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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mardi 31 décembre 2013

The Jazz Singer - Alan Crosland - 1927




Le chantre Rabinowitz élève son fils Jakie de façon stricte afin qu'il prenne la relève en suivant la voie de 5 générations de ses ancêtres, chantres avant lui. Or le petit Jakie, bien qu'il connaisse tous les chants sacrés, chante et se trémousse, Ô horreur, dans une boîte de jazz où il obtient pas mal de succès. Alerté par Moisha, un voisin bien intentionné, Rabinowitz récupère son fils et lui inflige une correction sévère sous les yeux de sa mère éplorée. Le petit Jakie décide alors de fuir la maison familiale et emporte un portrait de sa mère qu'il aime tant.

Bien des années plus tard Jakie chante toujours et le succès est au rendez-vous. Bientôt il fait la connaissance de Mary Dale, une jeune danseuse en vogue. Mary décide de l'aider à se produire à Broadway et c'est la consécration : Jakie est engagé au sein d'une troupe et devient la coqueluche de la troupe. Les répétitions vont bon train et tous les espoirs reposent sur sa prestation. A New York Jakie retrouve avec beaucoup d'émotion sa maman qui n'a jamais cessé de lui écrire et de l'aimer mais son père ne peut supporter l'idée que son fils chante du jazz et le répudie. Cependant il tombe malade et Moisha, toujours mu par de bons sentiments, tente de convaincre Jakie de chanter la cérémonie du pardon, car personne ne peut remplacer son père. Or il se trouve que le même soir a lieu la première représentation de Jakie au théâtre ...


Considéré historiquement comme le premier film d'une certaine longueur parlant, en fait seuls quelques dialogues et les chants sont sonorisés.
L'histoire est très dramatique et pathos. Al Jolson se donne à fond dans le rôle de Jakie. Comme il semble en permanence au bord de la rupture il fascine sans peine, grâce à des mimiques très appuyées qui paraissent naturelles au personnage bien qu'on soupçonne qu'elles soient artificielles tant il en fait. Du coup on reste bouche bée devant son écran, à se demander si Al joue Jakie ou bien si Jakie n'est pas Al ? Sans compter que l'histoire devrait être démodée, comment pourrait-on faire passer de nos jours un homme adulte chantant pour sa mère avec tant d'amour ? Cela sonnerait ridiculement nunuche à notre époque. Et que dire de son grimage en black ? Pourtant Al Jolson arrive à se rendre pathétiquement sympathique, un tour de force !
Pour lui donner la réplique on trouve la belle May McAvoy, toutefois on ne sait pas si Jakie l'aime vraiment, tant sa mère semble passer avant tout (et sa carrière comme il l'avoue à Mary).
Dans le rôle du chantre, Warner Oland, terriblement intransigeant sous sa barbe. Otto Lederer et lui aussi méconnaissable sous son maquillage de Moisha. On se demande de quoi il se mêle tout le temps, car tous les malheurs de Jakie semble être provenir de ce fouineur ! Outre Al Jolson que tout cinéphile se doit de connaitre, une mention particulière à Eugenie Besserer, magnifique dans le rôle de cette mère dévouée à son mari et pleine d'amour pour son fils.

Pour terminer l'année 2013 en beauté, l'occasion d'entendre bon nombre de chants, que ce soit de "jazz" ou religieux avec cette impression étonnante de découvrir comme un écho réel de cette époque particulière, à mi-chemin entre muets et parlants.


88 minutes

Al Jolson ...
Jakie Rabinowitz
May McAvoy ...
Mary Dale
Warner Oland ...
The Cantor
Eugenie Besserer ...
Sara Rabinowitz
Otto Lederer ...
Moisha Yudelson
Robert Gordon ...
Jakie Rabinowitz - Age 13 (as Bobby Gordon)
Richard Tucker ...
Harry Lee
Cantor Joseff Rosenblatt ...
Cantor Rosenblatt - Concert Recital



mardi 26 février 2013

The Fire Brigade - William Nigh - 1926



May McAvoy ...
Helen Corwin
Charles Ray ...
Terry O'Neil
Holmes Herbert ...
James Corwin (as Holmes E. Herbert)
Tom O'Brien ...
Joe O'Neil
Eugenie Besserer ...
Mrs.O'Neil
Warner Richmond ...
Jim O'Neil
Bert Woodruff ...
Capt. O'Neil
Vivia Ogden ...
Bridget
DeWitt Jennings ...
Fire Chief Wallace
Dan Mason ...
Peg Leg Murphy
Erwin Connelly ...
Thomas Wainright

