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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 26 avril 2017

The Little Princess - Marshall Neilan - 1917



Lorsque son père, le capitaine Richard Crewe, lui annonce qu'elle va quitter les Indes, Sara pleure à chaudes larmes.
A Londres son père l'emmène au pensionnat des soeurs Minchin où toutes les petites filles pensent que Sara est une princesse car le bruit court que son père est actionnaire d'une mine de diamants.
Les adieux sont déchirants, Sara reste brave et décide de faire face tandis que son daddy chéri quitte la Grande-Bretagne pour retourner aux Colonies.

Petit à petit Sara se fait des amies, jamais elle n'est à court d'histoires et son bon coeur la pousse à prendre sous son aile la petite bonne à tout faire, Becky.

Le jour de ses 10 ans, les soeurs Minchin organisent une grande fête, Sara est heureuse mais deux hommes demandent à voir la directrice. Ils lui annoncent alors que le Capitaine Crewe est mort ruiné. Dès lors les soeurs changent de visages et traitent la petite fille comme une souillon ....



Un conte de fée, avec l'ambiance sombre des boarding schools de l'époque. On imagine sans peine l’hypocrisie des deux femmes qui traitent les gens selon leur fortune. Telle Pollyanna, Sara voit le bon côté des choses et son imagination lui permet de vivre sans trop se tourmenter. Elle imagine ainsi que les poupées bougent lorsque Becky et elle ne sont pas dans leur mansarde. 


Le seul défaut de ce film est la narration au milieu de la nuit du conte persan Ali Baba et les 40 voleurs
 L'histoire contée dure trop longtemps à mes yeux mais permet de voir la jolie Mary en princesse des mille et une nuits !

Les films avec Mary Pickford sont toujours très agréables à regarder. Sa candeur et sa gentillesse sont remarquables et il n'y a rien de mièvre dans ses attitudes. La scène de la séparation entre son papa interprété par Norman Kerry et Sara est particulièrement touchante.
Mention spéciale pour Zasu Pitts dont c'est l'un des premiers films et qui apporte énormément au film dans le rôle de Becky. Son visage est magnifique et ses gestes timides sont très parlants. Ici un article qui rend hommage à sa beauté très particulière.


D'après un roman de Frances Hodgson Burnett (l'auteure entre autre du Petit Lord Fauntleroy et du Jardin secret), adaptation Frances Marion

Près de 20 ans plus tard, en 1939, une version de ce film sera tourné avec Shirley Temple.

62 minutes




Mary Pickford ...
Sara Crewe
Norman Kerry ...
Capt. Richard Crewe
Katherine Griffith ...
Miss Minchin
Anne Schaefer ...
Amelia Minchin (as Ann Schaefer)
Zasu Pitts ...
Becky
W.E. Lawrence ...
Ali-Baba (as William E. Lawrence)
Theodore Roberts ...
Cassim
Gertrude Short ...
Ermigarde
Gustav von Seyffertitz ...
Mr. Carrisford
Loretta Blake ...
Lavinia
George A. McDaniel ...
Ram Dass (as George McDaniel)

mercredi 1 mars 2017

The Sheriff of Stone Gulch - Marshall Neilan - 1913 (Short)




Non loin de Stone Gulch, un patelin de quelques baraques, Helen la fille du shérif embrasse son amoureux Dick, avant de rentrer en ville.

Peu de temps après, la banque est dévalisée par un homme masqué qui prend la fuite. Pendant ce temps Dick se retrouve derrière le voleur qui le menace de son revolver avant de prendre la fuite. Le banquier décrit l'homme au shérif et Dick revient en ville au triple galop. Sur sa selle le shérif trouve un foulard compromettant et tente de l'arrêter. Dick n'a que le temps de souffler à sa bien aimée de lui apporter son revolver s'il arrive à s'enfuir et réussit à sauter sur son cheval.

Le shérif se lance à sa poursuite mais finit par revenir en ville pour former un groupe de recherche. Helen rejoint son amoureux et lui remet ses armes qu'elle a pris dans le bureau de son père. Lorsque celui-ci survient Dick le fait prisonnier en l'attachant à un arbre avant de la cacher sous une branche.


Produit par Kalem, ce film a déjà tous les ingrédients d'un western à succès malgré sa durée extrêmement courte. C'est un plaisir de voir les vêtements de l'époque, les lieux sans chichis et la simplicité de l'action. 

