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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 23 octobre 2019

You never know Women - William A. Wellman - 1926


Dans une rue sombre, des travaux de construction vont bon train mais une poutre métallique est sur le point de tomber dans la rue. Malgré les cris des ouvriers une jeune femme s'avance sur le trottoir mais heureusement l'un des ouvriers bondit et s'empare de la jeune femme qu'il emmène hors d'atteinte de l'énorme projectile qui s'abat violemment au sol.

La jeune femme est inconsciente et un homme qui passe dans une Rolls Royce s'arrête et enlève la jeune femme des bras de son sauveur en susurrant qu'il "fera cela mieux que lui".
Lorsque Vera ouvre les yeux, Eugene Foster lui sourit et pose en héros tout en lui demandant son adresse pour la raccompagner chez elle.

Vera est ramenée au Music hall où elle se produit en compagnie d'une troupe venue de Russie. Tout le monde attend son retour pour commencer le spectacle. Son partenaire Norodin est bien soulagé de la savoir indemne car il l'aime de tout son coeur.

Le spectacle commence et Foster s'installe parmi les spectateurs et se montre très critique devant les performances, y compris celle où Vera reste stoïque lorsque Norodin envoie ses couteaux tout autour de sa personne. Norodin effectue ensuite son tour le plus dangereux, enfermé et menotté dans une malle elle-même fermée par des chaines, il est immergé dans l'eau. Après trois minutes et alors que quelqu'un est sur le point de casser le grand aquarium pour vider l'eau, Norodin réapparait victorieusement.

Les clowns et les acrobates se succèdent, Foster paie grassement le portier pour pénétrer dans les coulisses et faire sa cour à Vera qui ne se montre pas insensible à ses avances.

Pour mieux asseoir son pouvoir, Foster paie le directeur de la troupe 10'000 dollars pour qu'elle se produise à son domicile devant un parterre d'invités triés sur le volet.
L'un de ses invités flirte avec la petite amie de l'hercule et celui-ci, alors qu'il soutient Vera dans son numéro voit rouge et fait dégringoler la pauvre fille qui tombe inévitablement et s'assomme par terre.
Foster l'emmène sur la terrasse et Vera voit son visage pour la 2e fois en ouvrant les yeux. 
Norodin souffre en silence mais son amour l'empêche de s'interposer. Vera est alors persuadée d'être amoureuse de Foster et considère Norodin comme un frère.

Comme l'amour de Vera pour Foster semble réel, Norodin dit au revoir à ses amis les plus chers. Toberchik le clown a le coeur qui saigne car il comprend la douleur que ressent le pauvre homme qui embrasse Vera en la priant de ne pas venir assister à son défi le plus grand car cela le stresse de la voir si nerveuse à chaque fois : être immergé menotté dans une caisse jetée à la mer à l'aide d'une grue.
Seul Toberchik comprend le drame qui va se jouer, et, lorsque Vera réalise enfin ce qui se trame, elle se précipite sur les quais où une foule de badauds assiste au tour de Norodin qui vient d'être jeté à la mer .....



Ce film a permis à William Wellman de poursuivre sa carrière de metteur en scène, en 1926 il réalisera the Cat's Pajama puis le fameux Wings en 1927 avant de poursuivre avec la filmographie que l'on connait. Quelle chance, je suis bien contente car c'est un réalisateur que j'aime beaucoup et ce film peu connu mérite amplement le détour ! On ne s'ennuie pas une seconde, il y a du suspens avec l'apothéose, la poursuite dans le théâtre ! La lumière, les cadrages, les gros plans sur des visages magnifiques tout est maitrisé avec précision, de même que le scénario ne laisse aucune place à l'ennui ou aux longueurs.

C'est avant tout une histoire emplies de coeurs, coeur noble pour Norodin, coeur pur pour Toberchik, coeur innocent pour Vera, sans coeur pour Foster.

Ce film est porté par des protagonistes tout simplement magnifiques : Florence Vidor est la jeune fille innocente qui ne comprend pas très bien ce qu'elle ressent, face à elle Lowell Sherman est très ambigu. Il est bien clair que c'est un opportuniste mais son amour semble sincère plus d'une fois. On pourrait imaginer que son amour lui permette de trouver le chemin de la sérénité mais tout n'est qu'apparence. D'ailleurs le film joue sur les apparences et les disparitions tout au long des 81 minutes qu'il dure.

