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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


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mercredi 23 mars 2011

Red Lily (The) - Fred Niblo - 1924




Ramon Novarro ...
Jean Leonnec
Enid Bennett ...
Marise La Noue
Frank Currier ...
Hugo Leonnec
Mitchell Lewis ...
D'Agut
Rosita Marstini ...
Madame Charpied (as Risita Marstini)
Sidney Franklin ...
M. Charpied - Her Husband
Wallace Beery ...
Bo-Bo
George Nichols ...
Concierge
Emily Fitzroy ...
Mama Bouchard
George Periolat ...
Papa Bouchard
Rosemary Theby ...
Nana
Milla Davenport ...
Madame Poussot
Gibson Gowland ...
Le Turc
Dick Sutherland ...
The Toad


81 minutes

En Bretagne, 2 jeunes gens s'aiment d'amour tendre. Le fils du maire, Jean Leonnec (Novarro) promet à la fille du sabotier Marise La Noue de l'aimer toujours et de l'épouser, contre l'avis de son père. Lorsque le père de Marise meurt, Marise rejoint ses parents les plus proches, une famille pauvre dont le père est violent. Un soir d'orage il poursuit Marise qui s'enfuit et revient au seul endroit heureux qu'elle ait connu, son ancienne maison, maintenant vide. Transie et apeurée, elle s'installe sur une vieille caisse. La porte s'ouvre et Jean apparait, intrigué par la lueur de la bougie allumée par Marise. Les deux amoureux passent la nuit assis devant le feu ... Au matin, dénoncés par les deux mesquines voisines, le maire et tout une troupe de villageois surprennent les deux amoureux qui s'embrassent tendrement. Lorsque Marise soupçonnée d'avoir commis le pire est chassée, Jean la suit et tous les deux partent pour Paris en train. Arrivés à la gare, Jean part se renseigner où sil est possible de se marier et Marise l'attend sagement sur un banc. Entre temps un employé malhonnête du père dérobe une forte somme dans le coffre et le maire imaginant avoir un fils voleur, envoie deux détectives l'arrêter. Jean est tout de suite repéré dans la foule et les deux détectives l'emmènent de force dans le train de retour. Au bout d'un moment, Jean saute du train pour rejoindre Marise qui l'attend toujours mais qui entre temps s'est fait dérober les deux valises. Plus d'un jour plus tard, ne voyant pas Jean revenir, Marise s'enhardit  à sortir de la gare et les deux se croisent sans se voir ....C'est le début d'une longue descente aux enfers pour nos deux protagonistes qui se cherchent encore et encore ...



J'avoue avoir eu le cœur battant durant presque toute la durée de ce film. Il faut dire que le début fait monter la pression : les deux amoureux sur leur char tiré par un beau cheval blanc approchent d'une voie de chemin de fer sur laquelle un train arrive à toute vitesse. On imagine déjà le drame, le char s'engage sur la voie, le train grossit très vite, et le char traverse sans encombre alors que le train passe en trombe derrière lui (quel stress pour cette métaphore montrant un terrible danger !). 
La parfaite adéquation de l'accompagnement musical composé par Scott Salinas  n'est pas étrangère à la réussite de ce film. J'ai eu le sentiment de regarder un tableau qui prendrait vie à chaque instant. Les images sont d'un style dépouillé et soigné. Le rythme des images semble calqué sur la lenteur d'une respiration calme, où chaque inspiration serait un petit miracle de perfection.

Ramon Novarro et Enid Benett sont tous les deux magnifiques et parfaitement convaincants dans leurs rôles respectifs. Leurs expressions vous hantent encore longtemps.
On trouve encore dans le rôle de Bobo la sympathique fripouille, le roi des canailles Wallace Beery, dans le rôle d'un client du bouge glauque Gibson Gowan, le MacTeague de Greed qui interprète là un consommateur turc peu attirant sous les yeux de la Puffmutter barbue qui gère la maison, Emily Fitzroy que l'on voit en général en femme pincée et frustrée dans le rôle de Maman Bouchard, une femme du peuple bien dans sa peau et plutôt riante.

