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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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jeudi 28 février 2013

Soul Fire - John S Robertson - 1925


Richard Barthelmess ...
Eric Fane
Bessie Love ...
Teita
Percy Ames ...
1st Critic
Charles Esdale ...
2nd Critic
Effie Shannon ...
Mrs. Howard Fane - Eric's Mother
Lee Baker ...
Howard Fane - Eric's Father
Carlotta Monterey ...
Princess Rhea
Gus Weinberg ...
The Old Musician
Ann Brody ...
Princess Rhea's Maid
Helen Ware ...
San Francisco Sal
Walter Long ...
Herbert Jones - Sailor
Rita Rossi ...
The Prima Donna
Edward La Roche ...
The Orchestra Leader
Harriet Sterling ...
Ruau
Richard Harlan ...
Nuku

90 minutes


Deux critiques musicaux s'installent dans une salle de concert. Les parents du compositeur, Eric Fane, les regardent avec une certaine crainte. L'un des deux critiques explique que la symphonie qu'ils vont écouter raconte la vie du compositeur ...
... auquel ses parents avaient offert un séjour en Italie pour qu'il puisse parfaire ses connaissances musicales. Après quelque temps, n'ayant pas atteint le niveau requis le père annonce à son fils que dorénavant il devra travailler comme il le souhaite si il veut profiter de la fortune familiale. Eric refuse et suit une princesse à Paris où il connait un certain succès en composant des chants un peu osés mais très populaires. Petit à petit la princesse Rhea se montre de plus en plus vénale et Eric finit par se dégager de sa coupe. Il finit par se retrouver à Port Said où il erre dans la rue. Un femme le prend sous sa coupe et lui remet les papiers d'un marin qu'elle fait passer pour mort pour qu'Eric puisse débuter une nouvelle vie. Échoué sur une île du Pacifique, Eric croit être arrivé au Paradis lorsqu'il fait la rencontre d'une métisse Teita, fille d'un peintre anglais décédé et d'une mère indigène qui s'est suicidée à la mort de son mari. Teita possède un piano, légué par ses parents ...



Un belle histoire avec un thème difficile que le réalisateur conte joliment. Par petites touches en flash back on imagine la musique d'un jeune homme qui ne connait rien à la vie ni à ses émois et qui finira par s'affranchir des facilités offertes par la fortune familiale pour acquérir une certaine profondeur. De fil en aiguille il prend de l'ampleur grâce à ses aventures et surtout grâce à la rencontre de l'amour et la peur de perdre l'être cher.

Le film que j'ai vu a une image abominablement déformée ... pourtant j'ai suivi sans peine. Ce film mériterait une bonne restauration avec une musique particulière.
Deux phrase particulièrement intéressantes :
Les critiques musicaux : "Ses parents sont stupidement riches"
Eric à son père :  "Quand vous dites avoir du succès, vous voulez dire être riche ?"

mercredi 23 novembre 2011

Little Miss Hoover - John S. Robertson - 1918



Marguerite Clark... Ann Craddock
Alfred Hickman... Matthew Berry
Eugene O'Brien... Major Adam Baldwin
Forrest Robinson... Colonel William Craddock
Hal Reid... Major Jonathan Craddock
Frances Kaye... Polly Beasley

67 minutes

Ann Craddock (Clark) prend au mot le discours du Président Hoover, demandant à chaque citoyen de faire un effort durant la guerre. Elle se rend en compagnie de son cousin Matt (Hickman) dans une foire et fait l'acquisition de 11 poules et d'un coq. Rentrée chez elle, elle trouve son père catastrophé car il vient d'apprendre que leur maison ne leur appartient plus et qu'ils sont ruinés. Ann propose alors qu'ils rejoignent son oncle à Riverfield mais son père est réticent car il n'a plus parlé à son frère, sudiste, depuis de nombreuses années. Ann écrit donc à son oncle qui vient les chercher.
Alors que les poules s'échappent de la voiture, Marguerite fait la connaissance d'un voisin mystérieux qui est en fait le Major Baldwin (O'Brien) un homme qui a été blessé pendant la guerre et qui est en mission pour le programme alimentaire de l'armée sous une couverture civile et qui fait le tour du comté pour trouver de nouveaux débouchés et encourager les fermiers à récolter. Ann, pleine d'enthousiasme, réussit le pari de faire travailler les hommes de Riverfield qui se mettent à cultiver les terrains de la ferme. Bien qu’attirée par le Major, son patriotisme l'empêche de s'en approcher car il semble vraiment être un tire-au-flanc. Mais bientôt, alors que le cousin Matt s'engage sous les drapeaux, les fermiers veulent donner une leçon au Major qu'ils pensent être un fainéant de première classe....