Clive Brooks est émouvant de sobriété. Quelqu'un a écrit qu'il est "rigide" un lieu commun qu'on lit souvent à son sujet mais je suis d'un autre avis, son rôle est tout en retenue et les expressions de ses yeux et son visage sont parfaitement explicites, de même que les gros plans sur ses mains. Du grand art à mes yeux.

Je n'aime pas les clowns mais El Brendel m'a émue aux larmes plus d'une fois et son oie est craquante à souhait ! Je souligne la magnifique performance de sa part d'un bout à l'autre du film, et aussi celle de Roy Stewart que je n'avais encore jamais vu en costume de ville mais seulement en cowboy. Ici il a un rôle essentiel tout en restant en marge du film. Il est l'ami sur lequel on peut compter.
Joe Bonomo a le rôle de l'hercule bien évidemment, c'est un plaisir de le découvrir avec une image nette et des sentiments ! .... et Eugene Pallette est l'invité qui voudrait que Foster lui dégotte une petite brunette qui parle anglais ce qui provoque l'ire de l'hercule.
Je n'oublie pas les autres talentueux protagonistes qui jouent les membres de la troupe, leurs visages sont mis en valeur lorsque le rideau se lève ... d'ailleurs le rideau avec les jambes et une excellente trouvaille, de même que les scènes où les spectateurs lèvent les yeux devant le papillon ou craignent que le clown leur tombe dessus.Le tout respire la bienveillance et c'est un vrai bonheur de suivre cette histoire.

"You never know women" ... maybe, but you never know men either! D'ailleurs avant de connaitre l'autre, ne vaudrait-il pas mieux se connaitre soit même d'abord ? Il est si facile de se tromper et de s'égarer sur le chemin de la vie ...

Ce film a été retrouvé en 2001 à la Librairie des Congrès. On le trouve dans une magnifique version chez Kino Lorber avec un excellent accompagnement musical de Donald Sosin.


81 minutes

Florence Vidor ... Vera
Lowell Sherman ... Eugene Foster
Clive Brook ... Norodin
El Brendel ... Toberchik
Roy Stewart ... Dimitri
Joe Bonomo ... The Strong Man
Irma Kornelia ... Olga
Sidney Bracey ... Manager
Eric Mayne ... Wharf Spectator (uncredited)
Eugene Pallette ... Party Guest (uncredited)
Ellinor Vanderveer ... Theatre Audience Spectator


mercredi 5 août 2015

Midnight Madness - F. Harmon Weight - 1928



Norma Forbes vit en compagnie de son père derrière la cour d'un forain. Son père qui cuve son vin en ronflant lui a encore une fois chipé son argent et Norma le réveille afin de le récupérer.
Plus tard Childers, son patron, vient la chercher en voiture pour la déposer au bureau. Norma est très amoureuse de cet homme et croit avoir de l'avenir avec lui.
Dans l'antichambre de la firme attend déjà l'un de leurs clients, Michael Bream, le riche propriétaire de plusieurs mines de diamants en Afrique du Sud. Il apporte quelques échantillons à Childers et son associé. Childers, qui aimerait bien connaitre la localisation de la mine, propose de s'associer avec Bream mais celui-ci refuse, bien sûr.
Walter McGrail
En sortant Bream demande à Norma si elle veut bien passer la soirée en sa compagnie mais la jeune femme refuse en déclarant avoir déjà un rendez-vous.
Dans le bureau de Childers elle comprend brutalement que celui-ci ne l'aime pas lorsqu'il lui demande de sortir avec Bream afin de découvrir où se trouve sa mine.
Déçue par son patron, Norma accepte de sortir avec le sud africain et accepte de l'épouser lorsqu'elle comprend qu'il est très riche.



Bream surprend Norma qui se vante de son mariage auprès de Childers et décide de lui faire croire qu'il n'est pas si riche qu'elle ne le pense. Sur le paquebot qui les emmène, la cabine réservée est en deuxième classe et Norma, dépitée, refuse toutes les avances de Bream. A l'arrivée elle envoie un câble à Childers en lui indiquant les coordonnées de la mine et en lui demandant de venir la chercher au plus vite. Bream emmène ensuite Norma  dans une mine éloignée où une cabane vétuste sert d'habitation. C'en est trop pour la jeune femme qui refuse de sortir de sa chambre. Dehors un lion rugit et elle se terre lamentablement. Bream tente bien de l'amadouer en lui proposant une collation mais rien n'y fait.
Le lendemain Bream se rend à la mine et Norma tente de dérober la voiture pour s'enfuir ...

