite ses employés comme des outils dans son entreprise, remplaçables selon les besoins. Il est soutenu dans son mépris patricien du travail par son conseiller juridique, Perry Travis. Travis aime la fille de Powers, Laura, presque autant que son père. Laura lui a promis de l'épouser.

De leur côté, Karl Hurd, sa femme Mina et leur fille de six ans Betty forment un exemple pathétique de lutte contre la pauvreté. Hurd travaille comme débardeur pour Powers. Lors d'une bagarre avec son contremaître alors qu'il avait pris une pause de quelques minutes pour soulager son pauvre dos, Hurd est battu à coups de gourdin et immobilisé pendant de nombreux mois. Sa femme, subvient aux besoins de sa famille et contracte la tuberculose. Lorsque Hurd, encore faible, postule à nouveau pour travailler dans l'entrprise, Powers le chasse. 

Powers met la pression sur son contremaitre car les temps sont difficiles. Les conditions deviennent insupportables dans l'usine de Powers et ses ouvriers décident de faire grève. Les supplications de Laura pour les ouvriers sont vaines. Mina meurt. En mission d'exploration dans les maisons des travailleurs, Laura trouve Hurd assis à côté du corps sans vie de sa femme. Il est inconsolable et Laura voit qu'elle ne peut rien faire pour apaiser son chagrin. Elle laisse un gros billet et s'en va. Les grévistes décident de se venger de Powers et guettent son automobile. Hurd, fou de chagrin de la perte de sa femme et attribuant tous ses ennuis à Powers, sort un revolver de la poche du chef de la grève et décide de faire "le travail" lui-même. Il attend non loin de la propriété le départ de la voiture aux rideaux tirés du patron.

Laura échappe à son père et Travis et entre dans la limousine de son père. Hurd vide son revolver dans l'automobile, et le chauffeur, pris de peur, se précipite chez lui. Lorsque Powers et Travis ouvrent la portière de la voiture, ils trouvent Laura morte à l'intérieur et se rendent compte que sa mort est le résultat de leur aveuglement volontaire. Hurd apprend trop tard sa terrible erreur et vivra toujours comme le meurtrier auto-accusé de sa bienfaitrice.


 

Tragédie bien menée et qui fait la part belle au drame humain en soulevant quelques questions intemporelles. A cette époque Henry King mène une double carrière d'acteur et de réalisateur. Ici il est aussi scénariste. 

Ruth Roland était la reine des serials avec Pearl White. Elle décédera à 45 ans en 1937 d'un cancer.

12e et dernier épisode de la série "Who Pays?" des drames tournés en trois bobines mettant en scène la même distribution avec un fil conducteur commun provoquant un drame social, dont le thème était « qui est moralement responsable des malheurs divers et divers subis par les personnages principaux »

 https://centuryfilmproject.org/2018/04/15/toil-and-tyranny-1915/

35 minutes (3 bobines)


Henry King ... Karl Hurd

Ruth Roland ... Laura Powers

Daniel Gilfether ... David Powers

Ed Brady ... Perry Travis

Mollie McConnell


 

mercredi 13 mai 2020

The Woman Disputed - Henry King, Sam Taylor - 1928



A Lemberg en Autriche. Un homme court pour échapper à la police lorsqu'une prostituée le cache dans un tonneau sur lequel elle s'installe posément avant d'envoyer les poursuivants sur une fausse piste.

Un homme qui a assisté à la scène la suit dans son appartement et lui tend une carte sur laquelle le nom de son neveu est indiqué avant de se tirer une balle dans la tête.

La pauvre fille, Mary Ann, appelle le neveu nommé Nika, qui arrive avec son ami, Paul. Tous deux sont officiers, respectivement l'un dans l'armée russe et l'autre dans l'armée autrichienne.

Nika ne croit pas Mary Ann et appelle la police. Malgré tout lorsqu'elle arrive, il annonce que son oncle s'est suicidé alors que Mary Ann attendaient leur venue en bas.

Comme la propriétaire de l'immeuble ne veut pas d'histoire, elle chasse la pauvre fille qui n'a nulle part où aller. Pris de pitié pour elle, Paul lui prête son appartement et va dormir chez son ami.

