Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est Espionnage. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Espionnage. Afficher tous les articles

mardi 29 septembre 2020

The Man from Headquarters - Duke Worne - 1928

 


Le Duc Albert est incognito dans un train qui roule à toute vapeur. En sa possession, une lettre d'une extrême importance pour son pays. 

Quatre hommes attendent le moment propice en fumant dans le wagon-salon avant de se rendre dans le compartiment du Duc qu'ils assassinent. Le porter entend l'altercation et court prévenir le chef de train. Tous deux pénètrent dans le compartiment où tout semble normal jusqu'au moment ou le chef de train voit une cigarette se consumer entre les doigts de la victime qui ne bouge pas. Aussitôt l'alerte donnée et le frein d'urgence actionné, les quatre voleurs disparaissent dans la nuit en bondissant hors du train.


A l'arrivée en gare, un détective, Yorke Norray monte à bord du train pour rencontrer le Duc. Il découvre dans sa main la moitié de la lettre tant convoitée et enquête afin de retrouver l'autre moitié.

Au cours d'une soirée, il fait la connaissance de la Comtesse Jalna, qui est à la recherche l'autre moitié de la fameuse lettre que ses hommes ont arrachée au Duc. Après avoir flirté, elle réussit à piéger Yorke et à s'emparer de la moitié en sa possession ...

 


Je m'arrête là, la suite est extrêmement lente et je ne suis pas sûre devoir tout compris. Le début est par contre bien monté et intriguant mais la suite donnée est assez soporifique. De plus les images sont floues, il est impossible de lire les extraits de lettre écrits à la main. Tout cela fait qu'il est difficile de déterminer qui travaille pour qui ...

60 minutes


Cornelius Keefe ... Yorke Norray

Edith Roberts ... Countess Jalna

Charles West ... No. 1

Lloyd Whitlock ... No. 2

Ludwig Lowry ... No. 3

Wilbert Emile ... No. 4

Dave Harlow ... No. 5

Fred Hueston ... Duke Albert (as Fred Huston)

Joseph P. Mack ... Wilkinson (as Joseph Mack)

 


mercredi 14 novembre 2018

His Birthright - William Worthington - 1918

 

Yukio, fils de l'amiral américain John Milton et de Saki San, une japonaise, est élevé par le vieux Chizo qui lui apprend que son père est responsable de la mort de sa mère qui s'est suicidée à son départ du Japon.

Yukio jure de venger sa mère et, à la mort de Chizo, s'engage comme steward sur un paquebot qui effectue la traversée jusqu'aux Etats-Unis.

A bord il découvre un escroc, Jim Barnes, qui écume le monde pour se remplir les poches en trichant aux cartes. Yukio le voit tricher mais ne pipe mot. Du coup Barnes tente bien de payer son silence mais le jeune homme refuse. Alors que l'escroc s'en va, Yukio découvre au sol la carte de visite de Barnes tombée par mégarde.
Alors que le bateau est à quai, Yukio qui n'a pas de passeport, s'enfuit en se laissant glisser le long d'une amarre et se précipite à l'adresse indiquée sur la carte.



Tout d'abord inquiet pour ses activités malhonnêtes, Jim comprend vite le potentiel que Yukio peut lui apporter dans ses affaires d'espionnage. Il met ainsi le jeune japonnais au service de Madame Smith, une mécène qui s'occupe de la Croix Rouge mais qui est en quelque sorte la plaque tournante d'un réseau d'espions, et surtout de l'affolante Elsa Bruggman qui veut utiliser la haine de Yukio pour son père pour lui faire dérober des plans ultra secrets !



Hypnotisé par le charme de la belle espionne, Yukio s'empare du précieux document et retourne auprès d'Elsa ...


Difficile de bien cerner les finesses de ce film avec les deux bobines manquantes qui font cruellement défaut. J'avoue que, après l'enthousiasme face à la possibilité de voir ce film, j'ai un peu déchanté en regardant l'histoire qui termine dans le grand revirement patriotique propre à ces années là. 

Ceci dit, il y a quand même des scènes qui méritent le détour : celle où Yukio tente de prendre un message par téléphone et comprend difficilement ce que son interlocutrice lui dit et retranscrit le message tant bien que mal, ou la scène où hypnotisé l'un par l'autre, Elsa et Yukio sont sur le point de s'embrasser, ou encore les gros plans sur le beau visage de Yukio. 

100 ans nous séparent de ce film qui semble presque venir d'un autre monde tant les temps ont changé.