Un film somme toute assez féministe : si Jean ne supporte pas l'idée que Marise soit devenue fille de joie, Marise elle, aime toujours Jean d'un amour puissant, même si lui-même n'est pas au-dessus de tout reproche puisqu'il est devenu un voleur en fuite ...Jean aura besoin de plusieurs épreuves douloureuses pour commencer à voir plus clair en lui.
De plus les personnages d'hommes qui côtoient Marise à l'exception de Jean sont tous très durs : le parent proche la bat, le voleur lui dérobe ses valises, son employeur tente d'abuser d'elle et la renvoie, les clients la maltraitent, etc...

Les décors sont parfaitement soignés, la gare de Paris, les cafés, les chambres ... les costumes, les chapeaux , les gendarmes tout est authentique et d'époque. Les intertitres très sobres. La version WB Archive Collection est de toute beauté. A voir, bien sûr !

Le final n'est peut-être pas très réaliste mais flatte les envies d'happy ending ! 


après lui avoir dérobé un sou, Bobo tente d'établir un contact avec Marise qui est assise abattue sur le banc alors que Jean regarde la Seine, indifférent à ce qui se passe derrière lui ....

Surprise : l'idéal et la réalité insupportable ...il fuit !

Il revient car il est blessé ...

Délire : le souvenir de Marise et son visage d'ange (fantasme et réalité ...)



la chute dans le puits


Blessée après l'avoir aidé à s'évader ...elle retrouve son visage d'ange

Une nouvelle vie commence ...


Fin et dernier stress final : le train revient en effet à grande vitesse et la charrette s'engage sur les rails !

Note : Enid Bennett est la femme du réalisateur Fred Niblo.


vendredi 9 juillet 2010

Way Down East - D.W. Griffith - 1920



Lillian Gish... Anna Moore
Richard Barthelmess... David Bartlett
Lowell Sherman... Lennox Sanderson
Burr McIntosh... Squire Bartlett
Kate Bruce... Mother Bartlett
Mary Hay... Kate (the Squire's niece)
Creighton Hale... The Professor
Emily Fitzroy... Maria Poole (landlady)
Porter Strong... Seth Holcomb
George Neville... The Constable
Edgar Nelson... Hi Holler

145 minutes


Anna (L. Gish) une jeune fille de la campagne est envoyée chez une riche parente chez laquelle elle rencontre Lennox Sanderson, un riche fils à papa tombeur de filles. Pour lui tous les moyens sont bons, et pour obtenir l'amour d'Anna il n'hésite pas à organiser une fausse cérémonie de mariage. Puis le temps passant, il passe à une nouvelle conquête, délaissant Anna qui attend un "heureux" événement...


Je reste un peu sur ma faim. Le film est bien mené bien qu'un peu long, les images parfaitement maîtrisées, mais il manque le petit plus (ou le petit moins ?) qui fait qu'on se laisse entraîner sans retenue.


J'aime bien le patho (ou du moins je n'ai en principe rien contre !) mais là je trouve que Griffith en fait trop, comme s'il voulait absolument nous convaincre du bien fondé de ses prises de position. En l'occurrence, le fait d'organiser un faux mariage parait excessif, mais permet de bien assoir le film sur la tromperie à la base de l'histoire, et ce de manière sans équivoque. Pourtant j'imagine que personne ne s'est jamais amusé à faire croire à un faux mariage, par contre les manières de tromper une jeune fille innocente (et surtout amoureuse) doivent être sans fin, mais probablement moins tranchées. Or là on assiste à un mariage, alors qu'Anna ne semble même pas amoureuse (ce qui permet de la garder "pure" pour son prochain amour avec David, j'imagine).

 Bref, ce film est difficilement crédible, ou plutôt il l'est, mais de manière forcée. Les intentions du réalisateur sont bonnes, mais la manière de traiter le sujet excessive.

Liliane Gish est parfaite dans ce rôle, car elle incarne une certaine innocence, grâce à ses mimiques un peu enfantines et ses grands yeux. Richard Barthelmess est tout en finesse et en retenue dans un rôle somme toute assez restreint. Lowell Sherman s'acquitte très bien de son rôle, hautain, sûr de lui et séducteur. On retrouve aussi dans le rôle de la logeuse du village voisin Emily Fitzroy, parfaite en femme d'âge mûr incarnant avec dureté toutes les valeurs morales en vigueur à l'époque. Déjà dans Lazybones, en mère intransigeante, elle incarne l'inflexibilité à tout prix.