Marshall Neilan incarne le méchant, il a vraisemblablement aussi réalisé ce film. En tout cas cet homme a une carrière cinématographique bien remplie !

Ente 1911 et 1919 Pat Hartigan a lui aussi réalisé bon nombre de short films. On peut le voir dans quelques autres films présentés dans ce blog.

La charmante Ruth Roland était avec Pearl White la reine des serials de l'époque.


Short

12 minutes (1 bobine)



Vincente Howard ...
The Sheriff
Ruth Roland ...
Helen - the Sheriff's Daughter
Marshall Neilan ...
Black McCarty - Desperado
Pat Hartigan ...
Dick - a Young Ranchman (as Pat C. Hartigan)

Ruth Roland

jeudi 25 avril 2013

Tanned Legs - Marshall Neilan - 1929





Arthur Lake ...
Bill
June Clyde ...
Peggy Reynolds
Dorothy Revier ...
Mrs. Lyons-King
Ann Pennington ...
Tootie
Albert Gran ...
Mr. Reynolds
Allen Kearns ...
Roger Fleming
Sally Blane ...
Janet Reynolds
Edmund Burns ...
Clinton Darrow
Lincoln Stedman ...
Pudgy
Nella Walker ...
Mrs. Sophie Reynolds


66 minutes

Dans une station de villégiature huppée au bord de la mer, les répétitions pour un gala de charité en faveur des orphelins battent leur plein. Bill demande la main de Peggy mais celle-ci refuse car elle aimerait d'abord que son père, qui flirte avec Madame Lyons-King, retrouve ses esprits et que sa mère cesse de voir Roger, lui-même fiancé avec Tootie. Sa soeur Janet est très amoureuse de Darrow, qui n'est autre qu'un escroc complice de Mrs Lyons-King qui réussit à soutirer, grâce à son charme naturel, un chèque de $50'000 à son père. Après une dispute Janet aimerait récupérer ses lettres d'amour qu'elle trouve compromettantes mais Darrow refuse de lui les rendre. Peggy tente alors de les dérober en pénétrant dans la chambre du jeune homme mais elle est surprise et s'enfuit par la fenêtre sous les yeux de Bill et Janet, très déçus. Peggy demande alors de l'aide à Roger qui va monter un stratagème pour récupérer les lettres qui sont toujours dans la veste de Darrow ...


Un film amusant et assez étonnant qui mélange de nombreux ingrédients de genres différents, on y trouve un peu de la comédie musicale, de la romance, du drame voire de la comédie et du crime. On y voit aussi beaucoup de jambes nues au cours des séquences de spectacles bien montées, avec tours de chants.
Les filles sont très jolies, entre autres l'une des soeur de Loretta Young, Sally Blane dans le rôle de Janet, Toutefois ce film regardable par curiosité ne casse rien.
Arthur Lake est touchant dans le rôle de Billy l'amoureux éconduit. Sa voix est très particulière.

La musique des chansons est composée par Oscar Levant et les paroles par Sidney Clare. Bien dosées, elles sont agréables à écouter "With You, With Me", "Come in the Water, the Water Is Fine", "You're Responsible", "Tanned Legs" et chantées par Ann Pennington, June Clyde, Allen Kearns et Arthur Lake.


vendredi 21 décembre 2012

Sweethearts on Parade - Marshall Neilan - 1930



Alice White ...
Helen
Lloyd Hughes ...
Bill
Marie Prevost ...
Nita
Kenneth Thomson ...
Hendricks
Ray Cooke ...
Hank
Wilbur Mack ...
Parker
Ernest Wood ...
Denham
Max Asher ...
Store Manager

65 minutes

Dans un parc de divertissement Helen (White), une jeune femme nouvellement arrivée en ville, fait la connaissance de Nita (Prevost). Les deux jeunes filles épluchent les petites annonces pour trouver du travail et se mettent d'accord pour que Nita se rende postuler dans un grand magasin de la ville qui recherche deux vendeuses. Alors qu'elle attend sa nouvelle amie sur un banc, un marin, Hank (Cooke), s'approche et entame la conversation. Au même moment, Bill (Hughes), un autre marin esseulé aperçoit Helen et vient à sa rescousse. Au retour de Nita, les deux jeunes gens se bagarrent violemment et les jeunes filles s'eclipsent discrètement.
Plus tard Bill retrouve Hank devant une vitrine de magasin où Helen attire les chalands en se montrant très dévêtue dans une baignoire. Hank et Bill finissent par sortir avec les deux demoiselles. Lors d'une soirée, des hommes fortunés viennent s'encanailler et un certain Hendricks (Thomson) se sent attirer par Helen. Le même soir Bill offre une bague à Helen en lui faisant promettre de l'attendre durant son absence.
Pendant que les garçons sont à bord d'un vaisseau qui croise au large, Helen sort avec Hendricks qui la couvre de cadeaux. A son retour Bill croit qu'Helen l'attend toujours mais le repas préparé n'est pas à son honneur ...

