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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 8 novembre 2017

Little Orphant Annie - Colin Campbell - 1918

 

Entouré d'enfants, le poète James Whitcomb Riley raconte l'histoire de la petite orpheline Annie. Très tôt elle perdit sa maman et fut confiée à l'orphelinat où la bonne directrice prend soin des enfants comme une vraie mère aimante tandis qu'Annie raconte aux enfants ravis des histoires de lutins et d'elfes qui parlent toujours de bien se comporter.
Mais un jour l'oncle d'Annie se présente et récupère la petite fille. Lui et sa femme mène la vie dure à Annie, à tel point que le voisin, Dave Johnson devenu le héros d'Annie, fait placer la petite fille dans une famille nombreuse où elle est traitée comme l'un des enfant de la famille.
Plus tard Dave part à la guerre, lorsqu'Annie apprend qu'il ne reviendra pas, c'est le drame ... mais la vie n'est-elle pas une illusion ?



Petite adaptation du poème composé par James Whitcomb Riley que l'on peut voir au cours de l'action. C'est gentil et cela donne l'occasion de voir le poète en personne ainsi que Colleen Moore encore toute jeune et dont c'est l'un des premiers rôles en tête d'affiche, et aussi Tom Santschi qui restera toujours un grand du cinéma.

Le film est bien démodé mais pas dénué de charme si l'on aime les histoires naïves de cette époque. Les images sont joliment montées et la fin est un peu abrupte.

A noter la faute d'orthographe du titre !

Plusieurs films qui seront tournés par la suite portent ce titre (sans t à Orphan) mais semblent basés sur une bande dessinée.

On trouve le film chez Grapevine Video


Quelques photos et informations supplémentaires : Movie Silently



57 minutes

Colleen Moore ...
Annie
Tom Santschi ...
Dave Johnson
Harry Lonsdale ...
Annie's Uncle
Eugenie Besserer ...
Mrs. Goode


mercredi 2 août 2017

What Happened to Rosa - Victor Schertzinger - 1920



Lundi est jour de soldes monstres aux grands magasins Friedman. Pendant que les clientes se pressent autour des comptoirs, Mayme regarde une revue tranquillement cachée derrière des piles de cartons de collants. Son regard est attiré par la photo d'un beau jeune homme brun.
Lorsque sa collègue vient la chercher, la maladroite Mayme renverse une grosse colonne d'emballages avant de se rendre derrière le comptoir de vente où elle fait la connaissance d'une cliente doublée d'une diseuse de bonne aventure qui lui donne sa carte de visite.
Plus tard Mayme se rend chez cette femme qui lui annonce que dorénavant elle sera Rosa Alvaro, le nom de l'esprit qui l'habitera désormais. Grâce à sa beauté et à son sourire aucun homme ne lui résistera, d'ailleurs un beau jeune homme ténébreux va bientôt entrer dans sa vie.
Après avoir donné tout son argent à la diseuse de bonne aventure, Mayme rentre en autobus. Comme elle n'a pas d'argent elle teste son pouvoir de séduction auprès du contrôleur. Bizarrement celui-ci ne réclame pas son du.
Maintenant assez convaincue d'être d'ascendance espagnole, Mayme/Rosa cherche dans l'album de photos familial une preuve de ses origines. A la vue de la photo de sa mère disparue depuis de nombreuses années, Mayme décide de se vêtir de son habit de scène, un costume de danseuse espagnole. Alors qu'elle s'admire dans un miroir sa colocatrice Gwen revient et se demande ce qui passe par la tête de sa collègue de travail.
Le lendemain Mayme est de retour au magasin. Arrive alors un homme non conventionnel, le Dr Maynard Drew, à la recherche d'un cadeau pour sa soeur. Ne voyant personne au comptoir le brave garçon s'assied et commence à lire lorsqu'il aperçoit 2 jambes sur lesquelles Mayme semble mettre des collants de manière acrobatique. Maynard reste interloqué et bégaie une commande.

