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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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Affichage des articles dont le libellé est Frank Lloyd. Afficher tous les articles
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vendredi 14 juin 2013

A Tale of Two Worlds - Frank Lloyd - 1921



J. Frank Glendon ...
Newcombe
Leatrice Joy ...
Sui Sen
Wallace Beery ...
Ling Jo
E. Alyn Warren ...
Ah Wing (as E.A. Warren)
Margaret McWade ...
Attendant
Togo Yamamoto ...
One Eye
Yutaka Abe ...
The Worm (as Jack Abbe)
Louie Cheung ...
Chinaman
Chow Young ...
Slave Girl
Etta Lee ...
Ah Fah
Ah Wing ...
Servant Spy
Goro Kino ...
Windlass Man
Arthur Soames ...
Dr. Newcombe
Edythe Chapman ...
Mrs. Newcombe
T.D. Crittenden ...
Mr. Carmichael (as Dwight Crittenden)


70 minutes

Autre titre : The Water Lily

d’après une histoire de Gouverneur Morris

En Chine la révolte gronde. Mr Carmichael est un riche collectionneur qui se passionne pour les objets d'art chinois mais les étrangers ne sont plus les bienvenus. Un soir une émeute éclate et Ling Jo un chinois venu du Nord se rue chez les Carmichael qu'il assassine sans pitié ignorant qu'ils avaient une petite fille qui sera sauvée par Ah Wing le serviteur du couple.
Bien des années plus tard on retrouve à San Francisco Ah Wing maintenant propriétaire d'une boutique d'antiquités chinoises. Il veille jalousement sur sa fille, la belle Sui Sen qui vit au-dessus du magasin loin des yeux de tous. Sui Sen ignore qui sont ses parents et qu'elle est occidentale.
Mais le cruel Ling Jo rôde non loin et a des vues sur la jeune fille. Il soutire du père la promesse qu'il épousera sa fille en échange du sceptre des Mings, un objet réputé perdu et impossible à trouver. Malheureusement le sceptre est retrouvé par un émissaire envoyé en Chine et le pauvre Ah Wing à son grand désespoir ne peut qu'honorer la promesse faite à l'affreux Ling Jo. Pendant ce temps un jeune occidental fasciné par la Chine et sa culture, Newcombe, cherche à retrouver le fameux sceptre que le marchand lui vend. En ressortant de la boutique Newcombe aperçoit la belle Sui Sen sur son balcon et la jeune fille n'est pas insensible aux charmes du jeune homme.
Newcombe sympathise avec The Worm, le serviteur de Sui Sen et se rapproche de la jeune fille. Mais le Nouvel An, jour du mariage approche. The Worm découvre que Sui Sen n'est pas chinoise et en informe Newcombe qui tente de racheter la jeune fille qu'il aime ...
Une histoire assez conventionnelle qui se suit avec plaisir malgré l'image plutôt sombre du DVD vendu chez Grapevine. Les décors sont soignés, de même que les costumes. Leatrice Joy s'en sort assez bien en chinoise, elle ne se contente pas de faire des mimiques un peu obséquieuses comme cela se faisait à l'époque mais reste plutôt naturelle. Wallace Beery s'impose bien sûr à l'esprit lorsqu'il s'agit de composer un homme cruel. Ici il envoie son homme de l'ombre, One Eye, pour punir par la mort les filles qui sortent avec des hommes blancs. Dans son sous-sol il a une chambre de torture où le plafond descend mais il laisse à ses victimes un pistolet ...
Dans le rôle de la gentille mère de Newcombe on retrouve Edythe Chapman et dans le petit rôle de la mère de Sui Sen, on voit quelques minutes Irene Rich.
J. Frank Glendon, plus connu pour ses rôles de villains dans quelques westerns B tournés par la suite se montre charmant et solide. 
Yutaka Abe est le sympathique Worm, le ver, peut-être est-ce du à sa manière de se faufiler partout très discrètement ou bien à sa fluette corpulence ? Toujours est-il qu'il a un réel talent pour la vente, capable de faire croire n'importe quoi aux touristes visitant la boutique ! (Il fabrique en outre des antiquités de plus de 1000 ans d'âge !)