Il doit manquer une bobine voire davantage car on ignore ce que deviendra Childers et la mine qu'il a dégottée. De même que Norma semble très vite oublier son père.
Il est bien dommage que le réalisateur n'ait pas davantage brodé autour de Norma. Celle-ci aurait pu par exemple s'échapper en voiture, se perdre ou se blesser, être menacée par un animal sauvage, s'évanouir, enfin bref, apporter un peu de piquant à l'action !
Bream se montre très patient et lorsqu'il se décide enfin à s'imposer à Norma, Childers arrive, accompagné de son homme de main incarné par Frank Hagney, toujours solide dans les rôles de brutes.

Jacqueline Logan est charmante. Elle, Walter McGrail et Clive Brook ont l'air de bien s'amuser !
F. Harmon Weight n'a tourné que 16 films, c'est peut-être mieux ainsi ...

C'est le dernier film tourné par DeMille Corporation avant que Cecil ne la vende à Pathe et Joseph Kennedy. Le film devrait être conservé à l'UCLA.

D'après la pièce écrite par  Daniel Nathan Rubin The Lion Trap.

Difficile de classer ce film. J'indique "mélodrame" mais l'action est plus proche du "comique" à mes yeux.


60 minutes environ (manque-t-il une bobine ?)

Jacqueline Logan ...
Norma Forbes
Clive Brook ...
Michael Bream
Walter McGrail ...
Childers
James Bradbury Sr. ...
John Forbes (as James Bradbury)
Oscar Smith ...
Manubo
Vadim Uraneff ...
Joe
Louis Natheaux ...
Masher
Clarence Burton ...
A Sailor
Virginia Sale ...
The Gargoyle - Childers' Secretary
Frank Hagney ...
Harris - Childers' Henchman
Emmett King ...
Robert Strong


vendredi 15 novembre 2013

The White Shadow - Graham Cutts - 1924


6 bobines

Assistant directeur Alfred Hitchcock, d'après un roman de Michael Morton


L'ombre blanche

Nancy Brent revient au bercail en Grande Bretagne après un séjour à Paris. Sur le bateau qui la ramène, elle fait la connaissance d'un jeune américain, Robin Field qui viendra lui rendre visite dans la propriété familiale. Nancy est une jeune fille sans âme attirée par le mal alors que sa soeur jumelle, Georgina est tout son contraire, bien que d'apparence parfaitement similaire.
Un jour Robin croit retrouver Nancy qu'il avait embrassé la veille et ne comprend pas l'attitude de Georgina qui ne l'a jamais rencontré. Peu de temps plus tard Nancy s'enfuit de la maison qu'elle trouve trop ennuyeuse et disparait. Son père ne tarde pas à se mettre à sa recherche et ne revient pas non plus. La mère tente bien de les retrouver tous les deux mais l'enquête piétine. Madame Brent mère finit par mourir et Georgina se retrouve à la tête de la propriété.

Un jour à Londres, accompagné de son ami Louis Chadwick, Robin croit apercevoir Nancy qui n'est autre que Georgina qui ne dément pas. Tous deux se voient maintenant régulièrement. Louis Chadwick s'en retourne à Paris où il étudie et entre dans un cabaret appelé le Chat qui rit. Parmi les habitués il aperçoit Nancy qui joue et danse sous le nom de Cherry. Il la prend bien entendu pour Georgina (alias Nancy quand même, j'espère que vous suivez ?) et revient prévenir son ami Robin sur le point de demander sa main (celle de Georgina alias Nancy).
Georgina surprend la conversation et se rend au cabaret où les deux hommes se rendent eux aussi ...



Il manque trois bobines et c'est bien dommage. Retrouvé en 2010-2011, les trois bobines que nous découvrons sont en assez bon état malgré l'attaque des nitrates ici ou là. Restauré avec l'aide du National Film Preservation Foundation le film est très prometteur, on se laisse prendre par l'action et la maitrises des images sans problème sans compter que la musique d'accompagnement composée par Michael D. Mortilla (piano, percussion) accompagné de Nicole Garcia (au violon) est excellente.