Sous le charme de ce client, le soir Mayme s'imagine le recevoir dans son petit appartement ... Le lendemain sa copine Gwen l'invite à la suivre au bal costumé qui aura lieu sur le Mandalay, un bateau sur la rivière.
D'abord réticente Mayme, habillée en Rosa, finit par faire son apparition. Deux hommes s'empressent à ses cotés lorsque la jeune fille aperçoit Maynard, venu au bal en quête d’authenticité  Tous deux tombent sous le charme l'un de l'autre mais bientôt Gwen et ses amis reconnaissent leur collègue et veulent la ramener à a maison. S'ensuit alors une belle bagarre. Mayme redoutant de devoir perdre la seule romance qu'elle ait jamais connu se jette alors à l'eau, bientôt suivi par Maynard qui revient bredouille. Croyant son amie noyée Gwen se lamente avant de la retrouver à la maison. Bien sûr Mayme nie avoir été sur le bateau, mais finit par avouer que Rosa Alvaro y était  ...

Les films avec Mabel Normand sont toujours agréables à regarder, il n'est pas difficile d'éprouver de la sympathie pour les filles qu'elle incarne avec beaucoup de naturel. Celui-ci ne fait pas exception bien que l'action ne soit pas très pétillante.

Tully Marshall porte ici une moustache de phoque et Adolphe Menjou est visible quelques secondes vers la fin auprès de Hugh Thompson alias le Dr Drew. Hugh Thompson a tourné dans 60 films jusqu'à 1926. Peu de ces films sont visibles de nos jours. On peut toutefois le voir dans The Grub Stake avec Nell Shipman.

La référence sur Mabel
http://looking-for-mabel.webs.com/2009lamagazine.htm

54 minutes


Mabel Normand ...
Mayme Ladd / Rosa Alvaro
Doris Pawn ...
Gwen
Tully Marshall ...
Percy Peacock
Hugh Thompson ...
Dr. Maynard Drew
Eugenie Besserer ...
Madame O'Donnelly
Buster Trow ...
Jim


mercredi 23 avril 2014

The Greatest Question - D.W. Griffith - 1919

 
 

Des marchants ambulants campent non loin d'une rivière. Une mère épuisée se repose pendant que sa petite fille Nellie gambade joyeusement dans la nature.
Non loin, cachée derrière un arbre, Nellie voit un couple assassiner une pauvre fille et court prévenir ses parents qui ne la prennent pas au sérieux.
10 ans plus tard, son père désormais mort, la petite Nellie devenue une jeune fille conduit les chevaux pendant que sa mère est alitée dans le chariot.  Revenue dans la région où le crime a été perpétré, la mère se meurt pendant que Nellie lui parle. 
Tout près dans une ferme la maman Hilton envoie son fils Jimmie apporter quelques victuailles à plus démunis qu'eux. Nellie appelle à l'aide et Jimmie appelle à son tour ses parents qui envoient John, le fils ainé, chercher un docteur qui ne peut que constater la mort de la pauvre maman de Nellie.
Compatissante, la famille décide de garder Nellie malgré les difficultés financières qui ne s'arrangent pas lorsque le fils ainé John est appelé sous les drapeaux. En partant il a la prémonition qu'il ne reverra pas sa chère mère.

Nellie décide alors de trouver du travail et s'engage chez le couple assassin qu'elle ne reconnait pas malgré de sombres pressentiments. Bientôt sa vie devient un enfer, le mari cherche à la violer tandis que la femme la bat sans pitié.

De leur coté les Hiltons apprennent que John est mort en service comme la mère en avait eu la vision grâce à sa grande foi en Dieu. Les choses vont de mal en pis et ils sont sur le point de vendre la ferme à un arnaqueur qui a découvert que le sol de la propriété regorge de pétrole...


Une très belle histoire touchante grâce à une Lilian Gish et un Robert Harron attendrissants et beaux ainsi qu'une Eugenie Besserer qui incarne la mère qui porte la famille grâce à l'amour porté à chacun et une foi sans faille. Ce genre de rôle lui va comme un gant.
L'histoire est bien construite, les images poétiques font appel à de nombreux passages de la Bible qui font allusion à l'amour, la foi, la prière, la vie après la mort et le pardon. Du coup on n'est pas étonné de voir le fantôme de John apparaitre à sa mère convaincue que son fils est toujours vivant !
Une séquence nous montre Ralph Graves sur un sous-marin en plongée; il est intéressant de voir le prototype construit dans ces années.
Le contraste entre la famille aimante et le couple aigri est sans appel. Le film va crescendo pour finir dans un suspens qui tient en haleine jusqu'à la fin où les protagonistes sont enfin tirés d'affaire et devenus riches.
Le couple meurtrier trouvera un semblant de paix en prenant conscience de son acte et appellera au pardon.
Le réalisateur cherche à se (nous ?) convaincre du bien fondé des préceptes énoncés : du coup évidemment la fin est très optimiste !