On comprend que les passants se massent devant la vitrine, n'est-ce pas ?


Une comédie enlevée sans grande prétention, si ce n'est celle de divertir le spectateur. Le film ne casse pas grand chose bien que le casting soit plaisant. Au final on se demande comment un gars qui se voit évincé par une femme qui recherche la sécurité financière peut quand même croire à son amour sincère et désintéressé ? C'est la magie du cinéma, d'ailleurs dans le fond la vie est souvent un grand cinéma permanent finalement.
Alice White et Marie Prevost sont les deux copines face au charmant Lloyd Hughes et à l'amusant Ray Cooke. Kenneth Thomson est l'homme fortuné. Il y a pas mal de bagarres et on est sensé croire à cette romance peu plausible.
On trouve ce film muet chez Grapevine. La version parlante semble avoir disparu à ce jour. L'accompagnement musical est assez martial, ce qui rajoute un soupçon d'humour.






jeudi 8 mars 2012

Amarilly of Clothes-Line Alley - Marshall Neilan - 1918



Mary Pickford ...
Amarilly Jenkins
William Scott ...
Terry McGowen
Kate Price ...
Mrs. Americus Jenkins
Ida Waterman ...
Mrs. David Phillips
Norman Kerry ...
Gordon Phillips
Fred Goodwins ...
Johnny Walker
Margaret Landis ...
Colette King
Tom Wilson ...
'Snitch' McCarthy

60 minutes
adaptation Frances Marion d'après un roman de Belle K. Maniates
Titre français : A chacun sa vie

Comme sa grand-mère et sa mère avant elle, Amarilly (Pickford) récure les sols. Sa mère trime dur pour élever ses 5 frères en faisant des lessives. Le dimanche Amarilly sort avec Terry (Scott) le barman du café local. Tout ce petit monde habite un quartier populaire. Amarilly perd son travail au théâtre et Terry lui trouve une place de vendeuse de cigarettes au café. Un soir quelques garçons de la bonne société en manque d'émotions fortes débarquent et une bagarre s'ensuit. Gordon Philips (Kerry) se retrouve à la rue blessé et Amarilly l'emmène chez elle pour le soigner. Terry prend très mal la chose et Gordon s'arrange pour la faire habiter chez sa tante ...



Un film qui se regarde comme une balade dans le temps fort sympathique. On y découvre, outre l'habillement, la rue, les voisins, les véhicules d'époque une ambiance tout à fait particulière. L'histoire en elle-même se déroulait plutôt de manière logique pour tourner au drame et terminer par une pirouette.
William Scott est un acteur que l'on n'a pas beaucoup l'occasion de voir, c'est dommage. Mary Pickford est égale à elle-même, c'est-à-dire qu'elle se montre gentille et innocente. Norman Kerry a le rôle d'un gentil sculpteur qui aime la fête un peu trop. Le personnage le plus intéressant de ce film est pour moi Kate Price/Americus Jenkins qui a le rôle ingrat de la mère d'Amarilly qui va devoir affronter la bonne société qui l'invite un peu pour faire honte à Gordon. Elle incarne une mère généreuse et vivante, sa prestation est plus vraie que nature.
Quelques scènes sont particulièrement sympathiques, telle celle où Terry arrive sur une moto fumante pour emmener Amarilly qui s'installe sur le siège arrière et qui attend que la moto veuille bien redémarrer sous les quolibets de l'assistance. Les chapeaux sont aussi particulièrement originaux.  
On trouve ce film chez Milestone (avec un très bon accompagnement musical de l'orchestre de Mont Alto) ou chez Bach Films (en français).

