Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est Abwege. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Abwege. Afficher tous les articles

mercredi 20 mai 2015

Abwege - Georg Wilhelm Pabst - 1928



Dans son somptueux appartement, Irene reçoit ses amis Liane et Walter. Liane s'amuse à regarder Walter dessiner Irene sur des serviettes et celle-ci se sent flattée.
La jeune femme s'ennuie, son mari est très absorbé par ses affaires. Elle retrouve le peintre chez lui. Amoureux il lui propose de s'enfuir à Vienne et achète les billets de train avec ses maigres économies. Mais Thomas, le mari d'Irene qui a eu vent de l'affaire s'interpose et Irene attend en vain son amant sur le quai de la gare. A sa place son époux vient la rechercher et lui remet une lettre dans laquelle Walter explique qu'il renonce au voyage.
Plus tard Irene voudrait que son mari participe à une sortie avec ses amis mais son Thomas refuse car il n'aime pas ses fréquentations. La jeune femme voudrait se rapprocher de son mari mais un coup de téléphone interrompt ses efforts.
Un collègue de son époux, Möller, emmène Irene retrouver ses amis. Au night-club la jeune femme se dévergonde parmi les consommateurs. Elle danse et flirte sans scrupule. Möller de son côté est tout émoustillé par l'affriolant décolleté dévoilant le dos de Liane. Un boxeur derrière eux lance des pièces dans le dos de Liane et l'un de ses amis brandit un pantin boxeur. Au bar où il se trouve aussi par hasard, Walter se saoule en compagnie de femmes ce qui provoque la colère de Irene.

Les couples ondulent au gré des vagues de la musique et de la danse, les partenaires serrés s'agrippent l'un à l'autre comme à des bouées de sauvetage. L'alcool coule à flots, la fumée brouille les esprits et la vision des noctambules, les sachets de drogue passent discrètement de main en main.

Une femme attire l’héroïne (!) dans une arrière salle où elle lui remet un petit sachet de drogue. Irene demande à Liane de lui parler de la dealeuse et son amie lui explique qu'il s'agit de la veuve d'un banquier qui s'est suicidé à cause de son addiction à la drogue. 
Craignant pour la vie de son mari, Irene retourne en hâte chez elle où son  mari l'attend étendu de tout son long sur un fauteuil, glacé, devant une fenêtre ouverte. Irene le croit tout d'abord mort mais il bat des yeux et la jeune femme se jette sur lui avant de se glisser subrepticement dans son lit. Malheureusement Thomas découvre le pantin boxeur, ce qui le fâche.
Le lendemain Irene se réveille seule dans son lit, mais entourée de tous ses amis qu'elle avait invité la veille. Son mari apparait et ses amis s'en vont pour assister à un match de boxe. Irene les suit.
Risquant le tout pour le tout, Irene se rapproche du boxeur qu'elle emmène voir ses portraits chez Walter Frank. Celui-ci est absent et le couple s'introduit dans son appartement grâce à la femme de ménage. Le boxeur croit comprendre qu'Irene est une fille facile et tente de l'embrasser. Lorsque Walter revient le boxeur s'en va mais Walter ne veut plus rien avoir à faire avec la jeune femme qui le fait souffrir. Survient alors Thomas, prévenu par une amie que sa femme est sur le point de faire des bêtises chez Walter ...



Une chose est certaine, le savoir-faire cinématographique allemand de cette époque est remarquable. Les images sont soignées, la photographie somptueuse (Theodor Sparkuhl), le cadrage précis, le jeu de la lumière et de l'ombre parfait et les acteurs à la hauteur. Mais comme souvent le style l'emporte sur les émotions ce qui fait que le film est irréprochable d'un point de vue plastique mais la petite part qui fait s'emballer le cœur manque à mes yeux.

Dans le fond le thème est simplissime : Son mari étant pris par son travail, une petite bourgeoise s'ennuie. Frustrée, elle a de mauvaises fréquentations qui l'emmènent un soir dans un night-club où l'on danse. Elle s'y dévergonde mais fuit retrouver son mari lorsqu'on lui raconte qu'une femme présente non loin a perdu son époux parce qu'elle se droguait. La fin ne fait pas de sens.

D'un égocentrisme rare, petite fille trop gâtée, Irene veut être le centre du monde. Lorsque Walter Frank un peintre amoureux d'elle s'inspire de sa beauté, Irene se tourne naturellement vers lui. Celui-ci l'aime trop pour lui faire du mal et la fuit, d'autant plus que le mari manifeste sa présence. 