Mouais, ce n'est pas transcendant, c'est surtout très patriotique. Marguerite ne sait pas qu'il faut un coq dans un poulailler et semble un peu maladroite avec un marteau. On ne s'ennuie tout juste pas, mais alors il n'aurait pas fallu quelques minutes de plus ! Pour se divertir et en cas de baisse d'intérêt on peut toujours regarder Eugene O'Brien, toujours mignon, ou alors Marguerite Clark, un peu nunuche à sa façon ... Classer ce film me semble difficile : cela ressemble à de la propagande plus qu'à de la romance. Il est libellé sous comédie sur IMDB ...

mardi 5 juillet 2011

Annie Laurie - John S. Robertson - 1927




Lillian Gish ...
Annie Laurie
Norman Kerry ...
Ian Macdonald
Creighton Hale ...
Donald
Joseph Striker ...
Alastair
Hobart Bosworth ...
The MacDonald Chieftain
Patricia Avery ...
Enid
Russell Simpson ...
Sandy
Brandon Hurst ...
The Campbell Chieftain
David Torrence ...
Sir Robert Laurie
Frank Currier ...
Cameron of Lochiel

Titre français : Le signal de feu
90 minutes
Partiellement coloré

En Ecosse, au milieu du 18e siècle, le clan des MacDonald et des Campbell perpétuent une vieille inimité. Un soir, après que Ian McDonald (Kerry) du clan du même nom ait allumé le signal, un cadavre est apporté à Glencoe avec un petit mot de Campbell indiquant que ce maraudeur a été surpris sur les terres des Campbell qui désormais les attendront au contour ... Plus tard, pour tenter de pacifier la région, Sir Robert Laurie et sa fille Annie (Gish) se rendent chez les Campbell où Annie retrouve sa grande amie Enid (Avery) et le frère de celle-ci, Donald (Hale) qu'Enid aimerait voir épouser Annie. Le soir, alors que Donald compose des odes à la beauté d'Annie et que celle-ci lit son avenir dans un verre d'eau et dans le reflet d'un Loch, les McDonald approchent et enlèvent Enid qui s'amourache d'un McDonald en étant bannie du clan. 
Annie brave les conventions pour rendre visite à sa vieille amie Enid et est emmenée par Ian : elle prend conscience de son amour grandissant pour lui. 
Pendant un rassemblement où les clans s'affrontent dans des joutes sportives, porter et lancer de troncs, etc. Annie, séduite, danse avec Ian sous le regard jaloux de Donald qui les observe. Ian tente d'enlever Annie mais celle-ci n'est pas sûre de vouloir le suivre. C'est alors qu'arrive Donald et sa bande à la rescousse : ils punissent méchamment Ian à coups de trique dans le dos ce qui pousse Annie à le poursuivre mais Ian la repousse en lui disant sèchement "qu'il voulait l'amour d'une femme et non la pitié d'une lâche". 
Alors que Ian et sa troupe se préparent à attaquer les Campbell dans la neige, Annie et son père se rendent à Glencoe pour tenter de raisonner Ian et Annie lui prouve son amour en lui signalant que le roi est prêt à lui rendre ses terres et le château volé si les McDonald signent le traité de paix. Les McDonald acceptent et accueillent les Campbell, menés par Donald, venus demander asile pour la nuit, mais ceux-ci ne voient pas d'un bon oeil la paix et ont d'autres projets ....



