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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

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mercredi 8 décembre 2021

The Innocence of Ruth - John H. Collins - 1916

 


Jimmy Carter, un millionnaire qui vit une vie un peu dissolue reçoit un message de Travers, un ami qui lui demande de venir le trouver au plus vite. 

A son arrivée, son ami qui a été ruiné par un certain Reynolds, lui demande de prendre soin de sa fille Ruth alors qu'il se meurt. Jimmy accepte de s'occuper de sa pupille qu'il emmène chez lui. Sa gouvernante prend soin d'elle tandis que Jimmy poursuit sa vie mais Ruth pose des questions qui remettent peu à peu Jimmy dans le droit chemin.

Un jour une lettre arrive demandant à ce que Ruth danse pour un gala de charité. Jimmy refuse de prime abord mais finit par abdiquer face à l'insistante jeune fille qui lui démontre ses capacités à danser.
Ruth obtient un grand succès et se fait remarquer par Reynolds qui s'arrange pour que sa maitresse, Edna Morris, face l’entremetteuse afin qu'il puisse se rapprocher de Ruth. Celle-ci se montre très flattée et ne comprend pas que Jimmy lui interdise de voir Reynolds. Jimmy de son côté a de plus en plus de peine à refréner ses sentiments et embrasse fougueusement sa pupille.

Peu de temps plus tard, Ruth rencontre Edna qui lui raconte que Jimmy paie pour ses frais. Outrée Ruth fait une scène à la maison et s'enfuit durant la nuit chez Edna. Celle-ci fait boire de l'alcool à sa jeune invitée et Reynolds survient ...

 


Ce film met un peu mal à l'aise. On se demande quel âge sont censés avoir Ruth et son protecteur ? En l’occurrence Viola Dana a 19 ans, l'âge d'être mariée pour les femmes de cette époque. Ce n'est pas sa petite taille qui la fait passer pour plus jeune, comme une Mary Pickford l'aurait fait. Dans les faits, 15 ans la séparent de Edward Earle. 

Difficile de croire à l'innocence de Ruth qui se comporte de façon puérile certes, mais aussi plutôt comme une dinde, tout en provoquant le pauvre Jimmy. De plus elle n'est même pas reconnaissante et je ne parlerais même pas de sa danse. Alors soit son père ne l'a pas éduquée, soit le scénario est un peu simplet ! On prend toutefois plaisir à voir les décors et le film malgré tout. 

Viola était l'épouse du réalisateur John H. Collins depuis 1915. Leur mariage ne durera que 3 ans car il décédera en 1918 à l'âge de 28 ans de la grippe espagnole qui sévissait ces années là.

C'est un plaisir de voir Edward Earle encore jeune, lui qui aura une magnifique carrière d'acteur.

Ce film a bénéficié des bons soins d'Edouard Lorusso grâce à une campagne Kickstarter et on trouve ce film chez Grapevine.

58 minutes


Edward Earle ... Jimmy Carter

Viola Dana ... Ruth Travers

Augustus Phillips ... Mortimer Reynolds

Lena Davril ... Edna Morris

T. Tamamoto ... Togo

Brad Sutton ... Mr. Travers

Nellie Grant ... Housekeeper


mercredi 12 décembre 2018

Blue Jeans - John H. Collins - 1917




June est une petite orpheline livrée à elle-même dans la campagne où elle survit tant bien que mal lorsqu'elle découvre, en train de pique-niquer, Perry Bascon, en route pour Rising Sun où il doit reprendre la scierie dirigée par l'ami de son père, le colonel Henry Clay.
Le jeune homme est sur le point de jeter le trognon de sa pomme lorsqu'une petite main lui saisit le poignet.
Après que June lui ait raconté avoir perdu sa maman et avoir été chassée de l'orphelinat pour avoir pris des fleurs dans une plate-bande pour les déposer sur la tombe, Perry lui offre son sandwich et l’emmène à Rising Sun sur son grand bi.
En route June est littéralement arrachée du vélo par Ben Boone, un affreux bonhomme qui a l’intention de se faire élire pour tenir le village sous sa coupe.
Perry revient pour reprendre June qui se débat dans les bras de Boone et les deux hommes en viennent aux mains. Perry l'emporte et entraine June sous les vociférations du vaincu.

