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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 28 novembre 2018

Should a Woman Tell? - John Ince - 1919



Première partie manquante : la riche demoiselle Clarissa Sedwick est sauvée d'un naufrage et passe sa convalescence chez une famille pauvre, les Maxon, vivant dans un petit village.

La fille de la maison, Gloria, prend soin de la rescapée qu'elle soigne avec amour, sa mère n'ayant pas vraiment de tendresse à donner, que ce soit à une étrangère ou à ses propres enfants, Gloria bien sûr mais aussi les deux adorables cadets, tous choyés par leur papa.

Non loin de la maison habite Albert Tuley, un artiste sculpteur qui parfait sa technique grâce à un artiste qui passe ses vacances dans le patelin. Albert exécute une statue de sa chérie se tenant au bord de la mer.

Lorsque Mademoiselle Sedwick est remise, elle propose à Gloria de venir avec elle dans la grande ville où elle prendra soin de son éducation. Gloria accepte, ce qui pousse Albert qui avait l'espoir de l'épouser à se rendre lui aussi en ville.

Morton, le neveu de Miss Sedwick vient les chercher en voiture. Tout de suite le jeune homme se montre empressé de séduire sa nouvelle conquête. Ainsi, alors que Gloria est en vacances pour quelques jours, en profite-t-il pour faire une cours assidue. Gloria, naïve, prend les avances pour de l'amour et finit par succomber.

Entre temps son père tant aimé est décédé et Gloria s'enfuit pour retourner à la maison où sa mère la traite comme une souillon.

De son côté Albert obtient une médaille et la reconnaissance de ses pairs, ses oeuvres s'arrachent. Un jour il revient au village et se montre heureux de revoir celle qu'il aime de tout son coeur.
Mais Gloria a-t-elle le droit d'aimer et d'être aimée ? Sa mère dérobe une lettre dans laquelle elle avoue tout à Albert et se méprend sur le sourire sur le visage du brave garçon.
Tous deux envisagent une vie en commun, mais Gloria comprend qu'Albert n'a pas lu sa lettre. Celui-ci ne peut pas supporter l'idée que celle qui l'aime a succombé dans les bras d'un autre et les deux se séparent.

Mademoiselle Sedwick force alors son neveu à épouser Gloria, mais cela ne change pas le caractère de Morton qui aime les aventures sans lendemain ...


Mouais, pas grand'chose ne tient la route dans cette histoire. On nous fait passer Gloria pour une oie blanche, lorsqu'elle succombe elle a quand même reçu une éducation dans un pensionnat et fréquente la bonne société pourtant.

Lorsque Gloria disparait des écrans radars, la demoiselle Sedwick ne semble pas se préoccuper d'elle et ne cherche pas à comprendre ce qui a fait fuir celle qu'elle considère comme sa fille ? Et que dire de la propre mère de Gloria qui est vraiment montrée comme une marâtre ? Du coup tout est excessif, on se croirait dans un conte pour enfants.
D'ailleurs que c'est-il vraiment passé entre Morton et Gloria ? Ce n'est pas clair, en tout cas elle ne semble pas être tombée enceinte. C'est le problème avec la bienséance, si on ne montre rien, on peut imaginer n'importe quoi !

La fin est hyper prévisible. Il faut un grand sacrifice et surtout se débarrasser du fauteur de trouble, il n'y a pas besoin de faire de dessin, on passe d'un cliché à l'autre du début jusqu'à la fin de ce film.

Dommage, Alice Lake et Jack Mulhall sont bien mignons, John Gilbert est collant-gluant dans ce rôle de prédateur, les deux bambins sont adorables, tout le monde est caricaturé et les images sont belles.  

Alors, should a Woman tell? Le film ne répond pas à la question évidemment ! 

Partiellement teinté.