Mouais, je n'ai pas vraiment croché sur ce film : Lilian Gish joue trop à la poupée qui écarquille les yeux à tous propos, et Norman Kerry incarne une brute, certes sympathique, un peu trop rustique à mon goût. Creighton Hale n'est pas épargné dans le rôle de Donald où il se montre encore plus efféminé que jamais. Par contre Patricia Avery rend crédible le personnage d'Enid, ainsi que les autres protagonistes. La réalisation est pourtant bien conçue par John S. Robertson, les décors et les vêtements excellents, les figurants bien choisis et assurant la trame de fond de manière adéquate, mais voilà, le temps m'a paru long ...














vendredi 1 juillet 2011

Captain Salvation - John S. Robertson - 1927




Lars Hanson ...
Anson Campbell
Marceline Day ...
Mary Phillips
Pauline Starke ...
Bess Morgan
Ernest Torrence ...
Captain
George Fawcett ...
Zeke Crosby
Sam De Grasse ...
Peter Campbell (as Sam de Grasse)
Jay Hunt ...
Nathan Phillips
Eugenie Besserer ...
Mrs. Buxom
Eugenie Forde ...
Mrs. Bellows
Flora Finch ...
Mrs. Snifty
James A. Marcus ...
Old Sea Salt (as James Marcus)

Titre français : le Maître à bord
87 minutes

Après des études de séminariste, Anson Campbell (Hanson) s'en retourne par la mer chez lui à Mapple Harbour, une petite ville portuaire non loin de Boston où il retrouve avec joie sa promise Mary Philipps (Day), la fille d'un homme puritain. Son arrivée n'est pas du goût de la petite communauté, des fondamentalistes aux idées étriquées menés par le propre oncle d'Anson, Peter Campbell (de Grasse) : en effet, Anson, dont la veste est non boutonnée et sans col, ose afficher ses sentiments pour Mary sous les yeux désapprobateurs des habitants. Mary tente de convaincre Anson de se plier aux règles des villageois et les deux flirtent sur la plage et visitent leurs amis, dont Zeke, des pêcheurs et marins qui possèdent une cabane non loin et qui se montrent beaucoup plus humains.
Un soir un navire s'échoue non loin du port et une femme rescapée git au sol sous le regard froid des habitants qui refusent de lui porter aide car c'est une femme de mauvaise vie, chassée de Boston. Sous les yeux scandalisés des villageois, Anson recouvre la pauvre femme dénommée Bess Morgan (Starke) et l'emmène dans la cabane de ses amis pour tenter de la ranimer. Peter Campbell, venu sermonner son neveu, le découvre en train de frictionner les jambes de Bess, recouverte d'une seule couverture. Horrifié et choqué, il fait courir le bruit qu'Anson a été perverti par la jeune femme. Celle-ci recouvre bien vite la santé, aidée en cela par Zeke (Fawcett), qui bien que bourru possède un cœur gros comme ça. Mary tente de raisonner Anson et la conversation est surprise par Bess qui essaie de faire voir à la jeune femme la chance qu'elle possède d'être aimée par un homme, un vrai tel qu'Anson mais Mary, aveuglée par ses craintes, s'en retourne au village en laissant derrière elle sa bague de fiancée.
Un bateau de passage mouillant dans les eaux du port, Zeke et Anson négocient un passage pour Bess auprès du Capitain (Torrence) un homme qui fait croire qu'il va à Rio. N'ayant plus rien à perdre, Anson s'embarque lui aussi sur le navire, mais il s'avère que le capitaine, un homme malsain qui transporte des condamnés porteurs de fers dans la cale, va vouloir posséder Bess ....