dimanche 5 mai 2013

Within the Law - Frank Lloyd - 1923


Norma Talmadge ...
Mary Turner
Lew Cody ...
Joe Garson
Jack Mulhall ...
Richard Gilder, his son
Eileen Percy ...
Aggie Lynch
Joseph Kilgour ...
Edward Gilder
Arthur Stuart Hull ...
George Demarest (as Arthur F. Hull)
Helen Ferguson ...
Helen Morris
Lincoln Plumer ...
Sergeant Cassidy (as Lincoln Plummer)
Tom Ricketts ...
General Hastings (as Thomas Ricketts)
Ward Crane ...
English Eddie
Catherine Murphy ...
Gilder's Secretary
DeWitt Jennings ...
Inspector Burke (as DeWitt C. Jennings)
Lionel Belmore ...
Irwin, his attorney
Eddie Boland ...
Darcy

105 minutes


Mary Turner est accusée d'un vol dans les grands magasins Gilder's Emporium où elle travaille en tant que vendeuse pour 10 dollars la semaine. Innocente, Mary tente bien de convaincre le Juge qui semble douter de l'accusation mais Edward Gilder veut faire un exemple pour ses employés et Mary est condamnée à 3 ans de prison à Auburn. Lors de l'occasion qui lui est donnée de revoir Gilder avant de se retrouver derrière les barreaux, Mary affirme vouloir se venger.
Trois ans passent, Mary fait la connaissance de Aggie, une autre détenue. A sa sortie elle cherche du travaille sans succès et décide alors de se suicider en se jetant à l'eau. Joe Garson, un voleur, se jette à l'eau pour la sauver et la ramène chez Aggie. Après avoir réaliser qu'elle ne retrouverait pas de travail honnête avec son passé et après avoir lu un article parlant de la loi qui a supplanté la justice, Mary décide de suivre Aggie et Joe sur le chemin parallèle à la loi, mais dans la stricte légalité !
Après un an les deux jeunes femmes sont devenues riches, Aggie sort avec le vieux General Hastings qui les emmène à une fête annuelle. Apercevant le fils Gilder recevant une coupe pour ses mérites, Mary voit une occasion de se venger de son père et demande à faire sa connaissance. Bien vite Richard Gilder tombe amoureux de Mary, un peu au désespoir de Joe, tombé lui aussi sous le charme de sa belle rescapée. Les deux se marient secrètement mais l'inspecteur Burke veille et monte un coup pour débarrasser la ville de cette femme encombrante et de sa clique. Si Joe tombe dans le panneau, Mary de son côté va tout faire pour le tirer des sales draps dans lesquels il s'est enfoncé ...



Un film plutôt long pour conter cette sombre histoire de vengeance et cette belle histoire d'amour. 
Bien conté, certes, mais il subsiste un espèce de doute à la fin, car alors que Mary se montre amoureuse elle semble oublier sa vengeance. Plus tard elle affirmera ne pas aimer Richard qui très amoureux ne la laissera pas s'en aller. Pour sauver Joe elle n'hésitera pas à faire accuser Richard qui selon elle ne pourra pas être accusé du crime d'un voleur qui aurait pénétré chez eux par effraction. Dans ces conditions il est difficile de se faire une opinion sur le caractère réel de l’héroïne.
Des acteurs épatants, Norma Talmadge bien sûr, Jack Mulhall charmant à son habitude, DeWitt Jennings, mais la surprise vient surtout pour moi de Lew Cody qui se montre touchant dans un rôle auquel il donne une très belle dimension. Un vrai plaisir de le découvrir dans ce rôle d'homme pas très honnête mais aimant, sans sa moustache pour une fois.