68 minutes, la première partie manquante

Alice Lake ... Meta Maxon
Frank Currier ... Mr. Maxon
Jack Mulhall ... Albert Tuley
Nellie Anderson ... Mrs. Maxon (as Relyea Anderson)
Lydia Knott ... Clarissa Sedgwick
Don Bailey ... The Doctor
John Gilbert ... The Villain (as Jack Gilbert)
Richard Headrick ... Maxon Boy
Carol Jackson ... Maxon Girl



mercredi 29 novembre 2017

The Busher - Jerome Storm - 1919


A Brownsville, un patelin au milieu de nulle part mais où passe une voie verrée, Ben Harding s'ennuie tout en flirtant avec sa voisine, Mazie Palmer. Son passe temps favori est de jouer au baseball.
Mazie qui est très attachée à ce garçon un peu indolent est aussi courtisée para Jim Blair, le fils du banquier, qui lui fait les yeux doux en lui proposant de l'emmener dans sa grosse automobile.

Un jour un train est forcé de s'arrêter dans la petite ville et une équipe de joueurs de baseball en descend. Pour tuer le temps, ils jouent au baseball et lance une balle à Ben qui réagit aussitôt. L'entraineur de l'équipe est épaté de voir le talent de Ben et organise un match amical.
Plus tard il propose à Ben de jouer dans son équipe et Ben quitte sans peine sa ville natale pour se rendre dans la grande ville. 
A son arrivée il est bien sûr charrié par ses collègues mais finit par très vite trouver sa voie en s'habillant à la mode et en draguant les jolies filles.
Le jour du grand match, le succès n'est pas au rendez-vous, pire il n'accorde par un regard à Mazie venue avec tous les habitants de la petite ville pour supporter leur héros ...

Charles Ray est encore tout jeune et dans ce film on comprend un peu mieux pourquoi il était une star à cette époque. Il émane en effet de lui un air un peu campagnard naïf et innocent, tout en étant un peu mou et lourd dans sa manière de fonctionner. Bref, on imagine sans peine pourquoi il a été si souvent choisi pour incarner des garçons campagnards.
Colleen Moore fait un peu nunuche, mais ce n'est pas de sa faute, c'est le rôle qui veut cela .. Quant à John Gilbert il a l'air d'une sauterelle maigrichonne.
Amusant de voir ces deux grandes stars en devenir dans leurs premiers rôles !

Il faut être américain pour comprendre l'engouement pour le baseball, j'avoue que j'ai un peu de la peine à me passionner pour ce sport dont les règles me paraissent bien obscures.


60 minutes

Charles Ray ...
Ben Harding
Colleen Moore ...
Mazie Palmer
John Gilbert ...
Jim Blair (as Jack Gilbert)
Jay Morley ...
Billy Palmer
Otto Hoffman ...
Deacon Nasby


Ne rêvez pas, Colleen ne joue pas au baseball dans ce film !

mercredi 11 octobre 2017

Monte Cristo - Emmett J. Flynn - 1922

 

En 1815 Sous le règne de Louis XVIII. Sur le Pharaon qui s'en revient au port de Marseille, le Capitaine, sur son lit de mort fait venir son second Edmond Dantes pour lui remettre une lettre à remettre à Napoléon en exile sur l’île d'Elbe. Edmond qui n'a rien d'un conspirateur exauce le souhait du vieil homme puis débarque à Marseille où l'attendent sa fiancée Mercedes et son vieux père. L'armateur Morrell lui annonce qu'il va le nommer capitaine et Edmond demande alors à Mercedes de l'épouser.
Le jour de ses noces, Edmond est arrêté pour conspiration et présenté devant de Villefort, le procureur du roi qui voit dans la missive remise par Napoléon un danger pour son propre père. Il fait donc jeter Edmond dans une geôle du Château d'If où il pourrit durant quelques années jusqu'à sa rencontre avec un autre prisonnier, l'érudit abbé Faria qui se charge de cultiver le jeune homme ...



Aaah, le Comte de Monte Cristo ! Quel bonheur de retrouver cette histoire qui m'avait captivée dans ma jeunesse ! J'avais presque oublié à quel point ce roman était passionnant et j'ai eu un immense plaisir à visionner ce film.

Le scénario est assez fidèle au roman d'Alexandre Dumas, le spectateur ne peut qu'adhérer à l'action qui est palpitante du début à la fin.

Les scènes au château d'If sont particulièrement remarquables. La rencontre de l'abbé Faria et d'Edmond m'a tiré des larmes tant la solitude des deux hommes était palpable. Le réalisateur film la scène avec une grande finesse, les mains, les regards, tout est émouvant. Magnifique Spottiswoode Aitken !