On peut voir ce film facilement, à l'achat ou directement sur Youtube

 80 minutes


Lillian Gish ...
Nellie Jarvis
Robert Harron ...
Jimmie Hilton
Ralph Graves ...
John Hilton Jr.
Eugenie Besserer ...
Mrs. Hilton
George Fawcett ...
Mr. Hilton
Tom Wilson ...
Uncle Zeke
George Nichols ...
Martin Cain
Josephine Crowell ...
Mrs. Cain


mardi 31 décembre 2013

The Jazz Singer - Alan Crosland - 1927




Le chantre Rabinowitz élève son fils Jakie de façon stricte afin qu'il prenne la relève en suivant la voie de 5 générations de ses ancêtres, chantres avant lui. Or le petit Jakie, bien qu'il connaisse tous les chants sacrés, chante et se trémousse, Ô horreur, dans une boîte de jazz où il obtient pas mal de succès. Alerté par Moisha, un voisin bien intentionné, Rabinowitz récupère son fils et lui inflige une correction sévère sous les yeux de sa mère éplorée. Le petit Jakie décide alors de fuir la maison familiale et emporte un portrait de sa mère qu'il aime tant.

Bien des années plus tard Jakie chante toujours et le succès est au rendez-vous. Bientôt il fait la connaissance de Mary Dale, une jeune danseuse en vogue. Mary décide de l'aider à se produire à Broadway et c'est la consécration : Jakie est engagé au sein d'une troupe et devient la coqueluche de la troupe. Les répétitions vont bon train et tous les espoirs reposent sur sa prestation. A New York Jakie retrouve avec beaucoup d'émotion sa maman qui n'a jamais cessé de lui écrire et de l'aimer mais son père ne peut supporter l'idée que son fils chante du jazz et le répudie. Cependant il tombe malade et Moisha, toujours mu par de bons sentiments, tente de convaincre Jakie de chanter la cérémonie du pardon, car personne ne peut remplacer son père. Or il se trouve que le même soir a lieu la première représentation de Jakie au théâtre ...


Considéré historiquement comme le premier film d'une certaine longueur parlant, en fait seuls quelques dialogues et les chants sont sonorisés.
L'histoire est très dramatique et pathos. Al Jolson se donne à fond dans le rôle de Jakie. Comme il semble en permanence au bord de la rupture il fascine sans peine, grâce à des mimiques très appuyées qui paraissent naturelles au personnage bien qu'on soupçonne qu'elles soient artificielles tant il en fait. Du coup on reste bouche bée devant son écran, à se demander si Al joue Jakie ou bien si Jakie n'est pas Al ? Sans compter que l'histoire devrait être démodée, comment pourrait-on faire passer de nos jours un homme adulte chantant pour sa mère avec tant d'amour ? Cela sonnerait ridiculement nunuche à notre époque. Et que dire de son grimage en black ? Pourtant Al Jolson arrive à se rendre pathétiquement sympathique, un tour de force !
Pour lui donner la réplique on trouve la belle May McAvoy, toutefois on ne sait pas si Jakie l'aime vraiment, tant sa mère semble passer avant tout (et sa carrière comme il l'avoue à Mary).
Dans le rôle du chantre, Warner Oland, terriblement intransigeant sous sa barbe. Otto Lederer et lui aussi méconnaissable sous son maquillage de Moisha. On se demande de quoi il se mêle tout le temps, car tous les malheurs de Jakie semble être provenir de ce fouineur ! Outre Al Jolson que tout cinéphile se doit de connaitre, une mention particulière à Eugenie Besserer, magnifique dans le rôle de cette mère dévouée à son mari et pleine d'amour pour son fils.

Pour terminer l'année 2013 en beauté, l'occasion d'entendre bon nombre de chants, que ce soit de "jazz" ou religieux avec cette impression étonnante de découvrir comme un écho réel de cette époque particulière, à mi-chemin entre muets et parlants.


