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jeudi 18 juillet 2013

The Rustle of Silk - Herbert Brenon - 1923


Betty Compson ...
Lala De Breeze
Conway Tearle ...
Arthur Fallaray
Cyril Chadwick ...
Paul Chalfon
Anna Q. Nilsson ...
Lady Feo
Leo White ...
Emil
Charles A. Stevenson ...
Henry De Breeze
Tempe Pigott ...
Mrs. De Breeze
Fred Esmelton ...
Blythe
Anne Shirley ...
Girl (as Dawn O'Day)

70 minutes

Titre français : Le cruel sacrifice

D'après le roman du même nom de Cosmo Hamilton

Il s'agit du livre et non du film réputé perdu à ce jour ! The film is supposed to be lost so I'm talking about the book!

Il est quand même un peu frustrant de ne pas pouvoir visionner un film réputé disparu. Pourtant il suffit d'un peu d'imagination pour créer votre propre film à partir d'une histoire connue. Prenez par exemple The Rustle of Silk tourné en 1923. Il est impossible de le voir à ce jour pourtant on peut lire le livre et se faire une idée du film grâce à quelques photos disséminées dans les pages.
Après le roman-photo pour lecteurs fatigués de l'année passée, cet été je fais mon propre cinéma et je passe aux livres dont je vais faire un petit résumé illustré par quelques photos tirées de l'ouvrage.

Pour cela j'ai choisi un film avec Conway Tearle, un visage que j'ai vu récemment dans plusieurs films. L’héroïne de cette histoire est Betty Compson un autre faciès que j'ai bien en tête.

*************

L'histoire se passe en Grande Bretagne à Londres à la fin de la première guerre mondiale. Fallaray est un membre éminent du Parlement et la tension internationale est évoquée.



Lola (Compson) est une belle jeune fille amoureuse d'un homme réputé dont la vie est dédiée à la politique car sa vie de couple est un fiasco complet. Sa tante Miss Breezy a la chance d'être gouvernante de la maison de son idole et Lola la prie donc de lui obtenir un job pour ainsi lui permettre de parfaire son éducation. Sa tante refuse mais Lola a plus d'un tour dans son sac et rend visite à sa tante alors en service. Il se trouve que Lady Feo ("laid(e)" en espagnol, la pauvre, l'auteur aurait pu lui trouver un prénom un peu plus féminin et surtout moins affreux !) la femme de Fallaray fait irruption dans la pièce et tombe sous le charme de cette jeune fille parfaite. Elle engage donc Lola contre l'avis de sa tante et ses amies sont ravies de cette nouvelle dame de compagnie discrète, belle comme le jour, bien élevée et talentueuse.

Le personnel de la maison l’apprécie évidemment aussi beaucoup, à commencer par Simpkins, un garçon qui rêve de créer un foyer avec une telle femme et qui l'invite régulièrement à voir des spectacles en ville. 

Apercevant le regard admiratif de Lola un jour Feo lui offre l'une de ses robes qui ne correspond pas à ses attentes et Lola l'apporte pour quelques retouches à sa couturière non moins talentueuse et discrète, Madame Rumbold.
Il se trouve que Lola apprend que Fallaray dine ce soir au Savoy avec sa mère et sa tante. Ni une ni deux elle se vêt de la précieuse robe qui lui va bien sûr à ravir et qui lui donne un air très distingué (et un peu français, comme son ancêtre célèbre, Madame de Brézé). Au Savoy elle se retrouve bien empruntée, en effet une jeune fille ne se montre pas en public sans un chaperon. Heureusement Peter Chalfont un ancien militaire très chevaleresque comprend son désarroi et lui offre son soutien. Lola s'arrange pour que leur table soit tout près de celle de Fallaray. Leurs regards se croisent avec intensité. Elle demande à Peter de la présenter et les deux manigancent pour se retrouver au vestiaire au moment où Fallaray est sur le point de quitter le restaurant. Fallaray tombe sous le charme de cette jeune fille qui a l'air sincèrement éprise de lui à tel point qu'à son retour Feo ne manque pas d'apercevoir une lueur nouvelle dans les yeux de son mari (épousé pour son tennis extraordinaire, on croit rêver !)