Heureuse sur le grand bi ...
Perry place June chez un couple âgé qui a vécu de dures épreuves. Les Tutwilers sont ravis d'avoir June chez eux car elle est un vrai rayon de soleil dans leurs vies meurtries par la disparition de leur fille Lucy.

A la scierie Perry a changé de nom et s'appelle désormais Jim Nelson car le demi-frère de son père a sali le nom des Bascon et les habitants de Rising Sun sont rancuniers. Perry entre en lice et se présente aux élections.

June et Perry éprouvent un doux penchant l'un pour l'autre mais un fantôme du passé fait son apparition en la personne de Dora Endaly, qui clame haut et fort être l'épouse de Perry. Celui-ci de son côté assure que le mariage ne valait rien puisqu'elle était déjà mariée de son côté.
Perry emmène June pour l'épouser de l'autre côté de la rivière tandis que Dora surprend Boone haranguer ses ouailles en cherchant comment détruire son adversaire lors de l'élection qui approche. Pour la faire taire, Henry Clay propose une grosse somme d'argent à Dora qui a laissé son mouchoir au sol en guise d'appât pour Boone.

De retour chez les Tutwilers, June découvre un portrait derrière la grosse horloge et empêche papa Tutwiler de le détruire car c'est en tous points le portrait de sa propre mère.

La nuit des élections, June fait la promotion de son mari. Les suffrages semblent en sa faveur jusqu'à ce que Dora apparaisse et révèle devant l'assemblée le vrai nom de Jim Nelson, individu peu recommandable ayant abandonné sa femme. La pauvre June n'y comprend rien et les Tutwilers qui soupçonnent le pire emmènent la jeune fille chez eux et essaient de la convaincre de ne plus voir Perry. Pour ce faire, Papa Tutwiler va trouver Dora et la prie de bien vouloir dresser le vrai portrait du jeune homme à June.

Dora joue la pauvre femme abandonnée et compréhensive mais ne leurre pas June. Perry arrive alors et déclare pouvoir prouver que Dora était mariée à un certain Jim White mais Tutwiler ne veut rien entendre venant d'un Bascon, le père de Perry lui ayant déjà volé sa fille ce qui l'avait définitivement exclue de la famille, au grand dam de sa mère.

June est catastrophée et craint avoir épousé son frère, mais maman Tutwiler sort une photo soigneusement mise de côté de sa fille et de l'homme en question qui n'est autre que William, le beau-frère du père de Perry, qui n'avait aucun droit de se faire appeler Bascon.
Perry pousse un soupir de soulagement mais le répit ne dure pas longtemps car il reste à prouver qu'il n'est pas le mari de Dora.
Son mari parti à la recherche du mystérieux Jim White, commencent alors de longs mois de solitude pour June qui accouche d'un petit garçon.

Après que le pasteur ait refusé de le baptiser, sa grand mère et son grand père viennent la trouver puis Perry finit par revenir auprès de sa femme qui lui explique avoir été jetée dehors de la scierie après son départ par Boone. Furieux, Perry se précipite à la scierie ...

Boone propose le mariage à Dora pour la ixième fois mais l’intrigante refuse toujours en arguant qu'elle ne le pourra jamais tant que Perry est vivant. Lorsque Boone aperçoit Perry, son sang ne fait qu'un tour ...


la fameuse photo ..


le joyeux bébé !
Charles Dickens n'aurait pas renié cette histoire écrite par Joseph Arthur, mélodramatique à souhaits. Il faut avouer que l'histoire est terriblement prenante, les protagonistes splendides et les images magnifiques. Un vrai plaisir que ce film qui vous prend aux tripes.