88 minutes

Al Jolson ...
Jakie Rabinowitz
May McAvoy ...
Mary Dale
Warner Oland ...
The Cantor
Eugenie Besserer ...
Sara Rabinowitz
Otto Lederer ...
Moisha Yudelson
Robert Gordon ...
Jakie Rabinowitz - Age 13 (as Bobby Gordon)
Richard Tucker ...
Harry Lee
Cantor Joseff Rosenblatt ...
Cantor Rosenblatt - Concert Recital



mardi 24 septembre 2013

Confession of a Queen - Victor Sjöström - 1925



Alice Terry ...
Frederika / The Queen
Lewis Stone ...
The King
John Bowers ...
Prince Alexei
Eugenie Besserer ...
Elanora
Helena D'Algy ...
Sephora
Frankie Darro ...
Prince Zara
Joseph J. Dowling ...
Duke of Rosen (as Joseph Dowling)

60 minutes

D'après Les Rois en exil, un roman d'Alphonse Daudet


Le roi Christian II d'Istyrie est célibataire. Très endurci, il fait encore la fête la veille de son mariage arrangé par le Duc de Rosen. Durant la soirée sa maitresse, Sephora, se fait marquer la cheville aux initiales du roi qui semble bien se moquer de son future mariage avec la fille d'un souverain voisin.
Le lendemain Frederika, la fille du roi de Dalmatie arrive en bateau. Le Prince Alexei n'a d'yeux que pour elle et Christian se montre plutôt intéressé par cette belle et noble jeune fille.
Après le mariage les époux se retirent dans leurs appartements et Frederika demande à son mari de mieux se connaitre avant de partager la couche. Christian se retire donc par un couloir secret dans les appartements de Sephora, trop contente de le retrouver. Mais Frederika les aperçoit et comprend alors que le roi en aime une autre.
Après quelques mois le Duc de Rosen fait comprendre qu'un héritier est indispensable au maintien de la dynastie. Quelques années plus tard son fils Zara est la seule consolation dans la vie de la Reine. Soutenue par Alexei, plus amoureux que jamais, la Reine reste digne.
Plus tard, la révolution fait rage et la Reine menace de sauter par la fenêtre si Christian signe son abdication. Le roi réalise alors la valeur de sa femme et réussit à la faire évader, elle et son fils, en compagnie d'Alexei et Eleanora. 
Réfugiés à Paris le Roi se montre jaloux d'Alexei et boit. Lorsqu'une délégation se présente afin de le rétablir sur le trône, Christian est ivre et recommande à sa place Alexei. Sephora de son côté fait son apparition à Paris. Christian comprend qu'elle est l'arme du destin chargée de le supprimer mais de son côté Frederika comprend qu'Alexei est derrière les révolutionnaires et s'enfuit avec son mari et son fils, laissant sur lle trône Alexei.


Il manque deux bobines vers la fin mais ce n'est pas trop gênant car les scènes manquantes nous sont expliquées par un narrateur. Un film de facture traditionnelle qui semble sans surprise, à moins que les bobines manquantes m'induisent en erreur ?
Il est assez facile de prédire le déroulement de l'action, Lewis Stone et Alice Terry se montrent plutôt pincés. Dommage de ne pas avoir consacré plus de temps au personnage de Alexei, joué par l'excellent John Bowers que l'on voit trop peu, c'est là mon plus grand regret ! 
A noter le petit Frankie Darro dans le rôle de Zara, toujours mignon à regarder.


lundi 18 mars 2013

Madame X - Lionel Barrymore - 1929


Lewis Stone ...
Floriot
Ruth Chatterton ...
Jacqueline
Raymond Hackett ...
Raymond
Holmes Herbert ...
Noel
Eugenie Besserer ...
Rose
John P. Edington ...
Doctor
Mitchell Lewis ...
Colonel Hanby
Ullrich Haupt ...
Laroque (as Ullric Haupt)
Sidney Toler ...
Merivel

95 minutes
Nominations à l'Academy awards 1930 : Best actress in leading Role et Best Director