Le début n'est pas sans rappeler The Scarlet Letter qui voit le même cadre d'action, à savoir une communauté de biens pensants qui condamnent une femme qu'ils accusent de mauvaise vie car ils craignent ses influences néfastes et qui sera défendue par un pasteur seul contre tous (Lars Hanson dans les deux cas).
Ce thème qui reflète bien le dilemme de la foi mise à l'épreuve est très à la mode dans les années 20 : Autant The Scarlet Letter m'a paru nunuche, autant Captain Salvation m'a paru puissant.
Les images sont magnifiques, Marceline Day et Lars Hanson forment un beau couple, Pauline Starke est bien choisie pour incarner Bess, cette femme blessée et sauvage qui retrouve un sens à sa vie;  George Fawcett est touchant dans le rôle de cet homme rude au grand cœur, Sam de Grasse est pincé à souhait et Ernest Torrence est presque diabolique : à un moment du film il jette même du sel derrière son dos comme pour contrer le diable avec un sourire sardonique en regardant la pauvre Bess qu'il a invitée à sa table et qu'il veut faire céder à ses avances.
Lars Hanson est impressionnant plus d'une fois : au départ il compose un homme heureux et confiant, le temps passant il finit par être submergé par le doute pour finir complétement perdu : son visage exprime une palette de sentiments douloureux. 
Certaines scènes vous restent en mémoire, en vrac : la métamorphose de Pauline Starke qui montre des yeux de bête traquée au départ et qui finit par reprendre un visage humain serein, les crises de doute de Lars Hanson et la violence exprimée, le beau visage de Marceline Day, la méchanceté et la dureté exprimée par Ernest Torrence, le combat aérien dans les mâts superbement filmé avec des plans d'en haut et d'en bas alternant parfaitement, l'originalité de la scène des "Belt buster" pour savoir qui mange le plus, et j'avoue que la fin m'a même tiré une larme ...

L'image du DVD édité dans la collection Warner Archives est magnifiquement restauré, la musique d'accompagnement de Philippe Carli est excellente. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un très bon moment.










vendredi 22 avril 2011

Shore Leave - John S. Robertson - 1925



Richard Barthelmess ...
Bilge Smith
Dorothy Mackaill ...
Connie Martin
Ted McNamara ...
Bat Smith
Nick Long ...
Capt. Martin
Marie Shotwell ...
Mrs. Schuyler-Payne
Arthur Metcalfe ...
Mr. Schuyler-Payne
Warren Cook ...
Adm. Smith
Samuel E. Hines ...
Chief Petty Officer (as Samuel Hines)

93 minutes

Dans une grande ville, un homme sans attache et solitaire, Bilge Smith (Barthelmess), observe les poissons d'un aquarium. En sortant, il s'engage dans la Navy après avoir croisé le chemin d'un recruteur. Finie la solitude, bonjour la nouvelle vie !
Un jour, de permission à terre à Nantucket, il fait la connaissance de Connie (McKaill) qui craint bien de finir vieille fille. Elle est la modiste du village mais possède un collier de valeur inestimable qui lui vient de sa mère dresseuse d'éléphants au cirque Barnum, et un schooner échoué en Inde qui appartenait à son père et baptisé le Zanoma en l'honneur de sa mère. Maintenant seule, elle rêve de fonder un foyer.
Connie invite Smith à venir partager le repas du soir. Celui-ci méfiant accepte tout en demandant à ses copains de repasser rapidement pour le cas où il n'arriverait pas à se débarrasser de Connie. Smith mange voracement, ne trouve pas grand'chose à dire si ce n'est "On the level ?" à chaque chose que lui raconte Connie. Juste une fois il raconte qu'il aimerait être son propre capitaine et voyager en Inde ou en Chine. Peu sympathique, il repart en mer en lui promettant de revenir la voir, une promesse en l'air, mais Connie le croit. Durant deux ans elle va l'attendre, vendre son collier, renflouer le bateau pour lui et le retaper, ... et garder l'espoir de le revoir un jour.
Mais Smith ne reparait pas. 
Alors Connie fait fort : elle écrit à la Navy pour demander Smith comme capitaine de son bateau. Il lui est répondu qu'il y a au moins 26 Smith engagés. Nullement découragée et maintenant riche, Connie envoie une lettre d'invitation à un bal donné en l'honneur de tous les Smith sur son bateau...et Smith réapparait mais il ne la reconnait pas. Lorsqu'il voit son désarroi, il feinte pour retomber sur ses pattes mais lorsqu'il découvre qu'elle est riche, il fuit car jamais il ne veut être à la solde d'une femme riche !
Le temps passe, et Smith se rend compte qu'il est tombé amoureux bien malgré lui. Il finit par quitter la marine et revient auprès de Connie ...