Le lendemain les trois amis prennent le petit déjeuner ensemble et les deux hommes proposent d'aider la jeune fille à trouver du travail.

Tout es passe pour le mieux mais la guerre est déclarée. Paul appelle Mary Ann pour la prévenir de son départ et la jeune fille pleure et lui déclare son amour et ainsi Paul fait sa demande en mariage.
Sur ce arrive Nika qui a tenté de prévenir Mary Ann et, en l'absence d'une réponse au téléphone, décide de venir dire au revoir à son ami. Lorsqu'il trouve Mary Ann dans l'appartement de Paul, sa déception est immense car lui aussi était amoureux de la jeune fille ...



Oh là là, quel gâchis que ce film ...Mais quel cirque ce final ! 
La pauvre fille forcée de coucher avec le Russe, la gloire finale, pas du tout crédible ce bataillon qui s'incline et se met à genoux devant une pauvre fille qui a couché avec un Russe pour sauver la patrie. Tout ça parce qu'un espion déguisé en faux prêtre lui parle des enjeux de la guerre ?

L'histoire commençait assez bien, la jeune prostituée qui sauve un évadé, soit. On aurait voulu savoir ce qu'avait fait l'évadé mais bon (déjà on peut penser que le régime policier autrichien était répressif).

Ensuite ce type surgi de nulle part qui se suicide chez cette pauvre fille ... bon, c'est déjà loufoque mais admettons, il fallait bien introduire les deux hommes.

Puis ces deux amis, comment se sont-ils connus et qu'est-ce qui les lie ? ... enfin, pourquoi diable ne montre-t-elle pas la carte écrite par le suicidé ? S'il elle l'avait tué elle n'aurait certainement pas appelé son neveu quand même !
Un élément qui est super frustrant c'est qu'on ne sait rien de la vie antérieure de Mary Ann. Pourquoi fait-elle le trottoir ? On pourrait imaginer que c'est sa première nuit, lui donner un passé de femme de bonne famille abandonnée par un mari volage, enfin bref lui donner un peu de dignité, mais que nenni, aucun indice n'est donné.

Ensuite la guerre. Donc nous sommes du côté des Autrichiens, c'est-à-dire aussi des Allemands qui font partie de la triple entente avec les italiens. Une victoire Autrichienne est donc une victoire Allemande ... on se demande quand même si le scénariste qui a adapté cette histoire n'aurait pas un peu confondu les alliés ? Ou bien la haine du Russe l'a emporté ? Bref, c'est surprenant.

Et cette fin ridicule, avec Nika qui se montre une belle ordure finalement ? ça ne cadre pas avec le début et n'est pas plausible du tout.

Les trois acteurs principaux sont par contre très photogéniques. Il y a de nombreux gros plans et les images sont plutôt belles mais sans plus. Par contre l'action est terriblement lente. Ainsi on passe de longues minutes sur chaque scène, franchement j'ai fini par m'ennuyer alors que je me faisais un plaisir de voir ce film.

C'est le dernier film d'Arnold Kent de son vrai nom Lido Manetti, un jeune acteur italien promis à une belle carrière. Engagé par Paramount il venait de commencer le tournage des Four Feathers de 1929 lorsqu'il eut un accident de voiture. Il est décédé  prématurément à l'âge de 28 ans.

Talmadge et Roland avaient une affaire à cette époque.

Titres français : Soirs d'orage ou La Femme disputée



Film inspiré de la nouvelle Boule de Suif de Guy de Maupassant

104 minutes

Norma Talmadge ... Mary Ann Wagner
Gilbert Roland ... Paul Hartman
Arnold Kent ... Nika Turgenov
Boris de Fast ... Passerby
Michael Vavitch ... Father Roche
Gustav von Seyffertitz ... Otto Krueger
Gladys Brockwell ... Countess
Nicholas Soussanin ... Count



mardi 7 mai 2013

Little Mary Sunshine - Henry King - 1916


Marie Osborne ...
Mary (as Baby Marie Osborne)
Henry King ...
Bob Daley
Marguerite Nichols ...
Sylvia Sanford
Andrew Arbuckle ...
Bob's Father
Mollie McConnell ...
Sylvia's Mother