Une femme abandonne son mari et son petit garçon pour suivre un autre homme. Quelques années plus tard apprenant que son fils est malade elle demande à le voir une fois mais son mari au bord de l'épuisement refuse.
Jacqueline dérive donc sans but pendant qu'un ami de la famille lui-même épris de la femme mariée revient en ville après avoir quitté le pays pour éviter de s'immiscer dans la vie du couple et casser ainsi son amitié pour Floriot.
L'homme qu'elle avait suivi étant décédé, Jacqueline poursuit une longue descente aux enfers jusqu'au jour où un homme menace de révéler son passé à son fils et qu'elle finira par abattre pour faire taire. Sur le point d'être jugée, elle ignore que l'avocat commis d'office à sa défense est son propre fils dont c'est le premier cas ...


J'ai beaucoup de peine avec ce genre d'histoire car les vies dépeintes sont à des années lumières de ma propre vie ce qui provoque inévitablement de nombreuses questions. 
J'avoue que je ne comprends rien au fonctionnement de ces personnes. Comment après tant d'années la mère peut-elle dire qu'elle veut voir son fils une dernière fois ? (le mari refuse et on le comprend), et n'est-ce pas dans la logique des choses et des mœurs de cette époque que le mari trompé qui se retrouve seul avec un fils à élever lui dise que sa mère est morte après tant d'années ? Bref une histoire qui ne tient pas la route : Ruth Chatterton est une bonne actrice du temps du muet mais ici elle joue étrangement. Sa voix n'est pas convaincante, larmoyante, gémissante et très pénible, ses paroles ne semblent pas sincères et sonnent artificielles, alors que ses expressions et sa métamorphose physique apparaissent visiblement justes, ce qui me fait dire que ce film serait bien mieux sans le son des paroles (en ce qui concerne Jacqueline en tous cas). Quand même il est difficile de compatir avec cette femme ...

Lewis Stone et Holmes Herbert (et Eugenie Besserer !) sont plus convaincants quant à eux mais leurs rôles ne sont pas franchement réalistes. Lewis Stone réalise après que le vieil ami de la famille lui avoue avoir été amoureux de sa femme qu'il a été cruel avec elle. La cruauté de la mère personne n'en parle. 
Quant à la plaidoirie de l'avocat elle est presque risible, il est navrant de voir ce pauvre garçon prendre parti pour cette femme qu'il n'est pas sensé connaitre en laissant couler de grosses larmes d'enfant perdu. 
Pourquoi prendre parti d'ailleurs ? Selon l'adage on récolte ce que l'on sème. Pourquoi alors faire tout un plat de cette situation sachant qu'il y a toujours un prix à payer ?
Je m'arrête là car vous l'aurez compris je n'ai pas beaucoup apprécié ce film inutilement mélodramatique à mes yeux.




mardi 26 février 2013

The Fire Brigade - William Nigh - 1926



May McAvoy ...
Helen Corwin
Charles Ray ...
Terry O'Neil
Holmes Herbert ...
James Corwin (as Holmes E. Herbert)
Tom O'Brien ...
Joe O'Neil
Eugenie Besserer ...
Mrs.O'Neil
Warner Richmond ...
Jim O'Neil
Bert Woodruff ...
Capt. O'Neil
Vivia Ogden ...
Bridget
DeWitt Jennings ...
Fire Chief Wallace
Dan Mason ...
Peg Leg Murphy
Erwin Connelly ...
Thomas Wainright