Robert Walker et Viola Dana sont beaux et lumineusement photogéniques dans leurs rôles respectifs et l'histoire vous balade dans un temps pas si lointain où vous étiez mal vus si vous faisiez la moindre entorse à la morale.



Les personnages annexes apportent beaucoup au film, que ce soit Russell Simpson et Margaret McWade dans les rôles des grands-parents Tutwilers, Clifford Bruce dans celui de Boone ou Sally Crute dans celui de Dora (ou Sue sur Imdb) !

Ici le pasteur aurait mérité que toute sa congrégation se lève et lui rappelle ses bonnes paroles !

La fin vous scotchera devant votre écran, vous verrez que la scène de crime dans une scierie date de bien longtemps !

Robert Walker dont le visage n'est pas sans rappeler celui de Dick van Dyke, a une carrière bien remplie, de star du muet, il est passé aux seconds rôles dans de nombreux westerns, le plus souvent non crédité sur l'affiche.

Clifford Bruce avait une belle carrière avant de décédé très jeune à 34 ans en 1919.

Après avoir tourné dans 86 films, Sally Crute quitta le monde cinématographique en 1925.

Ce film est visible sur le net, n'hésitez pas et courez le voir, vous ne serez pas déçus !


84 minutes

Viola Dana ... June
Robert Walker ... Perry Bascon
Sally Crute ... Sue Eudaly ou Dora
Clifford Bruce ... Ben Boone
Henry Hallam ... Colonel Henry Clay Risener
Russell Simpson ... Jacob Tutwiler
Margaret McWade ... Cindy Tutwiler
Augustus Phillips ... Jack Bascon

le réalisateur dirigeant Viola et Robert




mercredi 5 décembre 2018

The Cossack Whip - John H. Collins - 1916

 

En Russie, du temps des tsars. Dans un petit village de paysans vit la famille Orlinski. La fille ainée Katerina est amoureuse d'Alexis, qui la demande en mariage. Le père accepte et c'est la fête, la petite soeur Darya danse pour la famille.

Les Cosaques attaquent alors le village et font des prisonniers. Chez les Orlinskis, Darya est cachée dans un tonneau mais le reste de sa famille est déportée vers la ville, avec les autres villageois. Le préfet de police qui possède droit de vie ou de mort fait fouetter Alexis afin de forcer Katerina à coucher avec lui.

Alexis succombe aux coups et la pauvre Katerina meurt elle aussi.
Le père revient au village et présente aux résistants sa fille Darya qui a juré de venger sa famille lorsque la police  fait un raid pour arrêter les rebelles.
Sergius, un danseur étoile, emmène Darya en ville et la forme au ballet.
Darya obtient du succès mais est reconnue par un officier ce qui force la jeune fille à fuir en Grande-Bretagne. Sergius lui promet de l'aimer toujours et la jeune fille se retrouve comme soubrette à Londres chez une danseuse étoile, Alla.

Celle-ci voit le potentiel de la jeune fille et la fait entrer au ballet. Un agent secret de ses amis reconnait alors Darya et veut la forcer à retourner en Russie. De son côté Sergius retrouve sa vieille amie Alla mais ne reconnait pas Darya ...


Le début du film a été reconstruit à partir de fragments, du coup les coupures sont évidentes et le film manque de fluidité dans le 1er quart d'heure. 
L'histoire est bourrée de clichés, les personnages sont caricaturés et l'histoire prévisible. Le réalisateur prend le parti de tirer la corde sensible, les spectateurs ne pouvaient que s'émouvoir devant le tragique destin de Darya. Les scènes de danse ne sont pas du ballet à proprement parler, la qualité est très "amateur".
Les scènes des cavaliers dans la neige sont très belles par contre.

Personnellement la sauce n'a pas pris tant le parti pris est gros. Par contre c'est un plaisir de voir un film de cette époque bien rénové avec une musique d'accompagnement bien conçue par David Drazin. Merci donc à Ed Lorusso de nous permettre de voir ce film, soit en version teintée soit en noir et blanc, grâce à Kickstarter !