DVD édité par Kino, avec Kiki 1926 (The Norma Talmadge Collection), musique composée et accompagnant fort joliment les images par Makia Matsumura



dimanche 21 avril 2013

Black Oxen - Frank Lloyd - 1923


Corinne Griffith ...
Madame Zatianny / Mary Ogden
Conway Tearle ...
Lee Clavering
Tom Ricketts ...
Charles Dinwiddie
Tom Guise ...
Judge Gavin Trent
Clara Bow ...
Janet Ogelthorpe
Kate Lester ...
Jane Ogelthorpe
Harry Mestayer ...
James Ogelthorpe
Lincoln Stedman ...
Donnie Ferris
Claire McDowell ...
Agnes Trevor
Alan Hale ...
Prince Rohenhauer
Clarissa Selwynne ...
Gora Dwight

(58) 80 minutes
D'après une histoire de Gertrude Atherton, bestseller no 1 en 1923.

Le soir d'une première théâtrale, à New York. Durant l’entracte une jeune femme (Griffith) se lève et regarde autour d'elle à l'aide de ses jumelles. Non loin, un jeune critique de théâtre et écrivain lui-même, Lee Clavering (Tearle) demande à son voisin Charles Dinwiddie s'il connait l'inconnue. Celui-ci est sous le choc car il croit voir le fantôme d'une femme qu'il a aimée tantôt, une femme brillante et belle nommée Mary Ogden. Toute la salle se passionne pour savoir qui est cette belle femme. Voyant que l'inconnue parle avec le juge Trent, Dinwiddie se rapproche et apprend qu'il s'agirait de la nièce de Mary. Pour en avoir le coeur net, il se rend chez Jane Ogelthorpe, une vieille amie de Mary qui se montre très suspicieuse et qui finit par comprendre qu'il s'agir de la fille de Mary. Lee est sous le charme et suit un soir la jeune femme qui se retrouve fort démunie devant chez elle car elle a oublié ses clés et les serviteurs sont en congé. Lee réussit à pénétrer à l'intérieur de la maison en cassant un carreau et Mary l'invite à boire un verre. Les deux jeunes gens aiment se retrouver ensemble et Lee finit par demander la main de Mary mais celle-ci se montre paniquée et lui demande de lire la lettre qu'il recevra le lendemain  ...


The years like great black oxen tread the world and God the Herdsman goads them on behind. W.B. Yeats

Clara Bow a un rôle qu'on lui voit souvent ces années là, la flapper, la jeune femme délurée qui flirte, fume et boit sans vergogne. Elle jette son dévolu sur Lee qui lui dit en la raccompagnant un soir qu'il l'a trouvée dans la rue à bord d'une voiture qui a provoqué un accident, que les jeunes filles de son âge ne l'intéressent pas.

On nous décrit Lee Clavering ainsi : He was thirty-four, unmarried and secretly romantic though outwardly a cynic -- particularly on the subject of woman. Une telle description ne peut qu'éveiller l'intérêt de toutes les spectatrices romantiques !

L'histoire est basée sur la jeunesse éternelle et aussi sur l'amour éternel bien sûr. La jeune femme est en fait une vieille femme qui a suivi un traitement qui lui a permis de rajeunir pour le bien de son pays d'adoption, l'Autriche. Au départ cela semble être le seul leitmotiv. Lorsque les autres femmes se montrent intéressées à suivre la cure de jouvence (en particulier une vieille fille qui aimerait se marier), Mary prétend que ce motif n'est pas suffisant. La vieille femme ricane, car enfin, elle en jouit quand même de sa grande beauté et cela finit par ébranler les convictions de Mary. Mais bien vite Lee la rassure car les deux jeunes gens ont le droit de s'aimer puisque leur amour est éternel.
On peut se demander si l'histoire ne tente pas de nous convaincre que le fait d'aimer ou de se passionner rendent plus jeune dans le fond. Il manque une bobine et le film finit abruptement. Il faudra donc lire le livre pour connaitre la fin ou savoir ou voulait en venir l'auteur.