46 minutes


Pour fêter ses fiançailles avec Sylvia, Bob retrouve ses amis et boit un peu trop. Du coup il en oublie son rendez-vous avec sa fiancée qu'il retrouve bien plus tard. Outrée d'être oubliée si facilement, Sylvia rompt les fiançailles et Bob se retrouve à la rue.
Non loin de là pendant ce temps une petite fille veille sur sa maman malade. Lorsque son père, complétement ivre revient à la maison il brutalise sa femme alors que la petite Mary se cache sous la couverture du lit. Plus tard, son père ayant quitté la chambre, une voisine découvre que la mère est étendue morte et la petite fille en profite pour sortir dans la rue et se cacher dans un taxi qui justement emmène Bob à la maison. Le jeune homme découvre la petite fille et la présente à ses parents qui sont heureux de l’accueillir. Malheureux sans la femme qu'il aime, Bob promet de ne plus jamais toucher une goutte d'alcool et retrouve le sourire grâce à Mary qu'il appelle son petit rayon de soleil.
Son père décide alors de faire venir Sylvia qui de son coté est bien malheureuse en lui faisant croire que Bob voit désormais une autre fille ....



Une histoire très chou mettant en vedette Baby Mary Osborne, une adorable petite fille aux cheveux bouclés et Henry King, bel homme avec une jolie prestance avant qu'il ne passe derrière l'écran pour de bon.

L'histoire est contée sur un ton optimiste, ainsi jamais on ne saura ce qui est advenu du père après qu'il ait tué sa femme et pour meubler l'histoire qui sinon serait fort courte, un ours savant vient faire un tour dans le jardin de la famille Daley ce qui impressionne grandement Mary qui va faire un rêve qui tourne au cauchemar. C'est triste d'imaginer la vie de ces animaux qui étaient montrés ainsi dans la rue mais il faut avouer que l'ours a l'air de bien s'amuser avec un tuyau d'eau. 
Les femmes de cette époque portaient aussi volontiers un pauvre animal autour de leur cou. Je suis bien contente que cette mode soit définitivement passée.

Accompagnement à l'orgue par Bob Vaughn, on trouvait un DVD chez Unknown video (1999), Film édité en collaboration avec Lobster films (Paris), car ce film a été retrouvé en France. Il s'agissait du seul des 22 épisodes tournés entre 1916 et 1919 qu'il était possible de voir.
Sur le même disque on trouve Tom Sawyer, 1917 de William Desmond Taylor avec Jack Pickford.

samedi 30 mars 2013

She Goes to War - Henry King - 1929


Eleanor Boardman ...
Joan
John Holland ...
Tom Pike
Edmund Burns ...
Reggie
Alma Rubens ...
Rosie
Al St. John ...
Bill
Glen Walters ...
Katie
Margaret Seddon ...
Tom's Mother
Yola d'Avril ...
Yvette
Evelyn Hall ...
Joan's Aunt
Agostino Borgato ...
Major
Dina Smirnova ...
Joan's Maid
Yvonne Starke ...
Major's Wife


50 minutes (à l'origine 87 minutes semble-t-il)
D'après le livre de Rupert Hughes du même titre
Partiellement parlant (et sons synchronisés)

C'est la guerre, les troupes défilent avant d'embarquer. Au coup de sifflet tout le monde va dire au revoir à ses proches et c'est les adieux déchirants. Katie embrasse son Bill de tout son coeur, Joan encourage Reggie et Tom serre sa mère contre lui. La fanfare entonne ce n'est qu'un au revoir et le train s'ébranle alors que les personnes restées sur le quai tentent d'apercevoir une dernière fois l'aimé.

Il manque un bout... On retrouve Joan sur le terrain avec d'autres femmes venues elles aussi pour être proches d'un être cher. Les femmes s'occupent de remonter le moral des soldats et aident à l’hôpital.
Lors d'une alerte Reggie s'effondre sous l'emprise de l'alcool et Joan prend sa place. Grâce au masque à gaz elle n'attire pas l'attention. Plus tard elle s'enduira le visage de terre ce qui n’empêchera pas Bill de reconnaitre une femme. Plus tard encore elle se retrouve au coeur de l'action parmi les hommes et voit l'horreur de la guerre dans toute sa splendeur. Du sommet d'une colline l'ennemi empêche toute avance en faisant rouler des tonneaux emplis d'essence qui prennent feu et embrasent toute la plaine. Les hommes ne doivent leur salut qu'à l'arrivée de deux tanks qui les embarquent et traversent les flammes. De l'autre côté l'ennemi attend tapi et tire sur tous ceux qui avancent ...