L'affiche est particulièrement alléchante, Renée Adoree dont c'est l'un des tout premiers films fait une apparition très remarquée. En 1922 John Gilbert était déjà un acteur très accompli. Ici il n'a aucune peine de passer à de l'innocence à la vengeance, comme on peut le voir dans la scène où de Villefort le reconnait en superposant les deux visages, l'un jeune et plein d'espoir et l'autre dur et désabusé.

L'histoire est intéressante à plus d'un titre. En l’occurrence Edmond est vengé par la providence, jamais il n'a besoin de lever la main pour que la justice s'abatte sur l'un de ses adversaires. Mais la justice ne peut s'accomplir que parce que les adversaires ont une conscience qui les taraude.

C'est le genre d'histoire qui a bercé ma jeunesse et qui m'a fait croire à la justice divine. Malheureusement depuis le temps j'ai un peu déchanté. J'avoue toutefois qu'à la vue de ce film j'ai vu une réminiscence de ces années d'innocence qui permettaient de se construire sur des bases proches d'un idéal d'humanité.  Cela fait chaud au coeur.

Les décors et les costumes sont très soignés, donc vous n'avez aucune excuse pour ne pas voir ce film qui vous fera passer 100 minutes de pur bonheur !

Très jolie version chez Flicker Alley, piano Neal Kurz

100 minutes


John Gilbert ...
Edmond Dantes, Count of Monte Cristo
Estelle Taylor ...
Mercedes, Countess de Morcerf
Robert McKim ...
De Villefort
William V. Mong ...
Caderousse
Virginia Brown Faire ...
Prince Haidee
George Siegmann ...
Luigi Vampa
Spottiswoode Aitken ...
Abbé Faria
Ralph Cloninger ...
Fernand, Count de Morcert
Albert Prisco ...
Baron Danglars
Al W. Filson ...
Morrel (as Al Filson)
Harry Lonsdale ...
Dantes, Father of Edmond
Francis McDonald ...
Benedetto
Jack Cosgrave ...
Governor of Chateau d'If (as Jack Cosgrove)
Maude George ...
Baroness Danglars
Renée Adorée ...
Eugénie Danglars
George Campbell ...
Napoleon
Willard Koch ...
Tailor at Cheateau f'If
Howard Kendall ...
Surgeon
Gaston Glass ....  ...


mercredi 21 septembre 2016

Golden Rule Kate - Reginald Barker - 1917


Au Nevada, dans une petite ville minière dont les fondations viennent à peine d'être jetées, Kate tient le saloon avec l'aide de son bras droit, Slick Barney. Ferme mais droite, Kate a en outre la charge de sa soeur handicapée Olive.
Au bar elle protège un petit jeunet The Heller et, lorsque Slick lui demande dans quel but, elle riposte qu'il fait les yeux doux à sa soeur.
Un jour un Pasteur s'établit dans le campement. Son arrivée divise les habitants, une partie se moque de lui l'autre l'écoute avec avidité ...


Le début est accrocheur. Dans la veine des films de William S. Hart, l'authenticité est de mise. Le bien contre le mal en affrontement direct. Un échange de regards intenses et ce moment de grande solitude où l’héroïne comprend qu'un autre monde, parallèle, existe.

John Gilbert est tout fluet, Louise Glaum sûre d'elle. On peut voir ces deux protagonistes dans Sex aussi sur ce blog.

il ne reste que 13 minutes (soit la première bobine) de ce film et c'est bien dommage ! Je reste sur ma fin (heu, faim) ... croisons les doigts pour que la suite soit découverte!

On peut voir ce film sur la toile en ce moment.


13/50 minutes

 

Louise Glaum ...
Golden Rule Kate

William Conklin ...
Rev. Gavin MacGregor

Jack Richardson ...
Slick Barney

Mildred Harris ...
Olive - Kate's sister

John Gilbert ...
The Heller





samedi 12 octobre 2013

The Cossacks - George W. Hill, Clarence Brown - 1928



John Gilbert ...
Lukashka
Renée Adorée ...
Maryana
Ernest Torrence ...
Ivan
Nils Asther ...
Prince Olenin Stieshneff
Paul Hurst ...
Sitchi
Dale Fuller ...
Ulitka (Maryana's mother)
Mary Alden ...
Lukashka's mother
Josephine Borio ...
Stepka
Yorke Sherwood ...
Uncle Eroshka
Joseph Marievsky ...
Turkish Spy (as Joseph Mari)