Betty Compson est très à l'aise dans ce rôle dual; Clive Brook n'a pas trop d'occasion de développer ses talents, du moins dans ce que l'on peut voir du film. A relever que les paysages et les décors sont soignés.

La fin nous est contée sur les intertitres et bien sûr on reste sur sa faim ... il ne reste qu'à souhaiter que ce film soit visible un jour en entier !






Betty Compson ...
Nancy Brent / Georgina Brent
Clive Brook ...
Robin Field
Henry Victor ...
Louis Chadwick
A.B. Imeson ...
Mr. Brent
Olaf Hytten ...
Herbert Barnes
Daisy Campbell ...
Elizabeth Brent

jeudi 17 novembre 2011

Yellow Lily (The) - Alexander Korda - 1928




Billie Dove ...
Judith Peredy
Clive Brook ...
Archduke Alexander
Gustav von Seyffertitz ...
Kinkelin
Marc McDermott ...
Archduke Peter
Nicholas Soussanin ...
Dr. Eugene Peredy
Eugenie Besserer ...
Archduchess
Jane Winton ...
Mademoiselle Julie
Charles Puffy ...
Mayor of Tarna

65 minutes

C'est les vacances à Tarna. Un attroupement se forme au village mais la police ordonne à la population de s'écarter afin de faire place à l’Archiduc Alexandre (Brook) qui passe en traineau. La foule en liesse l'acclame alors qu'il glisse à toute allure dans le village sans un sourire. Parmi les badauds se trouve Judith (Dove) la soeur du médecin local, le Dr Eugene Peredy. L'Archiduc se rend dans son palais mais s'ennuie avec la femme qu'il a choisie pour un temps, une actrice de Buda. Arrogant il fait en sorte qu'elle s'en aille mais celle-ci, fine mouche, fait mine de s'empoisonner et est emmenée chez le docteur. L'archiduc, pas dupe, la suit pour lui faire prendre le train du soir et fait la rencontre de Judith qui l'évite soigneusement, comprenant que l'archiduc est simplement habitué à prendre ce qui lui plait, puis à jeter ce qui ne lui convient pas. L'archiduc comprend qu'il a affaire à une femme différente et organise une soirée au palais pour le peuple, en espérant bien y revoir Judith. En effet, celle-ci se présente avec son frère et le jeune homme a tôt fait d'éloigner le docteur pour tenter d'abuser d'elle. Judith réussit à échapper aux étreintes (il lui susurre en effet au creux de l'oreille les paroles d'une valse intitulée the Yellow Lily) et aux manigances de cet homme sans scrupule qui a plus d'un tour dans son sac : il envoie un de ses hommes pour emmener le docteur au loin soigner un patient qui semble aller au plus mal pour retrouver Judith, maintenant livrée à elle-même dans la maison ....



HHHiiii, on dirait un film d'horreur au stade où je m'arrête. Je vous rassure, ça n'en est pas un ! Clive Brook se montre parfaitement dur, lèvres pincées, snob et arrogant comme son rôle l'exige. On comprend qu'il est épris de Judith/Billie Dove, une jeune femme absolument charmante et très belle mais visiblement son éducation comporte quelques lacunes dans la manière de courtiser aimablement une demoiselle. Il est servi par un homme qui donnerait probablement sa vie pour lui, c'est du moins l'impression qu'il donne, dénommé Kinkelin (von Seyffertitz).
A notre époque, l'archiduc aurait probablement ramassé quelques baffes bien méritées, mais on ne plaisantait pas avec l'étiquette et le rang à cette époque. Il ramasse toutefois du plomb dans l'aile, si j'ose me permettre, mais je n'en dirai pas davantage...
Le réalisateur a bien pris soin de filmer régulièrement Clive Brook de profil.
Un film à voir pour la jolie Billie Dove et si on aime les spectacles un peu kitsch.


lundi 26 septembre 2011

East Lynne - Frank Lloyd - 1931





Ann Harding ...
Lady Isabella
Clive Brook ...
Capt. William Levison
Conrad Nagel ...
Robert Carlyle
Cecilia Loftus ...
Cornelia Carlyle
Beryl Mercer ...
Joyce
O.P. Heggie ...
Lord Mount Severn
Flora Sheffield ...
Barbara Hare
David Torrence ...
Sir Richard Hare
Wally Albright ...
William as a Boy
Ronnie Cosby ...
William as a Child
Eric Mayne ...
Doctor