Après le prologue les premières images touchent immanquablement tout de suite grâce à la scène du départ sur le quai. Katie dit au revoir à Bill de manière tellement vraie, de façon délicate et presque gênée tout en retenue, que mon coeur s'est serré et que les larmes me sont montées au yeux : C'est bien la première fois que je verse une larme si vite après le début d'un film ! Les adieux de Tom à sa mère sont très poignants eux aussi, d'une sincérité presque palpable.
La scène d'Alma Rubens chantant au blessé qui la prend pour sa mère est également très émouvante. Bref, on oscille entre émotions et larmes, avec des moments de grande douceur, comme celles des trois femmes dormant dans le même lit pour basculer ensuite dans l'affreuse réalité, les flammes, le sang, la peur, le bruit, la douleur etc. C'est le dernier film d'Alma Rubens qui décédera moins de deux ans plus tard à l'âge de presque 34 ans d'une pneumonie suite à une santé déficiente liée à l'abus de drogue.
Eleanor Boardman se montre quant à elle plus froide, son rôle est peut-être partiellement responsable de ce fait, puisqu'elle est sensée démontrer du courage et du sang froid ?
Al St John a le rôle de Bill, un homme protégé par une grande femme qui lui fait porter un fer à cheval autour du cou : il apporte un peu de légèreté au film en faisant des avances à Joan et en lui pinçant les fesses lorsqu'il le peut, ce qui provoquera la fuite de la jeune femme et la mort de Bill qui perdra son fer à cheval en tentant de la rattraper ... sa fin sera pathétique comme la fin de ce film sera belle tout en étant un peu abrupte.

J'aurais bien voulu trouver quelques informations sur Glen Walters, la grande blonde (mais est-ce bien elle, je n'ai pas trouvé de photo de cette actrice ?) et sur John Holland (ou Clifford Holland à ses débuts), un acteur magnifique dans ce film qui n'aura tourné que 16 films au total, dont un film avec Lupe Velez, Hell Harbour du même réalisateur Henry King en 1930.
Les acteurs ne sont pas présentés et les prénoms pas cités ce qui ne facilite pas l'identification des protagonistes !

Il est bien regrettable qu'il manque tellement de scènes à ce film qui sinon doit être très percutant.

On trouve ce film chez Grapevine Video, on peut le voir sur le net aussi ...


dimanche 14 octobre 2012

A Sporting Chance - Henry King - 1919


William Russell


William Russell ...
John Stonehouse
Fritzi Brunette ...
Gilberte Bonheur
George Periolat ...
Edward Craig
J. Farrell MacDonald ...
Luther Ripley aka Kennedy
Lee Hill ...
George Cornhill
Harvey Clark ...
Aaron Witt
Perry Banks ...
Anthony James

50 minutes

Dans un hôtel. Après s'être concerté avec son chef (Farrell MacDonald), le réceptionniste refuse un client sous prétexte qu'il est trop petit. Puis de même le suivant parce qu'il est marié. Plus tard, survient un jeune homme costaud qui sera accepté et qui s'inscrit sous le nom de John Stonehouse (Russell). Le gérant de l'hôtel l'identifie comme l'un des rois du tungstène. John s'installe dans la chambre 420. Dans la chambre d'en face il aperçoit une jeune femme (Brunette) mais il tire le store et s'installe pour écrire un mot. Très vite on comprend qu'il s'agit d'une lettre expliquant le geste irréparable qu'il s’apprête à commettre, le suicide. Alors qu'il tient déjà le revolver il entend un coup de feu; relevant alors le store il aperçoit la jeune femme qui tire sur un homme qui s'effondre. Il accourt dans la chambre et le gérant ne tarde pas à apparaitre. La jeune femme lui raconte que l'homme abattu est un maitre chanteur venu pour récupérer une somme d'argent prêtée à son père. Elle explique qu'une magnifique émeraude offerte par son fiancé a servi de gage et qu'il tentait de la menacer, il s'agit donc de légitime défense. La police ne tarde pas à faire son apparition et John, chevaleresque et n'ayant rien à perdre, prend le crime sur lui ...