 



mardi 20 décembre 2011

Daddy-Long-Legs - Marshall A. Neilan - 1919




Mary Pickford ...
Jerusha 'Judy' Abbott
Milla Davenport ...
Mrs. Lippett
Percy Haswell ...
Miss Pritchard (as Miss Percy Haswell)
Fay Lemport ...
Angelina Gwendolin Rosalind 'Angie' Wykoff
Mahlon Hamilton ...
Jarvis Pendleton
Lillian Langdon ...
Mrs. Pendleton
Betty Bouton ...
Julia 'Julie' Pendleton
Audrey Chapman ...
Sallie 'Sally' Mc Bride
Marshall Neilan ...
Jimmie Mc Bride (as Marshall A. Neilan)
Carrie Clark Ward ...
Mrs. Semple

85 minutes

C'est l'histoire d'un bébé abandonné trouvé dans un terrain vague par un policier et amené à l'orphelinat tenu par la terrible Madame Lippett dans l'esprit de son fondateur John Grier, un homme qui a fait sa fortune en profitant du travail des prisonniers qui cassent des cailloux. Il compte bien que l'orphelinat soit mené de la même manière. Parallèlement on suit la naissance et la vie de Angelina Gwendolin Rosalind Wykoff, un bébé gâté par la nature et ses parents dès sa naissance.
Baptisé Jerusha Abott (Pickford), une idée suggérée par le bottin de téléphone et le nom figurant sur une tombe, le bébé grandit pour devenir une jeune fille pleine d'énergie qu'elle utilise de son mieux au grand déplaisir des bienfaiteurs qui viennent en visite officielle les mercredis après-midis et qui contraignent toute la maisonnée à une bonne tenue ...



Le début m'a paru très prometteur avec un comparatif entre certains humains et certaines plantes. Puis on s'attarde passablement à la vie de tous les jours à l'orphelinat, ce qui n'est pas un mal en soit, bien au contraire mais surviennent alors quelques plans un peu longuets qui se perdent dans les détails. Ensuite Judy est envoyée au college grâce à un bienfaiteur qui souhaite rester anonyme et qui l'autorise à lui écrire une fois par mois. Soit. A partir du college, Judy fait la connaissance de l'oncle de l'une de ses camarades, Sally, un homme d'un certain âge qui tombe amoureux d'elle. De là on se doute du final qui laisse un peu dubitatif.
Pour corser un peu le scénario, on nous présente Jimmie, le frère de la même camarade interprété par le réalisateur himself, un jeune homme qui ne s'aime pas vraiment mais qui se sent attiré par Judy. Mary Pickford sait jouer avec nos sentiments et se montre touchante, comme d'habitude. Toutefois cette histoire d'amour n'est pas convaincante à mes yeux.

Wesley Barry







lundi 12 décembre 2011

Stella Maris - Marshall Neilan - 1918




Mary Pickford ...
Miss Stella Maris / Unity Blake
Ida Waterman ...
Lady Eleanor Blount, aka Aunt Julia
Herbert Standing ...
Sir Oliver Blount
Conway Tearle ...
John Risca, also spelled Riska
Marcia Manon ...
Louisa Risca, also spelled Louise Riska
Josephine Crowell ...
Aunt Gladys Linden
Teddy the Dog ...
The Sennett Dog

84 minutes
William J. Locke (roman), Frances Marion (photoplay)

Une riche et jolie jeune fille, Stella Maris (Pickford) est paralysée des jambes et reste confinée dans son lit. Loin d'être malheureuse, elle est couvée par son oncle et sa tante qui lui apportent tous les soins et l'encadrement nécessaires. Une visite qu'elle apprécie particulièrement est celle de John Risca (Tearle), un journaliste qui la couvre de cadeaux et qui lui fait croire qu'il possède un chateau qui la fait rêver. Tout le monde s'applique à révéler le monde et la vie extérieure sous son meilleur jour. Tant et si bien que Stella ignore tout des misères du monde extérieur à sa chambre.
John Risca mène une vie sordide avec une femme violente et alcoolique, Louisa, qui en vient aux mains même sur lui. Il finit par la quitter.
Dans un orphelinat vit une pauvre petite fille pas gâtée par la nature et sans affection nommée Unity (Pickford). Un jour la femme de John Risca, Louisa ((Manon) l'adopte pour lui servir de bonne à tout faire et l'aider à tenir la maison car elle ne peut garder son personnel. Unity croit avoir été adoptée par une nouvelle maman mais déchante vite. Plus tard, alors qu'elle doit faire quelques courses, des garnements lui volent ses emplettes et elle revient le panier vide. Louisa pique alors une colère monumentale et la bat brutalement jusqu'au moment ou les voisins alertent la police qui l'arrête. Unity est inconsciente et hospitalisée. John adopte alors Unity et tente de l'éduquer, mais Unity reste un petit être qui a trop vu d'horreurs...