102 minutes

Le mariage d'Isabelle (Harding) et Robert Carlyle (Nagel) fait grand bruit et les deux sont bien partis dans leur vie de couple : ils s'aiment et vont bientôt habiter East Lynne le manoir que gère Cornelia (Loftus), la soeur de Robert. Les invités se pressent autour de la mariée et lui transmettent leurs meilleurs voeux. L'un d'eux, le capitaine William Levison (Brook), un diplomate, semble amoureux d'Isabelle mais va quitter la Grande Bretagne pour le continent. Le couple arrive enfin à East Lynne qu'Isabelle ne connait pas encore : tout de suite elle fait la connaissance de Cornelia qui a prétexté être malade pour ne pas assister au mariage de son frère avec une femme qui n'est pas faite pour lui d'après elle. Isabelle se montre gentille et très vivante mais Cornelia la traite de haut. Dès le premier soir, pourtant au comble du bonheur, Isabelle va devoir vivre avec la désapprobation de Cornelia.
3 ans ont passé et son mari, pourtant aimant à sa manière au départ va petit à petit se montrer de plus en plus puritain et mécontent de sa femme qui tente de lui plaire mais ne peut changer sa joie de vivre et son enthousiasme. Heureusement son fils William lui apporte une part de bonheur et l'occupe car Cornelia gère tout, y compris les jeux de la mère et de son fils. 
Un jour le capitaine Levison refait son apparition et Isabelle se réjouit de participer au bal annuel, l'une de ses seules sorties depuis son mariage. Malheureusement Robert ne pourra s'y rendre car il est retenu pour affaires mais, voyant la déception de sa femme promet de demander à Cornelia de leur servir de chaperon à elle et son ami Levison. Cornelia accepte mais le jour dit prétend avoir un immense mal de tête. C'en est trop pour Isabelle qui rejoint le bal sans chaperon malgré tout (HHiiiiii, scandaleux !) ...



Au vu de ce qui précède il n'est pas difficile de deviner la suite, du moins partiellement.
Malgré tout les choses ne sont pas si simples. Le film ressemble assez à Rebecca d'Hitchcock dans le sens où Madame Denver déteste Rebecca qui remplace la seule Mme de Winter digne de porter ce nom. Dans celui-ci c'est Cornelia qui idolâtre son frère (qui a un tempérament d’ascète d'après elle) qui déteste Isabelle mais sans la menacer explicitement. Dans les deux films on a affaire à une personne qui en idolâtre une autre et on retrouve une aura autour de la maison presque similaire, dans l'un Manderley ici East Lynne
Dans ce film un élément qui compte beaucoup c'est les commérages et le jugement de l'entourage qui voit toujours le pire et ne laisse aucune chance à celui ou celle qui subit l'ire de la population et l’exclusion.
C'est l'histoire d'une jeune femme pleine de vie à qui tout sourit qui va finir par se refermer sur elle-même après son contact avec son mari tout d'abord puis avec son amant. Le personnage très bien dépeint par Ann Harding comporte une certaine frivolité au départ, l'importance de ses toilettes, de sa vie sociale etc puis finalement une certaine lassitude austère. 
Visiblement les hommes lui auront surtout pris et peu donné. Il manque la dernière bobine de ce film et c'est bien dommage. Toutefois on peut imaginer la suite, et il est difficile, au moment où le film s'arrête d'y voir une fin heureuse. Par contre il semble que le Capitaine soit mort lors des bombardements sur Paris et alors qu'il tentait d'arrêter Isabelle qui voulait traverser les lignes pour se rendre en Grande Bretagne voir son fils.
A ce stade là, franchement, il me semble qu'il ne reste pas grand choix à Isabelle pour terminer sur la voie de la sagesse. A mon avis tout ce qui lui reste à faire c'est de rentrer dans les ordres ! Visiblement ce n'est pas le cas, voici le résumé de ce film jusqu'à la fin pour les curieux ! http://oscarmovs.com/eastlynne.html

J'ai beaucoup aimé le personnage créé par Beryl Mercer dans le rôle de Joyce : très humaine dans un monde de brutes ! La soeur Cornelia jouée par Cecilia Loftus est tout à fait dans le ton nécessaire et Conrad Nagel parait lui aussi assez coincé pour être vraisemblable. La fin abrupte me laisse un peu sur ma faim, si j'ose dire ! ;-)

L'un des trois films nominés pour l'oscar du meilleur film en 1931. Ann Harding est magnifique comme toujours, mais on se demande ce qu'elle trouve à Robert et au Capitaine dans ce mélodrame victorien.

