Renee Duprez pose pour un peintre nommé John Minturn qu'elle aime secrètement. Lorsqu'elle a une petite baisse de patience elle va se piquer discrètement dans la pièce d'à côté avec les doses qu'elle achète à un dealer.
Un jour viennent voir le travail de Minturn Marshall Devon et sa fille Patricia accompagnés par le fiancé de celle-ci, Sir Gordon Galloway. Attirée par le peintre Patricia décide de poser pour lui contre l'avis de son fiancé qui trouve cela très dégradant pour une personne de son rang.
D'humeur dépressive Minturn se pique alors lui aussi et épouse secrètement Patricia alors que Gordon prépare sa demande de mariage avec l'accord du père de Patricia.
Trop tard, le couple est maintenant marié à la grande déception de Renee et de Gordon. Un an plus tard Minturn devenu dépressif et comme fou tente de piquer de force sa femme qui réussit à s'enfuir. Minturn décide alors de se tourner vers Renee qui s'est sortie de la drogue et qui comprend que le pauvre homme est en pleine crise de manque. Elle se rend à la pharmacie pour lui trouver de quoi apaiser ses démons.
Le concierge Fritz conseille à Minturn une cure à la campagne et après quelques mois de travail en plein air Minturn est désormais guéri et a retrouver le goût de peindre.
Sa femme Patricia tente de le retrouver mais se trouve dans le collimateur du dealer, persuadé qu'elle fait partie d'un mouvement de réforme ...
Un film de prévention dont l'action ou le but ne sont pas clairs. Les protagonistes sont passés aux drogues dures on ne sait comment. De même qu'on ne sait pas pourquoi Renee s'y est mise et comment elle s'en sort. On comprend que la drogue rend fou Minturn mais la cure proposée parait bien facile et simplette lorsqu'on connait la difficulté à se sevrer de la drogue.
Sans compter que Renee semble vivre dans la chambre d'à côté, comme le concierge Fritz d'ailleurs.
Pour terminer le film finit de façon absurde, pourquoi le dealer croirait que cette pauvre femme fait partie d'un mouvement de réforme et dans quel but l'enferme-t-il ? Du coup la fin se rapproche du film de gangsters.
Par contre, en ce qui concerne les images il y a quelques jolis rendus d'hallucinations et Tully est assez crédible durant la scène de manque.
La dernière bobine est très attaquée par les nitrates mais cela n'empêche pas de suivre l'action.
Même en tenant compte du contexte de l'époque, à mon avis ce n'est pas la bobine manquante qui pourrait rehausser le niveau de ce film qui, au vu de toutes les imprécisions mentionnées, n'est pas particulièrement passionnant car il se perd dans des méandres qui lui font perdre toute sa substance. Les aficionados aguerris et prêts à tout pour voir Norma Talmadge ou Tully Marshall ou un film de Chester Withey dont c'est le premier film en tant que réalisateur trouveront peut-être leur compte ?
On trouve ce film sur le même DVD édité par Kino avec Children of Eve.
Tully Marshall | ... |
John Minturn
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Norma Talmadge | ... |
Renee Duprez
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Marguerite Marsh | ... |
Patricia Devon
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F.A. Turner | ... |
Marshall Devon
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Howard Gaye | ... |
Sir Gordon Galloway
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John E. Brennan | ... |
Fritz
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Paul Le Blanc | ... |
Buck
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Titres provisoires :
Drugged Hopes, The Dope Fiend, The White Curse | |||||