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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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lundi 24 mars 2014

The Night of Love - George Fitzmaurice - 1927

 

 Dans un camp de bohémiens, sur les terres d'un Duc peu amène pour ne pas dire cruel et brutal voire bestial, on célèbre les noces de Montero et de sa fiancée. Survient alors le Duc de la Garda qui, à la vue de la belle jeune femme, décide d'user de son droit de cuissage et promet de la ramener le lendemain. Il fait enlever la fiancée par ses hommes armés et l'emmène dans son château sous les yeux impuissants de Montero qui lui promet une vengeance dans le sang.
Au château l'affreux Duc se jette lubriquement sur la pauvre fille qui s'empare de son poignard et se suicide afin de ne pas subir l'outrage. Comme promis il fait ramener la fiancée que Montero pleure en mettant en terre. Il se jure alors de la venger dans le feu et le sang et scelle sa promesse en se brûlant le bras.
Plus tard le Duc, bien que fricotant agréablement avec Donna Beatriz, en vient à se marier avec une Princesse française que des accords politiques lui ont accordé.
Durant le repas de cérémonie Marie, la princesse est enlevée par Montero et ses hommes. Le jeune homme lui promet de la ramener le lendemain comme l'avait fait le Duc avant lui. Dans l'action le Duc est lui aussi enlevé.
Dans son repère secret, Montero vole un baiser à Marie et le Duc l'implore de céder à ses avances afin de ne pas être tué. Marie, horrifiée par le comportement des deux hommes se jette par la fenêtre surplombant une falaise. Heureusement un renflement dans la montagne l'empêche de se tuer. Inconsciente  la jeune femme est soignée puis emmenée au campement de Montero où elle découvre le charme de la vie de bohème et succombe à l'appel des étoiles et de la musique romantique ...


LE film romantique par excellence. L'action est constante et on suit avec intérêt cette histoire un peu tirée par les cheveux quand même.
Les premières images captivent immanquablement grâce aux belles coutumes de mariage des Bohémiens qui dansent dans un simulacre d'enterrement en emmenant à la noce la jeune femme emmaillotée dans un linceul car elle "meurt de précédente vie pour renaître à sa vie de femme mariée". Ensuite tout en dansant des jeunes femmes déroulent les bandelettes ... sous les yeux concupiscents de l'horrible Duc, le tout est très joliment filmé, les scènes sont très poétiques.
Le Duc incarné par Montagu Love se montre affreusement lubrique. On le voit à travers les danseuses qu'il reluque avec gourmandise, ou les femmes qui ont le malheur de croiser son chemin. C'est un film très osé on comprend qu'il ait été censuré à Hong Kong.
Winter Blossom la jeune femme qui incarne la fiancée, Vilma Banky surnommée "la rhapsodie hongroise" et Natalie Kingston l'affreuse courtisane du Duc, sont toutes trois très belles. Pour leur donner la réplique Ronald Colman leur fait face dans son déguisement de bohémien qui lui va ma foi plutôt bien (mieux que sur les photos présentées dans ce sujet).

Ce film très osé a été censuré pour indécence et immoralité par un censeur hongkongais en 1927.
D'ailleurs il semble que le droit de cuissage tienne plus de la légende que de la réalité si l'on en croit http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_cuissage

J'ignore qui a composé et interprète l'accompagnement musical au piano qui est excellent.

Adaptation d'une oeuvre de Pedro Calderón de la Barca (1600 - 1681)
http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Pedro_Calder%C3%B3n_de_la_Barca/110862

environ 80 minutes

Ronald Colman ...
Montero
Vilma Bánky ...
Princess Marie
Montagu Love ...
Duke de la Garda
Natalie Kingston ...
Donna Beatriz
John George ...
Jester
Bynunsky Hyman ...
Bandit (as B. Hyman)
Gibson Gowland ...
Bandit
Winter Blossom ...
Gypsy Bride (as Laska Winter)
Sally Rand ...
Gypsy Dancer
William H. Tooker ...
Spanish Ambassador
Charles Holt ...
Grandee



vendredi 3 mai 2013

The Sporting Venus -Marshall Neilan - 1925



Blanche Sweet ...
Lady Gwendolyn
Ronald Colman ...
Donald MacAllan
Lew Cody ...
Prince Marno
Josephine Crowell ...
Countess Van Alstyne
Edward Martindel ...
Sir Alfred Grayle
Kate Price ...
Housekeeper
Hank Mann ...
Carlos' Valet
Arthur Hoyt ...
Detective
George Fawcett ...
Father