Dans le roman écrit par Mme Henry Woods (une femme, on s'en doutait quand même un peu !), Isabelle est coupable d'adultère et s'enfuit sur ​​le continent avec Levison, qui se lasse vite d'elle. Elle est apparemment défigurée dans un accident de train et passe pour morte. Elle devient gouvernante et revient à East Lynne où elle enseignera et s'occupera de son fils à l'insu du ménage de son ex-mari. Le fils tombe malade et meurt dans ses bras alors qu'elle lui révèle son identité, puis elle meurt aussi (génial, je préfère ma fin ... !)





Quelques captures d'écran :

Le temps du bonheur


La gentille Joyce

Ma femme se prend pour un ours ?

Les rêves et la réalité ...


NON, pas mon fils !

Sourire d'encouragement ...


jeudi 8 septembre 2011

Gallant Lady - Gregory La Cava - 1933




Ann Harding ...
Sally Wyndham
Clive Brook ...
Dan Pritchard
Otto Kruger ...
Phillip Lawrence
Tullio Carminati ...
Cynario
Dickie Moore ...
Deedy
Janet Beecher ...
Maria Sherwood
Betty Lawford ...
Cynthia


 84 minutes

Unn homme se prépare a battre un record de vol de longue distance en avion. Dans la foule une femme (Sally, Harding) le regarde avec amour pendant qu'il avoue aux journalistes être amoureux et avoir l'intention de demander en mariage la femme qu'il aime à son retour. Son dernier regard va vers Sally, la femme qu'il aime et l'avion s'ébranle pour se crasher en bout de piste où il explose et prend feu. 
Dans un parc, un policier tente de faire circuler une femme effondrée sur un banc qui n'est autre que Sally. Un homme (Dan, Brook) fait alors croire qu'elle l'attendait et lui sauve la mise en l’emmenant chez lui où il lui offre du café. Lui même ne va pas très fort car il a été radié de l'ordre des médecins et compte fuir en Australie après avoir passé quelques mois en prison pour avoir aidé un patient à en finir avec ses jours. Sally lui explique être enceinte et n'avoir aucune personne vers laquelle se tourner et Dan va l'aider de son mieux. Le nouveau né est confié à un couple, les Lawrence qui promettent de s'en occuper avec amour. Sally est déchirée par la séparation mais reprend goût à la vie grâce à Dan qui la présente à Maria Sherwood (Beecher), une décoratrice en vogue de la place. Maria est amoureuse de Dan, mais celui-ci n'a d'yeux que pour Sally à laquelle il tente de faire part de son amour mais celle-ci n'entend pas. Un jour Sally comprend que Maria est amoureuse de Dan et propose de partir à sa place en Italie pour lui laisser la place ...

avec Tullio Carminati


En général j'essaie de ne pas trop parler pour ne pas déborder dans les films parlants mais j'avoue que je ne résiste pas à l'envie d'écrire un mot à son sujet.
Un film à la fois très moderne par le sujet principal développé, l'adoption, mais aussi par les sous-thèmes qui l'entourent, tels l'euthanasie (un sujet toujours davantage d'actualité), l'amitié, et l'amour.
Le comportement des protagonistes est mûr et très adulte. Bien sûr on peut aimer et ne pas être aimé en retour, bien sûr les liens d'une mère sont très forts mais j'avoue quand même que la fin m'a surprise. Je suis assez fleur bleue je l'admets, mais le revirement final est trop rapide pour moi. D'un côté je vois bien que le personnage de Sally est amoureux tout à coup, alors que peu de temps auparavant il indiquait à Dan que ce n'est pas le cas, mais le fait est que quelque part c'est trop facile, même si d'un autre côté on peut se dire qu'un comportement correct ne peut qu'amener un dénouement correct (une espèce de retour de manivelle positif, en quelque sorte, mais cela n'est vrai que si ce film porte un message moralisateur, ce qui est en fait le cas, comme dans presque tous les films de cette époque). Mais je m'embrouille !