Quant à Lola, sous le charme de cette rencontre qui l'a bouleversée, elle fait la connaissance de Lady Cheyne, une veuve excentrique et très fortunée, vague connaissance de Peter. Telle Cendrillon Lola rentre discrètement sans prévenir quiconque de son départ chez Madame Rumbold (laquelle lui a fourni une cape empruntée à une autre cliente) pour se change avant de retourner à son poste de travail. En sortant elle rencontre un autre de ses admirateurs qu'elle entortille facilement malgré que celui-ci trouve très louche (un garçon sensé !) d'apercevoir Lola seule à une heure aussi indue vêtue d'une robe de soirée grandiose.

Simpkins est invité chez les parents de Lola qui l’apprécient beaucoup. Il fait sa demande en mariage mais Lola lui explique qu'elle aime un autre homme. Le pauvre Simpky est très dépité, ainsi que la mère de Lola qui apprécie énormément ce jeune homme honnête et sérieux mais légèrement exalté.

Plus tard Lola rencontre à nouveau Chalfont en uniforme (il est général). Très amoureux d'elle il l'a reconduit et elle lui promet alors de le retrouver au Carlton à 19h30 dans le but de revoir Fallaray. Comme c'est une brave fille elle retrouve Treadwell (le garçon sensé !) avec lequel elle se propose de passer l'après midi mais un télégramme lui parvient. Lady Feo (on apprend que son vrai nom est Feodorowna ?) de retour de la campagne compte bien la retrouver à 17h30 pour l'aider à s'habiller. Feo lui confie alors qu'elle va retrouver l'un de ses vieux amis qu'elle n'a pas revu depuis 5 ans depuis le début de la guerre.
Sa tante Breezy soupçonneuse lui fait part en la questionnant de son inquiétude que les journaux relatent qu'une certaine Madame de Brézé a été aperçue en compagnie de Peter Chalfont qui la recherche activement après sa disparition soudaine.
Lola a juste le temps de se vêtir en femme du monde et retrouve Peter. Malheureusement le couple rencontre justement Feo et un vieux camarade d'armée Ellingham, le vieil ami en question. Feo très bonne joueuse trouve plutôt amusant que Lola la traite en égale.
Le couple réussit à s'échapper et Peter se déclare. A nouveau Lola décline l'offre de mariage et explique qu'elle est amoureuse d'un homme qui ne le sait même pas. En larmes, Lola retourne à Dover Street et croise Fallaray qui croit rêver et pense qu'il s'agit d'une invitée de sa femme qui se serait égarée dans la maison. Désemparé devant ses larmes il lui désigne une porte avant de disparaitre dans ses quartiers après une dure journée (et un chapitre qui nous apprend qu'il est intègre, pur et honnête, qu'il a renoncé à sa voiture en ces temps de crise et qu'il serait prêt à se passer de sa maison si sa femme n'y tenait pas autant).


De son côté sa femme Feo emmène son vieil ami Ellingham qu'elle trouve vieilli et ennuyeux alors qu'elle attendait tellement de cette rencontre. De son côté Elligham pense qu'il n'a plus rien à dire à cette femme qu'il avait tant aimé quelques années auparavant. Il la quitte donc en lui disant Adieu.

Toujours est-il que Lola n'a toujours pas rencontré Fallaray. L'idée lui vient de le retrouver à Chilton où il passe quelques jours. Pour l'y retrouver Lola a l'idée d'appeler Lady Cheyne qui y possède une maison qu'elle remplit d'artistes venus d'Europe. Il suffit de l’appâter en lui demandant son aide et lui donner rendez-vous chez Madame Rumbold le lendemain en lui expliquant qu'elle a besoin d'un endroit isolé où elle pourrait rencontrer l'amour de sa vie le plus discrètement possible. Par chance Feo qui éprouve une certaine sympathie pour la jeune aventurière lui fournit tout ce dont elle a besoin pour se donner un aspect de femme du monde.

