Harry Carey | ... |
Big Bill Benson
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Frankie Darro | ... |
Little Bill
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Edith Roberts | ... |
Nora Burke
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Wallace MacDonald | ... |
Malcolm Gregory
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Frank Hagney | ... |
Red Burley
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Duke R. Lee | ... |
John McFarlane
(as Duke Lee)
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70 minutes environ
Durant la première guerre mondiale, près de Chateau Thierry en France. Les combats font rage et un soldat Bill Benson (Carey) aperçoit une femme qui vient juste d'être mortellement touchée. Près d'elle se trouve un petit garçon. La pauvre femme l'implore de bien vouloir sauver son fils ...
Quelques temps plus tard, nous retrouvons Bill qui a repris le cours de sa vie d'avant la guerre et conduit une locomotive. Soudain la boite à outils s'ouvre et le Petit Bill (Darro) en sort. Caché à l'insu de Bill avec l'aide du copilote, petit Bill promet de descendre au prochain arrêt. Bill actionne le frein de la locomotive et petit Bill manque tomber sur les rails. Heureusement Bill le rattrape in extremis et ce faisant il rate un signal qui lui intime l'ordre de s'arrêter. Un train se profile à l'horizon et c'est l'accident catastrophique. Bill est jugé va être poursuivi. Le petit Bill qui comprend alors dans quel pétrin il a mis son père adoptif avoue tout. Les poursuites sont abandonnées.
On retrouve Bill et petit Bill plus à l'Ouest, là où la compagnie Overland Union pressée par le temps construit les voies qui lui permettront de décrocher le contrat d'exploitation. Bill n'a plus que quelques centimes et envoie le petit garçon s'acheter quelque chose à manger dans le café que tient Nora Burke (Roberts). Celle-ci prend le petit bonhomme en sympathie mais petit Bill en profite pour dérober quelques daughnuts supplémentaires pour son père. Bill le ramène au café en proposant de payer pour la marchandise volée. Nora les prend en pitié et demande à son père d'engager Bill qui va donc travailler dans la construction du chemin de fer pendant que petit Bill tournicote auprès des travailleurs au grand déplaisir du contremaitre, un géant nommé Red Burley (Hagney) qui se montre brutal avec le petit garçon et qui est payé pour freiner les travaux par le fils du constructeur rival, Malcolm Gregory (MacDonald) afin que le contrat ne leur soit pas attribué. Petit Bill fait une grosse bêtise : il s'introduit dans le wagon bureau et renverse une bouteille d'encre sur les plans ce qui rend le responsable local (MacFarlane) furieux. Il demande à Bill de choisir, soit il place petit Bill soit ils s'en vont tous les deux. Petit Bill se méprend sur les intentions de Bill et décide de s'en aller. Malheureusement il arrive au moment ou Burley fait sauter un pont et il perd la vue dans l'explosion. Bill doit trouver une grosse somme d'argent pour opérer le petit Bill et décide de prendre le meurtre de MacFarlane perpétré par Gregory juste après son départ à son compte et Gregory trop heureux d'échapper à la justice lui promet de s'occuper de l'opération du petit garçon et d'en prendre soin ...
Récemment joliment restauré par le George Eastman House à New York, ce film est plaisant à regarder. L'action bien que très mélodramatique est constante et les protagonistes s'en donnent à cœur joie.
La scène où Harry Carey comprend qu'il s'est fait duper par Gregory est terrible, j'ai bien cru qu'il allait se casser quelque chose : devenu comme fou il tape des poings sur les murs et se jette contre les barreaux de sa cellule.
Le paroxysme du mélo est atteint lorsque nous découvrons le pauvre petit Bill enfermé et étouffant dans la cabane enfumée de l'affreux Burley qui est victime du propre feu qu'il a lui-même allumé ... RRRhhhaaa ...
Harry Carey est à la hauteur de ce rôle dans lequel il se montre solide et très attaché au petit Bill, Edith Roberts est charmante dans le rôle de Nora, la jeune femme qui s'attache aux deux Bills, Frankie Darro est mignon tout plein et passe la moitié du film les yeux clos et Frank Hagney fait peur dans ce rôle de grand gaillard costaud toujours en train ou sur le point de flanquer une dérouillée à quiconque contrariera ses projets ou au petit garçon (il faut avouer qu'il a le physique de l'emploi).
Il manque la partie où 10'000$ sont offerts à quiconque pourra conduire la locomotive à Fairfield. Partiellement teinté.
La scène où Harry Carey comprend qu'il s'est fait duper par Gregory est terrible, j'ai bien cru qu'il allait se casser quelque chose : devenu comme fou il tape des poings sur les murs et se jette contre les barreaux de sa cellule.
Le paroxysme du mélo est atteint lorsque nous découvrons le pauvre petit Bill enfermé et étouffant dans la cabane enfumée de l'affreux Burley qui est victime du propre feu qu'il a lui-même allumé ... RRRhhhaaa ...
Harry Carey est à la hauteur de ce rôle dans lequel il se montre solide et très attaché au petit Bill, Edith Roberts est charmante dans le rôle de Nora, la jeune femme qui s'attache aux deux Bills, Frankie Darro est mignon tout plein et passe la moitié du film les yeux clos et Frank Hagney fait peur dans ce rôle de grand gaillard costaud toujours en train ou sur le point de flanquer une dérouillée à quiconque contrariera ses projets ou au petit garçon (il faut avouer qu'il a le physique de l'emploi).
Il manque la partie où 10'000$ sont offerts à quiconque pourra conduire la locomotive à Fairfield. Partiellement teinté.