Je m'arrête là pour ne pas trop en dire sur ce film terrible dans lequel le fossé entre les deux mondes est particulièrement immense.
Magnifique prestation de Mary Pickford qui joue les deux rôles. Dans celui d'Unity elle est presque méconnaissable. L'interprétation d'Unity est particulièrement émouvante et Mary Pickford lui insuffle une dimension très particulière. A la fois simplette et un peu frustre Unity ne peut que toucher le coeur des plus endurcis. Jamais le réalisateur ne bascule dans le patho, ni ne tente de faire évoluer le personnage. Du début à la fin Unity parle à sa façon, ses manières restent les mêmes et son éducation n'évolue pas beaucoup. De même ses habits restent très simples, et on se demande quelle est sa situation au sein de la maison de John Risca, car bien qu'adoptée, elle s'occupe de l'entretien de la maison; mais John Risca lui témoigne, à sa manière, un peu d'affection en lui confiant quelques pensées intimes. Ce n'est pas très clair, mais ça alimente aussi le mystère qui enveloppe ce film qui nous mène on ne sait où jusqu'à la fin !
Quelques scènes sont franchement touchantes, celle où Unity découvre que Louisa ne sera pas sa maman, celle où John lui dit qu'elle n'a pas besoin de mentir car ils l'aiment, celle où Unity se regarde dans le miroir et se compare à Stella Maris. Je regrette presque que ce nom ne soit pas donné à Unity car c'est elle qui porte le film !
Bref, c'est une histoire poignante, du début à la fin. Outre la magnifique prestation de Mary Pickford on ne peut que saluer celle de Conway Tearle, excellent lui aussi dans le rôle de cet homme malheureux dont le moral tombe toujours plus bas. Magnifique prestation aussi pour Marcia Manon, terrible dans ce rôle de femme dure et violente qui se montre tellement froide que ça en donne des frissons. Pour terminer, j'ajoute que le chien de Mack Sennett est lui aussi un très bon acteur !

On trouve le film chez Milestone avec un très joli accompagnement musical composé par Philip Carli.






dimanche 4 décembre 2011

M'Liss - Marshall Neilan - 1918



Mary Pickford ...
Melissa 'M'liss' Smith
Theodore Roberts ...
John Benson 'Bummer' Smith
Thomas Meighan ...
Charles Gray
Tully Marshall ...
Judge Joshua McSnagley
Charles Ogle ...
Yuba Bill
Monte Blue ...
Mexican Joe Dominguez
Winifred Greenwood ...
Clara Peterson
Helen Kelly ...
Clytemnestra Veronica McSnagley
Val Paul ...
Jim Peterson
William H. Brown ...
Sheriff Sandy Waddles (as W.H. Brown)
John Burton ...
Parson Bean
Charles A. Post ...
Butch Saunders
Guy Oliver ...
Snakebit Saunders

73 minutes

Une jeune sauvageonne défavorisée nommée Melisse (Pickford) gambade dans les montagnes. L'un de des passe temps est de faire semblant d'arrêter la diligence avec sa catapulte pour dérober les passagers et le conducteur nommé Yuba, un brave homme, s'arrange toujours pour lui remettre un cadeau. Ce jour là Melisse fait la connaissance de Charles Gray (Meighan) le seul passager installé tant bien que mal sur les sacs qui emplissent la diligence et qui n'est autre que le nouveau maitre d'école. Yuba se fait dérober une poupée et Charles sa pipe.

Melisse retourne auprès de Bummer, son père (Roberts), un amateur d'alcool qui se trouve souvent proche du delirium et qui prend très soin de son seul trésor qui rapporte quelque chose, sa poule Hildegarde. Melisse est très intéressée par le nouveau maître d'école et se rapproche petit à petit. 
Cependant, loin de là, le frère de Bummer meurt en laissant une immense fortune à son frère, ou sa veuve ou son ou ses enfants. Clara, l'infirmière qui s'est occupée de lui pendant 3 ans espérait davantage que les $500 qui lui sont légués, à elle et son frère Jim qui très vite organise une combine pour se débarrasser de Bummer et récupérer l'héritage ...