Retrouvé grâce à The Nederlands Filmmuseum

Titre français : Fils d'Amiral

5 bobines dont il manque la première et la 4e bobine - dans l'état actuel : 47 minutes avec quelques attaques de nitrate


Sessue Hayakawa ... Yukio
Marin Sais ... Edna Kingston ou Elsa Bruggman ?
Howard Davies ... Adm. John Milton
Mary Anderson ... Helen Milton
Tsuru Aoki ... Saki San
Sidney De Gray ... James Barnes (as Sydney De Grey)
Harry von Meter ... Adm. von Krug
Mayme Kelso ... Mrs. Harland Smith


mercredi 4 juillet 2018

The Secret Game - William C. de Mille - 1917




Pendant la grande guerre. 
Secondé par sa fidèle secrétaire, Miss Loring, le Major John Northfield dirige un bureau de renseignements. Bientôt doit leur parvenir la nouvelle de mouvements de troupes et cette information est bien sûr très confidentielle.
L'ambassadeur du Japon fait venir Nara Nara auquel il confie la mission de veiller à ce qu'aucune fuite ne puisse sortir du bureau du Major car le Japon est impliqué dans les transports et allié des Etats-Unis.
Une demoiselle, Kitty Little, reçoit une lettre de son frère sur le front en Allemagne. La lettre est codée et doit être transmise au Dr Ebell Smith, un espion allemand nommé Schmid bien établi dans le pays. Celui-ci est secondé par M. Harris, un homme qui se fait passer pour la gouvernante du Docteur.

Nara Nara emménage dans le bureau à côté de celui du Major. Sous la couverture d'une entreprise d'import du Japon, il met le bureau des renseignements voisin sous écoute.
De son côté Kitty a apporté la lettre au docteur qui se charge de la décoder puis de faire placer Kitty dans le bureau de Northfield en comptant sur l'amitié de Miss Loring afin que Kitty puisse approcher le Major. Celui-ci n'est pas insensible au charme de la demoiselle qui arrive sans problème à de faire donner une promotion par la trop gentille Miss Loring.

Le Dr Smith vient trouver le Major pour l'emmener au golf ce qui laissera le champ libre à Kitty.

Nara Nara suit les deux hommes au golf et dérobe le code secret caché dans le stylo se trouvant dans la veste de Smith. De retour au bureau, Nara Nara qui surveille les faits et gestes de la jeune fille en tombe amoureux. Celle-ci se montre de plus en plus troublée par les deux hommes.

Les choses se compliquent lorsque l'information tant attendue est délivrée.



Excellent film d'espionnage qui vous maintient sous son charme tout du long, en partie aussi grâce à Sessue Hayakawa et son visage fascinant. L'histoire parait un peu confuse au départ mais une fois les trois clans bien cernés, les choses se déroulent de façon très maitrisées.

Tous les personnages sont extrêmement bien campés, certains présentant des faiblesses humaines très compréhensives. Le petit plus du film provient du passé de Nara qui raconte comment il a quitté son père et surtout du code d'honneur japonais. La fin de Nara m'a beaucoup touchée, les images en surimpression donnent une impression de magie surnaturelle.

Il est amusant de voir Raymond Hatton grimé en femme, il faut dire que le déguisement est parfait.

Par contre même si on comprend bien que la fin est liée à l'époque qui ne tolérait pas l'amour entre un japonais et une allemande naturalisée, il est bien clair que Kitty aurait dû être fusillée pour trahison à la fin. D'ailleurs le Major aurait certainement été fusillé aussi si son acte de pardon avait été porté à la connaissance de ses supérieurs ! 

Partiellement teinté, images plutôt nettes. A voir !

env 60 minutes

Sessue Hayakawa ... Nara-Nara
Jack Holt ... Maj. John Northfield
Florence Vidor ... Kitty Little
Mayme Kelso ... Miss Loring
Raymond Hatton ... Mr. Harris
Charles Ogle ... Dr. Ebell Smith




mercredi 17 juin 2015

Det Hemmelighedsfulde X - Benjamin Christensen - 1914



Titre français : Le Mystérieux X

Titre USA : The Mysterious X
Titre DVD : Sealed Orders

La guerre pointe le bout de son nez. Pendant que son père, le Lieutenant van Hauen écrit son testament avec l'aide du notaire, son fils ainé joue avec le drapeau danois qu'il coiffe sur la tête de son chien. Après avoir terminé le document officiel le père s'approche de son fils et lui explique l'importance du drapeau. Le petit garçon le remet soigneusement à sa place tandis que le Lieutenant remet le testament à sa femme qu'il aime. Malheureusement celle-ci a eu le malheur de promettre un portrait d'elle-même à un admirateur doublé d'un espion, le Comte Spinelli, qui la harcèle sans cesse depuis afin de la revoir malgré que la jeune femme lui ait expliqué aimer son mari et ses deux garçons. 
Le Comte Spinelli utilise un moulin situé sur sa propriété pour abriter des pigeons voyageurs qui permettront de transmettre des informations vitales aux ennemis. Il est grassement payé par une puissance étrangère pour ses services. 