Bon tout le monde s'en f., mais moi j'aurais voulu que Sally se rende compte de l'immense amour que lui porte Dan, un amour noble qui ne demande rien en retour, un amour pur et désintéressé comme on n'en vit que très peu dans une vie (voire jamais).  Clive Brook est particulièrement magnifique dans ce rôle, ce partenariat avec Ann Harding fait ressortir de nombreuses facettes terriblement humaines qu'on ne lui voit pas souvent. Il a en particulier un talent certain pour incarner des hommes portés sur la boisson !
Ann Harding est magnifique dans ce rôle profond et classe. Par contre le titre est interpellant, j'ai de la peine à trouver un écho en français : gallant (en français fier, vaillant, noble ou brave, le sens n'est pas pareil). je dirais brave en ce qui concerne Sally et noble en ce qui concerne Dan (et d'ailleurs le titre de ce film pourrait être Gallant Man dans ce sens !)
Otto Kruger a un rôle peu crédible : on se demande comment il peut avoir des goûts aussi divers en matière de femmes !
A noter le petit Dickie Moore, très naturel dans ce rôle et celui de Tullio Carminati qui est utilisé comme faire valoir dans ce film ...

jeudi 28 juillet 2011

A Dangerous Woman - Rowland V. Lee - 1929



Olga Baclanova ...
Tania Gregory (as Baclanova)
Clive Brook ...
Frank Gregory
Neil Hamilton ...
Bobby Gregory
Clyde Cook ...
Tubbs
Leslie Fenton ...
Peter Allerton
Snitz Edwards ...
Chief Macheria

72 minutes
Son : mono (MovieTone)

En Afrique dans une colonie britannique. Frank Gregory (Brook) gouverne la province dont il est responsable pendant que sa femme Tania (Baclanova) s'ennuie ferme et s'amuse à séduire le peu d'hommes dans les parages, dont Peter Allerton (Fenton). Celui-ci se suicide lorsque Tania se lasse de lui. Frank connait le goût de sa femme pour les hommes et déguise le suicide en accident. Peu à peu il s'éloigne de sa femme, qu'il semble toutefois encore aimer. Les choses se corsent lorsque le petit frère de Frank, Bobby (Hamilton) arrive dans la petite communauté comme nouveau bras droit de Frank qui demande à sa femme de faire un effort pour se montrer irréprochable et pour faire croire que leur couple est idéal, car Bobby est encore très jeune et inexpérimenté. Tania ne peut résister à le séduire bien sûr ...



Qu'est-ce qui m'a pris de regarder ce film démodé et terriblement sexiste ? Je me le demande. Une vraie caricature du colonialisme. (De mon point de vue d'ailleurs, le titre est peut-être mal choisi, car dans le fond il me semble que les hommes sont bien plus dangereux dans cette histoire ;-)). En outre, j'ai de la peine à voir ce que les hommes trouvent à Olga Baclanova, surtout lorsque, excitée par les tam-tams qui lui font battre le cœur plus vite, elle se trémousse, je dirais, heu, langoureusement (?, et c'est bien pour être gentille ...) pour affoler le pauvre Neil Hamilton ? Le soir, elle chante des chansons russes à la manière de la Castafiore (ou du moins de la manière dont j'imagine que La Castafiore chante) en s'accompagnant au piano. Pour couronner le tout, j'ai eu de la peine à comprendre ce qu'elle disait avec son accent russe ...
Au second degré on peut certainement trouver ce film dont la morale est "si femme pas bonne = couic" amusant. Clive Brook se tient toujours parfaitement droit. Rien que de le voir, mon dos se redresse (ce qui est toujours positif et pour ma colonne et pour ma circulation, entre autres). La scène où il croit avoir tué sa femme est très bonne.
Toujours est-il que dans ce film il est bien seul, son frère ayant somme toute peu de scrupules à laisser tomber sa fiancée anglaise qui lui a promis sur un vieux disque qu'il passe sur un vieux gramophone de l'attendre toujours et toujours ou de tromper son frère. Neil Hamilton la joue un peu naïf (voire niais, genre beau garçon pas très dégourdi mais bon).  Clyde Cook est excellent dans le rôle de l'aide de camp qui a l'oeil sur tout et une solution à tous les problèmes.
Les indigènes, plus sages, ne s'embêtent pas avec des considérations ou des conventions d'ordre social et ont bien sûr une solution pour faire disparaitre les "maux" dont souffrent ces pauvres hommes : le mamba vert !