23 avril 2013. Comme j'étais curieuse de connaitre la fin construite par l'auteur, je me suis finalement procuré le livre qui ne semble pas avoir été traduit en français (Impossible à trouver).  Les personnages sont évidemment décrits de façon plus poussée. Ainsi apprend-on que Mary est désillusionnée par les hommes en général dont elle n'attend plus rien. Elle se se rend à New York pour vendre ses possessions afin d'aider son pays d'adoption, l'Autriche et ses orphelins. Elle ne comptait pas rester mais ses affaires prennent plus de temps à régler que prévu. Elle s'ennuie à New York et sort au théâtre. Sa vraie identité n'est pas dévoilée et toute la société parle d'elle. Le personnage de Gora Dwight a une certaine importance car il s'agit d'une femme indépendante influente qui a obtenu une position enviée après s'être battue pour s'extraire d'un milieu défavorisé. Clavering vient du sud et représente le preux chevalier défenseur des valeurs de ses ancêtres. De nombreux autres personnages ont de l'importance aussi. Janet est amoureuse depuis l'enfance de Clavering. Elle se comporte en vraie flapper et inquiète son père et sa grand-mère. Elle tente même de se faire épouser en se compromettant, sans succès.
Clavering qui obtient un grand succès en écrivant une pièce de théâtre, est très amoureux de Mary qu'il souhaite épouser. Elle lui avoue que son mariage avec Zatianny n'était pas un mariage d'amour mais de convenances. Après sa mort elle aurait fait la connaissance d'un homme qu'elle aurait admiré beaucoup. Tout cela date d'environ 16 ans, elle a maintenant 58 ans.
Un jour elle réunit ses anciennes amies et leur avoue être Mary, puis leur raconte sa transformation grâce au traitement d'un médecin autrichien. Pour finir elle met Clavering au courant et lui donne un délai pour décider si il veut poursuivre ses plans de mariage. Clavering est tourmenté mais plus amoureux que jamais. Mary repousse toutefois l'annonce du mariage mais une ombre s'approche : Un certain Hohenhauer se rend à New York pour ses affaires. Clavering suspecte que ce homme riche et influent est l'homme dont parlait Mary. Il organise un petit voyage dans la propriété de montagne de Dinwiddie en compagnie d'amis afin de l'éloigner. Mary succombe au charme de la montagne qui l'a vue grandir et accepte la proposition de mariage alors que jusque là elle souhaitait l'épouser en Autriche. Les deux tourtereaux comptent vivre entre les deux continents.
Mais Hohenhauer rencontre Mary et lui demande de le suivre car il a besoin d'elle pour remettre l'Autriche sur pied. Qu'obtiendrait-elle en épousant Clavering ? un époux américain ne lui serait d'aucune utilité pour aider l'Autriche alors qu'à eux deux ils pourraient faire tant de choses. Mary sait qu'il a raison et s'en retourne à New York. Clavering l'y retrouve et sait qu'elle lui a échappé : l'amour ne lui suffit pas, elle a d'autres ambitions. Bon voyage lui dit Clavering à la fin (il n'est nulle part fait mention d'un mariage entre Janet et Clavering dans le livre).
Un livre très sympa à lire !
Quelques portraits de femmes de l'époque sont bien décrits, la mère, la vieille fille, la jeune flapper, etc.

Au final on est un peu partagé par cette fin un peu cruelle : du côté coeur on se dit, ah l'amour ne suffit pas ? tout en souhaitant sincèrement que ce ne soit pas vrai, mais de l'autre, d'une manière cérébrale on sait que ce n'est pas faux. Du coup on compatit pour Clavering ...