66 minutes

La famille Grayle possède un manoir en Ecosse. Sir Alfred, le 17e Grayle du nom est fortement déçu lorsque sa femme met une petite fille au monde à la place de l'héritier espéré. A la mort de sa femme très peu de temps après la naissance, Sir Alfred s'en va et vit de ses rentes à l'étranger pendant que sa fille Gwen, sportive comme tous ses ancêtres avant elle, s'occupe comme elle peut tout en sortant avec Donald, un jeune homme voisin et roturier sur le point de poursuivre ses études de chirurgien à Londres.  
18 ans plus tard, Sir Alfred maintenant à Biarritz fait la connaissance de Marno, un prince que de nom car il est poursuivi par une horde de créanciers. Sir Alfred décide de retourner en Ecosse après avoir reçu un portrait de sa fille qui va sur ses 18 ans. En passant il invite Marno à venir chasser en Ecosse et celui-ci voit une chance de satisfaire ses créanciers en voyant la photo de Gwen qu'il fait dérober par son valet et qu'il exhibe en parlant fiancailles. 
Au manoir une grande fête est donnée en l'honneur de l'anniversaire de Gwen mais Donald n'est pas convié. Gwen très éprise aura encore le temps de dire au revoir à l'amour de sa vie avant son départ pour Londres. Quelques mois plus tard la guerre éclate et Donald est envoyé sur le front. Deux ans plus tard, de retour pour une permission de 15 jours il rencontre Marno qui lui fait croire qu'il est sur le point d'épouser Gwen et le prouve en montrant la photo dérobée auparavant sur laquelle on peu lire un mot d'amour écrit à l'intention de son père par Gwen. Dès lors Donald ne se manifeste pas auprès de Gwen qu'il finit toutefois par rencontrer au cours d'une soirée le jour avant son départ pour le front. Gwen est profondément blessée que Donald ne l'ait pas contactée et ne comprend pas le jeune homme qui se montre distant ...

Un scénario assez conventionel pour un film qui se laisse regarder. La scène se passant juste après la naissance est déconcertante. On comprend que la mère est sur le point de mourir après avoir donné naissance au bébé mais elle sourit en fumant une cigarette et en précisant qu'une petite fille donnera l'occasion à son mari de se souvenir d'elle. Ensuite on découvre une saine jeune femme cavalière, aimant se balader dans les montagnes en compagnie d'un Donald en kilt (l'occasion de préciser que le kilt va très bien à Donald Colman). Suit alors une action très peu originale, c'est-à-dire axée sur l'incompréhension et le paraitre heureux, etc, jusqu'au final un peu abrupt où tout à coup on nous explique que les financiers de Gwen cherchent à comprendre d'où viennent les trous dans ses finances et font comprendre à Gwen qu'elle sort avec un escroc, juste avant leur mariage suite à un stupide pari. Le final est plutôt humorisitique : Les créanciers de Marno (qui sont bien patients soit dit en passant) lui arrangent un mariage qu'il ne peut refuser avec une princesse peu gâtée par la nature et maman d'une meute de petits chiens. Il l'épousera et ils se marièrent et eurent beaucoup de petits chiens alors que de leurs côtés nos deux amoureux se retrouvent enfin, Donald maintenant propriétaire du Manoir a sauvé la pauvre jeune fille qui, après une dépression nerveuse, s'est jetée à l'eau pour en finir une bonne fois pour toute. Happy ending.



dimanche 7 avril 2013

Kiki - Clarence Brown - 1926


Norma Talmadge ...
Kiki
Ronald Colman ...
Victor Renal
Gertrude Astor ...
Paulette Mascar
Marc McDermott ...
Baron Rapp
George K. Arthur ...
Adolphe
William Orlamond ...
Brule
Erwin Connelly ...
Joly
Frankie Darro ...
Pierre
Mack Swain ...
Pastryman