John H. Collins était le 1er  mari de Viola Dana mais il est mort en 1918 durant une épidémie de grippe.

environ 50 minutes




Viola Dana ... Darya Orlinsky
Grace Williams ... Katerina Orlinsky
Robert Walker ... Alexis (as Bob Walker)
Frank Farrington ... Ivan Turov - Cossack Officer
Richard Tucker ... Sergius Kordkin
Sally Crute ... Mme. Alla Pojeska
William Wadsworth ... Orlinsky - Darya's Father
Robert Brower ... Andre Lukovsky
Saul Harrison ... Misha Lukovsky
Franklyn Hanna ... Feodor Turov - Prefect of Police


samedi 23 août 2014

Children of Eve - John H. Collins - 1915



Dans sa chambre Henry étudie lorsqu'il entend un grand bruit dans la pièce d'à côté où vit sa voisine Flossy, une femme de mauvaise vie qui travaille aux "follies". Henry frappe et trouve "l'âge de l'innocence" un tableau que Flossy vient de violemment jeter à terre brisé sur le sol. Henry demande la permission de réparer le tableau qu'il rapporte le lendemain à sa voisine. Petit à petit les deux voisins sympathisent jusqu'à ce que Flossy disparaisse après avoir écrit une lettre à Henry dans laquelle elle lui explique qu'elle se doute qu'il l'épouserait mais qu'elle ne se sent pas digne de lui. 
Peu après avoir donné naissance à une petite fille, Flossy meurt sur le trottoir et la petite est recueillie par une femme qui l’élèvera dans un quartier défavorisé.
De son côté Henry est devenu un homme riche, il est propriétaire d'une usine qui exploite des enfants; de plus un ami décédé lui a laissé la charge de son petit garçon Bert. 
17 ans plus tard Bert est devenu un fervent défenseur des droits de ses concitoyens auxquels il donne des cours. Il est aussi un actif militant de la protection de l'enfance. 
Mamie, la fille de Flossy est maintenant une jolie jeune femme qui sort avec de mauvaises fréquentations, dont Bennie qui l'emmène danser dans des bars peu recommandables. Pour sortir Mamie revêt ses plus beaux atours qui sont assez pitoyables. Son chapeau est surmonté d'une plume miteuse. Du coup, en passant dans la rue près du marchand ambulant elle ne résiste pas et en dérobe une nouvelle. Malheureusement elle est surprise par le vendeur qui ameute toute la rue et la police. Mamie se réfugie dans le bureau de Bert et se cache dans une armoire. Après avoir rendu la plume au marchand Bert fait la leçon à Mamie qui l'attire beaucoup et lui demande de revenir le lendemain. Comme Mamie n'a aucune intention de le faire, il décide de lui apporter chez elle une bible dans laquelle il a noté son nom. Mamie résiste à l'envie de l'ouvrir et feint une grande indifférence.
Vers la sortie de l'immeuble Bert découvre une petit garçon en pleurs car sa maman, gravement malade, ne bouge pas de son lit. Bert va chercher Mamie qu'il convainc de rester auprès de la malade avant de courir chercher un docteur qui soignera la pauvre femme. Au petit matin celle-ci est sauvée et Bert félicite Mamie qui se sent alors devenir utile. Quelques semaines plus tard, Bert engage Mamie comme inspecteur de travail dans les usines employant des enfants, mais peu de temps après il tombe gravement malade. Mamie se rend chez lui pour le voir mais son oncle Henry la convainc de le laisser en paix par amour. Mamie disparait de sa vie et s'engage pour enquêter dans l'usine de Henry dans laquelle elle se fait passer pour une très jeune fille ...