Qu'est-ce qu'elle est mignonne, Dorothy McKaill, dans cette histoire à la Peer Gynt ! Elle attend, attend sans jamais renoncer à ses rêves. Il faut dire que Richard Barthelmess est très séduisant en marin mais son comportement laisse franchement à désirer, d'ailleurs on se demande même ce que Connie, une jeune femme bien éduquée, peut bien trouver à ce Smith mal dégrossi, égocentrique et mal élevé de surcroit ... et comment croire que jamais personne n'a embrassé ou même courtisé cette adorable jeune femme ?
Mais bon, c'est un film plein de romance aux accents peu sérieux vraiment agréable à regarder pour les indécrottables romantiques ...

On trouve le DVD chez Grapevine video : l'image n'est pas mauvaise du tout, et l'accompagnement musical pas désagréable non plus.




..

samedi 11 décembre 2010

Tess of Storm Country - John S. Robertson - 1922



Mary Pickford ...
Tessibel 'Tess' Skinner
Lloyd Hughes ...
Frederick Graves
Gloria Hope ...
Teola Graves
David Torrence ...
Elias Graves
Forrest Robinson ...
Orn 'Daddy' Skinner
Jean Hersholt ...
Ben Letts
Danny Hoy ...
Ezra Longman
Robert Russell ...
Mr. Daniel 'Dan' Jordan
Gus Saville ...
Old Man Longman
Madame De Bodamere ...
Mrs. Longman

118 minutes
Dans un paysage idyllique, un homme riche et dur, Elias Graves, construit sa maison et observe les pêcheurs qui campent sur ses terres en contrebas sur les rives d'un lac. Y vivent en particulier Tess (Pickford) et son père. Elias Graves souhaite se débarrasser de ces intrus,  quand Dan, le fiancé avocat de sa fille Teola, lui propose de les faire partir dans le but d'obtenir ses faveurs et d'épouser sa fille. Fortement contré par Tess, il décide de retirer les filets de pêche des villageois, pour les obliger à quitter les lieux : un drame survient ... Le père de Tess est accusé d'avoir tué Dan,  mais Frederick (Hughes), le fils de Graves, aime secrètement Tess (Pickford) ...



Un film très touchant. Mary Pickford campe une Tess sauvageonne et innocente avec conviction. Il semble que ce film ait été son favori, et je la comprends. Lloyd Hughes est séduisant et parfaitement  à l'aise dans le rôle de Frederick,  un Jean Hershold presque méconnaissable (c'est presque une lapalissade !) campe un horrible Ben Letts, Les autres protagonistes sont tous excellents dans les rôles d'Ezra, Teola, des pères, de la sorcière, des villageois, bref, tous !  Les images sont magnifiques, le village recréé, les abords du lac, ... Le final est simple et poignant.
L'accompagnement musical est parfait et remarquable (Jeffrey Mark Silverman).
Vivement recommandé ...


mardi 17 août 2010

Enchanted Cottage (The) - John S. Robertson - 1924


Version 1945 décrite plus bas

Richard Barthelmess... Oliver Bashforth
May McAvoy... Laura Pennington
Ida Waterman... Mrs. Smallwood
Alfred Hickman... Rupert Smallwood
Florence Short... Ethel Bashforth
Marion Coakley... Beatrice Vaughn
Holmes Herbert... Major Hillgrove (as Holmes E. Herbert)
Ethel Wright... Mrs. Minnett

70 minutes


Oliver Bashforth, un homme gravement invalide suite à une terrible blessure survenue durant la première guerre mondiale vit en reclus dans un cottage pour échapper à sa famille et aux regards des autres. Peu de temps auparavant il découvrait que sa fiancée en aimait un autre.
Aigri et solitaire, il s'isole et ne supporte plus personne. Lorsqu'un jour des enfants jouent devant chez lui avec le major Hillgrove qui est aveugle, il sort pour exprimer son exaspération et fait la connaissance de Laura Pennington, une femme de cœur supposée laide.
La jeune femme exprime sa solitude dans laquelle Oliver se reconnait. Il lui propose donc le mariage, entre, sous-entend-il indélicatement, une laide avec un invalide surtout pour éviter que sa sœur très intrusive s'installe chez lui. Blessée, Laura cherche à fuir mais tombe amoureuse d'Oliver...