90 minutes
Autre titre : Alarm

Dans une grande ville, les O'Neil sont pompiers de père en fils depuis trois générations. La mère et veuve de Patrick, mort en action, veille sur ses trois fils comme une mère poule. Le grand-père bien que d'un âge avancé veille toujours sur la caserne du quartier, composée d'un char tiré par trois juments grises dressées à réagir au quart de tour en cas d'alerte.
Les trois frères opèrent au sein de la même caserne sous les ordres du chef Wallace, un homme qui non seulement combat le feu mais combat aussi les politiciens véreux de la ville, et Thomas Wainright en particulier, un entrepreneur de mèche (oui !) avec les autorités qui lui filent les contrats de construction sous prétexte que ses offres sont les plus avantageuses, le tout sous la houlette d'un riche homme d'affaires, James Corwin.
Or ses bâtiments sont des vrais pièges tueurs, les matériaux utilisés sont de piètre qualité et les normes de construction ne sont pas respectées. Justement l'un de ses immeubles vient de prendre feu, tuant au passage Jim O'Neil. Le jour d'une démonstration devant les notables de la ville, Terry fait la connaissance de Helen Corwin qui remet la coupe au meilleur sapeur. Visiblement ému par la jeune fille Terry rate plus ou moins les épreuves mais les deux jeunes gens tombent amoureux l'un de l'autre au grand déplaisir du père d'Helen qui chasse Terry venu sur invitation au cours d'une soirée chic.
 Quelque temps plus tard c'est au tour de Joe de laisser sa peau dans un incendie. Entre temps un orphelinat construit par Wainright est inauguré et Wallace envoie Terry chercher les preuves nécessaires visant à prouver le danger de ces immeubles. Terry découvre que les mélanges composant les murs ne sont pas réglementaires et s'en retourne chez Corwin pour découvrir qu'il est en fait l'instigateur de ces économies mal placées ....




Un film à la gloire des pompiers qui donne l'occasion de voir le faste des parades d'antan et surtout le niveau d'estime porté à ces troupes d'élites par la population.
Le matériel est d'une relative modernité, ainsi verra-t-on des porteurs de masque vêtus de combinaisons ignifuges lors d'un incendie chimique même si les sapeurs sont vêtus simplement d'un casque rallongé à l'arrière sans visière et d'une veste de moyenne épaisseur. Au cours de l'exercice on verra la dextérité à déployer les échelles, à les escalader en mouvement ainsi que divers démonstrations de lances d'incendie et sauts de l'ange dans la bâche de saut tendue par les collègues d'une hauteur de 85 pieds (25 m) : très impressionnant !
Le film comporte de nombreuses scènes de déploiement de matériel et donc ça devrait être un bonheur pour quiconque s'interesse aux méthodes et au matériel de l'époque. L'histoire est dans le fond très moderne et relate la lutte contre la corruption d'une poignée d'hommes honnêtes qui seront évincés par des individus riches détenteurs du pouvoir sous la houlette d'un gouvernement corrompu peu enclin à une réelle justice par souci de gain avec en fond de toile un jeune homme de classe moyenne épris d'une jeune fille riche ... 
Comme on s'y attend une grosse catastrophe survient à la fin et donne lieu à une scène grandiose. Les alarmes de différents niveaux sonnent, déclenchant le plan d'urgence des différents postes selon le shéma préétabli; à la quatrième sonnerie, les trois juments du quartier vont se placer d'elles-mêmes sous leurs colliers d'attelage et à peine les hommes sont-ils à bord du char qu'elles partent au grand galop le long de l'avenue, dépassant au passage un camion bien lourd qui peine à avancer, le tout dans une gerbe d'étincelles ... une scène tout simplement grandiose !
Un film en outre émouvant aussi car bien sûr on voit les conditions difficiles et l’héroïsme de ces hommes qui combattent le feu pour sauver ce qui peut l'être.
Charles Ray et May McAvoy étaient encore célèbres à cette époque. Charles Ray avait déjà attrapé la grosse tête vers le début des années 20, il mettra sa fortune dans un film qui sera un fiasco puis sa popularité ira decrescendo. May McAvoy quant à elle quittera le monde du cinéma pour se consacrer à son mariage en 1929. Elle fera dans les années des apparitions non créditées.
On ne voit pas beaucoup Homes Herbert dans ce film, mais il est toujours aussi classe à mes yeux ! DeWitt Jennings est un excellent acteur avec un présence certaine, Eugenie Besserer apporte la dimension de la mère irlandaise aimante, Tom O'Brien et les autres sont tout à fait dans leur élément, bref, un chouette film qu'il est toutefois difficile de se procurer ...
A noter des effets spéciaux particulièrement réussis : les scènes d'incendie et les effondrements d'immeubles sont nombreux.

Eugenie Besserer et Tom O'Brien

Charles Ray





Tom O'Brien

Erwin Connelly

May McAvoy

T. O'Brien et Bert Woodruff





Holmes Herbert





Vous brûlez les hommes ... les étouffez ... et les aveuglez ...