90 minutes

Non loin de la frontière turque, des cosaques s'en vont au combat et ramènent quelques prisonniers au village dans lequel les femmes les attendent. Parmi elle Maryana aimée par Lukashka, le fils du chef et plus vaillant guerrier des environs.
Les hommes vénèrent leur chef qui de montre peu fier de son fils, une femmelette qui est la risée du village car il ne s'intéresse pas aux équipées sauvages des cosaques qui ont pour habitude d'attaquer leurs voisins turcs.
Un jour à leur retour d'une de ces équipées sauvages et après que les hommes se soient imbibés de vodka pour fêter leur victoire ils s'en prennent à Lukashka qui conte fleurette à Maryana. Pour ce faire ils le déguisent en femme et lui intime l'ordre de presser le raisin, un travail de femme. Attaché à un poteau et vêtu de force d'une tunique féminine et de fleurs sur la tête, Luksashka est humilié devant les yeux de Maryana qui lui lance même quelques raisins à la tête.
Son père honteux décide de lui donner une correction mais son fils n'en peu plus et lui rend la monnaie de sa pièce de belle manière. La leçon semble avoir porté ses fruits, Lukashka semble être devenu un homme et mène la prochaine attaque contre les turcs après que leurs prisonniers se soient évader en emmenant quelques chevaux. Il fait la fierté des hommes du village pour lesquels il faut avoir été blessé au combat et avoir tué quelques turcs pour être un vrai cosaque. Mais cela ne l'empêche pas de se montrer désormais distant envers Maryana.
Lors du raid suivant un prince envoyé par le petit père de Moscou fait son apparition. Le Tsar souhaite que le sang de son peuple soit mélangé et donc le prince est prié de trouver une femme au village en vue des épousailles. Ses yeux se portent évidemment sur la belle Maryana et par chance il est logé chez sa mère, la veuve Ulitka ce qui lui permet de courtiser et de très se montrer empressé à tel point qu'il lui propose le mariage. A son reotur, jaloux, Lukashka courtise une gitane d'un peu trop près et Maryana accepte l'offre du prince...


On oscille entre le tragique et le comique. Évidemment, pour être cosaque il faut être qualifié ! Ainsi le gentil Lukashka deviendra grand, comme son rustre de papa interprété par le toujours excellent Ernest Torrence, plus vrai que nature dans ce rôle !
Le revirement qui voit Lukashka devenir tout à coup un homme est un peu grossier, on a de la peine à le croire car comment imaginer que ce gentil et souriant garçon ait trouvé une raison valable pour devenir un "vrai" homme en se battant contre son père ? Tout le monde sait pourtant bien qu'il faut bien plus de force de caractère pour se montrer différent des autres, ou bien ?
Mais qu'importe les raisons, les cosaques semblent aimer rigoler, ça tombe bien moi aussi. On passe un bon moment grâce à ces charmants acteurs que sont Renee Adoree et John Gilbert dont c'est le cinquième films ensemble (il me semble) après Honor First 1921, A Man's Mate 1924, The Big Parade 1925 et The Show 1927; ils tourneront encore ensemble Redemption en 1930.
Outre les scènes de flirt, il y a de nombreuses scènes de combat et deux moments particulièrement intenses : L’affrontement entre son père et Lukashka, et la scène où tous deux sont capturés et torturés par les Turcs, ce qui donne à penser que ce film aurait pu atteindre d'autres sommets grâce à Renée Adoree qui a le chic pour se montrer touchante avec des larmes plein les yeux.

... Et si vous aimez la voltige cosaque ou la poste hongroise vous serez aussi ravis que moi, il y a en effet de nombreuses scènes qui montrent d'excellent cavaliers exécuter de magnifiques figures !