Drame psychologique bien monté mais qui fait passer Irene pour une femme immature manquant d'ingéniosité, sa seule arme pour reconquérir son mari (si tel est bien son désir) semble de se comporter comme une petite fille. Or cela ne marche pas du tout, bien au contraire. Plus elle se perd, plus elle s'éloigne de son mari qui se montre plus enclin à la fuir du coup. Brigitte Helm se montre plutôt dure dans ses superbes toilettes, elle jette des regards furibonds sous l'emprise de la colère ou joue la séduction lorsqu'elle ouvre de grands yeux. Je ne crois pas avoir vu de la naïveté ou de l'innocence dans ses yeux.

Le mari est plutôt froid et attend le retour à la raison de sa femme. Gustav Diessl joue de façon distante, sauf la scène du retour à la réalité dans son fauteuil lorsqu'il retrouve sa femme à ses pieds. Il ne montre pas vraiment de jalousie et semble plutôt attendre.

Jack Trevor est touchant dans le rôle de l'amoureux qui se force à rester dans l'ombre. Acteur anglais né à Berlin ses sympathies pour le régime des nazis mirent fin à sa carrière.

Hertha von Walther collectionne les excellents films et a tourné avec les meilleurs, Pabst mais aussi Murnau et Lang pour le citer que ces trois là.


98 minutes, une bobine manquante

Titre français : Crise
Titre anglais : The Devious Path

Restauré en 1998 grâce à la coopération de plusieurs cinémathèques.


Gustav Diessl ...
Thomas Beck, Rechtsanwalt
Brigitte Helm ...
Irene Beck, seine Frau
Hertha von Walther ...
Liane, ihre Freundin (as Herta von Walther)
Jack Trevor ...
Walter Frank, Maler
Fritz Odemar ...
Möller, Regierungsrat
Nico Turoff ...
Sam Taylor, Boxer
Ilse Bachmann ...
Anita Haldern
Richard Sora ...
André
Peter C. Leska ...
Robert (as Peter Leschka)
Irm Cherry ...
Daisy
Irma Green ...
Gina
Tita Christescu ...
Die Zofe
Jimmy Lygelt ...
2. Boxer



Abwege - Georg Wilhelm Pabst - 1928



Dans son somptueux appartement, Irene reçoit ses amis Liane et Walter. Liane s'amuse à regarder Walter dessiner Irene sur des serviettes et celle-ci se sent flattée.
La jeune femme s'ennuie, son mari est très absorbé par ses affaires. Elle retrouve le peintre chez lui. Amoureux il lui propose de s'enfuir à Vienne et achète les billets de train avec ses maigres économies. Mais Thomas, le mari d'Irene qui a eu vent de l'affaire s'interpose et Irene attend en vain son amant sur le quai de la gare. A sa place son époux vient la rechercher et lui remet une lettre dans laquelle Walter explique qu'il renonce au voyage.
Plus tard Irene voudrait que son mari participe à une sortie avec ses amis mais son Thomas refuse car il n'aime pas ses fréquentations. La jeune femme voudrait se rapprocher de son mari mais un coup de téléphone interrompt ses efforts.
Un collègue de son époux, Möller, emmène Irene retrouver ses amis. Au night-club la jeune femme se dévergonde parmi les consommateurs. Elle danse et flirte sans scrupule. Möller de son côté est tout émoustillé par l'affriolant décolleté dévoilant le dos de Liane. Un boxeur derrière eux lance des pièces dans le dos de Liane et l'un de ses amis brandit un pantin boxeur. Au bar où il se trouve aussi par hasard, Walter se saoule en compagnie de femmes ce qui provoque la colère de Irene.

Les couples ondulent au gré des vagues de la musique et de la danse, les partenaires serrés s'agrippent l'un à l'autre comme à des bouées de sauvetage. L'alcool coule à flots, la fumée brouille les esprits et la vision des noctambules, les sachets de drogue passent discrètement de main en main.