Le film se base sur un événement tragique survenu quelques années auparavant, en 1911, l'incendie de l'usine Triangle Shirtwaist à New York. En 18 minutes 146 personnes, dont de jeunes enfants avaient trouvé la mort. http://www.ilr.cornell.edu/trianglefire/

C'est un film percutant qui a dû bien remuer les esprits de ces années là. Pas de concession ni de pathos, le message est clair. Étant donné ses vues très arrêtées, seul un drame de cette magnitude pouvait faire évoluer Henry.
Comment oublier tous ces enfants de Eve qui ont été exploité sans scrupules, ou ces hommes et femmes courageux qui se sont attelés à la tâche difficile de changer les esprits et lutté pour que nos vies soient ce qu'elles sont ? Je me demande bien ce qu'ils penseraient de notre monde d'aujourd'hui ?
Il est difficile de rester insensible au message dans le contexte de l'époque mais bien sûr ce film est aussi très moralisateur. Ainsi Bert ou Henry brandiront leur index plusieurs fois en citant des passages de la bible ce qui semblait être très efficace si l'on en croit les réactions de Flossy et de Mamie.
Ce film qui milite pour les droits des enfants et des travailleurs est réalisé de façon courageuse par un jeune réalisateur qui mourra à 'âge de 28 ans de la grippe espagnole 3 ans plus tard. Viola Dana était sa jeune femme. La petite Viola (1m51 !) épousera Maurice Lefty Flynn en 1925 puis se mariera encore une troisième fois en 1930 avec Jimmy Thomson, un golfeur professionnel.
Robert Walker a eu une belle carrière d'acteur jusqu'à sa mort et Robert Conness voit sa carrière s'arrêter brutalement en 1919 (avec un film tourné pour Essanay), ce qui pousse à penser qu'il a subi de plein fouet la fin des productions de Thomas A Edison.

Kino Lorber a édité un DVD aux images très nettes, l'accompagnement musical composé partiellement à partir de la musique d'origine par Rodney Sauer accompagne parfaitement l'action.  On trouve ce film sur le DVD intitulé

The Devil's Needle & Other Tales of Vice and Redemption


Viola Dana ...
Fifty-Fifty Mamie
Robert Conness ...
Henry Clay Madison
Tom Blake ...
Bennie the Typ (as Thomas F. Blake)
Nellie Grant ...
Flossy Wilson
Robert Walker ...
Bert Madison
William Wadsworth ...
Peddler
James Harris ...
Mill Foreman
Hubert Dawley ...
Bobbie Roche
Warren Cook ...
Doctor
Brad Sutton ...
Bouncer


vendredi 31 mai 2013

That Certain Thing - Frank Capra - 1928



Viola Dana ...
Molly Kelly
Ralph Graves ...
Andy B. Charles, Jr.
Burr McIntosh ...
A.B. Charles, Sr.
Aggie Herring ...
Maggie Kelly
Carl Gerard ...
Secretary Brooks
Syd Crossley ...
Valet


64 minutes

Molly Kelly vit avec sa mère Aggie et ses deux petits frères après le décès de son père. Pour échapper à une dure vie de labeur elle rêve d'épouser un millionnaire. En attendant elle travaille dans un hotel dans lequel elle tient le comptoir à tabac. Un jour elle vend une boîte de ses meilleurs cigares à un homme qui lui dit travailler pour le propriétaire de la chaine de restaurants ABC.
Pressée d'attraper son bus elle se rue à l'extérieur pour rentrer à la maison mais butte dans un jeune homme. Andy l'aide galamment à récupérer ses affaires étalées sur le trottoir et Molly court attraper son bus. Andy ayant retrouver un mouchoir lui appartenant la suit en voiture et lui fait signe alors qu'elle se trouve sur l'impériale. En cherchant dans son sac Molly aperçoit un portefeuille avec les initiales de A. B. Charles et comprend qu'elle a affaire au millionnaire de ses rêves. Andy lui propose une sortie le soir même et Molly emprunte ici et là aux locataires de l'immeuble une paire de chaussures et une robe. Subjugué par Molly Andy lui propose le mariage et Molly accepte.
Furieux de voir se fils marié sans son accord le père le déshérite et Andy retrouve Molly après qu'elle ait essayé de lui faire croire qu'elle n'était qu'une chasseuse de fortune.
Andy tente bien de travailler mais visiblement il est assez maladroit. Alors qu'il mange le lunch box apporté par Molly il entend deux ouvriers se plaindre de la qualité des restaurants ABC. Lui vient alors l'idée de vendre des lunch box faits par Molly. Ceux-ci obtiennent un grand succès et bientôt le jeune couple est à la tête d'une véritable usine qui fait beaucoup d'ombre au père ....