Il semble que le film devait être dirigé à la base par Viktor Tourjansky mais celui-ci s'est attelé à d'autres projets, la mise en place du script étant trop lente.






dimanche 13 janvier 2013

Man, Woman and Sin - Monta Bell - 1927

John Gilbert ...
Albert Whitcomb
Jeanne Eagels ...
Vera Worth
Gladys Brockwell ...
Mrs. Whitcomb
Marc McDermott ...
Bancroft
Philip Anderson ...
Al Whitcomb, as a child
Hayden Stevenson ...
The Star reporter
Charles K. French ...
The city editor

65 minutes

Au fond d'une allée vivent chichement Al et sa mère, épargnant sou par sou dans le but de trouver un meilleur logement. Al grandit et de job en job il finit par aboutir comme Garçon à tout faire au sein d'un journal. Al et sa mère peuvent enfin déménager dans un lieu plus cossu.
Un jour Al découvre dans une revue des visages de femmes qui éveillent sa curiosité. Il se rend dans un endroit mal famé de la ville et se retrouve avec une jeune femme sur les genoux. très emprunté il ne sait que faire lorsqu'il aperçoit l'un des journalistes du journal saoul et en train d'être mis à la porte, il l'emmène gentiment dans un bar. Devant une tasse de café il lui avoue qu'il aimerait devenir reporter et finit par obtenir un petit job plus proche de ses aspirations. 
Un soir Al est choisi pour aller à un bal en compagnie de Vera Worth, une journaliste mondaine qui est la maitresse de Bancroft, le patron du journal, marié et père. Al passe une soirée de rêve et tombe fou amoureux de Vera qui se joue avec lui, son amant étant absent.
Petit à petit pourtant elle sent son amour grandir et lorsqu'Al lui propose le mariage, elle accepte mais Bancroft fait son apparition et agresse Al qui en se défendant le tue par accident ...


C'est l'histoire d'un garçon couvé par sa maman. Lorsqu'il connait ses premiers émois face au sexe opposé il bascule dans le rêve éveillé. Innocent (d'une façon qui pourrait paraitre ridicule de nos jours), John Gilbert joue sur toutes une palette d'émotions naïves qui devaient toucher les spectatrices de l'époque et éveiller leur instinct maternel. Lors d'une scène, Vera vêtue d'un déshabillé vaporeux s'étend et prétend avoir mal à la tête de façon à ce que Al puisse lui passer la main sur le front. Al ne comprend rien aux manœuvres de séduction de Vera et, croyant qu'elle se repose, il finira par sortir sur la pointe des pieds de la pièce au grand désespoir de la jeune femme. Si on peut concevoir qu'il existe des garçons naïfs, on a peine à croire que ce garçon soit si peu au courant des choses de la vie. Difficile de penser qu'il s'agit d'une même John Gibert qui tournait dans La Grande parade en 1925, soit deux ans plus tôt ! tant il a l'air jeune dans ce film.
Jeanne Eagels est la femme sûre de son charme et expérimentée qui déroute le pauvre garçon. Ce rôle lui va comme un gant. Gladys Brockwell, une habituée des rôles de femmes souvent acariâtres, est ici une mère aimante, couvant son petit comme une mère poule. Elle seule réussira à sauver son fils, avec l'aide de Vera qui finira par s'effacer devant cette femme qui ne pense qu'à son fils. Etrange final qui me laisse très dubitative sur le sens caché de ce film qui ne semble pas prôner la vie de couple ....

Plus de détails et photos de ce film sur
 http://johngilbertandme.wordpress.com/nancy-comes-homs/man-woman-and-sin/




mardi 21 août 2012

Heart O' The Hills - Sidney Franklin, Joseph de Grasse - 1919



Mary Pickford ...
Mavis Hawn
Harold Goodwin ...
Young Jason Honeycutt
Allan Sears ...
Jason Honeycutt
Fred Huntley ...
Granpap Jason Hawn (as Fred W. Huntley)
Claire McDowell ...
Martha Hawn
Sam De Grasse ...
Steve Honeycutt
W.H. Bainbridge ...
Col. Pendleton (as William Bainbridge)
John Gilbert ...
Gray Pendleton (as Jack Gilbert)
Betty Bouton ...
Marjorie Lee
Henry Hebert ...
Morton Sanders (as Henry Herbert)
Fred Warren ...
John Burnham


87 minutes
La fille des monts
Scénario d'après un roman de John Fox Jr..