Lorsque la guerre est déclarée, le Lieutenant est appelé sous les drapeaux. Son père, Vice-Amiral de la marine lui remet des document secrets.
Pendant ce temps le Comte Spinelli s'introduit subrepticement chez les Van Hauen et surprend Madame van Hauen seule à la maison. Il tente une approche non sollicitée avant de se cacher derrière la cheminée juste avant que le fils ainé ne fasse son apparition pour une dernière prière.
Mais alors que la pauvre femme embarrassée se cramponne à son fils, son mari revient à la maison. Il dépose les documents secrets sur le manteau de la cheminée et le couple s'en va coucher le garçon.
Dans les bras du petit frère le père trouve un éléphant découpé par la bonne dans une lettre adressée à sa femme par le Comte Spinelli. Le Lieutenant est sous le choc après avoir lu les bribes restantes adressées à sa femme par l'espion manipulateur.
Pendant ce temps Spinelli ouvre le document secret et prend note du plan d'action avant de le remettre à sa place. Lorsque van Hauen sort de la chambre de ses garçons il tombe sur Spinelli qu'il prie de rester dans l'ombre pour éviter le déshonneur à sa femme lorsque son adjoint vient le rechercher pour embarquer sur un navire de guerre.

Délaissant la jeune femme effondrée, Spinelli retourne au moulin pour envoyer l'information secrète à son correspondant à l'aide d'un pigeon voyageur. La division II attaquera par le Sud, Sud-Ouest. Mais alors que Spinelli descend au sous-sol du moulin, un courant d'air referme la trappe que la porte d'accès à la pièce empêche de se rouvrir. L'espion est coincé.

La bataille est imminente, le lieutenant est à bord d'un cuirassé qui va appareiller. Le pigeon voyageur passe au-dessus d'un campement danois et l'un des soldats s'amuse à le descendre. Lorsque le message est découvert sur le pauvre volatile, la nouvelle remonte jusqu'au Vice-Amiral qui a bien de la peine à croire son fils coupable de traitrise. Pourtant lorsqu'un officier demande au Lieutenant d'ouvrir son coffre et de lui remettre son ordre de mission, force est de constater que l'enveloppe a été ouverte. Le Lieutenant est arrêté.

La nouvelle de son arrestation est dévastatrice pour sa femme et son fils ainé qui est moqué par ses camarades de classe ...

 L'un des films les plus puissants et les plus percutants vu ces derniers mois. Tourné en 1913, il est innovant et passionnant dans tous les sens du terme. Je crois n'avoir jamais vu jusqu'ici un film de cette époque qui possède toutes ces qualités et autant de thèmes abordés : la guerre, l'espionnage, l'adultère, la vie de famille, la loyauté, l'honneur, l'amour filial et parental, la grandeur d'esprit, et bien sûr l'amour entre un homme et sa femme.
Un peu lent à se mettre en route durant le début pendant lequel on nous présente la famille heureuse, le film passe à la vitesse supérieure dès le moment où l'action est posée; il devient alors impossible de lâcher l'écran des yeux. Captivante, l'action va crescendo jusqu'à la fin, avec un pic qui culmine lors de la visite surprise de Spinelli chez les van Hauen. Le mélodrame dans toute sa splendeur.

J'ai particulièrement apprécié les détails apportés aux différents personnages, le suspens parfaitement maitrisé et l'humanité déployée tout au long des 84 minutes que dure ce film. En se basant sur les films de cette époque qu'il est possible de voir de nos jours, on ne voit pas quel réalisateur aurait pris le temps de montrer la peine du fils ainé avec tant de finesse et lequel lui aurait accordé autant de place dans ce rôle. La scène tournée en classe est particulièrement réaliste. 

C'est un film largement en avance sur son temps qui démontre une maitrise des images et de la caméra tout à fait exceptionnelle. Christensen joue avec la lumière et les ombres, sa caméra n'a pas peur de la nuit et les gros plans alternent naturellement avec toute sorte de plans, dont de nombreux en contre jour. Il se paie en outre le luxe de dessiner le rêve de l'éléphant de Madame, et les paroles glissent le long des fils du téléphone ! Imaginez que le cinéma n'a que quelques années et que ce film est le premier film de M. Christensen et vous comprendrez tout ce que ce film a de remarquable !