Je suis sous le charme de ce film tout en poésie et délicatesse. Richard Barthelmess est plus vrai que nature dans ce rôle difficile. Cet ancien cottage surnommé "Honeymoon Cottage" car de nombreux amoureux y ont gravé leurs noms et leur amour sur la vitre est toujours habité par les couples y ayant caché leur passion et que l'on aperçoit, tels des fantômes, dans de courtes scènettes costumées. Tout d'abord unis surtout pour le pire, sous l'influence de tous les esprits qui habitent toujours les lieux et qu'ils croient voir, les deux jeunes gens finissent par se voir beaux et sains, et subissent l'incompréhension de leur entourage, sauf du Major aveugle, qui lui croit à leur bonheur. C'est aussi un film sur l'espoir, les quatre protagonistes principaux sont tous handicapés physiquement d'une façon ou d'une autre (j'inclus le majordome du Major auquel il manque un bras). Les bien-portants (à part peut-être la gouvernante du cottage) sont dans le fond tout autant handicapés, mais leur handicap ne se voit pas ...

Barthelmess est toujours à la hauteur des rôles les plus variés. Son Oliver est touchant de vérité.
McAvoy porte un faux nez et de fausses dents qui n'arrivent pas vraiment à l'enlaidir et se montre émouvante à souhait dans le rôle de la jeune fille aimante et sans succès. Une scène excellente lorsque nous voyons leur jeune couple amoureux et magnifiquement vêtu descendre l'escalier à la rencontre de la famille venue les voir, ils réapparaissent dans la lumière tels qu'ils sont sous le regard "horrifié" des parents et de la sœur. Auparavant la mère dit cette phrase terrible : "I won't stand a miracle in our family"
Le major incarné par Holmes Herbert semble porter son regard intérieur sur un nouveau monde porteur d'espoir.
Les couples sensés avoir vécus dans le cottage représentent une pression sociale, un idéal formaté, ces hommes et ces femmes sont beaux et semblent s'aimer, mais la réalité est que chaque histoire d'amour ou de couple est dans le fond unique. C'est donc une histoire très moderne, celle de l'éveil de deux personnes à la vie et à l'amour, l'histoire d'un couple qui s'aime malgré les pressions de la famille, de l'entourage ou de la société.
Ce film est une excellente base pour méditer sur l'amour et sa magie. Qu'est-ce que la beauté, pourquoi la voit-on, est-ce seulement une apparence ? Est-on beau parce qu'on est aimé ou le fait d'aimer rend-il beau ?


Vue récemment la version tournée par John Cromwell en 1945 avec Robert Young, Dorothy McGuire, Herbet Marshall et Mildred Natwick. Voici quelques impressions

Encore une fois la parole n'ajoute rien aux images, le spectateur se disperse face aux mots qui sont incapables de traduire des sentiments. Pour ajouter de la valeur dramatique le réalisateur rajoute des effets, de la tempête, de l'orage etc, pourquoi est-ce si difficile d'exprimer de beaux sentiments sans avoir à en rajouter une couche ?
La propriétaire du cottage alias l'excellente Mildred Natwick, devient une espèce de medium (tant mieux car sans cette actrice le film aurait été presque plat !). Il a fallu que le Major aveugle deviennent pianiste histoire de nous faire comprendre qu'il a une vision interne très vaste et qu'il peut traduire des sentiments par sa musique. Dorothy McGuire est méconnaissable dans le rôle de Laura Pennington, sa prestation n'est pas mauvaise mais son rôle n'est pas mis en valeur par Robert Young qui se montre mou alors qu'il aurait fallu un homme fier et ombrageux pour rentre le rôle attractif.
En bref, les personnages connexes prennent plus d'ampleur mais la finesse et la subtilité de l'histoire n'y sont plus.

Je crois que les films muets sont faits pour les purs sentimentaux ... Un film muet va à l'essentiel, le coeur ! (je vous assure que la raison est ravie aussi ! ...)


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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