90 minutes
Autre titre : Alarm

Dans une grande ville, les O'Neil sont pompiers de père en fils depuis trois générations. La mère et veuve de Patrick, mort en action, veille sur ses trois fils comme une mère poule. Le grand-père bien que d'un âge avancé veille toujours sur la caserne du quartier, composée d'un char tiré par trois juments grises dressées à réagir au quart de tour en cas d'alerte.
Les trois frères opèrent au sein de la même caserne sous les ordres du chef Wallace, un homme qui non seulement combat le feu mais combat aussi les politiciens véreux de la ville, et Thomas Wainright en particulier, un entrepreneur de mèche (oui !) avec les autorités qui lui filent les contrats de construction sous prétexte que ses offres sont les plus avantageuses, le tout sous la houlette d'un riche homme d'affaires, James Corwin.
Or ses bâtiments sont des vrais pièges tueurs, les matériaux utilisés sont de piètre qualité et les normes de construction ne sont pas respectées. Justement l'un de ses immeubles vient de prendre feu, tuant au passage Jim O'Neil. Le jour d'une démonstration devant les notables de la ville, Terry fait la connaissance de Helen Corwin qui remet la coupe au meilleur sapeur. Visiblement ému par la jeune fille Terry rate plus ou moins les épreuves mais les deux jeunes gens tombent amoureux l'un de l'autre au grand déplaisir du père d'Helen qui chasse Terry venu sur invitation au cours d'une soirée chic.
 Quelque temps plus tard c'est au tour de Joe de laisser sa peau dans un incendie. Entre temps un orphelinat construit par Wainright est inauguré et Wallace envoie Terry chercher les preuves nécessaires visant à prouver le danger de ces immeubles. Terry découvre que les mélanges composant les murs ne sont pas réglementaires et s'en retourne chez Corwin pour découvrir qu'il est en fait l'instigateur de ces économies mal placées ....




Un film à la gloire des pompiers qui donne l'occasion de voir le faste des parades d'antan et surtout le niveau d'estime porté à ces troupes d'élites par la population.
Le matériel est d'une relative modernité, ainsi verra-t-on des porteurs de masque vêtus de combinaisons ignifuges lors d'un incendie chimique même si les sapeurs sont vêtus simplement d'un casque rallongé à l'arrière sans visière et d'une veste de moyenne épaisseur. Au cours de l'exercice on verra la dextérité à déployer les échelles, à les escalader en mouvement ainsi que divers démonstrations de lances d'incendie et sauts de l'ange dans la bâche de saut tendue par les collègues d'une hauteur de 85 pieds (25 m) : très impressionnant !
Le film comporte de nombreuses scènes de déploiement de matériel et donc ça devrait être un bonheur pour quiconque s'interesse aux méthodes et au matériel de l'époque. L'histoire est dans le fond très moderne et relate la lutte contre la corruption d'une poignée d'hommes honnêtes qui seront évincés par des individus riches détenteurs du pouvoir sous la houlette d'un gouvernement corrompu peu enclin à une réelle justice par souci de gain avec en fond de toile un jeune homme de classe moyenne épris d'une jeune fille riche ... 
Comme on s'y attend une grosse catastrophe survient à la fin et donne lieu à une scène grandiose. Les alarmes de différents niveaux sonnent, déclenchant le plan d'urgence des différents postes selon le shéma préétabli; à la quatrième sonnerie, les trois juments du quartier vont se placer d'elles-mêmes sous leurs colliers d'attelage et à peine les hommes sont-ils à bord du char qu'elles partent au grand galop le long de l'avenue, dépassant au passage un camion bien lourd qui peine à avancer, le tout dans une gerbe d'étincelles ... une scène tout simplement grandiose !
Un film en outre émouvant aussi car bien sûr on voit les conditions difficiles et l’héroïsme de ces hommes qui combattent le feu pour sauver ce qui peut l'être.
Charles Ray et May McAvoy étaient encore célèbres à cette époque. Charles Ray avait déjà attrapé la grosse tête vers le début des années 20, il mettra sa fortune dans un film qui sera un fiasco puis sa popularité ira decrescendo. May McAvoy quant à elle quittera le monde du cinéma pour se consacrer à son mariage en 1929. Elle fera dans les années des apparitions non créditées.
On ne voit pas beaucoup Homes Herbert dans ce film, mais il est toujours aussi classe à mes yeux ! DeWitt Jennings est un excellent acteur avec un présence certaine, Eugenie Besserer apporte la dimension de la mère irlandaise aimante, Tom O'Brien et les autres sont tout à fait dans leur élément, bref, un chouette film qu'il est toutefois difficile de se procurer ...
A noter des effets spéciaux particulièrement réussis : les scènes d'incendie et les effondrements d'immeubles sont nombreux.

Eugenie Besserer et Tom O'Brien

Charles Ray





Tom O'Brien

Erwin Connelly

May McAvoy

T. O'Brien et Bert Woodruff





Holmes Herbert





Vous brûlez les hommes ... les étouffez ... et les aveuglez ...




Les trois cavales aux pieds ailés ...



Titres français (incomplet)

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