Benjamin Christensen/van Hauen est un homme d'une très belle prestance et d'une grande classe. Très noble, il reste stoïque durant son arrestation et cherche à couvrir le déshonneur qui est tombé sur sa famille par le biais de sa femme jusqu'au bout.
Il parait que Christensen chantait de manière exceptionnelle (il était chanteur d'opéra), à tel point que Caruso qui l'entendit chanter à travers la cloison d'une chambre d’hôtel voisine à Paris voulut l'engager dans sa prochaine production. Gêné, Christensen refusa car il souffrait d'un trac terrible une fois sur scène malgré son passé de chanteur et d'acteur de théâtre.

On peut voir cet acteur intriguant et remarquable dans Michael - Carl Theodor Dreyer - 1924

Plus d'infos sur le réalisateur/acteur/écrivain sous
ou
ou encore si vous lisez l'allemand un texte très intéressant http://de.rec.film.misc.narkive.com/OdV4y4BF/das-dokument-des-grauens-17-haxan-1922#post1

Parmi les films que Christensen a réalisé (avec un goût certain pour les sciences occultes) citons Häxan (1922), Seven Footprints to Satan (1929) and The Devil's Circus (1926). 

Benjamin Christensen a tourné sous les noms de
Richard Bee, Benjamin Christiansen, Benjmain Christie

Karen Caspersen se montre parfaite dans le rôle de cette femme dépassée par les événements jusqu'à ce qu'elle prenne son destin en main.  Cette actrice danoise a tourné dans 39 films avant de décéder dans l'incendie d'une maison.

Les images sont de Emil Dinesen, il semble que ce soit l'unique film qu'il ait photographié.

Le X c'est bien sûr les ailes du moulin qui se détachent sur le ciel.

Il existe de belles versions DVD de ce film, et par chance on peut voir actuellement ce film sur Youtube (ne pas oublier de mettre les sous-titres si on ne souhaite pas voir ce film avec des intertitres danois !)

84 minutes

Benjamin Christensen ...
Løjtnant van Hauen
Karen Caspersen ...
Fru van Hauen
Otto Reinwald ...
Ældste søn
Fritz Lamprecht ...
Kontreadmiral van Hauen
Amanda Lund ...
Gamle Jane, barnepige
Hermann Spiro ...
Grev Spinelli
Bjørn Spiro ...
Yngste søn, Johnny
Charles Løwaas ...
Flådeofficer
Holger Rasmussen ...
Flådeofficer
Svend Rindom ...
Lærer
Robert Schmidt ...
Sagfører

mercredi 2 octobre 2013

The Silent Command - J. Gordon Edwards - 1923


Edmund Lowe ...
Capt. Decatur
Alma Tell ...
Mrs. Richard Decatur
Martha Mansfield ...
Peg Williams, the vamp
Betty Jewel ...
Dolores
Florence Martin ...
Peg's Maid
Bela Lugosi ...
Hisston
Carl Harbaugh ...
Menchen
Martin Faust ...
Cordoba
Gordon McEdward ...
Girdley
Byron Douglas ...
Adm. Nevins
Theodore Babcock ...
Adm. Meade
George Lessey ...
Mr. Collins
Warren Cook ...
Ambassador Mendizabal
Henry Armetta ...
Pedro
Rogers Keene ...
Jack Decatur

79 minutes

Hisston et Menchen opèrent pour une puissance étrangère ennemie et surveillent le canal de Panama dans le but de le faire sauter et ainsi affaiblir les forces de la flotte des Etats-Unis.

Le Capitaine Decatur travaille sur la mise en place de mines afin d'empêcher la prise du canal par l'ennemi. Ayant vent de son travail grâce à son dictagraphe qui enregistre une conversation entre l'ambassadeur et Decatur, il apprend que le seul et unique plan des défenses mises en place se trouve chez Mendizabal. Hisston envoie ses hommes récupérer le fameux plan mais la combinaison du coffre a été modifiée et les bandits croient malin de mettre le feu à la maison. Croyant à un vrai incendie l'ambassadeur ouvre le coffre et en sort le plan avant de se faire assommer. Decatur parvient à neutraliser l'un des voleurs mais le plan est détruit dans les flammes.


A Washington Decatur retrouve sa femme et ses deux enfants. Hisston décide de l'affaiblir en lancant sa vamp Peg en la faisant passer pour une veuve. Lors d'une cérémonie à Annapolis Peg fait donc de l'oeil au Capitaine puis l'approche selon le programme mis au point par Hisston : amadouer sa femme et ses enfants avant de le ferrer comme un poisson. Les plans marchent à merveilles, Decatur se rend chez Peg sous un fallacieux prétexte et boit plus que de raison. Bien sûr sa femme accompagnée de sa petite fille surviennent et Madame Decatur se montre effondrée devant son mari qui décide de la quitter. 
Plus tard Decatur en vient aux mains au cours d'une soirée huppée face à un complice chargé de manquer de respect à sa dulcinée. C'en est assez, ses supérieurs le font traduire en cours martiale, Decatur est dégradé et déshonoré, il a ainsi les coudées franches pour mieux cerner l'ennemi ...