Un soir que Fallaray songe dans son jardin il croit rêver lorsqu'il aperçoit une statue argentée se mettre en mouvement. Il s'agit bien sûr de Lola qui telle une apparition remonte une allée. Fallaray qui n'a bien sûr pas pu oublier les deux yeux largement écartés de la belle jeune fille est sous le charme. Tous deux passent la nuit tels de vieux amis à discuter sur un banc.
De son côté Feo rencontre un Pucca et en tombe amoureuse. Le Major Clive Arrowsmith est fortuné mais ne peut s'imaginer au bras d'une telle femme qu'il finit par laisser tomber en prétextant le réveil d'une veille blessure. Nouvelle déception pour Feo.
Quant à Treadwell il se rend à Dover Street car l'un de ses poèmes a été publié et il tient à l'annoncer à Lola. Or il se trouve que contrairement à toute attente, on lui annonce que Lola est en vacances. Simpkins commence par se montrer récalcitrant à parler mais finalement les deux hommes amoureux de la même femmes décident de protéger Lola malgré elle.
De leur côté nos deux amoureux se revoient donc le lendemain et sont heureux, comme il se doit bien sûr. Mais une ombre ne tarde pas à assombrir le bonheur des tourtereaux en la personne de Lytham, le jeune et fidèle bras droit de Fallaray qui vient chercher le leader de leur parti car le vent tourne et lui seul peut sortir le pays du marasme dans lequel il se trouve. Il trouve un jeune homme à la place de du Fallaray qu'il côtoyait depuis si longtemps et celui-ci refuse d’endosser le rôle pour lequel tout le monde le connait. Il a enfin trouvé l'amour et compte bien avoir un vrai foyer. Lytham comprend qu'une femme se cache derrière ce mystère et finit par la découvrir. Justement Lola comprend que Fallaray se détourne de la politique et ne peut l'accepter. Lorsque Lytham la rencontre elle l'assure donc de faire de son mieux pour le convaincre de retourner œuvrer pour son pays.
De son côté Feo comprend qu'elle n'est qu'un faire valoir pour bon nombre de personnes et son aventure avec Arrowsmith la blesse profondément. Du coup elle se réinvente une vie auprès de son mari mais lorsque celui-ci revient c'est pour lui demander le divorce. Feo, très bonne joueuse lui l'accorde, se rendant bien compte, et avec regret finalement, que l'homme qu'elle a épousé lui échappe. Alors que Fallaray prépare les papiers nécessaires à la séparation, Lytham et Lola demandent une audience. Visiblement Lola a pleuré et Feo, éberluée a de la peine à croire que sa soubrette est la femme aimée de son mari. Doutant du grand sacrifice de Lola, Feo fait venir Edmund (c'est le prénom de Fallaray dans le livre) qui se montre surpris de trouver tout ce petit monde dans les appartements de sa future ex-femme. Il assure aimer Lola mais celle-ci refuse de l'épouser, ne voulant pas épouser un homme qui déserte son devoir, sachant qu'il ne serait pas heureux dans ces conditions. Fallaray comprend que cette femme l'aime plus que tout et lui dit l'attendre dans l'au-delà, leur amour devenant ainsi immortel. Lola finit par rejoindre Treadwell, un poète dont elle deviendra la muse. Fin.

Pour être franche l'histoire est terriblement mièvre et tient du roman de gare pour jeunes filles esseulées. Lola, une jeune fille plus que parfaite que tout le monde apprécie énormément et dont tous les jeunes gens sont amoureux mène son monde en bateau. Dans le fond elle n'hésite pas à jouer de son charme pour arriver à ses fins. Le pire c'est que personne ne semble lui en tenir rigueur ... Un genre de Cendrillon très manipulatrice ... J'ose imaginer que le réalisateur aura embelli ce côté un peu machiavélique ou intriguant !