Une petite communauté dans les montagnes du Kentucky. Mavis Hawn (Pickford) voit son père abattu sous ses yeux devant leur petite cabane familiale et un mystérieux inconnu prendre la fuite. Depuis Mavis, 13 ans, s'entraine à tirer au fusil. Son meilleur ami est Jason Honeycutt (Goodwin) un jeune garçon habitant une cabane non loin avec son père. Le père de Jason Steve (De Grasse) courtise la mère de Mavis (McDowell.). Tous les deux sont des êtres frustres qui n'hésitent pas à battre leurs enfants respectifs. Dès qu'il le peuvent les deux enfants s'échappent et vont pêcher. Ils souhaiteraient se marier mais l'ancien du village (Huntley) leur annonce qu'ils sont trop jeunes.
Un jour, Mavis et Jason aperçoivent un groupe d'hommes dans les montagnes. Des prospecteurs, le colonel Pendleton (Bainbridge) et son fils (Gilbert) sont guidés par un homme malhonnête, Sanders (Hebert), qui, avec l'aide du père de Jason, tente de s'emparer des terres des villageois car les montagnes regorgent de charbon. Steve épousera même la mère de Mavis pour prendre possession de sa propriété. Fâchée de se voir dépossédée Mavis intervient un soir après que les villageois aient donné une fête en l'honneur des étrangers de passage. Le Conseil se réunit et des hommes masqués se rendent chez les prospecteurs pour leur intimer l'ordre de quitter les montagnes. Durant l’échauffourée un homme est abattu et Mavis est accusée du crime ....



Comme tous les films avec Mary Pickford, ce film est très chouette à suivre. L'amitié entre les deux enfants est particulièrement bien rendue, avec un Harold Goodwin qui se montre touchant plus d'une fois et une Mary Pickford pleine d'énergie. Amusant aussi de les voir découvrir le monde extérieur : Mavis découvrant les rails du chemin de fer ou découvrant des jeunes venus d'ailleurs en les personnes du fils de Pendleton interprété par John Gilbert (tout jeune, sous le nom de Jack Gilbert !) et de son amoureuse, jouée par Marjorie Lee !

Tourné dans les montagnes du San Bernardino en Californie, les paysages sont magnifiques et de nombreuses scènes villageoises recréent une atmosphère particulière emplie de simplicité. Une scène de danse endiablée vous montre les loisirs de la petite communauté et le comportement de chacun indique l'importance des anciens. L'attaque des prospecteurs est faite façon Ku Klux Klan, chevaux et cavaliers recouverts de draps blancs, une scène particulièrement bien filmée et impressionnante. Et bien sûr la scène où le jury se lève, bientôt suivi par d'autres, et s'accuse d'être coupable vaut son pesant de cacahuètes !
Sam de Grasse est toujours parfait dans ce genre de rôle d'homme dur. Là on le découvre s’apprêtant en se mettant de la brillantine sur les cheveux et sur les bottes pour se rendre chez Martha Hawn alias Claire McDowell, une femme au visage émacié qui elle cherche à savoir où ses rubans seront le plus attractifs et du plus joli effet sur sa robe ...
Étonnamment on arrive (presque) sans peine à imagine que Mary Pickford ait 13 ans dans ce film, bien qu'elle en ait 27 en 1919 ! 

Très jolie version chez Milestone Collection (avec M'Liss) 2005, musique de Maria Newman.


jeudi 28 juin 2012

He Who Gets Slapped - Victor Sjöström - 1924


Lon Chaney ...
Paul Beaumont / HE
Norma Shearer ...
Consuelo
John Gilbert ...
Bezano
Ruth King ...
Maria Beaumont
Marc McDermott ...
Baron Regnard
Ford Sterling ...
Tricaud
Tully Marshall ...
Count Mancini

71 minutes
Larmes de clown

Paul Beaumont (Chaney) n'a que deux amours dans sa vie : La recherche et sa femme. Recueilli par le mécène Baron Regnard (McDermott), Beaumont finit un jour par atteindre la satisfaction de voir ses théories confirmées. Il partage sa joie avec sa femme (King) et le Baron qui lui propose de faire les arrangements nécessaires pour présenter sa thèse devant l'académie. Très touché Paul le remercie sans se rendre compte que sa femme ne lui accorde aucun regard. 
Devant l'académie, Paul attend de pouvoir parler mais le Baron lui coupe l'herbe sous les pieds en présentant lui même les acquis de Paul. Celui-ci atterré se rend compte alors que tous les mérites de ses recherches reviennent au Baron et tente de se défendre devant l'assemblée... se retournant alors il ne voit que des visages hilares qui se moquent de son malheur. Plus tard il cherche réconfort auprès de sa femme mais voit son visage s'illuminer lors de l'apparition de son pseudo-ami. Détruit il change de vie ...