Les trois cavales aux pieds ailés ...



vendredi 4 mai 2012

Mad Whirl (The) - William A. Seiter - 1925



May McAvoy ...
Cathleen Gillis

Jack Mulhall ...
Jack Herrington

Myrtle Stedman ...
Gladys Herrington

Barbara Bedford ...
Margie Taylor

Alec B. Francis ...
John Herrington

Ward Crane ...
Benny Kingsley

George Fawcett ...
Martin Gillis

Marie Astaire ...
Julia Carling

Joseph Singleton ...
Spivens (as Joe Singleton)

65 minutes

A l'âge du jazz, des parents permissifs organisent des parties tous les soirs, en particulier les samedis qui se prolongent jusqu'au petit matin. Leur fils Jack a de nombreux amis tout aussi oisifs que lui, les journées se passent entre la plage et les préparatifs pour les soirées où l'alcool coule à flots et une fumée épaisse assombrit le salon. A chaque lendemain le même scenario se répète, gros maux de têtes et bromure pour tous, honorable tentative pour se remettre d''aplomb.
En ville le vieux Gillis tient le drugstore après avoir tenu un bar qui a été fermé. Sa fille Cathleen l'emmène à bord de son buggy pour une livraison de ginger ale chez les Herrington. Jack reconnait en elle une vieille copine de classe et tombe sous les charme de la jolie demoiselle qu'il n'avait pas revue depuis fort longtemps. Celle-ci n'est pas non plus insensible au charme de Jack mais quand celui-ci se retrouve au milieu de ses amis qui les charrient, elle fuit. Un soir Jack se retrouve sur la plage esseulé, Cathleen s’épanche mais Jack est trop saoul pour l'écouter. Le lendemain le cheval de Cathleen s'emballe et Jack pose en sauveur alors qu'il n'a rien eu à faire, le cheval s'étant arrêté tout seul. Jack est un beau parleur et le père de Cathleen la met en garde et lui interdit de le voir. Un jour pourtant il apparait alors qu'elle sort de l'église locale ...



Ce film montre des parents qui apprennent via leurs enfants. Les parents de Jack veulent se montrer modernes de manière à attirer les jeunes chez eux afin, disent-ils, de garder un œil sur eux et les empêcher de faire des bêtises. Hum, visiblement le problème est ailleurs. Au début du film on a droit à un aspect moins reluisant de leur personnalité : en effet chacun a un rencard avec une personne de sexe opposée qui est assez louche. Du coup on peut en conclure qu'on a affaire à des parents qui tentent de rester jeunes à tous prix voire à n'importe quel prix sans se soucier de l'image qu'ils donnent à leur fils.
La pauvre Cathleen en la personne de May McAvoy est bien courageuse de se lancer dans la vie commune avec Jack alias Jack Mulhall qui est craquant, difficile de résister à son regard de chien battu, il faut l'avouer. Mais que faire avec un mec pareil ? il ment, puis s'excuse, boit comme un trou, a des amis impossibles, bref, le gars mignon tout plein qui va user son monde sans doute. La promesse d'une vie haute en couleurs, certainement, et d'ailleurs qui peut prédire l'avenir ? Peut-être que Jack verra la lumière et trouvera une voie qui lui permette de s'épanouir en prenant ses responsabilités ? On ne peut que le souhaiter pour le salut de ce couple sympathique.

Dans ces années là, de nombreux films tournent autour de ce thème, on sent le tournant d'une ère, entre des parents traditionnels et strictes ou d'autres au contraire qui se lâchent en même temps que leurs enfants et des jeunes qui revendiquent déjà une certaine liberté.




lundi 13 décembre 2010

Ben Hur : A Tale of the Christ - Fred Niblo - 1925


Ramon Novarro ...
Ben-Hur
Francis X. Bushman ...
Messala
May McAvoy ...
Esther
Betty Bronson ...
Mary
Claire McDowell ...
Princess of Hur
Kathleen Key ...
Tirzah
Carmel Myers ...
Iras
Nigel De Brulier ...
Simonides (as Nigel de Brulier)
Mitchell Lewis ...
Sheik Ilderim
Leo White ...
Sanballat
Frank Currier ...
Arrius
Charles Belcher ...
Balthazar
Dale Fuller ...
Amrah
Winter Hall ...
Joseph

D'après le livre de Lew Wallace



Les plus belles scènes (bataille navale et course de chars) semblent avoir été réalisées par
B. Reeves Eason(second unit Director et Stunt coordinatoret directorial associate (as Reeves Eason)