Le cadavre a de la peine à garder les yeux ouverts !
Un film bourré de revirements abracadabrants. Le réalisateur ne cherche pas à nous surprendre car dès le départ on comprend qu'il s'agit d'un coup monté. Tout a été pensé à l'avance, la police, le mort, la jeune femme. Le dindon de la farce est bon joueur, au final John Stonehouse sortira vainqueur. Au final on comprendra le pourquoi de sa tentative avec l'arrivée de Anthony James, qu'il nomme dans son mot d'adieu. La fin est juste un peu facile et c'est dommage parce que le gros de l''action est plutôt accrocheur et qu'on suit avec plaisir les quiproquos pleins d'humour.
Scénario de Jules Furthman.

Fritzi Brunette

jeudi 22 mars 2012

Six Feet Four - Henry King - 1919


William Russell ...
Buck Thornton
Vola Vale ...
Winifred Waverly
Charles K. French ...
Henry Pollard
Harvey Clark ...
Two-Handed Billy Comstock
Clarence Burton ...
Cole Dalton
Al Ernest Garcia ...
Ben Broderick
Jack Collins ...
Ed Bedloe
Jack Brammall ...
Kid Bedloe
Calvert Carter ...
Poke Drury
Perry Banks ...
Old Man Adams
John Gough ...
Jimmie Clayton
Anne Schaefer ...
Mrs. Riddell (as Anne Schaffer)

52 minutes

Un soir de tempête, au relais de diligences qui fait office de saloon. Des hommes attendent l'arrivée de celle du soir en racontant que par une nuit du même genre une diligence avait été attaquée et le coffre dérobé. La diligence arrive et les passagers descendent et se précipitent au chaud à l'intérieur pour éviter la pluie. Parmi eux se trouve Winifred Waverly (Vale) la nièce de Pollard qui revient de l'Est. Un mystérieux homme masqué portant des chaps laineux (wooly chaps) pénètre dans la salle et demande à ce qu'on lui remettre les sacs contenant les valeurs sous la menace de son revolver puis s'enfuit dans la nuit. Quelques minutes plus tard un grand gaillard de 6'4 ft (1.93 m) Buck Thorton (Russell) fait son apparition et tout le monde le désigne comme le bandit car il porte les mêmes vêtements que celui-ci. Buck croit d'abord à une blague puis comprend que la situation est sérieuse. Il demande au shérif de confirmer sa présence dans son office lorsque la diligence est arrivée et aussi quelques minutes plus tard. Le shérif semble hésiter à confirmer l'alibi mais un stranger (Clark) de passage fait remarquer qu'il a bien vu le dénommé Buck se rendre chez le shérif juste avant l'arrivée de la diligence. 
Alors que Buck prend congé de Winifred, elle reçoit un message lui demandant de passer à la banque récupérer une grosse somme d'argent pour la rapporter et de le rejoindre au ranch car il n'a pas le temps de venir la chercher. Buck l'accompagne à la banque car il doit une traite. Il escorte Winifred un bout de chemin et les deux sympathisent. Plus tard ils font halte chez Harte et alors que Buck amène les chevaux dans la grange un mystérieux inconnu masqué ressemblant fort au voleur de la veille pénètre dans la maison et exige la somme que Winifred transporte pour son oncle. Croyant à une farce de Buck elle la lui remet et l'inconnu disparait. Lorsque Buck revient après s'être occupé des chevaux, Winifred lui demande de lui rendre l'argent ...