Certains sont prêts au sacrifice ultime pour sauver leur patrie, cela ne fait aucun doute. En l'occurence on a un peu de la peine à croire que l'ennemi soit si stupide et se laisse prendre au jeu orchestré par le supérieur de Decatur qui lui fait jurer le secret : personne ne doit connaitre sa mission il en va du sort de la nation.
Ainsi Decatur n'hésitera pas à sacrifier sa famille, son beau père et son beau-frère aussi dans la Navy, en se montrant grossier au passage ce qui aurait peut-être dû mettre la puce à l'oreille de ses proches. Visiblement personne ne doute de son revirement et c'est étonnant. Sa femme demande donc le divorce.
Implicitement Decatur quitte sa femme pour vivre avec Peg, on ne saura jamais ce que ce sacrifice implique. De même que j'aurais bien voulu voir la scène des retrouvailles avec sa femme à la fin à la place de ce final sirupeux où tout est bien qui finit bien, les marins fêtant joyeusement le Capitaine et sa femme semble l'accueillir avec amour, après avoir demandé le divorce !

Dommage que le spectateur ne soit pas mis dans la confidence plus tôt, le réalisateur aurait pu jouer sur les sentiments partagés du héros qui semble du coup moins héroïque, d'autant plus qu'on se doute bien, connaissant nos amis américains, d'avoir sous les yeux un film patriotique et donc le film ne leurre pas le spectateur !

Très belle scène de combat sur le bateau, on comprend que Bela Lugosi ait été choisi pour incarner Dracula, il donne l'impression durant quelques minutes de vouloir dévorer Edmund Lowe ! Le combat est sanglant mais notre héros se remet très vite de ses blessures ...

On trouve ce film chez Grapevine. Sur le même DVD on trouve It's a Gift avec Snub Pollard.

Titres :
  • Sa patrie (France)
  • El mudo mandato (Spain)
  • Der Hochverrat von Panama (Austria)








lundi 1 avril 2013

Hotel Imperial - Mauritz Stiller - 1927


Pola Negri ...
Anna Sedlak
James Hall ...
Lt. Paul Almasy
George Siegmann ...
Gen. Juschkiewitsch
Max Davidson ...
Elias Butterman
Michael Vavitch ...
Tabakowitsch
Otto Fries ...
Anton Klinak
Nicholas Soussanin ...
Baron Fredrikson
Golden Wadhams ...
Maj. Gen. Sultanov

85 minutes
D'après une pièce écrite en 1917 par le hongrois Lajos Bíró

Première Guerre Mondiale en 1915, l'empire Autro-Hongrois resiste à l'envahisseur tant bien que mal. La Galicie est occupée par les Russes et les troupes épuisées essaient de rejoindre leur armée de l'autre côté des terres occupées. Le Lt Paul Almasy poursuivi par les Russes saute de son cheval par-dessus un mur et se retrouve dans une enceinte appartenant à l’Hôtel Imperial où il trouve refuge et s'effondre, complétement exténué. 
Le lendemain une jeune servante le trouve sur un canapé à l'entrée de l’hôtel. Avec l'aide de Elias et d'Anton, le portier et l'homme à tout faire, elle cache l'officier dans sa chambre.
Entre cauchemars et réalité Paul se réveille et observe dans la rue le défilé des vainqueurs qui paradent dans la ville. Anna la servante lui fait comprendre que ce n'est pas le moment de tenter une sortie car la ville pullule de soldats ennemis. Une délégation choisit l’hôtel comme centre névralgique de commandement et un général va y prendre ses quartiers. Anna convainc donc Paul de passer pour le serveur qui vient justement de les laisser tomber.
A peine le Général pose-t-il ses yeux sur Anna qu'il la convoite. Celle ci fait ce qu'elle peut pour s'esquiver mais s'avance un peu trop le jour où elle prie le Général de leur laisser leur serveur qui n'a pas de papiers en règle "car sinon qui fera le service" ? Le Général flatté empêche ses hommes d'arrêter Paul et s'attend désormais à ce qu'Anna coopère. Petroff, un espion russe, revient du front avec des renseignements capitaux et Paul surprend les hommes parlant de prendre un point stratégique non loin. Le Général fait des avances de plus en plus grivoises à Anna sous les yeux de Paul qui a bien de la peine à se contenir. Lorsque l'espion revient avec des plans pour prendre l'ennemi Paul redevient le fier officier prêt à faire son devoir pour sauver son peuple et tout s'enchaine rapidement ....