mercredi 9 juin 2010

Lazybones - Frank Borzage - 1925



Buck Jones... Lazybones, Steve Tuttle

Madge Bellamy... Kit

Virginia Marshall... Kit as a girl

Edythe Chapman... Mrs. Tuttle

Leslie Fenton... Dick Ritchie

Jane Novak... Agnes Fanning

Emily Fitzroy... Mrs. Fanning

Zasu Pitts... Ruth Fanning

William Bailey... Elmer Ballister

80 minutes

Steve Tuttle surnommé "Lazybones" car il est a man as slow as molasses in winter (Buck Jones) est le bon vivant contemplatif de son village. Il s'endort à peu près n'importe où ... et reporte au lendemain les petits travaux usuels. Il est amoureux d'Agnes (Jane Novak),  l'une des filles de Mme Fanning (Emily Fitzroy), une femme acariâtre et dominatrice. Dick Ritchie est le Beau Brummel banquier de la ville (Leslie Fenton). Mme Fanning aimerait que Ruth, sa 2e fille, (Zasu Pitts) partie étudier en ville depuis deux ans, revienne et l'épouse. Elle la menace d'aller la chercher tant et si bien que la pauvre Ruth n'a pas d'autre choix que de revenir, alors qu'entre temps elle a eu une petite fille d'un marin décédé en mer qu'elle avait épousé par amour sans l'annoncer à sa mère.

Désespérée, elle pose le couffin de son bébé à terre et se jette dans la rivière. Lazybones la sauve et promet de s'occuper de la petite jusqu'à ce que les choses s'arrangent pour Ruth. Soulagée mais triste Ruth retourne chez sa mère et finit par épouser Dick Ritchie. Toute la ville ne tarde pas à se moquer de Lazybones qui garde soigneusement le secret sur la provenance du bébé, avec l'aide de sa maman qui l'a toujours soutenu ...



Un film tendre et mélancolique sur le temps qui passe, le tout enrobé d'un humour fin et léger et le soutien de merveilleux acteurs qui expriment à merveille toute une palette d'émotions. Les deux filles victimes du personnage strict de la mère, elle-même victime des convenances, sont extrêmement touchantes. Ruth (Zasu Pitts) est particulièrement convaincante en mère qui se meurt sans pouvoir être reconnue en tant que telle. La mère de Lazybones (Edythe Chapman) campe une magnifique femme pleine de douceur, d'amour et de sagesse.
Madge Bellamy est très attachante dans le rôle de Kit, une jeune femme dynamique pleine de charme.

Buck Jones est magnifique d'indolence. Son beau visage sérieux s'illumine d'expressions d'une grande tendresse : il exprime avec sobriété de belles émotions et émet quelques sages opinions dans ce beau rôle : celui d'un homme empli d'amour, aimant sans contrepartie et se languissant, fidèle à lui-même. 
Lazybones n'est pas consciemment tourné vers la nature - il est la nature, viscérale et inconsciente. Il est introduit dans le film somnolant, les pieds couverts de toiles d'araignée, oscillant entre les identités humaines et végétales. Sa figure endormie épouse exactement les courbes de l'arbre depuis lequel il pêche, par exemple.

La nature environnante évolue en fonction de la subtilité des scènes et de l'humeur des protagonistes et les images sont superbes.

La générosité, la confiance et l'amour sont toujours payants, d'une manière ou d'une autre. Mais le fatalisme est une pente que jamais on ne gravit !

Malheureusement il semble que ce petit bijou n'ait pas marché à sa sortie et que les spectateurs attendaient de Buck Jones le même genre de film qu'il tournait, à savoir les westerns. C'est fort dommage, car Buck Jones est vraiment excellent dans ce rôle, un visage magnifique et une vraie prestance.
A relever aussi la prestation d'Emily Fitzroy, en mère inflexible et pétrie de toutes les vertus que l'on retrouve aussi dans Way Down East de D.W. Griffith avec Liliane Gish, dans un rôle du même acabit.
 

Mon Frank Borzage favori (même si d'autres films sont peut-être plus aboutis, ou plus "spectaculaires", même si j'aime beaucoup Lucky Star, Street Angel ou 7th Heaven ...)
A ce jour, ce film se trouve sur le coffret (immense) Murnau, Borzage - Fox à un prix très élevé. Par contre les films présentés en valent la peine !



“If I had to choose between Elmer and the itch, I’d start scratchin” ! - C'est pas pour dire, mais moi aussi ! ;-)

Titres français (incomplet)

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