Il y avait longtemps que j'attendais d'avoir la chance de regarder ce film maintenant réédité chez Sinister pour plusieurs raisons : l'une d'elle c'est que c'est l'occasion de revoir William Russell que j'avais beaucoup apprécié dans le film The Blue Eagle de John Ford (1926) dans lequel il faisait face à George O'Brien et dans Anna Christie, 1923 (on peut aussi le voir dans Midnight Taxi, 1928). La deuxième raison c'est que c'est un film de Henry King et un western qui plus est.
L'histoire est très bien montée et menée d'un bon pas. On débute en plongeant dans ce bar comme si on y était, les décors paraissent authentiques, les personnages sont plus vrais que nature. Après la tempête de la veille, le jour se levant on découvre la petite communauté avec ses maisons de bois et ses trottoirs en planches. Pas de temps mort et surtout des acteurs qui sont très naturels, à commencer par William Russell, ce grand gaillard genre armoire à glace avec un visage rude et un nez en trompette qui se prend le haut des portes trop basses pour lui dans toutes les maisons. Face à lui tout le monde semble petit, surtout la jolie Vola Vale. Les autres acteurs sont très naturels eux-aussi et rendent l'histoire plausible.
On découvre la vie rurale, une soirée dansante au Deer Lake avec l'orchestre local (qui nous est présenté avec humour comme l'orchestre symphonique !), deux ou trois revirements inattendus surprennent et plusieurs histoires entremêlées enrichissent l’intrigue. Les méchants ne sont finalement pas ceux qu'on croit, les gens en général non plus. Un vrai plaisir que de regarder ce film très bien présenté par Sinister Cinema, l'image est bonne en plus.


mardi 7 février 2012

Over the Hill - Henry King - 1931



Mae Marsh ...
Ma Shelby
James Dunn ...
Johnny Shelby as an Adult
Sally Eilers ...
Isabel Potter as an Adult
Edward Crandall ...
Thomas as an Adult
Claire Maynard ...
Phyllis Shelby, Johnny's Wife
Olin Howland ...
Isaac as an Adult (as Olin Howlin)
Joan Peers ...
Susan as an Adult
Joe Hachey ...
Isaac Shelby in Prologue
Tommy Conlon ...
Johnny Shelby in Prologue (as Tom Conlon)
Julius Molnar ...
Thomas Shelby in Prologue
Marilyn Harris ...
Susan Shelby in Prologue
Nancy Irish ...
Isabel Potter in Prologue
Eula Guy ...
Minnie, Isaac's Wife
William Pawley ...
Ben Adams, Susan's Husband
George Reed ...
Les, Wagon Driver

89 minutes

Une famille. Ma Shelby réveille ses 3 garçons qui se chamaillent et réveillent leur père au chômage qui leur flanque une dérouillée. Ma s'occupe de sa petite fille, le petit déjeuner attend les enfants qui passent leur temps à se quereller. Les caractères se dessinent : Isaac plutôt malhonnête n'hésite pas à se servir dans les sous de sa maman, Johnny prend sur lui, la petite soeur est plutôt égoïste. Ma distribue son amour sans compter. Des années plus tard ses enfants devenus adultes, son plus grand plaisir est de les choyer. Le soir de Noël toute la famille est à nouveau réunie. Johnny est fiancé à Isabel la voisine qu'il aime depuis tout petit. Le père toujours au chômage emprunte la voiture de service de Johnny pour transporter de l'alcool interdit durant la prohibition avec la complicité d'Isaac. Johnny est arrêté et garde le silence pour protéger son père et surtout épargner sa mère....



Mae Marsh incarne une mère dans toute sa splendeur : active, dévouée à son mari et à ses enfants toute entière, elle passe sa vie à trimer comme une forcenée. Lorsque son mari décède elle devient une charge pour ses enfants et passe de foyer en foyer pendant que Johnny, parti en Alaska pour recommencer sa vie, pense payer une pension et envoie de l'argent à son frère Isaac devenu pasteur (et toujours malhonnête - tiens je crois bien que c'est la première fois que je vois un pasteur malhonnête au cinéma). Isaac s'arrange pour que sa mère aille à l'hospice des pauvres et garde l'argent. Mais Johnny revient et entre dans une colère noire en apprenant que sa mère se retrouve à la rue !

La scène de la colère vaut le détour par la sourde rage et la violence dégagée en trainant ce frère indigne par le paletot et sur le dos. Il se retrouvera le derrière à l'air à la grande joie des badauds venus se régaler de la scène ...
Un film qui mériterait une restauration, la version vue est affreuse, floue avec un son horrible. 
Après le succès de Bad Girl quelques mois plus tôt, voilà Sally Eilers et James Dunn à nouveau réunis.





Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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