Il faut plus de 250 pages du livre pour que les deux protagonistes principaux se rencontrent enfin. L'auteur garde le suspens et traine en longueur. La rencontre sera très brève et le devoir finira par triompher car à cette époque le devoir passait avant tout bien sûr. On ne peut s'empêcher de penser que ce livre est dans le fond une expression du fantasme pur. Lola construit son amour autour de l'idée de Fallaray. Leur amour est pur soit, mais on se demande quand même bien ce qu'ils auraient pu vivre ensemble par la suite.
Les faire-valoirs masculins, Simpkins et Chalfont disparaissent purement et simplement vers la fin, de même que Lady Cheyne.
On éprouve une certaine sympathie pour Feo, elle-même leurrée par ses rêves éveillés, qui comprend avoir épousé un homme passionnant un peu trop tard. Le personnage reste toutefois résolument moderne et très fairplay, du début à la fin.

Le parti de Edmund Fallaray et de Lytham est le parti "anti-waste", le parti anti-gaspillage !

Le Rustle of Silk, "le bruissement de la soie" ou plus joliment traduit "le murmure de la soie" fait allusion à la présence féminine qui manque tant à Fallaray (d'après Lola, bien sûr).

J'ai mis les illustrations dans l'ordre dans lequel elles apparaissent dans le livre. Par rapport au roman il est difficile d'identifier ces scènes qui ne correspondent pas au texte. A la vue des images, on se rend compte toutefois que le film semble très romantique.

Ci-dessous on peut voir l'affiche "Le cruel sacrifice" sur le vieux cinéma Oriental ouvert en 1922 à Vevey, Suisse, là même où vécu Charlie Chaplin quelques années plus tard.


vendredi 19 avril 2013

Dancing Mothers - Herbert Brenon - 1926


 

Alice Joyce ...
Ethel Westcourt
Norman Trevor ...
Hugh Westcourt
Clara Bow ...
Kittens Westcourt
Conway Tearle ...
Jerry Naughton
Eleanor Lawson ...
Irma
Dorothy Cumming ...
Mrs. Mazzarene
Donald Keith ...
Kenneth Cobb
Leila Hyams ...
Birdie Courtney
Spencer Charters ...
Butter and Egg Man


66 minutes
d'après une pièce d'Edmund Goulding
La soif de vivre


Un père et sa fille reviennent d'un voyage en Europe. Sur le paquebot qui les emmène ils font la connaissance de Jerry Naughton accompagné d'une amie. Kittens et Hugh retrouvent leur femme et mère, Ethel, une ancienne actrice française ayant sacrifié sa carrière pour sa famille. 
Dès leur retour le père et la fille sortent sans modération, le père avec Birdie sa maitresse et la fille avec un vieil ami, Kenneth, puis avec Jerry qu'elle retrouve au cours d'une soirée et duquel elle s'éprend. Pendant ce temps Ethel reste seule à la maison et passe son temps à attendre jusqu'au jour où une vieille amie, Madame Mazzarene, lui conseille de vivre. Ethel décide alors enfin de passer une soirée au Roof Club. Justement ce soir là son mari tente de faire entendre raison à Kittens pour qu'elle rentre à la maison et cesse de voir Jerry. Après que le père et la fille soient partis, Birdie est importunée par un ivrogne et part à son tour.
 Entre temps Ethel se retrouve seule à une table, ses amis étant en train de danser. Jerry en tombe alors amoureux alors qu'Ethel se fait passer pour une française. Celle-ci connaissant la réputation de playboy du jeune homme pense d'abord flirter pour qu'il cesse de voir sa fille mais se laisse charmer à son tour.
Surpris de ne pas trouver sa femme à la maison Hugh apprend qu'elle se trouve au club et revient la chercher. Mais Ethel ne souhaite pas rentrer et après qu'Hugh se soit fâché décide de passer quelques jours chez son amie où Jerry la retrouve.
Un jour qu'elle lui téléphone pour annoncer à Jerry qu'elle ne viendra pas prendre le thé chez lui, elle a la surprise d'entendre sa fille ivre à l'autre bout du téléphone. Elle se rend chez le jeune homme qui croit avoir réussi à se débarrasser de Kittens qui s'incruste malgré lui et lui avoue son amour. Arrive alors Kittens qui découvre sa mère dans les bras de l'homme qu'elle aime ...