Certains n'y voient qu'un véhicule pour Mary Pickford bien sûr, pourtant on y trouve de nombreuses scènes pleines de tendresse, drôles ou émouvantes. Ce qui fait que c'est un film plutôt léger au départ qui vous remet à l'ordre assez vite lorsque Melisse tire à la catapulte sur la tête de sa chère poupée. Dans une scène alors poignante Yuba apporte un petit cercueil et la poupée est enterrée avec un petit mot indiquant qu'une partie des rêves de Melisse y sont aussi. En même temps Brummer pleure lui aussi, mais parce qu'il met en terre la seule chance qu'il aie jamais eu d'avoir une petite fille !
Les regards échangés entre Melisse et Charles alors en prison sont très parlants (d'ailleurs on arrive à lire sur leurs lèvres très facilement même si ce n'est pas nécessaire tant l'échange est intense).
Les caractères secondaires sont franchement très typés et tous excellents : Le juge en la personne de Tully Marshall, le père Theodore Roberts, Monte Blue dans le rôle du Mexicain et surtout Charles Ogle très attachant dans le rôle de Yuba. Ce sont tous des acteurs chevronnés bien sûr et pas les derniers venus non plus.
Un film vraiment chouette à regarder avec l'assurance de passer un excellent moment !
Plein d'images sur








samedi 8 octobre 2011

Rebecca of Sunnybrook Farm - Marshall Neilan - 1917



Mary Pickford ...
Rebecca Randall
Eugene O'Brien ...
Adam Ladd
Helen Jerome Eddy ...
Hannah Randall
Charles Ogle ...
Mr. Cobb
Marjorie Daw ...
Emma Jane Perkins
Mayme Kelso ...
Jane Sawyer
Jane Wolfe ...
Mrs. Randall (as Jane Wolff)
Josephine Crowell ...
Miranda Sawyer
Jack McDonald ...
Reverend Jonathan Smellie
Violet Wilkey ...
Minnie Smellie
F.A. Turner ...
Mr. Simpson (as Frank Turner)
Kate Toncray ...
Mrs. Simpson
Emma Gordes ...
Clara Belle Simpson


78 minutes

Rebecca Randall (Pickford) vit avec sa mère et ses nombreux frères et soeurs dans une ferme qui est très fortement hypothéquée. Pour aider financièrement la mère qui ne sait comment joindre les deux bouts, ses tantes Janes et Miranda Sawyer propose de prendre soin d'elle en se chargeant de son éducation mais sont particulièrement dures et intransigeantes. Rebecca arrive donc dans une nouvelle communauté et fait la connaissance de la désagréable fille du pasteur Minnie Smellie et d'Emma Jane Perkins, la fille du maréchal-ferrant avec laquelle elle sympathise rapidement. Pour aider les pauvres Simpson qui sont regardés de travers par la population les deux jeunes filles décident de vendre des savonnettes qui leur rapporteront de quoi gagner une lampe qu'elles leur offriront. Alors qu'elles démarchent les habitants, Rebecca fait la connaissance d'un homme plutôt fortuné, Adam Ladd (O'Brien) qui  se charge de lui acheter 350 savonnettes d'un coup ...



Rebecca est pleine de bonnes intentions et de bonnes idées qui ne sont pas toujours de bon goût.
 La scène où elle décide de donner une représentation de cirque est très drôle. Il y a des choses que l'on ne verrait plus de nos jours, par exemple l'intérêt d'Adam Ladd ou même du cocher pour Rebecca, qui seraient forcément suspectés de mauvaises intentions. Comme dans de nombreux films avec Mary Pickford, tout tourne autour d'elle et elle se montre toujours virevoltante et charmante. Les autres protagonistes servent un peu de faire-valoir. Eugene O'Brien qui rit beaucoup dans ce film est charmant lui aussi.
Est-ce sensé être un drame ou bien une comédie ? les deux je suppose, mais je classe sous comédie car franchement il n'y a rien de vraiment dramatique dans ce film ! (je me demande l'impact réel sur Mary Pickford de ce genre de film où elle incarne adulte si souvent des petites filles ... ?)





Titres français (incomplet)

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