Devenu clown dans un cirque, son numéro obtient beaucoup de succès. Entouré de 60 clowns, il reçoit des baffes à chacune de ses paroles et la foule semble prendre un immense plaisir à le voir recevoir des claques les unes derrière les autres. Plus il reçoit de claques, plus sa popularité augmente ... Une nouvelle écuyère fait son apparition au cirque, Consuelo (Shaerer) la fille d'un comte ruiné (Marshall) prêt à tout pour obtenir un beau mariage à sa fille. Celle-ci se sent attiré par l'écuyer Bezano (Gilbert) avec lequel elle fait équipe. Mancini force la main du Baron Regnard afin qu'il épouse sa fille ...


Un film très sombre et un peu glauque sous forme de parabole. Tout tourne autour des malheurs de Paul qui démontre une certaine naïveté et aussi dans une certaine mesure un sens démesuré de la vengeance, inversement proportionnelle à la faiblesse qu'il démontre. Masochiste il l'est certainement, comme s'il fallait payer encore plus le fait d'avoir été trompé par sa femme et le monde scientifique, deux mondes en eux-mêmes, et les deux uniques mondes auxquels il accordait son attention d'ailleurs. Pour extruder par extrapolation toute velléité de plaisir dans sa vie, il faut encore que le parcours devienne christique jusqu'au sacrifice final.
Si j'éprouvais une certaine sympathie pour notre héros au départ, dans le fond cette profusion de masochisme me laisse plutôt froide. Comme si par ses actes extrémistes le héros se montrait davantage malade psychologiquement. Humiliation et cruauté mettent mal à l'aise. L'ambiance est noire et obsessionnelle, un globe tourne, des clowns l'entourent ou le font tourner et bien sûr en superposition on retrouve ce cercle sous la forme de la piste du cirque après l'avoir retrouvé dans l'arène de l'assemblée scientifique. He, c'est son nom, l'homme bien sûr, l'être humain. Nous tournons en rond, soit, pas d'espoir ni de perspective en vue donc ...
A noter une très jolie symbolique du cœur brodé sur le costume de clown, arraché par les partenaires, piétiné, recousu par la jolie Consuelo ...

Un film à voir pour la très belle performance du toujours expressif Lon Chaney. Dans ce film, il parait jeune et son visage semble encore lisse. Nous le découvrons portant un boc de barbe qui lui va ma foi plutôt bien. Les acteurs l'entourant ne déparent pas dans le paysage, bien au contraire. "Dans la comédie grinçante de la vie, la sagesse populaire veut que le dernier rire soit le meilleur". Peut-être mais visiblement le dernier rire n'aide pas à trouver la félicité ni le bonheur.
Norma Shearer et John Gilbert ont des rôles de satellites, de même les autres protagonistes principaux qui gravitent autour de la planète principale, Lon Chaney.

L'auteur, Leonid Andreyev a certainement une bonne raison d'être pessimiste, lui qui a été emprisonné pour opposition au bolchevisme et au communisme. Auteur dramatique consacré, il finira presque oublié. Le destin et la chance, l'argent, les fantômes du passé, il doit les avoir fréquenté forcément, vue sous cet angle cette histoire prend une autre dimension.

C'est la première fois que le lion apparait sous le sigle de la MGM.