Alice Joyce et Dorothy Cumming

Un film très bien construit. Le père et la fille sortent, s’enivrent, flirtent sans vergogne et attendent de leur mère et femme qu'elle les attende à la maison. Après de longs jours de solitude Ethel sort enfin de sa tanière et rencontre un homme qui lui ouvre les yeux sur le comportement de sa fille et de son mari.
A la fin on craint pourtant le pire, que va faire Ethel, va-t-elle retrouver son mari ? En effet en partant chercher ses bagages avant d'embarquer sur le paquebot qui l'emportera sur le vieux continent, le mari l'appelle et lui annonce qu'il lui pardonne. J'ai bien cru que la pauvre Ethel allait tomber dans le panneau, mais non, Ethel s'en va, non sans comprendre que sa fille est aussi égoïste que son mari. Le film sauve les apparences car Ethel s'en va seule, laissant derrière elle les Etats-Unis, sa famille et l'homme qu'elle aime. Chapeau bas, c'est faire preuve d'une grande force de caractère et d'une grande modernité. Évidemment si l'on aime les happy-endings on est un peu frustré par cette fin qui ménage la bienséance car il est bien clair qu'il doit être difficile de laisser le séduisant Conway Tearle derrière soi ! Alice Joyce est magnifique dans ce rôle qui lui va comme un gant. Clara Bow est tout à fait à l'aise dans ce rôle de jeune fille gâtée et égoïste. Dorothy Cumming est l'amie fidèle et Donald Keith est le vieux copain de Kittens.






vendredi 5 avril 2013

Peter Pan - Herbert Brenon - 1924



George Ali ...
Nana the Dog
Esther Ralston ...
Mrs. Darling
Cyril Chadwick ...
Mr. Darling
Mary Brian ...
Wendy Moira Angela Darling
Jack Murphy ...
John Napoleon Darling
Philippe De Lacy ...
Michael Nicholas Darling (as Philippe deLacy)
Virginia Brown Faire ...
Tinker Bell (as Virginia Browne Faire)
Betty Bronson ...
Peter Pan
Anna May Wong ...
Tiger Lily
Maurice Murphy ...
Tootles
Mickey McBan ...
Slightly
George Crane Jr. ...
Curly
Winston Doty ...
First Twin
Weston Doty ...
Second Twin
Terence McMillan ...
Nibs


105 Minutes

Les enfants Darling sont sur le point de se coucher, Nana la chienne s'occupe de donner le bain au plus petit et lui apporte son médicament. Avant de partir chez des amis, les parents viennent dire bonne nuit et embrassent tendrement les deux garçons John et Michael et leur fille Wendy. Nana est mise dehors dans la niche au grand dam de Mme Darling qui a aperçu plusieurs fois un petit garçon auquel elle a pris son ombre et qui craint qu'il arrive quelque chose à ses chers petits.
Durant la nuit la fée Clochette revient et aide Peter Pan à récupérer son ombre qui se trouve dans un tiroir. Alors qu'il pleure car il ne sait comment s'y prendre pour qu'elle tienne à ses pieds Wendy se réveille et l'aide à recoudre l'ombre. Après les présentations d'usage Peter propose à Wendy de le suivre au Never Never Land mais Wendy ne peut se résoudre à abandonner ses deux frères qu'elle réveille. Les deux garçons sont ravis à l'idée de rencontrer des pirates et des indiens ainsi tout le monde apprend à voler et grâce à la poudre des fées les quatre enfants s'envolent par la fenêtre sous les yeux de Nana qui court prévenir les parents qui arrivent trop tard.
A Never Never Land ils font la connaissance des enfants perdus et Wendy après avoir été blessée devient leur maman à tous ...