Si vous désirez le lire en anglais, ou voir quelques images tirées du film, une bonne adresse :
http://www.gutenberg.org/files/25542/25542-h/25542-h.htm





vendredi 22 juin 2012

Winds of Chance - Frank Lloyd - 1925


Anna Q. Nilsson ...
Countess Courteau
Ben Lyon ...
Pierce Phillips
Viola Dana ...
Rouletta Kirby
Hobart Bosworth ...
Sam Kirby
Victor McLaglen ...
Poleon Doret
Dorothy Sebastian ...
Laura
Claude Gillingwater ...
Tom Linton
Charles Crockett ...
Jerry
Larry Fisher ...
Frank McCaskey
Fred Kohler ...
Joe McCaskey
Wade Boteler ...
Jack McCaskey
Philo McCullough ...
Count Courteau
John T. Murray ...
Lucky Broad
Fred Warren ...
Kid Bridges
George Nichols ...
Vigilante Chairman

120 minutes environ
d'après un roman de Rex Beach

1897, c'est la ruée sur l'or en Alaska. Parmi la multitude de gens qui quittent tout pour trouver la richesse se trouve Pierce Philipps un jeune homme qui se trouve bien embêté lorsqu'il lit un avis posé par la police montée, chaque homme doit au moins posséder 300 dollars ou transporter 500 kilos de vivres ... or il possède en tout et pour tout 130 dollars qu'il essaie de faire fructifier en jouant à un jeu truqué qui lui fait perdre toute sa fortune. Résigné à devoir se procurer de l'argent, il fait du transport de marchandises et économise sou par sou. Après avoir trimé quelque temps, il remet une enveloppe à McCaskey, un homme malhonnête. Au cour d'un de ses voyages il fait la connaissance de Poleon (McLaglen), un canadien sympathique dont la spécialité et le passage des rapides. Une bobine manque ...
On retrouve Pierce accusant McCasquey d'avoir dérobé la somme d'argent qu'il lui avait confiée pour être remise en sécurité. La Contesse Courteau (Nilsson) prend sa défense et il s'avère que l'enveloppe se trouve encore sur l'escroc qui s'enfuit et qui est abattu. Son frère jure de se venger et de retrouver Pierce. La contesse engage Pierce pour organiser son transport et l'amour nait entre les deux jeunes gens. A Dawson se rendent aussi Kirby (Bosworth) et sa fille (Dana). Leur bateau sera emporté par les rapides et le père se mettra à boire et finira par se faire tuer alors qu'il prenait la défense de sa fille. Pendant ce temps Pierce découvre que la comtesse est déjà mariée et part pour Dawson en compagnie de Laure, une danseuse dont la troupe va se produire en ville....



Un film plutôt long qui tient de l'épopée. L'action tourne autour des personnages principaux, la Comtesse et son mari malhonnête (qui aura pourtant un rôle moindre), Poléon qui prendra Rouletta sous son aile après la mort de son père et Pierce qui fera la connaissance de Laure plus tard. Autour de ces personnages centraux tournent encore de nombreuses personnes, les frères McCaskey, Tom et Jerry les deux aides de la comtesse, et de nombreux figurants.
Victor McLaglen en fait un peu trop pour composer un homme simple et toujours prêt à s'amuser ou à rendre service, Ben Lyon a un rôle important mais manque de charisme ...
L'action m'a parue sympathique mais un peu longuette bien que l'on ne s'ennuie pas vraiment. Je qualifierais le film de plaisant, sans plus même si le casting est composé d'acteurs connus...

lundi 26 septembre 2011

East Lynne - Frank Lloyd - 1931





Ann Harding ...
Lady Isabella
Clive Brook ...
Capt. William Levison
Conrad Nagel ...
Robert Carlyle
Cecilia Loftus ...
Cornelia Carlyle
Beryl Mercer ...
Joyce
O.P. Heggie ...
Lord Mount Severn
Flora Sheffield ...
Barbara Hare
David Torrence ...
Sir Richard Hare
Wally Albright ...
William as a Boy
Ronnie Cosby ...
William as a Child
Eric Mayne ...
Doctor