96 minutes (version Kino)


Dans les rues de Paris, Kiki vend des journaux en compagnie de son ami Pierre. Devant un spectacle de revue elle se prend à rêver qu'elle danse et chante pour Victor Renal, le directeur du music hall. Un jour que l'une des choristes est renvoyée elle s'achète des vêtements avec toutes ses économies et se présente au bureau dans l'espoir d'être engagée mais Victor Renal est en conférence avec Paulette Mascar, sa vedette et fiancée. Kiki attend dans le bureau lorsqu'une jeune femme porteuse d'une recommandation demande à être reçue par le directeur. Victor se méprend et croit que la recommandation concerne Kiki qui ne dément pas. Comme elle a une jolie voix elle est engagée dans la troupe mais le premier soir est un fiasco Kiki ne peut rester alignée et se retrouve sur le devant de la scène à la grande colère de Paulette. Après une altercation avec Victor, Paulette s'en va outrée après avoir reservé une table pour deux dans un restaurant huppé. En tentant de la retenir Victor garde son manteau chic qui tombe à terre. Kiki le ramasse et réussit à convaincre Victor de l'emmener manger. Après avoir ingurgité un peu trop de champagne Kiki est ramenée mais n'a plus d'adresse à donner. Victor l'emmène chez lui et se rapproche dans le but de l'embrasser, seulement Kiki s'enferme dans la chambre à coucher...

Une sympathique comédie grâce à certaines situations cocasses. D'un autre côté l'insistance de Kiki à rester chez Victor est un peu lourde et du coup le film traine un peu en longueur vers la fin. 
Vêtue d'un chapeau à longue plume, d'une jupe à carreaux et d'une blouse surmontée d'un énorme nœud assorti, Kiki s'incruste puis finira par simuler un état cataleptique pour rester chez Victor qui s'amuse à lui faire prendre des poses sous le regard courroucé de Paulette qui de son côté fait tout ce qui est en son pouvoir pour remporter ses faveurs. De même Kiki qui n'hésitera pas à menacer d'un couteau en faisant miroiter son ascendance Corse, dérobera des lettres de Paulette qu'elle détruira par le feu, prendra la place d'une autre, bref, ne montrera aucun scrupule pour s'approprier le cœur de Victor. Ronald Coleman est charmant, Norma Talmadge en fait un peu trop. George K. Arthur est drôle dans le rôle du valet de Victor, et Marc McDermott est classe tandis que Gertrude Astor se fera tranquillement évincée petit à petit par l'énergique Kiki.
Ce film a été restauré grâce à trois versions aux sous-titres français, anglais et tchèque et on le trouve dans une très belle version chez Kino, en compagnie de Within the Law de Frank Lloyd 1923.





vendredi 27 juillet 2012

Her Sister from Paris - Sidney Franklin - 1925


Constance Talmadge ...
Helen Weyringer / La Perry
Ronald Colman ...
Joseph Weyringer
George K. Arthur ...
Robert Well
Gertrude Claire ...
Anna - the Housekeeper

