A Little Bend, dans la boutique de son oncle, un jeune tailleur, Harold Meadows, a une peur terrible des jeunes femmes, à tel point qu'il perd tous ses moyens lorsqu'il se trouve confronté à l'une d'elles.
Au pire de la crise il se met à bégayer irrépressiblement et se met dans les situation les plus embarrassantes. Compatissant, son oncle a mis au point le coup de sifflet qui redonne ses moyens à Harold mais le problème est récurrent et semble sans espoir.
Le soir a lieu un bal et Harold rêve en regardant les couples danser serrés les uns contre les autres mais il n'a pas le courage de se joindre à la foule ou d'inviter une jeune fille à danser et préfère se claquemurer dans son galetas ou il écrit l'oeuvre de sa vie, The secret of Making Love dans lequel il explique comment courtiser avec succès une certaine catégorie de femmes, en particulier du genre vamp (qu'il faut traiter avec indifférence) ou Flapper (qu'il faut traiter comme un homme des cavernes). Son manuscrit terminé, il est convaincu que ce sera un best-seller et décide de prendre le train le lendemain pour se rendre à la ville la plus proche pour le faire éditer dans une grande maison d'édition.
Au riche domaine Buckingham un certain bellâtre nommé Ronald DeVore vient trouver la belle Mary mais celle-ci est partie faire un tour en voiture. Justement, non loin de Little Bend, le véhicule tombe en panne et un garagiste conseille à Mary de prendre le train dans le petit village.
De son côté Harold arrive pour monter à bord du train et laisse passer galamment Mary qui grimpe devant lui en tenant son petit chien. Or les chiens ne sont pas admis à bord et Mary tente bien de le cacher mais l'animal s'échappe. Astucieusement, Harold récupère la petite bête alors que le train a déjà démarré et la ramène à sa propriétaire qui le gratifie d'un grand sourire. Harold très gêné se met en quête d'une place assise et se ridiculise avant d'être poussé dans un virage droit sur la banquette à côté de la belle.
Tous deux se sourient, Harold bégaie beaucoup mais le sifflet du train l'aide à retrouver sa voix. Le problème survient lorsque le contrôleur passe dans le wagon. Harold cache le petit chien dans un sac qui n'est pas le sien ...
Je m'arrête là, il y a tant à raconter que le poste n'en finirait pas.
Jobyna et Harold sont adorables. Difficile de résister à Harold tant il est charmant. L'histoire est vraiment délicieuse et on se laisse emporter facilement dans le monde d'Harold, tout en légèreté et poésie avant de basculer dans la moquerie avec la tentative d'Harold de vendre son manuscrit et l'action finale, complétement folle et disjonctée comme il se doit. Les cascades sont époustouflantes, Harold arrivera-t-il à empêcher le mariage de Mary avec l'affreux bigame Ronald ? Vous le saurez si vous regardez ce film qu'il est possible de voir
dans une très jolie version colorée sur Youtube un peu racourcie (et pourtant je suis une fan inconditionnelle du noir et blanc d'époque !) et la super musique d'accompagnement de Robert Israel !
Titre français : Ça t'la coupe
76 minutes
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Harold Lloyd
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The Poor Boy Harold Meadows
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Jobyna Ralston
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The Rich Girl Mary
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Richard Daniels
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The Poor Man
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Carlton Griffin
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The Rich Man Roland DeVore
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