Ruth King, Lon Chaney, Marc McDermott



John Gilbert, Norma Shaerer





lundi 13 février 2012

Woman of Affairs (A) - Clarence Borwn - 1928




Greta Garbo ...
Diana Merrick Furness
John Gilbert ...
Neville 'Nevs' Holderness
Lewis Stone ...
Dr. Hugh Trevelyan
Johnny Mack Brown ...
David Furness (as John Mack Brown)
Douglas Fairbanks Jr. ...
Jeffry Merrick
Hobart Bosworth ...
Sir Morton Holderness
Dorothy Sebastian ...
Constance

91 minutes

Amis d'enfance, Diana, Neville et David partagent leurs jeux. Diana et Neville s'aiment déjà d'un profond amour. Adultes, Diana (Garbo) et Neville (Gilbert) s'aiment toujours et David (Mack Brown), épris lui aussi de Diana attend. Le frère de Diana, Jeffry (Fairbanks Jr) est atteint de la même faiblesse pour l'alcool que tous les hommes de la riche famille Merrick et n'admire que David.
Lorsque Nevs obtient un poste de travail en Egypte qui lui permettra d'épouser Diana en ayant une confortable fortune, Diana craint de ne plus le voir et les deux souhaitent se marier le soir même. Or le père de Nevs, Sir Morton (Bosworth) ne l'entend pas de cette oreille et comme il ne souhaite pas voir son fils épouser Diana il le pousse à partir pour l'Egypte illico. Diana est effondrée, mais après deux ans finit par épouser David. 
Un soir à Paris, David saute par la fenêtre et Diana, pour expliquer ce geste, indique qu'il s'est suicidé par décence ... Gros choc parmi les personnes présentes et amies, tout le monde soupçonne que Diana a une vie dissolue ... 



Le mélodrame par excellence, mais tellement bien construit ... La seule chose qui me parait improbable c'est le personnage de David. Comment imaginer ce gars sportif qui a l'air tellement sain et qui tente d'empêcher Jeffry de boire affublé d'un tel penchant ? Impossible. Ceci mis  à part, toute l'action est prenante et tragique, les personnages sont magnifiquement dépeints par une pléiade d'artistes au sommet de leur art. Outre Garbo magnifique, Fairbanks Jr est impressionnant dans ce rôle de Jeffry au visage déformé par la haine. Gilbert joue bien le rôle de cet homme dans le fond faible qui est incapable de résister à son père. Dorothy Sebastien est touchante dans le rôle de Constance. Lewis Stone dans le rôle de l'ami médecin qui sait tout et qui ne peut s'empêcher de parler, Hobart Bosworth dans le rôle du père de Nevs qui souhaite un mariage honorable à son fils.

L'action tragique cumule lorsque Nevs apprend à son père les raisons du suicide de David : Diana a tout perdu. C'est tellement vrai que c'en est bouleversant (en tout cas j'ai versé de grosses larmes durant toute la fin de ce film). Les images sont magnifiques, la musique d'accompagnement parfaite (Carl Davis). Une très belle et noble histoire d'amour, tout simplement belle et classe. 
Un amour passif, un amour concret ou pas d'amour du tout ? Comment vivre tout court, là est la question.







samedi 9 juillet 2011

Cameo Kirby - John Ford - 1923




John Gilbert ...
Cameo Kirby
Gertrude Olmstead ...
Adele Randall
Alan Hale ...
Colonel Moreau
Eric Mayne ...
Colonel Randall
W.E. Lawrence ...
Tom Randall (as William E. Lawrence)
Richard Tucker ...
Cousin Aaron Randall
Phillips Smalley ...
Judge Playdell
Jack McDonald ...
Larkin Bunce
Jean Arthur ...
Ann Playdell
Eugenie Forde ...
Madame Davezac


 70 minutes


Cameo Kirby (Gilbert) joue au poker avec le colonel Randall (Mayne) et un scélérat portant le nom de colonel Moreau (Hale). La partie se déroule sur un bateau à roues à aubes. Le colonel perd la partie ainsi que sa propriété en faveur de Kirby et se suicide, mais Moreau, tricheur, fait accuser Kirby puis tente de l'abattre. Kirby tombe à l'eau (qui est ce qui reste ?) et passe pour mort. Le colonel Moreau se rend alors à la propriété de Randall et rencontre sa fille Adele (Olmstead). Mais Kirby ne tarde pas à réapparaitre ...




Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris, j'ai vu une version très jaunâtre sans son et dont les textes, en portugais, étaient à peine lisible. On a droit à de beaux paysages de Louisiane, une scène de course de bateaux à roues à aubes, on aperçoit brièvement Jean Arthur dans l'un de ses premiers rôles ainsi que Ken Maynard semble-t-il, mais il m'est difficile de me faire une opinion dans ces conditions ... Bref, sans plus !








Titres français (incomplet)

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