En permission, le Prince Boris Kurbski reçoit une lettre de sa promise qui lui annonce la rupture de leurs fiançailles.
Désolé, le Prince attend à la gare pour s'en retourner en Russie. Dans le train qui l'emmène de Paris à Saint-Pétersbourg via Berlin, il fait la connaissance d'une jeune italienne, Helena. Tous deux sympathisent durant le voyage, tant et si bien qu'au passage de la frontière, les jeunes gens espèrent se revoir à Saint-Pétersbourg et échangent leurs cartes.
Désolé, le Prince attend à la gare pour s'en retourner en Russie. Dans le train qui l'emmène de Paris à Saint-Pétersbourg via Berlin, il fait la connaissance d'une jeune italienne, Helena. Tous deux sympathisent durant le voyage, tant et si bien qu'au passage de la frontière, les jeunes gens espèrent se revoir à Saint-Pétersbourg et échangent leurs cartes.
Pendant les échanges, un homme qui les suit s'empare de la pochette d'Helena qui se retrouve dès lors sans passeport.
Boris lui propose alors de se faire passer pour sa femme car il a encore en sa possession le passeport de celle qu'il devait épouser.
Helena accepte et tous deux sont pris pour des jeunes mariés tout au long du voyage. Ainsi une cabine leur est proposée dans le train, puis ils sont accueillis par des amis enthousiastes qui les couvrent de fleurs avant leur arrivée au Palais Kurbski où la chambre nuptiale est prête. Il est bien difficile de faire semblant ou de s'éviter et bien sûr tous deux tombent amoureux et finissent par réellement se marier.
Malheureusement leur bonheur est de courte durée car un soir, alors de retour à sa garnison auprès du Tsar, Boris est renvoyé à la maison par un Général particulièrement compréhensif et sentimental devant le jeune marié.
Or à son arrivée devant chez lui, Boris aperçoit Helena monter à bord d'un fiacre qu'il suit. Il découvre alors qu'elle est au centre d'un complot visant à tuer le Tsar. Helena est félicitée par les conspirateurs car elle a passé toutes les épreuves haut la main. Maintenant il ne reste plus qu'à se rendre au bal en compagnie de Boris et d'abattre le chef de toutes les Russies !
Désillusionné, Boris revient chez lui où Helena fait mine de se réveiller pour l'accueillir. Tous deux passent une très mauvaise nuit. Au petit matin, Boris demande une entrevue avec le chef de la police. Toutefois il n'a finalement pas le coeur de dénoncer celle qu'il aime profondément, à la place il demande que soit établi un passeport pour sa femme qui doit se rendre de toute urgence en France.
Le chef de la police est suspicieux, mais bien qu'il trouve l'histoire un peu douteuse, il fournit le document demandé.
Le chef de la police est suspicieux, mais bien qu'il trouve l'histoire un peu douteuse, il fournit le document demandé.
Hélas, l'un des comploteurs l'a suivie et menace de tuer Boris si elle ne revient pas pour abattre le Tsar.
Le jour du bal, quelle n'est pas la stupeur de Boris en voyant Helena parmi les convives ! Craignant qu'elle ne tire son revolver de son petit sac de soirée, Boris emmène la jeune femme qui lui avoue être revenue pour empêcher le meurtre de celui qu'elle aime si elle ne coopère pas tandis que les danseurs s'en donnent à coeur joie à danser une mazurka dans la grande salle.
Boris emmène alors Helena pour la protéger mais celle-ci s'aperçoit dans la calèche qu'elle a oublié son sac dans le petit salon. Boris retourne dans le palais mais le chef de la police tient le petit sac entre ses mains. Boris le récupère mais ne retrouve pas Helena car la calèche est partie sans lui.
A la maison, nulle trace d'Helena, Boris ne sait plus que croire lorsque la police vient l'arrêter ...
avancée de pieds pour la révérence ... |
Une histoire à l'eau de rose sur fond de conspiration. Le rythme est franchement un peu trop lent à mon goût, du coup l'action tire en longueur et c'est dommage. On se fait toutefois très plaisir avec les décors, les villes, les costumes et les trains qui ont de quoi régaler les amateurs de décors soignés. De même que la scène du bal, le nombre de figurants aidant, est assez captivante. La course poursuite finale n'est quant à elle pas très bien montée, le découpage étant trop saccadé.
Par contre, les images étant en très bel état général (jugez par vous-mêmes), on est surpris par quelques gros plans flous, en particulier de Ivan au début du film.
Il y une toute petite attaque de nitrates vers la fin, mais ce n'est même pas la peine de le mentionner tant le défaut est minime.
Par contre, les images étant en très bel état général (jugez par vous-mêmes), on est surpris par quelques gros plans flous, en particulier de Ivan au début du film.
Il y une toute petite attaque de nitrates vers la fin, mais ce n'est même pas la peine de le mentionner tant le défaut est minime.
Ivan Mozzhukin est en général très charismatique. Ici, rythme du scénario oblige, il est presque un peu soporifique. Je dirais de même pour Carmen Boni, dont le beau visage est surexploité aussi. Cette belle actrice italienne a beaucoup tourné en Italie et en France avec une incursion en Allemagne juste avant la venue du parlant.
C'est le seul rôle de Daniel Dolski (ici au centre) qui joue le rôle du serviteur du Prince, c'est dommage, il se montrait visuellement très intéressant.
Titre anglais : The Adjutant of the Czar
Titre français supposé : L'adjudant (ou l'aide de camp ?) du Tsar ?
118 minutes
Ivan Mozzhukhin | ... | Prince Boris Kurbski | |
Carmen Boni | ... | Helena di Armore | |
Eugen Burg | ... | Baron Korff | |
George Seroff | ... | General Koloboff (as Georg Serow) | |
Fritz Alberti | ... | General Trunoff | |
Daniel Dolski | ... | Prince's manservant | |
Alexander Polonsky | ... | Servant | |
Alexander Granach | ... | Stranger |