102 minutes

Le mariage d'Isabelle (Harding) et Robert Carlyle (Nagel) fait grand bruit et les deux sont bien partis dans leur vie de couple : ils s'aiment et vont bientôt habiter East Lynne le manoir que gère Cornelia (Loftus), la soeur de Robert. Les invités se pressent autour de la mariée et lui transmettent leurs meilleurs voeux. L'un d'eux, le capitaine William Levison (Brook), un diplomate, semble amoureux d'Isabelle mais va quitter la Grande Bretagne pour le continent. Le couple arrive enfin à East Lynne qu'Isabelle ne connait pas encore : tout de suite elle fait la connaissance de Cornelia qui a prétexté être malade pour ne pas assister au mariage de son frère avec une femme qui n'est pas faite pour lui d'après elle. Isabelle se montre gentille et très vivante mais Cornelia la traite de haut. Dès le premier soir, pourtant au comble du bonheur, Isabelle va devoir vivre avec la désapprobation de Cornelia.
3 ans ont passé et son mari, pourtant aimant à sa manière au départ va petit à petit se montrer de plus en plus puritain et mécontent de sa femme qui tente de lui plaire mais ne peut changer sa joie de vivre et son enthousiasme. Heureusement son fils William lui apporte une part de bonheur et l'occupe car Cornelia gère tout, y compris les jeux de la mère et de son fils. 
Un jour le capitaine Levison refait son apparition et Isabelle se réjouit de participer au bal annuel, l'une de ses seules sorties depuis son mariage. Malheureusement Robert ne pourra s'y rendre car il est retenu pour affaires mais, voyant la déception de sa femme promet de demander à Cornelia de leur servir de chaperon à elle et son ami Levison. Cornelia accepte mais le jour dit prétend avoir un immense mal de tête. C'en est trop pour Isabelle qui rejoint le bal sans chaperon malgré tout (HHiiiiii, scandaleux !) ...



Au vu de ce qui précède il n'est pas difficile de deviner la suite, du moins partiellement.
Malgré tout les choses ne sont pas si simples. Le film ressemble assez à Rebecca d'Hitchcock dans le sens où Madame Denver déteste Rebecca qui remplace la seule Mme de Winter digne de porter ce nom. Dans celui-ci c'est Cornelia qui idolâtre son frère (qui a un tempérament d’ascète d'après elle) qui déteste Isabelle mais sans la menacer explicitement. Dans les deux films on a affaire à une personne qui en idolâtre une autre et on retrouve une aura autour de la maison presque similaire, dans l'un Manderley ici East Lynne
Dans ce film un élément qui compte beaucoup c'est les commérages et le jugement de l'entourage qui voit toujours le pire et ne laisse aucune chance à celui ou celle qui subit l'ire de la population et l’exclusion.
C'est l'histoire d'une jeune femme pleine de vie à qui tout sourit qui va finir par se refermer sur elle-même après son contact avec son mari tout d'abord puis avec son amant. Le personnage très bien dépeint par Ann Harding comporte une certaine frivolité au départ, l'importance de ses toilettes, de sa vie sociale etc puis finalement une certaine lassitude austère. 
Visiblement les hommes lui auront surtout pris et peu donné. Il manque la dernière bobine de ce film et c'est bien dommage. Toutefois on peut imaginer la suite, et il est difficile, au moment où le film s'arrête d'y voir une fin heureuse. Par contre il semble que le Capitaine soit mort lors des bombardements sur Paris et alors qu'il tentait d'arrêter Isabelle qui voulait traverser les lignes pour se rendre en Grande Bretagne voir son fils.
A ce stade là, franchement, il me semble qu'il ne reste pas grand choix à Isabelle pour terminer sur la voie de la sagesse. A mon avis tout ce qui lui reste à faire c'est de rentrer dans les ordres ! Visiblement ce n'est pas le cas, voici le résumé de ce film jusqu'à la fin pour les curieux ! http://oscarmovs.com/eastlynne.html

