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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 15 janvier 2020

The Good Bad-Man - Allan Dwan - 1916


Dans une région reculée du Wyoming, les choses et les gens ne changent guère depuis les premiers pionniers. Un des passe-temps favori est de raconter des histoires au coin du feu. Un certain Passin' Through (Ne fait que passer) dérobe de drôles de choses qu'il redistribue aux orphelins privés de pères est l'une des actualités les plus prisées par les conteurs.

Le désert non loin de Maverick City est le repère de bandits redoutables menés par un type nommé The Wolf - le Loup. Lorsque Passin' Through cherche un refuge pour échapper à la loi, il s'y rend. Au campement il demande où passer la nuit et on lui indique la cabane d'une jeune fille et de son père handicapé. Tous deux sont d'accord de partager leur foyer et le fuyard tombe sous le charme de la jeune demoiselle.
Mais celle-ci a aussi tapé dans l'oeil du Loup qui n'apprécie pas du tout l'intrusion de Passin' qui ne se montre nullement impressionné par le bandit et se paie même le luxe de lui montrer ses talents au pistolet. Du coup la haine du Loup ne fait que de grandir tandis que les jeunes gens discutent au soleil. Passin' avoue à la jeune fille qu'il n'a pas de père et et lorsqu'il parle de sa mère il la décrit comme ayant toujours peur avant de sortir une photo et des billets écrits de sa main. Sur l'un on peut lire qu'il doit donner l'autre à un certain Bob Evans. Sur l'autre message le dénommé Bob doit expliquer qui est Frazer et tout révéler si celui-ci venait à mourir.

Comme il se sent vraiment attiré par la jeune fille et qu'il ne veut pas s'y attacher, Passin' prend la poudre d'escampette et se rend en ville. Amoureux il se met à tirer à tout-va dans le saloon et se fait arrêter par le Marshall. Lorsqu'il apprend qu'il se nomme Bob Evans, Passin' lui tend ses billets et Evans lui enlève ses menottes avant de lui raconter qu'il était lui même amoureux de sa mère. Celle-ci lui avait préféré un autre homme qu'elle avait épousé. Le couple était heureux et Passin' est né. Un jour, un homme a tiré dans le dos de son père. Cet homme se nommait Frazer et Bob est à sa recherche depuis ce temps.

Evans décide de laisser partir Passin' qui retourne auprès de la jeune fille pour lui apprendre qu'il avait un père et qu'il peut désormais l'épouser. Pendant ce temps le loup se rend en ville où Evans le reconnait en tant que le meurtrier de celle qui l'aimait et qu'il traque depuis : Le fameux Frazer. 
Evans réunit ses hommes et se jette sur les traces des bandits. 

De son côté le Loup revient au campement et trouve Passin' et la jeune fille. Ses hommes tentent de descendre le jeune homme qui réussit à s'enfuir mais le Loup enlève la fille de force en assommant son père et se rend en ville ...



Un vrai bijou que ce film. Les images sont parfaitement conservées, le lieu de tournage est magnifique, les plans sont variés (les scènes du campement tournées depuis la hauteur sont fabuleuses), l'action est maitrisée et très bien menée, et le suspens nous tient en haleine jusqu'à la dernière seconde. De plus la musique d'accompagnement de Donald Sosin colle parfaitement au film ! C'est un vrai plongeon dans le temps tant tout nous semble authentique.

Pomeroy Cannon et Douglas Fairbanks
Douglas Fairbanks se montre très attachant dans ce rôle de Robin des Bois des orphelins, face à lui la délicate Bessie Love est fragile et innocente.
Sam de Grasse est inquiétant comme il se doit et la surprise vient de Pomeroy Cannon qui a une réelle présence et un petit air à la Robert Mitchum, malgré son embonpoint.

Les acteurs de support ont tous de belles carrières cinématographiques, George Beranger, Joseph Singleton, Mary Alden, Fred Burns ... 



En 1916 Douglas Fairbanks a déjà 36 ans et c'est son 5e film, tout comme Bessie Love qui en a 18. La différence d'âge est notable certes, mais pas gênante. 
Sam de Grasse n'a que 8 ans de plus que Fairbanks et donc c'est un peu plus difficile de croire qu'il ait pu être amoureux de sa mère qui a en fait le même âge que Fairbanks ! Cela n'influe toutefois pas sur le plaisir de voir ce film.

Restauration de la cinémathèque français

Excellente musique de Donald Sosin

Tourné dans le désert de Mojave

Autre titre : Passing Through

Titre français : Parias de la vie

cliquer pour agrandir

50 minutes

Douglas Fairbanks ... Passin' Through
Sam De Grasse ... The Wolf / Bud Frazer
Pomeroy Cannon ... U.S. Marshal / Bob Evans (as Doc Cannon)
Joseph Singleton ... Weazel
Bessie Love ... The Girl / Sarah May
Mary Alden ... Jane Stuart
George Beranger ... Thomas Stuart
Fred Burns ... Sheriff



mercredi 11 janvier 2017

April Fool - Nat Ross - 1926


Un veuf fraichement émigré à New York a trouvé un travail dans une blanchisserie. Lorsqu'il laisse malencontreusement son fer à repasser sur un pantalon son patron le vire.

Mary Alden
Jacob est bien embêté car il n'a pas un sou et il faut s'occuper de sa petite fille Irma. Celle-ci a la chance d'être prise sou l'aile de Amelia Rosen, une jeune femme qui tient le magasin local et qui est secrètement amoureuse de Jacob.

Jacob est la cible de deux galopins, Joe  le fils d'un prêteur sur gage, Applebaum, et son cousin adopté, Leon Steinfield qui lui jouent des tours.
Un jour de pluie les garçons lui remettent un parapluie qu'il est impossible d'ouvrir. Non loin à la sortie du théâtre des personnes hésitent à se jeter sous l'eau et l'une d'elle donne 1 dollars à Jacob en échange de son parapluie. 
Avec son dollars Jacob achète 4 parapluies d'occasion chez Applebaum et les revend chacun un dollars. Du coup Applebaum augmente le prix de ses parapluies et en revend un lot au brave homme mais déjà il cesse de pleuvoir ...
Jacob aimerait demander la main d'Amelia et recommande à son ami Moisha de servir d'entremetteur.
Raymond Keane
Mais Applebaum souhaite lui aussi épouser Amelia et lui fait croire que Jacob en a après son argent. Amelia refuse sèchement la proposition et vent son magasin avant de disparaitre.

10 ans plus tard, Leon travaille pour son oncle tandis que le fils Joe Applebaum tourne plutôt mal. Leon est amoureux de Irma qui va fêter ses 18 ans. Irma rencontre Amelia dans un salon de beauté et l'invite à la soirée. Son père qui a fait fortune dans les parapluies est très fier de sa fille.
Amelia est émue de revoir l'homme dont elle est toujours amoureuse et Jacob bafouille d'émotion. Leon demande la main d'Irma mais le jour du mariage il est accusé d'avoir dérobé 30'000 dollars chez Applebaum qui a en fait été dérobé par son propre fils ...



Duane Thompson
Une belle histoire simple et pleine de bons sentiments. Jacob Goodman qui porte bien son nom est parfait dans le rôle de Jacob, cet homme fier qui n'ose pas dire son amour à Amelia qui attend simplement.

Baby Peggy est adorable dans le rôle de la petite Irma.

Le séduisant Raymond Keane n'aura tourné que dans 11 films dans une courte carrière.

On trouve ce film entre autres chez Grapevine,

63 minutes



Alexander Carr ...
Jacob Goodman
Duane Thompson ...
Irma Goodman
Mary Alden ...
Amelia Rosen
Raymond Keane ...
Leon Steinfield
Eddie Phillips ...
Joseph Applebaum (as Edward Phillips)
Snitz Edwards ...
Mr. Applebaum
Nat Carr ...
Moisha Ginsburg
Baby Peggy ...
Irma Goodman - a Child
Pat Moore ...
Joe Applebaum - a Child
Leon Holmes ...
Leon Steinfield - a Child


samedi 12 octobre 2013

The Cossacks - George W. Hill, Clarence Brown - 1928



John Gilbert ...
Lukashka
Renée Adorée ...
Maryana
Ernest Torrence ...
Ivan
Nils Asther ...
Prince Olenin Stieshneff
Paul Hurst ...
Sitchi
Dale Fuller ...
Ulitka (Maryana's mother)
Mary Alden ...
Lukashka's mother
Josephine Borio ...
Stepka
Yorke Sherwood ...
Uncle Eroshka
Joseph Marievsky ...
Turkish Spy (as Joseph Mari)


90 minutes

Non loin de la frontière turque, des cosaques s'en vont au combat et ramènent quelques prisonniers au village dans lequel les femmes les attendent. Parmi elle Maryana aimée par Lukashka, le fils du chef et plus vaillant guerrier des environs.
Les hommes vénèrent leur chef qui de montre peu fier de son fils, une femmelette qui est la risée du village car il ne s'intéresse pas aux équipées sauvages des cosaques qui ont pour habitude d'attaquer leurs voisins turcs.
Un jour à leur retour d'une de ces équipées sauvages et après que les hommes se soient imbibés de vodka pour fêter leur victoire ils s'en prennent à Lukashka qui conte fleurette à Maryana. Pour ce faire ils le déguisent en femme et lui intime l'ordre de presser le raisin, un travail de femme. Attaché à un poteau et vêtu de force d'une tunique féminine et de fleurs sur la tête, Luksashka est humilié devant les yeux de Maryana qui lui lance même quelques raisins à la tête.
Son père honteux décide de lui donner une correction mais son fils n'en peu plus et lui rend la monnaie de sa pièce de belle manière. La leçon semble avoir porté ses fruits, Lukashka semble être devenu un homme et mène la prochaine attaque contre les turcs après que leurs prisonniers se soient évader en emmenant quelques chevaux. Il fait la fierté des hommes du village pour lesquels il faut avoir été blessé au combat et avoir tué quelques turcs pour être un vrai cosaque. Mais cela ne l'empêche pas de se montrer désormais distant envers Maryana.
Lors du raid suivant un prince envoyé par le petit père de Moscou fait son apparition. Le Tsar souhaite que le sang de son peuple soit mélangé et donc le prince est prié de trouver une femme au village en vue des épousailles. Ses yeux se portent évidemment sur la belle Maryana et par chance il est logé chez sa mère, la veuve Ulitka ce qui lui permet de courtiser et de très se montrer empressé à tel point qu'il lui propose le mariage. A son reotur, jaloux, Lukashka courtise une gitane d'un peu trop près et Maryana accepte l'offre du prince...


On oscille entre le tragique et le comique. Évidemment, pour être cosaque il faut être qualifié ! Ainsi le gentil Lukashka deviendra grand, comme son rustre de papa interprété par le toujours excellent Ernest Torrence, plus vrai que nature dans ce rôle !
Le revirement qui voit Lukashka devenir tout à coup un homme est un peu grossier, on a de la peine à le croire car comment imaginer que ce gentil et souriant garçon ait trouvé une raison valable pour devenir un "vrai" homme en se battant contre son père ? Tout le monde sait pourtant bien qu'il faut bien plus de force de caractère pour se montrer différent des autres, ou bien ?
Mais qu'importe les raisons, les cosaques semblent aimer rigoler, ça tombe bien moi aussi. On passe un bon moment grâce à ces charmants acteurs que sont Renee Adoree et John Gilbert dont c'est le cinquième films ensemble (il me semble) après Honor First 1921, A Man's Mate 1924, The Big Parade 1925 et The Show 1927; ils tourneront encore ensemble Redemption en 1930.
Outre les scènes de flirt, il y a de nombreuses scènes de combat et deux moments particulièrement intenses : L’affrontement entre son père et Lukashka, et la scène où tous deux sont capturés et torturés par les Turcs, ce qui donne à penser que ce film aurait pu atteindre d'autres sommets grâce à Renée Adoree qui a le chic pour se montrer touchante avec des larmes plein les yeux.

... Et si vous aimez la voltige cosaque ou la poste hongroise vous serez aussi ravis que moi, il y a en effet de nombreuses scènes qui montrent d'excellent cavaliers exécuter de magnifiques figures !

Il semble que le film devait être dirigé à la base par Viktor Tourjansky mais celui-ci s'est attelé à d'autres projets, la mise en place du script étant trop lente.






mardi 14 août 2012

Plastic Age (The) - Wesley Ruggles - 1925


Donald Keith... Hugh Carver
Mary Alden... Mrs. Carver
Henry B. Walthall... Henry Carver

Gilbert Roland... Carl Peters

Clara Bow... Cynthia Day
David Butler... Coach Henley

ainsi que de nombreux extras qui deviendront célèbres, parmi lesquels Clarke Gable, Bill Eliott, Janet Gaynor, Carole Lombard

73 minutes


Les parents d'Hugh (Keith) sont des gens respectables. La mère (Alden) lui prépare son sac avec amour et son père (Walthall) vient lui apporter quelques derniers conseils masculins avant son départ pour le College de Prescott où il va entamer sa première année. Hugh est un grand sportif, son père tient à ce qu'il brille à Prescott.
A Prescott, Hugh partage la chambre de Carl Peters (Gilbert), un jeune homme qui semble avoir de nombreuses conquêtes féminines à son actif qui a accroché la photo de chaque fille qu'il a embrassé au moins deux fois. La plus populaire semble être Cynthia Day (Bow) une jolie jeune fille aimant faire la fête.
Lors d'une soirée de bizutage, Hugh est propulsé en chemise de nuit dans le campus des filles. Il fait la connaissance de Cynthia qui lui plait aussitôt. Cynthia de son côté ne semble pas indifférente au jeune homme avec lequel elle commence à sortir. Après le premier semestre les notes d'Hugh sont en nette baisse et il ne fait guère de prouesses en sport, au grand désespoir du coach (Butler) qui misait gros sur ses capacités...



Un film gentil et nunuche qui se passe sur un campus. Les choses ne changent probablement guère, les premiers émois amoureux, la rivalité entre jeunes gens, les premiers pas loin de la maison, les parents qui souhaitent que leurs enfants réussissent. La mère protège son fils et le père se montre sévère. Le monde professoral n'est pas décrit et tout le monde est heureux à la fin grâce à la victoire de l'équipe de Prescott, comme si cela suffisait pour atteindre le bonheur. Mais il est vrai qu'entre temps chacun aura trouvé sa voie et sa place dans la société !
On retrouve tous les clichés qui nous seront rabâchés des décennies plus tard,  avec le jeune homme un peu bêbête incarné par Donald Keith, le jeune expérimenté (enfin, un peu plus que le précédent) joué par Gilbert Roland et la jeune fille pas très sage mais qui a le coeur sur la main sous les traits de Clara Bow, toujours aussi attachante et mignonne. Pour elle le film vaut le détour, ou pour Henry B. Walthall ou David Butler (deux acteurs que j'apprécie beaucoup mais qu'on ne voit que quelques minutes), pour le reste on peut passer sans peine.





dimanche 13 mai 2012

Silk Husbands and Calico Wives - Alfred E. Green - 1920



House Peters ...
Deane Kendall

Mary Alden ...
Edith Beecher Kendall

Mildred Reardon ...
Marcia Lawson

Edward Kimball ...
Jerome Appleby

Sam Sothern ...
Alec Beecher

Eva Novak ...
Georgia Wilson

Vincent Serrano ...
Charles Madison

Rosita Marstini ...
Mrs. Westervelt (as Madame Marstini)

52 minutes

Dans une petite ville fictive nommée Harmony réputée pour les traditions démodées de ses habitants, un avocat, Deane Kendall (House Peters) peine à trouver des clients et se demande s'il ne devra pas bientôt retourner aux champs pour gagner sa croute. La sténographe d'un juge, Edith (Mary Alden) lui fait apporter quelques livres. Un jugement va être prononcé sur un crime commis par un mari qui a surpris un homme suggérant le divorce à sa femme. Un avocat de l'Est réputé, Appleby, va venir le défendre et Deane assiste au procès. Il ne tarde pas à trouver que la défense est mal organisée et Edith le présente à l'avocat qui lui cède la plaidoirie. Deane joue sur le plan que la femme doit obéissance à son mari "Amour, honneur et obéissance" en l’occurrence. Le jury composé d'hommes le déclare donc non coupable et l'accusé est donc acquitté. Appleby propose alors à Deane un travail dans son cabinet de l'est. Celui-ci accepte mais souhaite qu'Edith l'accompagne en tant qu'épouse mais elle hésite car elle souhaiterait devenir une partenaire de son mari, et non une femme soumise. Deane se montre persuasif et l'amour l'emporte. Edith se retrouve donc femme au foyer dans un petit trois pièces pendant que son mari a de plus en plus de succès au barreau.  Le soir de leur premier anniversaire de mariage, Edith a passé la journée à cuisiner et Deane rentre en lui annonçant qu'il avait oublié l'anniversaire et qu'ils sont invités chez les Appleby. Edith détonne parmi les femmes présentes et Deane souhaiterait que sa femme lui fasse honneur en portant de belles toilettes mais Edith reste simple et met volontiers la main à la pâte. Devenu riche, Deane engage un architecte pour créer leur nouvelle maison. Il téléphone à sa femme pour lui annoncer qu'il amène un invité. Le personnel ayant son jour de congé Edith fait tout le repas toute seule et se montre en tablier à l'arrivée des deux hommes. Deane se montre contrarié mais l'architecte nommé Madison (Serrano) se montre charmé par Edith et sa cuisine qui lui rappelle sa propre mère. Deane est de plus en plus occupé et ne laisse pas Georgia Wilson (Eva Novak) indifférente. Madison complote pour intéresser l'innocente Edith ....



Une surprise que ce film au titre un peu étrange. La plaidoirie m'a laissée pantoise, oui en ce temps là on jurait aussi honneur obéissance et fidélité et visiblement pour certains cela avait une signification. Le jury est conquis, les femmes du public applaudissent et on se demande où le film va nous mener tout en craignant pour la suite. Ensuite on comprend que cela va se compliquer et que notre avocat va devoir évoluer, d'une manière ou d'une autre. Pendant que sa femme reste fidèle à elle-même sans jamais obtenir de reconnaissance, Deane passe des soirées entre amis et le succès lui tend les bras. Lorsque l'architecte se montre intéressé par Edith, celle-ci est heureuse de trouver quelqu'un qui semble l'apprécier. Évidemment cela ne passe pas sans que Deane ne le remarque. Il faudra du temps avant qu'il ne comprenne que "avec de l'amour et du respect, nul besoin d’obéissance".

Quelques scènes sont tout bonnement innovantes pour l'époque. Lorsque Dean aperçoit Madison auprès de sa femme, l'écran se rétrécit brutalement et se focalise uniquement sur l'homme qui flirte avec Edith. De même lorsqu'Edith accroche une rose au revers du veston de Deane, on comprend en un clin d'oeil que celui-ci a vu que Madison porte lui aussi une rose à la boutonnière : gros plan sur la boutonnière et un oeil qui prend tout l'écran ... Très bien fait de manière très explicite. Intéressant aussi de voir ces femmes émancipées de l'époque qui demandent le divorce parce qu'"après un certain temps, franchement, le mariage devient ennuyeux".

On n'a peu l'occasion de voir House Peters à l'écran et c'est fort dommage : c'est un très bel homme séduisant et élancé (1m87) dont la prestance ne fait aucun doute. Mary Alden lui donne la répartie de fort jolie manière avec une allure simple et noble. Ils ont respectivement 40 ans et 37 ans en 1920.
Les intertitres sont très soignés. Malheureusement ma version était sans son mais honnêtement je l'ai à peine remarqué tant l'intrigue était captivante à suivre.

Ne pas confondre House Peters Sr avec House Peters Jr, son fils acteur lui aussi. House Peters Sr a mené une vie très active et aventureuse dans sa jeunesse. Edward Kimball est le père de Clara Kimball Young.






Titres français (incomplet)

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