74 minutes

A Vienne. Un romancier Joseph Wyringer (Colman) se chamaille avec sa femme Helen (Talmadge). Dans la colère il jette une assiette de beignets par la fenêtre et casse une assiette et un vase. Furieuse sa femme décide de le quitter et fait sa valise. L'ami de la famille Bob (Arthur) incite Joseph à sortir avec lui le soir même pendant qu'Helen se rend à la gare pour prendre un train qui l’emmènera chez sa mère. Alors qu'elle s'apprête à prendre le train elle aperçoit sa sœur jumelle, La Perry (Talmadge encore), une danseuse venue à Vienne se produire au théâtre et qui rencontre un immense succès. La Perry emmène bien sûr sa soeur avec elle pour la consoler et lui conseille de changer de look. Aussitôt dit aussitôt fait, Helen est maintenant la copie conforme de sa soeur avec le détail qui fait toute la diffèrence : le point de beauté au coin de la bouche. La Perry se produit devant un parterre d'admirateurs dont Joseph et Bob, tous deux subjugués par la jeune femme. Bien sûr tous deux veulent faire la connaissance de La Perry et lui font parvenir leur carte de visite. La Perry répond par l'affirmative à tous deux et conseille à sa soeur de retrouver son mari. Deux voitures se trouvent devant la sortie des artistes et Helen emmène donc les deux hommes avec elle dans un endroit huppé. Là encore c'est le triomphe mais Helen à bien de la peine à se mettre dans la peau d'une star et sa timidité séduit son pseudo beau-frère qui flirte sans retenue. Il lui ment en précisant que sa soeur Helen est partie visiter leur mère. Le soir il ramène sa "belle soeur" à la maison au grand déplaisir de la gouvernante qui finit par comprendre que l'honneur est sauf. La concurrence est rude, Bob et Joseph étant très épris de La Perry/Helen ...



C'est le juste retour des choses, après la complicité masculine développée dans Her Night of Romance, cette fois-ci c'est la femme qui manipule son monde, avec l'aide de sa soeur et de la gouvernante. On assiste donc ici à une vraie complicité féminine très sympathique. L'air contrit et penaud de Joseph fait presque peine à voir tant la situation devient gênante et douloureuse à la fin.
Constance Talmadge est absolument adorable, un peu innocente et coquette, ses grands yeux brillent et font craquer ces messieurs. En l’occurrence Ronald Colman est toujours très séduisant se débrouille pour être lui aussi parfaitement convaincant dans ce rôle difficile d'homme qui souhaite tromper sa femme mais qui réalise qu'il ne peut tout simplement pas le faire.  
George K. Arthur a le rôle du casse pied qui s'impose et qui ne lâche pas prise. Il faut avouer que ce rôle lui va à merveille, il reste en toute circonstance gentil et souriant tout en gardant l'espoir de pouvoir épouser La Perry.
Les scènes de danse sont charmantes, en particulier la scène dans laquelle La Perry incarne une danseuse russe entourée de danseuses aux jupes bariolées du plus bel effet.
Au final on ne peut que souhaiter à toutes les femmes d'avoir une sœur jumelle telle La Perry !

Le film se trouve avec Her Night of Romance sur le DVD édité par Kino. Très joli accompagnement musical.


lundi 23 juillet 2012

Her Night of Romance - Sidney Franklin - 1924


Constance Talmadge ...
Dorothy Adams
Ronald Colman ...
Paul Menford
Jean Hersholt ...
Joe Diamond
Albert Gran ...
Samuel C. Adams (Dorothy's father)
Robert Rendel ...
Prince George
Sidney Bracey ...
Butler
Joseph J. Dowling ...
Professor Gregg (as Joseph Dowling)
Templar Saxe ...
Dr. Wellington
Eric Mayne ...
Dr. Scott
Emily Fitzroy ...
Nurse
Clara T. Bracy ...
Housekeeper (as Clara Bracy)
James O. Barrows ...
Old Butler (as James Barrows)
Claire de Lorez ...
Artist (Paul's friend)

80 minutes

Un paquebot fait escale à Southampton. A son bord un richissime homme d'affaires (vendeur de brosses) Samuel C. Adams et sa fille Dorothy (Talmadge) une héritière encore célibataire très en vue. Les journalistes se pressent autour du père qui se pavane. Dorothy se présente pincée et vêtue telle une vieille fille porteuse de lunettes. Elle souhaite ainsi se débarrasser des hommes qui en veulent avant tout à sa fortune. En descendant la passerelle du bateau Dorothy s'encouble et un charmant jeune homme, Paul Menford, (Colman) la retient. En la relevant leur regard se croisent longuement.
 Le père et la fille débarquent puis prennent le train pour se rendre en ville où un médecin va s'occuper de Dorothy dont la santé est fragile et qui semble avoir des palpitations. Leur séjour en Grande Bretagne va donc durer plusieurs mois.