J'ai beaucoup aimé le personnage créé par Beryl Mercer dans le rôle de Joyce : très humaine dans un monde de brutes ! La soeur Cornelia jouée par Cecilia Loftus est tout à fait dans le ton nécessaire et Conrad Nagel parait lui aussi assez coincé pour être vraisemblable. La fin abrupte me laisse un peu sur ma faim, si j'ose dire ! ;-)

L'un des trois films nominés pour l'oscar du meilleur film en 1931. Ann Harding est magnifique comme toujours, mais on se demande ce qu'elle trouve à Robert et au Capitaine dans ce mélodrame victorien.

Dans le roman écrit par Mme Henry Woods (une femme, on s'en doutait quand même un peu !), Isabelle est coupable d'adultère et s'enfuit sur ​​le continent avec Levison, qui se lasse vite d'elle. Elle est apparemment défigurée dans un accident de train et passe pour morte. Elle devient gouvernante et revient à East Lynne où elle enseignera et s'occupera de son fils à l'insu du ménage de son ex-mari. Le fils tombe malade et meurt dans ses bras alors qu'elle lui révèle son identité, puis elle meurt aussi (génial, je préfère ma fin ... !)





Quelques captures d'écran :

Le temps du bonheur


La gentille Joyce

Ma femme se prend pour un ours ?

Les rêves et la réalité ...


NON, pas mon fils !

Sourire d'encouragement ...


mercredi 12 janvier 2011

Weary River - Frank Lloyd - 1929



Richard Barthelmess ...
Jerry Larrabee
Betty Compson ...
Alice Gray
William Holden ...
Warden
Louis Natheaux ...
Spadoni
George E. Stone ...
Blackie (as George Stone)
Ray Turner ...
Elevator Boy (as Raymond Turner)
Gladden James ...
Jerry's Vaudeville Manager


86 minutes

Jerry Larrabee (Barthelmess) est un chef de gang qui mène la belle vie entre ses activités et sa fiancée Alice (Compson). Un soir, il est accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis perpétré par le gang rival, mené par  Spadoni. Incarcéré, Jerry met les pieds au mur, révolté à l'idée de devoir se soumettre aux règles et aux tâches à effectuer tous les jours dans la prison. Amené au "Warden" le directeur (Holden, mais pas celui que vous croyez !), celui-ci, sans être moralisateur, tente de lui fait voir les bons côtés de son incarcération et le traite avec respect. Peu à peu, Jerry s'engage et développe son talent pour la musique, compose et dirige le petit orchestre carcéral. Alice tente bien une fois de lui rendre visite, mais le Warden l'en dissuade en arguant que sa personne ne pourrait que déstabiliser Jerry dans son développement actuel. Alice le comprend et ne revient pas. Un soir, alors que l'orchestre passe à la radio, c'est le succès fulgurant et sa chanson "Weary River" qu'il a composé lui-même, est plébiscitée. Dés sa sortie, Jerry est engagé pour se produire au Music Hall. Mais, alors qu'il entame les premières mesures de "Weary River", il entend les chuchotements de l'audience et comprend, en faisant face aux regards qui le dévisagent, qu'il reste avant tout un "convict", un ex-prisonnier que les gens viennent voir comme une bête curieuse. Du coup, il en perd ses moyens, et c'est le flop ....