143 minutes

Deux amis d'enfance, Judah Ben Hur, un juif de noble famille, et Messala, un officier romain, se retrouvent à Jérusalem. Après la joie des retrouvailles, très vite Ben Hur se rend compte que Messala, bien que d'apparence identique, a bien changé : il se comporte en oppresseur, comme ses compatriotes qui occupent la ville. A l'arrivée du nouveau procurateur, Judah Ben Hur a le malheur de faire tomber une tuile sur le passage d'une parade menée en son honneur. Messala est ravi de l'occasion qui lui permet d'envoyer Ben Hur aux galères (d'où l'on ne revient pas) et de faire emprisonner sa soeur et sa mère dans un cachot où elles seront oubliées durant de longues années. Alors qu'il est emmené aux galères, Judah croise une première fois le Christ qui lui donne à boire. 
Ben Hur ne vit que pour la vengeance et impressionne Quintus Arrius, un romain commandant de la galère dans laquelle il est enchaîné aux rames, qu'il sauve au cours d'une bataille contre des pirates. Devenu fils adoptif d'Arrius, Ben Hur excelle à la conduite de chars dans les arènes de Rome. Mais bientôt il désire retourner retrouver sa mère et sa soeur. A Antioche, il retrouve Esther, la fille de Simonides, l'intendant de la famille Hur, maintenant un riche homme d'affaire qui a caché à tous son statut d'esclave. Simonides apprend à Ben Hur qu'il est un homme très riche car il a fait fructifier son argent. Entre temps le Sheik Ilderim a besoin d'un nouveau meneur pour ses chevaux arabes, sinon il craint la défaite face à Messala, dans la course qui aura lieu le lendemain. Ben Hur y voit un moyen de se venger ...



Wow, impressionnant et grandiose ! Des décors monumentaux magnifiques et plus vrais que nature, des figurants en veux-tu en voilà, des protagonistes aux caractères bien trempés, de belles figures féminines (Betty Bronson en Marie, superbe ! May McAvoy en Esther ...), un Francis X. Bushman, dur et inflexible, un séduisant Ramon Novarro qui joue sur toute une palette de sentiments, les images magnifiquement restaurées, le tout enrobé de la musique remarquable composée et dirigée par Carl Davis. Des scènes grandioses, les galères superbes et les combats violents,  la célébrissime course de chars et les non moins célèbres accidents, pas étonnant que ce film ait eu un grand succès et ait dépassé tous les budgets, mais le résultat en vaut la peine : Que demander de plus ?
Les séquences tournées en Technicolor deux bandes sont impressionnantes et vous propulsent tout droit dans des tableaux vivants, tel la dernière cène de Leonard de Vinci.
bref, on reste scotchés devant son écran... même si le gros de l'action se passe dans la première moitié du film, une erreur monumentale de concept !

Au départ le rôle principal avait été attribué à George Walsh. qui été viré sans plus d'explication lors du grand ménage effectué par la MGM et L.B. Mayer alors que le tournage avait déjà débuté par Charles Brabin suite à la fusion des studios Goldwyn Pictures, Metro Pictures et Mayer Productions. Je suis sûre qu'il aurait fait un excellent Ben Hur lui aussi.






CD disponible


lundi 1 novembre 2010

Lady Windermere's Fan - Ernst Lubitsch - 1925


Ronald Colman ...
Lord Darlington
May McAvoy ...
Lady Windermere
Bert Lytell ...
Lord Windermere
Irene Rich ...
Mrs. Erlynne
Edward Martindel ...
Lord Augustus Lorton (as Edw. Martindel)
Carrie Daumery ...
The Duchess of Berwick (as Mme. Daumery)


D'après une pièce d'Oscar Wilde
120 minutes

Mme Erlynne (Rich) envoie un mot pour le moins mystérieux à Lord Windermere. Elle lui révèle être la mère de sa femme, Lady Windermere (McAvoy), à qui l'on a fait croire que sa mère est décédée afin de ne pas l'exposer au scandale de sa vie dissolue. Lord Wintermere (Lytell) fait tout pour épargner un choc à sa femme et paie en conséquence une grosse somme d'argent à Mme Erlynne. Mais celle ci ne rêve que d'une chose, être réhabilitée au sein de l'aristocratie londonienne: elle va provoquer une succession de quiproquos qu'elle n'aura qu'un moyen de réparer ...



Un joyau de précision qui dévoile le monde aristocratique, ses convenances et ses apparences à garder à tout prix avec un certain cynisme mais tout en restant très humain. les caractères sont bien dépeints par des acteurs au mieux de leur forme : May McAvoy toujours d'une beauté à couper le souffle, les scènes où elle montre son ressentiment sont criantes de vérité, Ronald Colman en amoureux qui voit tout et tire parti de ses observations pour mieux atteindre son but, le séduisant Bert Lytell, craquant et magnifique de sérieux et de retenue aimant en silence, et Irene Rich, parfaite en femme de mauvaise vie mais d'une certaine classe qui attire tous les regards et une certaine convoitise quand même ...
Un film très bien rénové et que l'on suit avec beaucoup de plaisir !



Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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