 Amusantes ces photos, lorsqu'on sait que les deux époux font tout pour s'éviter ...































































mardi 26 juillet 2011

Shanghai Express - Josef von Sternberg - 1932



Marlene Dietrich ...
Shanghai Lily
Clive Brook ...
Captain 'Doc' Harvey
Anna May Wong ...
Hui Fei
Warner Oland ...
Mr. Henry Chang
Eugene Pallette ...
Sam Salt
Lawrence Grant ...
Reverend Mr. Carmichael
Louise Closser Hale ...
Mrs. Haggerty
Gustav von Seyffertitz ...
Eric Baum
Emile Chautard ...
Major Lenard

80 minutes


Pendant la guerre civile, en Chine. Des voyageurs montent à Peiping (Peking, aujourd'hui Beijing) dans un train qui les emmène à Shanghai. Parmi eux se trouvent une vieille anglaise (Closser Hale) qui cache son pékinois dans son panier, un officier français (Chautard) qui ne parle pas un mot d'anglais, un pasteur anglais (Grant) prompt à juger selon ses critères, un capitaine et docteur anglais Doc Harvey (Brook), M. Chang (Oland) un eurasien mystérieux, Sam Salt (Pallette) un homme d'affaires américain, Eric Baum (von Seyffertitz), un trafiquant allemand d'opium plutôt maladif, et deux femmes fascinantes : la sulfureuse Shanghai Lili (Dietrich) et Hui Fei (Wong) une splendide aventurière chinoise. Tout ce petit monde semble très concerné par ces deux femmes, en particulier par Shanghai Lily, pour des raisons diverses qui vont d'attraction à condamnation. Lily fut 5 ans auparavant l'amante de Doc qui a finit par la quitter car il souffrait trop d'incertitudes à son sujet. Les deux amants s'aiment toujours mais Doc est incapable de croire Lily lorsqu'elle dit la vérité.
Le convoi est arrêté et les passeports inspectés : un chinois est arrêté et le train repart. Plus loin il est arrêté à nouveau et cette fois ce sont les rebelles qui sont à la recherche de fonds et d'un otage susceptible d'être utilisé à libérer le prisonnier cité plus haut. A la tête des opérations se trouve Chang qui tente d'abuser de Lily, défendue par Doc. Chang finit par jeter son dévolu sur Doc qui est mandé à Shanghai pour opérer un éminent personnage. Bien sûr, alors qu'il menace de crever les yeux de Doc, Lily négocie la libération de Doc en décidant de rester avec Chang, ce que Doc ne comprend pas ....




Je n'avais pas l'intention d'écrire un topo sur ce film mais après quelques recherches il m'est apparu que la plupart des commentaires portaient sur Marlene Dietrich, sur sa photogénie et sa beauté, indéniables, tant les images sont belles (Marlene et ses plumes, Marlene en déshabillé vaporeux, Marlene en kimono : je comprends le trouble qu'elle provoque !). 
Ce qui m'a agacée, c'est plutôt que je n'ai pas trouvé grand'chose sur les autres protagonistes de ce film et pourtant il y a beaucoup à dire ! 
Anna May Wong est magnifique dans ce rôle de femme mise à l'écart par son passé trouble et une certaine forme de racisme vu l'ostracisme ambiant; comme de nombreux autres interprètes de ce film, elle a déjà une longue carrière derrière elle, et sa beauté n'est de loin pas éclipsée par celle de Marlene Dietrich.
Clive Brook paraît toujours très british et quelque peu distant : pourtant on perçoit comme une douleur latente qui se trahit par un minimum d'expressions et certains mouvements très vite réprimés. C'est l'incarnation de la fameuse keep a stiff upper lip dans toute sa splendeur ! Comme les autres, sa carrière a débuté plus d'une décennie auparavant, et ce n'est pas sa première collaboration avec von Sternberg puisqu'on le voit dans "Underworld" tourné en 1927.
Eugene Pallette, Warner Oland, Lawrence Grant et Gustav von Seyffertitz ne sont pas les premiers venus puisqu'il s'agit de vieux routiers de l'industrie cinématographique qui ont à leurs actifs quelques films majeurs qui valent le détour.
Emile Chautard est presque plus connu comme réalisateur : sa carrière débute en 1910.
... Cherchez le chat noir que von Sternberg filme dans chacun de ses films par superstition !

Un film qui se perd un peu dans l'action et qui met en valeur deux femmes magnifiques et de caractère qui vaut le détour !











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