Une sympathique histoire qui commence avec légèreté. Petit à petit on comprend qu'il s'agit d'une véritable histoire d'amour et on a plaisir à voir le couple trouver une voie qui lui permette de trouver le succès. Le quartier est bien dépeint, les commérages vont bon train même si les habitants se montrent très cruels lorsque Molly revient sans son mari ...
On sent une touche de Capra, en ce sens que le film mêle allégrement légèreté et une certaine profondeur ce qui développe chez le spectateur une sympathie pour les protagonistes qui paraissent très vite proches de lui.
La scène où Andy caché derrière la porte vitrée utilise des caisses et des objets pour indiquer à Molly ce qu'elle doit répondre à son père est ingénieuse et drôle !






vendredi 11 janvier 2013

Open All Night - Paul Bern - 1924


Viola Dana ...
Thérèse Duverne
Jetta Goudal ...
Lea
Adolphe Menjou ...
Edmund Durverne
Raymond Griffith ...
Igor
Maurice 'Lefty' Flynn ...
Petit Mathieu (as Maurice B. Flynn)
Gale Henry ...
Isabelle Fèvre
Jack Giddings ...
Von De Hoven
Charles Puffy ...
Bibendum
  Reed Howes               ... Racer


74 minutes

A Paris, un couple s'ennuie. Edmund Duverne (Menjou) attend sa femme Thérèse (Dana) qui prend un bain en rêvant d'un homme fort et bestial car à son grand désespoir son mari a tout du gentleman, jamais il ne s'énerve ou ne s'emporte. Edmund finit par sortir prendre un verre au café des Boulevards où il aperçoit Lea (Goudal), une belle jeune femme en train de se saouler copieusement car elle est amoureuse d'un coureur cycliste, Petit Mathieu (Flynn), en pleine compétition au vélodrome d'hiver.
Comme Edmund lui propose de la raccompagner, Lea l'emmène au vélodrome mais il se trouve qu'Isabelle (Henry) une amie de la famille venue accompagnée de son ami américain Igor y a justement emmené Thérèse qu'elle espère guérir de ses idées romantiques en lui présentant Petit Mathieu. Celui-ci est aussitôt séduit par la jeune femme. Lea est terriblement jalouse, Edmund reste auprès d'elle, Thérèse s'occupe de Petit Mathieu, Igor est saoul comme une barrique et la nuit égrène les minutes pendant que la course se poursuit et que chacun épie du coin de l’œil l'autre ...

Un film dont l'action se passe durant une nuit sur fond de course de vélos au vélodrome d'hiver où les concurrents pédalent comme des fous par équipe de deux devant une foule compacte.
Adolphe Menjou est toujours d'une grande classe, Viola Dana (1m51) parait toute petite devant Maurice Lefty Flynn, l'immense et musclée armoire à glace qui deviendra son mari quelques mois plus tard. Raymond Griffith est saoul du début à la fin de ce film, Jetta Goudal est séduisante en diable dans ce rôle de femme follement éprise du cycliste aux multiples victoires dont le cerveau parait bien plus petit que les muscles qu'il fait jouer sous le regard fasciné de Thérèse, elle qui envie son amie Isabelle parce qu'elle porte un bleu sur le bras, ce qui lui parait le sommet d'une démonstration d'amour par un homme.
Ce film comique met l'accent sur incompréhension de la femme par l'homme (plus on en apprend sur elles moins on les comprend conclut Edmund). Les acteurs ont du beaucoup s'amuser !
On trouve ce film chez Grapevine Video. 