C'est un très charmant et innocent film. Peter ne souhaite pas grandir et veut s'amuser encore et encore et les enfants parviendront après avoir vaincu les pirates à le convaincre de les laisser revenir auprès de leur parents auxquels ils demanderont de s'occuper aussi des enfants perdus. Les parents trop heureux de retrouver les enfants seront ravis d'avoir beaucoup de nouveaux enfants.
Pas la peine d'être Peter Pan pour avoir de l'imagination et se créer des mondes fantaisistes, pourtant j'aurais aimé avoir un chien comme Nana qui me fasse prendre des bains (George Ali dont c'est apparemment le seul rôle se débrouille comme un chef pour nous donner l'impression qu'il est un sympathique chien). Et oui, le lit de feuille ou le berceau suspendu auraient pu me servir de couche aussi. 
Betty Bronson ne peut qu'attirer la sympathie dans ce rôle androgyne, ses grands yeux sont très expressifs et sa joie de vivre communicative. Les enfants sont tous adorables, à commencer par le petit Philippe de Lacy, les décors superbes et les personnages bien trouvés : Esther Ralston est magnifique dans ce rôle de mère emplie de douceur. Ernest Torrence s'en donne à coeur joie dans le rôle du terrible Capitaine Crochet. Tous les animaux sont interprétés par des humains, tel le crocodile qui est très bien fait lui aussi. 
Un regret quand même, Tiger Lily alias Anna May Wong n'apparait que de loin, de Même Virginia Brown Faire est-elle à peine visible dans le rôle de Clochette.

Tant qu'il y aura des gens qui croient aux fées elles ne mourront pas. Espérons alors qu'elles ne sont pas en voie de disparition car alors notre monde sera bien sombre.

On trouve une très belle version de ce film chez Kino, avec musique composée par Philippe Carli. L'image est très nette. Il suffit de faire une recherche pour trouver de nombreuses photos sur la toile.





lundi 30 janvier 2012

Laugh Clown Laugh - Herbert Brenon - 1928




Lon Chaney ...
Tito Beppi
Bernard Siegel ...
Simon
Loretta Young ...
Simonetta
Cissy Fitzgerald ...
Giancinta (as Cissy Fitz-Gerald)
Nils Asther ...
Count Luigi Ravelli
Gwen Lee ...
Lucretia

73 minutes

Titre français : Ris donc, paillasse ! (pas très heureux, non ?)

Tito et Simon sont des clowns itinérants en Italie. Un jour Tito découvre une petite fille abandonnée et convainc Simon de la garder. La jeune fille baptisée Simonetta grandit et devient part de la troupe en tant que funambule. Un jour alors que Simonetta cherche à cueillir une rose dans un somptueux jardin, le comte Luigi Ravelli la surprend et en tombe amoureux. Très prédateur il manque profiter de l’innocence de la jeune fille qui disparait durant un moment d'inattention.
Plus tard alors que Tito, très amoureux de Simonetta déprime et pleure et que Luigi se soigne pour des crises de fou rire intempestives, les deux font connaissance et, souffrant du même mal, courtisent tous deux la belle et gracieuse Simonetta...



Je crois qu'il faut aimer les clowns pour aimer ce film plutôt poétique. La prestation de Chaney est particulièrement touchante, d'autant plus que vieillissant je craignais que le scénario ne lui accorde le droit de s'enfoncer dans le ridicule et le pathos en aimant malgré tout cette jeune fille qui l'aimerait en retour, mais heureusement cela n'est pas le cas. Mais vu le nombre de rôles de psychopathe de Lon Chaney on craint toujours un peu le pire. Là ce n'est pas la peine, il se montre d'une grande tendresse envers Loretta Young déjà bien mignonne et frêle et Nils Ashter complète le casting avec ses manières distinguées.







mercredi 7 septembre 2011

Passing of the Third Floor Back (The) - Herbert Brenon - 1918


  Gertrude Elliott              ....Stasia
  Agnes Thomas               ... Mrs Sharpe
Johnston Forbes-Robertson ...
The Stranger
Molly Pearson
Ketty Galanta
Augusta Haviland
 