Il y a quelque chose de fascinant chez Barthelmess. A chaque fois il crée un personnage unique. Là il est Jerry, il passe de l'homme sûr de lui, quelque peu grande gueule à un homme combatif, puis humble, puis serein, puis blessé, puis dur avec un naturel déconcertant. L'histoire en elle même est très plausible. On comprend au final la difficulté de se réinsérer. Betty Compson est chou tout plein, sa voix acidulée lui donne une charme particulier. William Holden campe le Warden, et on comprend, à le voir, que Jerry lui fasse confiance. Il émane du warden une bonté et une droiture qui ne pouvaient que mener les hommes au chemin de la rédemption.
La musique est tout à fait à la hauteur. Il me semble que seule les premières mesures d'une chanson sont interprétées par Barthelmess qui a une voix tout à fait honorable. Par contre les autres chansons  sont doublées de manière un peu désuete.
Le film est partiellement parlant, ce qui lui donne un charme particulier.  






jeudi 16 décembre 2010

Sea Hawk (The) - Frank Lloyd - 1924


Milton Sills ...
Sir Oliver Tressilian
Enid Bennett ...
Lady Rosamund Godolphin
Lloyd Hughes ...
Lionel Tressilian
Wallace Beery ...
Capt. Jasper Leigh
Marc McDermott ...
Sir John Killigrew (as Marc MacDermott)
Wallace MacDonald ...
Peter Godolphin
Bert Woodruff ...
Nick
Claire Du Brey ...
Siren
Lionel Belmore ...
Justice Anthony Baine
Christina Montt ...
The Infanta of Spain (as Christine Montt)
Albert Prisco ...
Yusuf-Ben-Moktar
Frank Currier ...
Asad-ed-Din - Basha of Algiers
William Collier Jr. ...
Marsak
Medea Radzina ...
Fenzileh
Fred DeSilva ...
Ali (as Fred De Silva)

123 minutes
D'après le livre de Rafael Sabatini

En Cornouailles, Oliver Tressilian (Milton Sills) est un gentilhomme anglais qui souhaite épouser Lady Rosamund Godolphin (Enid Bennett) dont la famille ne voit pas d'un très bon œil ce choix. Le frère de Rosamund cherche la bagarre et la trouve en la personne du jeune frère d'Oliver, Lionel (Hughes) qui le tue dans un combat à la loyale. Oliver est accusé du meurtre et Rosamund refuse de lui adresser la parole, mais grâce à Justice Bain, un homme de loi, il fait établir un document prouvant son innocence. Lionel craint alors que la justice ne remonte jusqu'à lui et fait enlever Oliver par Jasper Leigh (Beery), un capitaine qui le fait embarquer sur son bateau en partance pour la Méditerranée. Peu après, le navire est attaqué par des espagnols, qui vendent l'équipage. Lorsque le bateau est attaqué par des Maures après quelque temps, Oliver devient Sakr el Bahr, le faucon des mers (Sea Hawk) et sévit dans la Méditerranée : bientôt son seul nom suffit à faire trembler toutes les flottes présentes en mer  ....



Une chouette histoire menée tambour battant, avec un séduisant Milton Sills qui se démène corps et âme pour arriver à se venger. En cela, l'histoire ressemble un peu à celle de Ben Hur, qui lui ne vit que pour se venger dans des conditions presque similaires : vendu par un ami considéré comme un frère (à la place d'un frère), années de galère, reconnaissance par un puissant adversaire, montée en grade et retour victorieuse et vengeance.
Milton Sills est un Oliver tout à fait à la hauteur dans tous les domaines. Wallace Beery campe avec bonheur le renard futé qui trouve tous les moyens pour éviter les peines...
Lloyd Hughes est le jeune frère faible de Milton Sills, et on a bien de la peine à lui en vouloir lorsqu'il ouvre de grands yeux enfantins et trahit son frère. La seule chose qui est difficile à croire, c'est l'amour que porte Oliver à Lady Rosamund, dont l'amour est bien faible et qui ne croit jamais à son innocence, cela à plusieurs reprises. Bon, il est vrai qu'il n'y a pas un grand choix de belles héroïnes dans le film. Toutefois, une concurrente sérieuse aurait été appréciée !

Un remake de ce film a été tourné avec Errol Flynn en 1940 (Michael Curtiz) dont l'intrigue diffère passablement du livre semble-t-il.





Titres français (incomplet)

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