www.silentfilmstillarchive.com

vendredi 22 juin 2012

Winds of Chance - Frank Lloyd - 1925


Anna Q. Nilsson ...
Countess Courteau
Ben Lyon ...
Pierce Phillips
Viola Dana ...
Rouletta Kirby
Hobart Bosworth ...
Sam Kirby
Victor McLaglen ...
Poleon Doret
Dorothy Sebastian ...
Laura
Claude Gillingwater ...
Tom Linton
Charles Crockett ...
Jerry
Larry Fisher ...
Frank McCaskey
Fred Kohler ...
Joe McCaskey
Wade Boteler ...
Jack McCaskey
Philo McCullough ...
Count Courteau
John T. Murray ...
Lucky Broad
Fred Warren ...
Kid Bridges
George Nichols ...
Vigilante Chairman

120 minutes environ
d'après un roman de Rex Beach

1897, c'est la ruée sur l'or en Alaska. Parmi la multitude de gens qui quittent tout pour trouver la richesse se trouve Pierce Philipps un jeune homme qui se trouve bien embêté lorsqu'il lit un avis posé par la police montée, chaque homme doit au moins posséder 300 dollars ou transporter 500 kilos de vivres ... or il possède en tout et pour tout 130 dollars qu'il essaie de faire fructifier en jouant à un jeu truqué qui lui fait perdre toute sa fortune. Résigné à devoir se procurer de l'argent, il fait du transport de marchandises et économise sou par sou. Après avoir trimé quelque temps, il remet une enveloppe à McCaskey, un homme malhonnête. Au cour d'un de ses voyages il fait la connaissance de Poleon (McLaglen), un canadien sympathique dont la spécialité et le passage des rapides. Une bobine manque ...
On retrouve Pierce accusant McCasquey d'avoir dérobé la somme d'argent qu'il lui avait confiée pour être remise en sécurité. La Contesse Courteau (Nilsson) prend sa défense et il s'avère que l'enveloppe se trouve encore sur l'escroc qui s'enfuit et qui est abattu. Son frère jure de se venger et de retrouver Pierce. La contesse engage Pierce pour organiser son transport et l'amour nait entre les deux jeunes gens. A Dawson se rendent aussi Kirby (Bosworth) et sa fille (Dana). Leur bateau sera emporté par les rapides et le père se mettra à boire et finira par se faire tuer alors qu'il prenait la défense de sa fille. Pendant ce temps Pierce découvre que la comtesse est déjà mariée et part pour Dawson en compagnie de Laure, une danseuse dont la troupe va se produire en ville....



Un film plutôt long qui tient de l'épopée. L'action tourne autour des personnages principaux, la Comtesse et son mari malhonnête (qui aura pourtant un rôle moindre), Poléon qui prendra Rouletta sous son aile après la mort de son père et Pierce qui fera la connaissance de Laure plus tard. Autour de ces personnages centraux tournent encore de nombreuses personnes, les frères McCaskey, Tom et Jerry les deux aides de la comtesse, et de nombreux figurants.
Victor McLaglen en fait un peu trop pour composer un homme simple et toujours prêt à s'amuser ou à rendre service, Ben Lyon a un rôle important mais manque de charisme ...
L'action m'a parue sympathique mais un peu longuette bien que l'on ne s'ennuie pas vraiment. Je qualifierais le film de plaisant, sans plus même si le casting est composé d'acteurs connus...

samedi 26 novembre 2011

Ice Flood (The) - George B. Seitz - 1926




Kenneth Harlan ...
Jack De Quincy
Viola Dana ...
Marie O'Neill
Frank Hagney ...
Dum-Dum Pete
Fred Kohler ...
'Cougar' Kid
DeWitt Jennings ...
James O'Neill
Kitty Barlow ...
Cook
James Gordon ...
Thomas De Quincy