Une femme attire l’héroïne (!) dans une arrière salle où elle lui remet un petit sachet de drogue. Irene demande à Liane de lui parler de la dealeuse et son amie lui explique qu'il s'agit de la veuve d'un banquier qui s'est suicidé à cause de son addiction à la drogue. 
Craignant pour la vie de son mari, Irene retourne en hâte chez elle où son  mari l'attend étendu de tout son long sur un fauteuil, glacé, devant une fenêtre ouverte. Irene le croit tout d'abord mort mais il bat des yeux et la jeune femme se jette sur lui avant de se glisser subrepticement dans son lit. Malheureusement Thomas découvre le pantin boxeur, ce qui le fâche.
Le lendemain Irene se réveille seule dans son lit, mais entourée de tous ses amis qu'elle avait invité la veille. Son mari apparait et ses amis s'en vont pour assister à un match de boxe. Irene les suit.
Risquant le tout pour le tout, Irene se rapproche du boxeur qu'elle emmène voir ses portraits chez Walter Frank. Celui-ci est absent et le couple s'introduit dans son appartement grâce à la femme de ménage. Le boxeur croit comprendre qu'Irene est une fille facile et tente de l'embrasser. Lorsque Walter revient le boxeur s'en va mais Walter ne veut plus rien avoir à faire avec la jeune femme qui le fait souffrir. Survient alors Thomas, prévenu par une amie que sa femme est sur le point de faire des bêtises chez Walter ...



Une chose est certaine, le savoir-faire cinématographique allemand de cette époque est remarquable. Les images sont soignées, la photographie somptueuse (Theodor Sparkuhl), le cadrage précis, le jeu de la lumière et de l'ombre parfait et les acteurs à la hauteur. Mais comme souvent le style l'emporte sur les émotions ce qui fait que le film est irréprochable d'un point de vue plastique mais la petite part qui fait s'emballer le cœur manque à mes yeux.

Dans le fond le thème est simplissime : Son mari étant pris par son travail, une petite bourgeoise s'ennuie. Frustrée, elle a de mauvaises fréquentations qui l'emmènent un soir dans un night-club où l'on danse. Elle s'y dévergonde mais fuit retrouver son mari lorsqu'on lui raconte qu'une femme présente non loin a perdu son époux parce qu'elle se droguait. La fin ne fait pas de sens.

D'un égocentrisme rare, petite fille trop gâtée, Irene veut être le centre du monde. Lorsque Walter Frank un peintre amoureux d'elle s'inspire de sa beauté, Irene se tourne naturellement vers lui. Celui-ci l'aime trop pour lui faire du mal et la fuit, d'autant plus que le mari manifeste sa présence. 

Drame psychologique bien monté mais qui fait passer Irene pour une femme immature manquant d'ingéniosité, sa seule arme pour reconquérir son mari (si tel est bien son désir) semble de se comporter comme une petite fille. Or cela ne marche pas du tout, bien au contraire. Plus elle se perd, plus elle s'éloigne de son mari qui se montre plus enclin à la fuir du coup. Brigitte Helm se montre plutôt dure dans ses superbes toilettes, elle jette des regards furibonds sous l'emprise de la colère ou joue la séduction lorsqu'elle ouvre de grands yeux. Je ne crois pas avoir vu de la naïveté ou de l'innocence dans ses yeux.

Le mari est plutôt froid et attend le retour à la raison de sa femme. Gustav Diessl joue de façon distante, sauf la scène du retour à la réalité dans son fauteuil lorsqu'il retrouve sa femme à ses pieds. Il ne montre pas vraiment de jalousie et semble plutôt attendre.

Jack Trevor est touchant dans le rôle de l'amoureux qui se force à rester dans l'ombre. Acteur anglais né à Berlin ses sympathies pour le régime des nazis mirent fin à sa carrière.

Hertha von Walther collectionne les excellents films et a tourné avec les meilleurs, Pabst mais aussi Murnau et Lang pour le citer que ces trois là.


98 minutes, une bobine manquante

Titre français : Crise
Titre anglais : The Devious Path

Restauré en 1998 grâce à la coopération de plusieurs cinémathèques.


Gustav Diessl ...
Thomas Beck, Rechtsanwalt
Brigitte Helm ...
Irene Beck, seine Frau
Hertha von Walther ...
Liane, ihre Freundin (as Herta von Walther)
Jack Trevor ...
Walter Frank, Maler
Fritz Odemar ...
Möller, Regierungsrat
Nico Turoff ...
Sam Taylor, Boxer
Ilse Bachmann ...
Anita Haldern
Richard Sora ...
André
Peter C. Leska ...
Robert (as Peter Leschka)
Irm Cherry ...
Daisy
Irma Green ...
Gina
Tita Christescu ...
Die Zofe
Jimmy Lygelt ...
2. Boxer



Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres