Alice Joyce | ... |
Ethel Westcourt
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Norman Trevor | ... |
Hugh Westcourt
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Clara Bow | ... |
Kittens Westcourt
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Conway Tearle | ... |
Jerry Naughton
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Eleanor Lawson | ... |
Irma
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Dorothy Cumming | ... |
Mrs. Mazzarene
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Donald Keith | ... |
Kenneth Cobb
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Leila Hyams | ... |
Birdie Courtney
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Spencer Charters | ... |
Butter and Egg Man
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66 minutes
d'après une pièce d'Edmund Goulding
La soif de vivre
Un père et sa fille reviennent d'un voyage en Europe. Sur le paquebot qui les emmène ils font la connaissance de Jerry Naughton accompagné d'une amie. Kittens et Hugh retrouvent leur femme et mère, Ethel, une ancienne actrice française ayant sacrifié sa carrière pour sa famille.
Dès leur retour le père et la fille sortent sans modération, le père avec Birdie sa maitresse et la fille avec un vieil ami, Kenneth, puis avec Jerry qu'elle retrouve au cours d'une soirée et duquel elle s'éprend. Pendant ce temps Ethel reste seule à la maison et passe son temps à attendre jusqu'au jour où une vieille amie, Madame Mazzarene, lui conseille de vivre. Ethel décide alors enfin de passer une soirée au Roof Club. Justement ce soir là son mari tente de faire entendre raison à Kittens pour qu'elle rentre à la maison et cesse de voir Jerry. Après que le père et la fille soient partis, Birdie est importunée par un ivrogne et part à son tour.
Entre temps Ethel se retrouve seule à une table, ses amis étant en train de danser. Jerry en tombe alors amoureux alors qu'Ethel se fait passer pour une française. Celle-ci connaissant la réputation de playboy du jeune homme pense d'abord flirter pour qu'il cesse de voir sa fille mais se laisse charmer à son tour.
Entre temps Ethel se retrouve seule à une table, ses amis étant en train de danser. Jerry en tombe alors amoureux alors qu'Ethel se fait passer pour une française. Celle-ci connaissant la réputation de playboy du jeune homme pense d'abord flirter pour qu'il cesse de voir sa fille mais se laisse charmer à son tour.
Surpris de ne pas trouver sa femme à la maison Hugh apprend qu'elle se trouve au club et revient la chercher. Mais Ethel ne souhaite pas rentrer et après qu'Hugh se soit fâché décide de passer quelques jours chez son amie où Jerry la retrouve.
Un jour qu'elle lui téléphone pour annoncer à Jerry qu'elle ne viendra pas prendre le thé chez lui, elle a la surprise d'entendre sa fille ivre à l'autre bout du téléphone. Elle se rend chez le jeune homme qui croit avoir réussi à se débarrasser de Kittens qui s'incruste malgré lui et lui avoue son amour. Arrive alors Kittens qui découvre sa mère dans les bras de l'homme qu'elle aime ...
Un film très bien construit. Le père et la fille sortent, s’enivrent, flirtent sans vergogne et attendent de leur mère et femme qu'elle les attende à la maison. Après de longs jours de solitude Ethel sort enfin de sa tanière et rencontre un homme qui lui ouvre les yeux sur le comportement de sa fille et de son mari.
A la fin on craint pourtant le pire, que va faire Ethel, va-t-elle retrouver son mari ? En effet en partant chercher ses bagages avant d'embarquer sur le paquebot qui l'emportera sur le vieux continent, le mari l'appelle et lui annonce qu'il lui pardonne. J'ai bien cru que la pauvre Ethel allait tomber dans le panneau, mais non, Ethel s'en va, non sans comprendre que sa fille est aussi égoïste que son mari. Le film sauve les apparences car Ethel s'en va seule, laissant derrière elle les Etats-Unis, sa famille et l'homme qu'elle aime. Chapeau bas, c'est faire preuve d'une grande force de caractère et d'une grande modernité. Évidemment si l'on aime les happy-endings on est un peu frustré par cette fin qui ménage la bienséance car il est bien clair qu'il doit être difficile de laisser le séduisant Conway Tearle derrière soi ! Alice Joyce est magnifique dans ce rôle qui lui va comme un gant. Clara Bow est tout à fait à l'aise dans ce rôle de jeune fille gâtée et égoïste. Dorothy Cumming est l'amie fidèle et Donald Keith est le vieux copain de Kittens.
Un jour qu'elle lui téléphone pour annoncer à Jerry qu'elle ne viendra pas prendre le thé chez lui, elle a la surprise d'entendre sa fille ivre à l'autre bout du téléphone. Elle se rend chez le jeune homme qui croit avoir réussi à se débarrasser de Kittens qui s'incruste malgré lui et lui avoue son amour. Arrive alors Kittens qui découvre sa mère dans les bras de l'homme qu'elle aime ...
Alice Joyce et Dorothy Cumming |
Un film très bien construit. Le père et la fille sortent, s’enivrent, flirtent sans vergogne et attendent de leur mère et femme qu'elle les attende à la maison. Après de longs jours de solitude Ethel sort enfin de sa tanière et rencontre un homme qui lui ouvre les yeux sur le comportement de sa fille et de son mari.
A la fin on craint pourtant le pire, que va faire Ethel, va-t-elle retrouver son mari ? En effet en partant chercher ses bagages avant d'embarquer sur le paquebot qui l'emportera sur le vieux continent, le mari l'appelle et lui annonce qu'il lui pardonne. J'ai bien cru que la pauvre Ethel allait tomber dans le panneau, mais non, Ethel s'en va, non sans comprendre que sa fille est aussi égoïste que son mari. Le film sauve les apparences car Ethel s'en va seule, laissant derrière elle les Etats-Unis, sa famille et l'homme qu'elle aime. Chapeau bas, c'est faire preuve d'une grande force de caractère et d'une grande modernité. Évidemment si l'on aime les happy-endings on est un peu frustré par cette fin qui ménage la bienséance car il est bien clair qu'il doit être difficile de laisser le séduisant Conway Tearle derrière soi ! Alice Joyce est magnifique dans ce rôle qui lui va comme un gant. Clara Bow est tout à fait à l'aise dans ce rôle de jeune fille gâtée et égoïste. Dorothy Cumming est l'amie fidèle et Donald Keith est le vieux copain de Kittens.