Un film romantique captivant du début à la fin. L'action est parfaitement orchestrée (De nombreuses scènes sont très prenantes et les décors et les costumes paraissent tout à fait authentiques), les protagonistes parfaits, Pola Negri excellente comme toujours, James Hall beau et classe, bref, un vrai bonheur. Les dix premières minutes sont menées avec maestria et plantent le décors (par une nuit sans lune les soldats épuisés tiennent à peine sur leurs chevaux et passent près de ruines fumantes, la fuite devant un poste ennemi puis l'arrivée à l’hôtel avec les surimpressions particulièrement explicites qui nous font comprendre ce que voit ou ressent Paul, complétement épuisé); du coup on suit avec un immense intérêt le Lieutenant de Hussards exténué qui tente de passer les lignes de l'ennemi ...

Selon une pièce écrite par le hongrois Lajos Bíró, cette histoire a inspiré de nombreux films : Une première fois tournée en Hongrie en 1918 avec Victor Varconi, une version tournée par Robert Florey en 1939 avec Ray Milland et Isa Miranda et en 1936 par Henry Hathaway sous le titre de I Loved a Soldier avec Marlene Dietrich et Charles Boyer (dont le tournage a accumulé les problèmes). L'histoire a été transposée en outre par Billy Wilder en 1943 dans Five Graves to Cairo avec Franchot Tone et Ann Baxter.

On trouve une bonne version chez Grapevine Video; seul bémol l'accompagnement musical ne fait pas honneur au film.





dimanche 24 juin 2012

Mysterious Lady (The) - Fred Niblo - 1928



Greta Garbo ...
Tania Fedorova
Conrad Nagel ...
Capt. Karl von Raden
Gustav von Seyffertitz ...
Gen. Boris Alexandroff
Albert Pollet ...
Max Heinrich
Edward Connelly ...
Col. Eric von Raden
Richard Alexander ...
General's Aide

90 minutes
La Belle ténébreuse

A Vienne. Deux officiers se rendent en fiacre à l'Opera. On leur annonce qu'il n'y a plus aucune place de libre mais, alors que les deux hommes se demandent ce qu'ils vont faire, le guichetier les appelle et leur annonce qu'une place vient de lui être rendue. Karl von Raden (Nagel) beau joueur essaie de convaincre son ami Max de prendre la place mais celui-ci prétend préférer retrouver les filles du Sacher. Karl se rend donc dans la loge libérée mais se rend compte qu'elle est déjà occupée par une jeune femme qui semble captivée par une scène de l'opéra Tosca de Puccini. Le jeune homme s'installe derrière elle mais ne peut quitter des yeux cette femme magnifique qui soudain lui demande ce qui l'a retenu si longtemps avant de la rejoindre pour s'excuser aussitôt de sa méprise, car visiblement il n'est pas son cousin. Voyant son désarrois et après avoir comparé leurs billets, Karl se lève et fait mine de sortir mais la jeune femme le retient en lui disant qu'elle serait fort gênée de le priver du spectacle. La mystérieuse jeune femme semble sous le charme de l'opéra qu'elle quitte d'un air rêveur. Karl la retrouve à l'entrée alors qu'il pleut à verses. Il lui propose son assistance qu'elle accepte avec reconnaissance, en effet elle comptait sur son cousin et n'a pas emmené de quoi emprunter un fiacre au retour. Devant la maison, Karl la quitte et remonte dans la voiture. Peu après il sonne à nouveau, en effet la demoiselle a oublié ses gants. Elle l'invite donc à venir boire un verre à l'intérieur. Alors qu'il joue au piano le morceau de l'acte III qui a tant plus à la mystérieuse inconnue, l'électricité vient à faire défaut et finit pas s'éteindre. Après qu'elle ait allumé des bougies, le jeune homme cède à une pulsion soudaine et se saisit de la jeune femme qui le repousse alors. Penaud Karl s'excuse mais la jeune femme prénommée Tania l'attire à elle ....
Le lendemain les deux amants passent une journée de bonheur mais le soir même Karl est appelé en mission et Tania doit retrouver un certain Boris. A la gare l'oncle de Karl lui annonce qu'il s'est fait embobiné par une espionne russe particulièrement habile et qu'il doit redoubler de vigilance afin de mener à bien sa mission :  remettre des papiers de la plus haute importance à Berlin. Karl est bien troublé et s'installe dans son compartiment. Il s'assure de cacher les papiers dans une petite valise qu'il place dans le filet à bagages mais la porte du compartiment voisin s'ouvre et Tania fait son apparition ...