Paul Menford est un Lord ruiné qui se rend chez son agent d'affaires, Diamond (Hersholt) qui est sur le point de vendre le manoir Menford à Adams. Diamond lui propose en riant d'épouser une riche héritière et lui montre la photo de Dorothy. Paul lui répond que d'épouser cette jeune fille vaudrait 100% de bénéfice à l'agent au lieu des 10% qu'il touche habituellement. Il se rend ensuite chez son oncle, le Dr Scott, afin de récupérer une valise oubliée. En sortant de chez Scott, le majordome des Adams le prend pour le docteur et le prie de le suivre afin de soigner Dorothy.
Pris pour le Docteur Scott, Paul se rapproche timidement et écoute le coeur de Dorothy qui se sent évidement déjà beaucoup mieux. Le Docteur obtient des résultats spectaculaires et se rend très souvent chez les Adams.
Mais bientôt Paul se sent mal à l'aise d'avoir mentit et lui avoue ne pas être un imposteur. Dorothy très déprimée se rend seule au Manoir sans autre explication à son père et s'installe dans une chambre à coucher. Durant la nuit, Paul très éméché est amené au Manoir par un taxi ignorant qu'il n'y habite plus. Il grimpe le long d'une échelle pour se rendre dans sa chambre ...



Ce film servi par des acteurs impeccables est composé de plus d'une situation cocasse. On se surprend à rire plusieurs fois tant les deux protagonistes s'enfoncent pour garder les apparences. Bien sûr de quiproquos en quiproquos la situation semble devenir inextricable. Ronald Colman et Constance Talmadge forment un très beau couple, elle très expressive et pleine de douceur et lui séduisant en diable.

Beaucoup d'allusions subtiles sont assez osées... La scène de la fermeture de la valise est excellente, les visages très expressifs et les mains très explicites ! Ronald Colman saoul arrivant devant son manoir en pleine nuit a des airs de Charlie Chaplin avec son chapeau melon. Plus tard il prendra une ombre de chandelier sur le mur pour un portemanteau sur lequel il essayera vainement de mettre son chapeau. Très convaincant en homme imbibé d'alcool Monsieur Colman !
Le quatuor composé de Constance Talmadge, Ronald Colman, Jean Hersholt et Albert Gran s'en donne à coeur joie. Au final on se demande quand même si ce film est si drôle que ça dans le fond ? En effet Dorothy apparait plutôt comme une victime somme toute.
Jugez plutôt : Son père souhaite la marier rapidement sans trop de discernement (il dira à la fin qu'il est bien content de n'avoir qu'une seule fille à marier tant c'est difficile), L'homme qu'elle aime passe son temps à lui mentir et se retrouve par deux fois très saoul ou sous somnifères (à ajouter au fait qu'il la déshonore face à un majordome qui croit l'avoir vu passer la nuit dans sa chambre), Diamond ne pense qu'à s'enrichir à ses dépends sans scrupule. Sans compter qu'elle reçoit les félicitations de tout un village alors qu'elle n'est même pas mariée, qu'elle ne peut se réjouir d'une demande en mariage en bonne et due forme selon les normes pratiquées à cette époque ni même n'est consultée pour décider de son mariage, selon ses propres vœux ... En réalité je crois que sur des bases pareilles il serait bien difficile de créer une confiance réciproque !
Ceci dit c'est égal, même si de fait ce film n'est peut être pas très représentatif d'un point de vue féminin on passe un très bon moment quand même !


Bizarrement de nombreux acteurs mentionnés sur la base de données IMDB n'apparaissent pas dans le film (à moins que je me sois endormie ?) je n'ai pas vu de Dr Scott, de Professeur Gregg, de Dr Wellington ni même de Nurse jouée par Emily Fitzroy (ce que je regrette bien d'ailleurs !). Ou bien il manque une bobine ou bien il y a une erreur sur la base de donnée ?
La version Kino est bien sûr tout a fait soignée avec un accompagnement musical composé et interprété par Bruce Loeb.














jeudi 2 février 2012

White Sister (The) - Henry King - 1923



Lillian Gish ...
Angela Chiaromonte
Ronald Colman ...
Capt. Giovanni Severini
Gail Kane ...
Marchesa di Mola
J. Barney Sherry ...
Monsignor Saracinesca
Charles Lane ...
Prince Chiaromonte
Juliette La Violette ...
Madame Bernard
Gustavo Serena ...
Prof. Ugo Severi (as Signor Serena)
Alfredo Bertone ...
Filmore Durand
Roman Ibanez ...
Count del Ferice
Alfredo Martinelli ...
Alfredo del Ferice
Ida Carloni Talli ...
Mother Superior (as Carloni Talli)
Giovanni Viccola ...
Gen. Mazzini
Antonio Barda ...
Alfredo's Tutor
Giacomo D'Attino ...
Solicitor to the Prince
Michele Gualdi ...
Solicitor to Count

143 minutes

Le Prince Chiaramonte vit dans son palais dans les environs de Naples et du Vésuve, avec sa fille ainée née d'un premier mariage, la marquise di Mola, et sa fille Angela née d'une deuxième union. Toutes les deux sont amoureuses du capitaine Severini qui est fou d'Angela. Le prince meurt d'un accident de cheval au cours d'une chasse à courre et sa fille ainée détruit le testament établi par son père et devient ainsi l'héritière du palais. Angela née d'une mère qui ne s'est jamais mariée est désavouée et la Marquise la chasse de la maison paternelle sans pitié. Madame Bernard la prend sous son aile et l'héberge. Entre temps Giovanni reçoit un ordre de marche qui l'envoie mener des troupes en Afrique. Il promet d'épouser Angela à son retour mais il se trouve que son camp est attaqué et que l'annonce de sa mort arrive jusqu'à Angela qui tombe inanimée ...



Le début est très lent et le rythme se développe sans trop de surprise pendant la moitié du film. La fin tombe dans le tragique de manière pompeuse (mais on n'est pas loin de Pompéi !). C'est très théâtral et beaucoup trop long, en tout cas la première heure durant laquelle de nombreux plans sont interminables et pas nécessaires. La fin est prévisible mais bien menée. Lillian Guish prend des airs de madone en levant les yeux au ciel, Ronald Coleman tire son épingle du jeu et joue avec naturel.





Ouh là, mais que fait la censure ?


mardi 23 novembre 2010

Stella Dallas - Henry King - 1925




Frances Marion : adaptation



Ronald Colman ...
Stephen Dallas
Belle Bennett ...
Stella Dallas
Alice Joyce ...
Helen Morrison
Jean Hersholt ...
Ed Munn
Beatrix Pryor ...
Mrs. Grosvenor
Lois Moran ...
Laurel Dallas
Douglas Fairbanks Jr. ...
Richard Grosvenor
Vera Lewis ...
Mrs. Tibbets
 et de nombreux autres ...



110 minutes

Steven Dallas et Helen Morrison sont amis depuis l'enfance et sont sur le point de se marier. Malheureusement le père de Steven se suicide après un scandale et Steven s'enfuit dans une petite ville où il dirige une usine. Il fait la connaissance de Stella, une ouvrière qui rêve d'entrer dans le beau monde et l'épouse. Peu de temps après il est promu à New York où Stella refuse de le suivre à Steven part donc seul en laissant sa femme et sa fille que Stella refuse de voir partir. Il ne tarde pas à retrouver Helen, devenue veuve. Pendant ce temps Stella est courtisée par Ed Munn, un homme plutôt frustre ....

Tiré d'un best seller de Olive Higgins Prouty



Je me demande bien pourquoi elle refuse de suivre son mari alors qu'elle rêvait de beau monde ? ceci dit évidemment le film repose sur ce choix et sur la différence d'éducation. Stella Dallas a beau avoir du coeur, elle démontre un certain mauvais goût pour les fanfreluches et pour choisir ses amis. Mais bon, avait-elle le choix ?