60 minutes

Thomas de Quincey (Gordon) est le riche propriétaire d'une entreprise florissante de bois de construction. Les camps du Nord Ouest sont toutefois la cible de perturbateurs dont fait partie Dum-Dum Pete (Hagney) un gros bras qui n’hésite pas à molester les gens qui ne sont pas d'accord avec ses idées. Les actionnaires se font du souci mais de Quincey les rassure en leur disant qu'il a l'homme de la situation en la personne de son propre fils, Jack (Harlan) qui revient justement au bercail après des années d'études à Oxford. Les actionnaires se méfient terriblement de Jack qui semble être un homme assez poète et qu'ils imaginent peu efficace.
Thomas est fier d'inclure son fils dans l'entreprise, mais celui-ci veut faire ses preuves. Il déclare vouloir se rendre dans le Nord de manière anonyme et le père est heureux de voir que son fils a du caractère. 
Au camps, trois hommes annoncent avoir été tabassés par un homme plus fort que Dum-Dum ce qui fait ricaner le principal intéressé et son acolyte, un homme un peu simplet.  
James O'Neill (Jennings) est le gérant des camps de bucherons. Pendant qu'il fait quelques repérages pour voir ce qu'il en est de la glace qui ne va pas tarder à dégringoler la rivière car le temps se réchauffe, sa fille Marie (Dana) s'occupe d'un petit garçon handicapé d'un pied auquel elle confie ses rêves. Elle imagine un chevalier qui viendra la chercher. Or justement, un nouveau venu qui n'est autre que Jack descend les rapides en canoë. Dum-Dum le salue d'une poignée de main à lui casser les doigts. Celui-ci ne se laisse pas démonter et se rend le soir même à la danse organisée par la petite communauté. Dum-Dum tente de forcer Marie à danser avec lui et devant son refus, menace quiconque dansera avec elle de représailles. Jack qui n'a pas entendu invite Marie à danser bien que celle-ci tente de l'en dissuader. Dum-Dum furieux interrompt la danse et les deux hommes en viennent aux poings ...



L'action du film va crescendo et termine par un suspens très bien construit : une alternance de plans montrant la glace qui se libère et dévale la rivière et une personne qui risque la mort sur sa trajectoire (je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte). Évidemment, avec les moyens de l'époque, il ne faut donc pas s'attendre à un film du genre de Volcano ou de Tremblement de terre !
Viola Dana qui est fort mignonne semble toute petite face aux hommes qui l'entourent. Kenneth Harlan nous gratifie d'un super combat de boxe contre Frank Hagney, un malabar costaud qu'on n'aurait pas envie de narguer. 
Sur Imdb quelqu'un indique que le père de Jack doute de son fils. Ce n'est pas le cas, on voit que le père est fier de son fils dès le départ. On peut lire aussi que Marie est la fille d'un rival ... heu, ce n'est pas non plus ce que j'ai compris. On peut même lire une critique franchement peu clémente à l'encontre de Kenneth Harlan. Je suis bien d'accord qu'il n'y a pas assez de plans assez rapprochés pour lui permettre de montrer un peu plus de profondeur, mais il est tout à fait à la hauteur du scénario.
Walter Brennan a un petit rôle mais je ne l'ai pas reconnu.
On trouve ce film chez Sunrise Silents accompagné de quelques autres petits films. Le film accuse le poids de l'âge, l'image est sous exposée quelquefois, mais le tout est tout à fait regardable. Le musique d'accompagnement ajoutée pour l'occasion passe très bien. Note le 19 février 2012. Sunrise Silents semble avoir fermé ses portes ... http://www.sunrisesilents.com/index.html

On peut voir un extrait de ce film sur le site de Sunrise Silents  http://www.sunrisesilents.com/Quicktimes/TIFV.wmv




Titres français (incomplet)

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