Un petit bijou de précision orchestré par Fred Niblo qui s'assure un cadrage parfait tout au long de ce film très sensuel et des éclairages qui mettent particulièrement en valeur la  beauté de Greta, envoûtante et séductrice en diable. La musique composée par Vivek Maddala parait un peu incongrue au départ mais on se laisse vite entrainer par le lyrisme ambiant. 
Quelques scènes sont sans équivoque, la manière dont Tania allume les bougies par exemple, les regards échangés sont intenses.
En ce qui concerne Conrad Nagel qui porte de plus une petite moustache, les critères de beauté ont probablement bien changé depuis 1928, pourtant il se débrouille pour camper un homme passionné avec un certain panache, tout en disparaissant presque de l'écran lorsque Garbo apparait. Toutefois son physique convient bien à ce genre d'homme qui appartient à la noblesse et montre sa haine avec une certaine crispation qui le rend plutôt crédible. Cependant, devant tant de coïncidences et ce jeu de chat et de la souris auquel Tania excelle et joue la fuite pour se rapprocher aussitôt afin de mieux ferrer le pauvre garçon, on se demande quand même comment il se fait qu'il ne voit rien venir, mais j'imagine qu'entre le rêve et la réalité, il doit être bien difficile de s'imposer une certaine raison !
Gustav von Seyffertitz incarne Boris en émettant une sourde menace tout au long de l'action, on le sent capable de renverser la vapeur à tout instant.
Greta Garbo incarne avec intelligence et passion cette femme tiraillée entre son devoir et l'homme qu'elle aime. A noter que c'est quand même Tania qui finit par trahir son pays, la Russie par amour et non le contraire !
Les scènes tournées le lendemain de la rencontre des deux amoureux sont emplies de beauté, les décors, les jardins, les vêtements vaporeux de Greta, le tout donne une illusion d'un Paradis.

Le début est peut-être un peu long à se mettre en place, mais ce n'est que pour mieux se focaliser sur l'action qui devient palpitante à partir du moment où le jeune homme veut se venger de sa dégradation publique, une scène particulièrement forte du film. Au son des tambours et d'une musique puissante, l'annonce de la dégradation publique est faite puis le sabre est brisé à ses pieds, le ceinturon et le cordon, les grades et les boutons arrachés un à un. Un terrible moment de cet excellent film qui plaira certainement même aux personnes peu friandes de films muets !






mardi 28 février 2012

Mare Nostrum - Rex Ingram - 1926



Apollon Uni ...
The Triton (prologue)
Álex Nova ...
Don Esteban Ferragut (prologue)
Kada-Abd-el-Kader ...
Young Ulysses - Don Esteban's Son (prologue)
Hughie Mack ...
Caragol (prologue)
Alice Terry ...
Freya Talberg
Antonio Moreno ...
Ulysses Ferragut
Mademoiselle Kithnou ...
Dona Cinta - Ulysses' Wife (as Kithnou)
Mickey Brantford ...
Esteban, Ulysses' Son
Rosita Ramírez ...
Pepita, Ulysses' Niece
Frédéric Mariotti ...
Toni, the Mate
Pâquerette ...
Doctor Fedelmann (as Mme. Paquerette)
Fernand Mailly ...
Count Kaledine
Andrews Engelmann ...
Submarine Commander (as André von Engelman)

102 minutes
d'après un roman de Vicente Blasco Ibáñez

A Barcelone un vieux marin au long cours instruit son neveu Ulysse qui rêve devant le tableau d'Amphitrite qui trône dans le salon. Le petit garçon est fasciné par les histoires de son oncle qui aime tant la mer et en particulier la Méditerranée - Mare Nostrum - et qui souhaite qu'à son tour il devienne marin comme tous les hommes de la famille avant lui. Il lui raconte avoir vu de ses propres yeux la déesse Amphitrite sur un char tiré par trois chevaux blancs (en réalité si je ne m'abuse elle est entourée de tritons ou de dauphins ?).
Devenu adulte, maintenant marié et père d'un petit Esteban, Ulysse (Moreno) est capitaine sur son propre cargo, le Mare Nostrum. Les affaires ne vont pas très fort et il reçoit un jour une lettre de sa femme qui lui adjure de revenir à terre et de renoncer à son bateau pour le bien de leur fils. Bien décidé à plaire à sa femme Dona Cinta, une femme que ses parents lui ont choisi et qui se montre assez froide, Ulysse revient à terre mais la guerre est déclarée et il reprend la mer. 
A Naples il décide un jour d'aller visiter Pompei et rencontre la Frau Doktor Fedelmann (Pâquerette) accompagnée de son assistante Freya Talberg (Terry). Ulysse est fasciné par cette femme jusqu'à ce qu'il réalise qu'il a devant lui Amphitrite, la femme du portrait de son enfance. Il tombe fou amoureux et perd la tête, prêt à tout pour rester auprès de Freya. Le Dr Fedelmann l'introduit auprès du Comte Kaledine (Mailly) un allemand pur souche qui utilise les talents de marin d'Ulysse pour ravitailler un sous-marin allemand en Méditerranée. Ulysse semble être dans un état second et découvre à son retour à Naples que les deux femmes sont parties. La concierge lui annonce que son fils, prévenu par deux hommes d'équipage, est venu tous les jours à sa recherche et qu'il s'en est retourné à Barcelone. Triste Ulysse prend un bateau pour Marseille afin de rejoindre le Mare Nostrum. En chemin il apprend que le paquebot Californian en route pour Barcelone avec des civils à son bord a été coulé par un sous-marin et que son fils est mort dès l'impact de la première torpille. Complétement abattu devant sa propre responsabilité, il échoue à Marseille où il reste prostré de longs jours jusqu'à ce qu'une mystérieuse lettre lancée par la fenêtre lui demande de se rendre au 50 rue de la Paix ...