 Un film émouvant à la fin, par le sacrifice de Stella pour que sa fille puisse vivre sa vie dans le monde. Mais on se demande quand même pourquoi diable personne ne lui a proposé quelques cours de maintien pour l'aider à mieux se tenir et à s'habiller ? Bref, quelques invraisemblances, mais sinon un film agréable à voir, aussi pour les décors et les classes sociales bien représentées. Tout le film repose sur Belle Bennett qui crée un personnage haut en couleur et plutôt pathétique. Ronald Colman et Beatrix Pryor sont très classes, dans le rôle des enfants Lois Moran et Douglas Fairbanks Jr sont chous tout plein, et Jean Hersholt grossier à souhait ...


lundi 1 novembre 2010

Lady Windermere's Fan - Ernst Lubitsch - 1925


Ronald Colman ...
Lord Darlington
May McAvoy ...
Lady Windermere
Bert Lytell ...
Lord Windermere
Irene Rich ...
Mrs. Erlynne
Edward Martindel ...
Lord Augustus Lorton (as Edw. Martindel)
Carrie Daumery ...
The Duchess of Berwick (as Mme. Daumery)


D'après une pièce d'Oscar Wilde
120 minutes

Mme Erlynne (Rich) envoie un mot pour le moins mystérieux à Lord Windermere. Elle lui révèle être la mère de sa femme, Lady Windermere (McAvoy), à qui l'on a fait croire que sa mère est décédée afin de ne pas l'exposer au scandale de sa vie dissolue. Lord Wintermere (Lytell) fait tout pour épargner un choc à sa femme et paie en conséquence une grosse somme d'argent à Mme Erlynne. Mais celle ci ne rêve que d'une chose, être réhabilitée au sein de l'aristocratie londonienne: elle va provoquer une succession de quiproquos qu'elle n'aura qu'un moyen de réparer ...



Un joyau de précision qui dévoile le monde aristocratique, ses convenances et ses apparences à garder à tout prix avec un certain cynisme mais tout en restant très humain. les caractères sont bien dépeints par des acteurs au mieux de leur forme : May McAvoy toujours d'une beauté à couper le souffle, les scènes où elle montre son ressentiment sont criantes de vérité, Ronald Colman en amoureux qui voit tout et tire parti de ses observations pour mieux atteindre son but, le séduisant Bert Lytell, craquant et magnifique de sérieux et de retenue aimant en silence, et Irene Rich, parfaite en femme de mauvaise vie mais d'une certaine classe qui attire tous les regards et une certaine convoitise quand même ...
Un film très bien rénové et que l'on suit avec beaucoup de plaisir !



mercredi 13 octobre 2010

Winning of Barbara Worth (The) - Henry King - 1926


Ronald Colman ...
Willard Holmes
Vilma Bánky ...
Barbara Worth
Gary Cooper ...
Abe Lee
Charles Lane ...
Jefferson Worth
Paul McAllister ...
The Seer
E.J. Ratcliffe ...
James Greenfield
Clyde Cook ...
Tex
Erwin Connelly ...
Pat Mooney
Ed Brady ...
McDonald
Sammy Blum ...
Horace Blanton
Fred Esmelton ...
George Cartwright
Bill Patton ...
Little Rosebud (as William Patton)

Adaptation par Frances Marion

89 minutes

Alors qu'il construit un barrage sur le Colorado afin de développer un système d'irrigation, Willard Holmes (Colman) un ingénieur venant de l'Est tombe amoureux de Barbara Worth (Vilma Banky), la fille adoptive d'un rancher de la région. Le fils de son contremaitre (Cooper) est lui aussi sous le charme de Barbara et une rivalité s'installe jusqu'au jour où le barrage menace de céder ...


Un excellent film bien restauré. Des plans magnifiques, des tons mordorés, une belle image. On suit avec intérêt les péripéties de la communauté qui s'installe aux abords du barrage, le développement de la petite ville, la première naissance, l'inondation, la fuite des habitants, etc...
Vilma Banky campe une belle jeune femme droite et saine. Gary Cooper est à la fois jeune, solide et retenu. Ronald Colman emporte la mise grâce à son indubitable classe quoi qu'il arrive. Les personnages gravitant autour des protagonistes principaux sont touchants.
A voir !

On a en particulier la chance de pouvoir admirer dans ce film un attelage monumental de mules. Pour ceux que cela intéresse, la conduite de 20 mules dans un virage est particulièrement technique ...



Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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