Un film anglais
D'après une pièce de Jerome K. Jerome


Dans une pension de famille tenue par Mrs Sharpe (Thomas) et Stasia (Elliott), une jeune femme à tout faire qui n'a jamais rien connu d'autre. Suite à la lecture du feuilleton journalier publié dans le journal, la soubrette, rêvant d'un prince charmant, décide de placer une annonce pour louer une chambre supplémentaire puis retourne à ses occupations, c'est-à-dire servir le thé aux locataires : il y a là un jeune peintre sans succès amoureux de la fille d'un couple ruiné qui cherche à marier sa fille au seul homme ayant une certaine fortune dans la pension mais d'un certain âge, une vieille fille qui cherche à se rajeunir, un homme qui tente de vendre des parts d'une mine d'or à tous, une autre femme célbataire, et un homme entre deux âges qui tente de faire monter la soubrette dans sa chambre en lui offrant une paire de boucles d'oreilles et qui attend maintenant sa reconnaissance. Tous sont plus tricheurs les uns les autres, et chacun tente de tirer la couverture à soi, que ce soit en dérobant des biscuits, en échangeant des bougies au trois quarts utilisées contre d'autres plus neuves, ou pour vider le whisky en douce... et chacun tente de survivre à sa manière, le jeune peintre amoureux à peindre des nus pour gagner de l'argent, la jeune fille à épouser le vieil homme riche pour s'acheter ce qu'il lui plait, les parents à marier leur fille pour obtenir trois mois de pension, etc ...

Un homme de fort belle allure se présente (Forbes Robertson) et devient le locataire d'une petite chambre au 3e étage. A son contact et sous son regard, chacun se sent observé ...



J'aime bien ce genre de film sans prétention qui vous permet de croire que tout est encore possible et qui vous redonne foi dans l'humanité.  Le cadre de la pension reste le même, les acteurs sont plus vrais que nature. Dès le début on nous présente les protagonistes avec leurs défauts, sans équivoque possible. A l'arrivée de l'étranger qui sait tout ou tellement de choses au sujet de tous, chacun réagit à sa manière, mais tous deviennent meilleurs ! Pas besoin d'être bigote pour comprendre que l'étranger est la conscience de chacun et qu'il montre la voie de la lumière que chacun est heureux de suivre. Car comme il est dit quelque part dans ce film, il n'y a pas de chose plus amusante dans la vie que de donner (c'est dit différemment bien sûr !). 

Les acteurs ont été présentés au début du film, mais je n'ai pas pensé à les noter car je pensais retrouver ces informations sur IMDB, or ce n'est pas le cas. Je tâcherai de revenir sur ce film prochainement.

jeudi 23 septembre 2010

Kiss for Cinderella (A) - Herbert Brenon - 1925


Betty Bronson... Cinderella (Jane)
Esther Ralston... Fairy Godmother
Henry Vibart... Richard Bodie
Dorothy Cumming... Queen
Marilyn McLain... Gladys
Patty Coakley... Marie-Therese
Mary Christian... Sally
Edna Hagan... Gretchen
Tom Moore... Policeman



105 minutes 
Durant la guerre à Londres. Jane, une jeune fille rêveuse sauve des orphelines de différents pays en conflit (une français, une anglaise, une allemande (qu'elle essaie de faire passer pour suisse !) et une américaine). Pauvre, elle leur construit des petits lits suspendus à base de planches empruntées, ce qui met la puce à l'oreille du bobby local. Un soir, Jane se convainc que sa bonne fée va lui permettre de se rendre au bal. Il neige ...




C'est spécial et le film est très endommagé. Empreint de poésie, et aussi d'une certaine tristesse, ce long film repose sur les épaules de Betty Bronson qui paraît bien jeune et innocente.  Elle se voit au bal, dans une longue scène, dans des décors recherchés et immenses. Le Roi et la Reine, le prince, tout le monde se comporte comme n'importe qui dans une certaine gaité un peu triste ....


Je ne suis pas sûre d'avoir aimé, même si je n'ai rien à reprocher aux protagonistes.
Le jeu de Betty Bronson est plein d'expressions enfantines, presque un peu forcées, elle mime beaucoup de choses ce qui donne un côté artificiel qui n'est pas non plus déplaisant, mais n'en fait pas un film dans lequel on plonge facilement. (la version que j'ai vue est sans bande son, ce qui ne facilite rien). Tom Moore m'a paru plutôt attachant.  Le final reste pour moi ambigu, un peu comme si l'héroïne vivait encore partiellement dans un autre monde.


Titres français (incomplet)

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