Mis à part quelques libertés romanesques avec la réalité ce film qui parait moderne encore de nos jours est très beau à regarder.
De Barcelone on voyage tout d'abord à Naples et à Pompéi (où Ulysse suit les conseils d'un dépliant touristique pour se rendre à la rue Lupanares interdite au femmes où il va rencontrer les deux allemandes), à Paestum puis à Marseille. Le Dr Fedelmann est une femme inquiétante et volumineuse qui est attifée comme un homme déguisé en femme. Les allemands sont dépeints comme des gens cruels, le comte et le commandant du sous-marin en particulier dont les rictus sont particulièrement diaboliques. Aucun ne trouve grâce à part Freya qui a un rôle ambigu à la Mata Hari assez peu convaincant à mes yeux. En effet il semblait au début qu'elle montrait peu d'intérêt envers Ulysse pour tout à coup se réveiller alors qu'il part en mission ravitailler le sous-marin sous son impulsion. Et Ulysse lui-même semblait montrer de l'affection à sa femme qui ne semblait pas lui la rendre. (J'ai toujours un peu de la peine avec les gens qui montrent ceci mais font cela. C'est humain, soit, mais au cinéma je trouve que cela ajoute de la confusion. Le fait de développer de la complexité est perturbant).

Bien sûr il y a toujours un prix à payer, le capitaine par la mort de son fils après avoir déserté sa famille et surtout avoir servi l'ennemi (bien qu'il se considérait comme neutre en tant qu'espagnol) et Freya au poteau d’exécution en France pour trahison. Personne ne semble s'intéresser au sort de la mère d'Esteban qui souffre en silence devant la Vierge Marie, c'est tout ce que nous saurons au sujet de cette très belle et pieuse femme restée fidèle (et que l'on voit filer la laine telle une Pénélope attendant son Ulysse) apparemment jusqu’à sa mort. Le personnage de cette femme est assez peu clair dans le fond. Elle semble au départ froide, puis heureuse de savoir qu'Ulysse va rester à terre, puis l'attend, puis se montre contrariée lorsqu'elle apprend qu'il est avec une autre femme, puis c'est la douleur d'une mère qui perd son enfant unique.

Antonio Moreno se sort plutôt bien de la difficile mission d'incarner un homme somme toute assez faible qui fait face à ses responsabilités un peu tardivement grâce à une épreuve particulièrement cruelle. Il se montre sensuel et sensible, cette vulnérabilité est touchante, puis se montre combattif et déterminé. Alice Terry est fort jolie à regarder, mais au-delà de la cosmétique elle se montre plutôt artificielle et un peu distante. Dans la scène finale elle ne démontre pas vraiment de noblesse (contrairement à ce qu'on aimerait nous faire croire), mais plutôt un manque d'expressivité. (C'est peut-être son meilleur rôle, dixit de nombreux commentaires lus sur le net). Une très bonne scène de course poursuite d'un espion à Marseille par la foule pimente un peu le film qui s'enlise lentement.

Finalement les vedettes de ce film ce sont la mer, les lieux de tournage et le destin. La scène finale est magnifique de poésie et de lyrisme. Elle vaut à elle seule le détour par ce film qui prend tout à coup de l'amplitude grâce à cette image d'Ulysse qui sombre au fond de la mer tout doucement avant de rejoindre les bras de Freya qui l'attend, telle Amphitrite. Le film atteint là une dimension supérieure.




Scène perdue ...






Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres