Durant le 1ère guerre mondiale, à Bruxelles occupée par les Allemands, Edith Cavell travaille à l'Institut de médecine Berkendael. Un soir elle se rend faire que emplettes et surprend le fils de la tenancière, Jacques Rappard qui avoue à sa mère avoir tué une sentinelle pour s'évader. Edith comprend tout de suite que Jacques est en danger et demande à sa mère de lui confier son fils qu'elle cache dans le sous sol de l'institut. Avec l'aide d'une infirmière elle dissimule l'entrée du local par une grosse armoire.
Plus tard, avertie par Mme Rappard qu'une rafle va être menée en ville, Edith demande à son amie Madame Pitou de faire traverser la frontière à Jacques en embarquant sur sa péniche. Madame Pitou accepte et prend la carte postale que lui tend Edith qui s'adresse à elle-même "que le malade est tiré d'affaire".
A la douane, Madame Pitou remet la carte à un douanier qui lui la poste bien aimablement.
Edith est rassurée mais se souvient du visage angoissée de Jacques lorsqu'il décrivait tous les pauvres soldats cachés dans les alentours pour échapper aux allemands la hante. Elle décide donc de mettre sur pied un service d'évasion avec l'aide de ses amies Madame Pitou, Madame Bodart qui met son fils Philippe à contribution pour servir de guide aux évadés et Madame Rappart. Des faux papiers sont fournis et l'adresse transmises aux premiers hommes qui sortent en douce du pays.
L'étau se resserre autour de l'institut car les Allemands se doutent qu'un trafic est mis sur pieds au vu du nombre de prisonniers qui ont rejoint leurs troupes de l'autre côté de la frontière. Toutefois ils ne trouvent pas l'entrée du local dans lequel sont cachés de nombreux hommes.
Un jour, un aviateur anglais grièvement blessé est retrouvé dans la campagne par deux femmes. Les journaux publient des avis de recherche et menacent quiconque aiderait l'évadé de mort.
Malgré tout Edith se rend au chevet du pauvre homme qu'elle fait évacuer en ambulance. Un allemand voit la civière et sonne à la porte avant de découvrir Edith au chevet de l'aviateur. L'allemand comprend et se retire sans donner l'alerte.
Malheureusement, un des hommes qu'Edith avait sauvé a été intercepté et a tout dénoncé. Les allemands débarquent donc en force à l'institut et se rendent directement à la cave où l'aviateur anglais attend son petit guide Philippe Bodart. Celui-ci arrive juste avant que la cache ne soit découverte et l'aviateur prend ainsi la poudre d'escampette.
Les Allemands découvrent un plan d'accès de la cave et emmène Edith. Tout le réseau est dénoncé et Edith passe en jugement.
Comme elle reconnait avoir aidé 210 hommes à traverser les frontières elle est condamnée à mort.
Le 12 octobre 1915 elle est fusillée.
La vraie histoire de Edith Cavell, cette nurse anglaise dont le réseau a sauvé 210 évadés. Ce film a été censuré à sa sortie pour éviter de froisser les allemands.
Sybil Thorndike joue le rôle d'Edith avec beaucoup de sobriété et de sang froid. Madame Bodart est jouée par elle-même. Les images sont remarquables et l'action soulève de nombreuses questions. Le patriotisme n'est pas suffisant ... L'histoire dépeint des personnages très humains. J'avoue que le soldat Rammler qui refuse de tirer sur Edith m'a beaucoup émue. Il semblerait toutefois que ce rôle soit une légende.
Il est quand même très malheureux qu'Edith soit dénoncée par l'un des hommes qu'elle avait sauvé et non par l'allemand qui a découvert l'aviateur blessé (mais il semble que dans la réalité il s’agissait d'un allemand infiltré).
On oublie un peu pour préserver le mythe qu'Edith faisait partie d'un réseau bien organisé et rodé !
D'après le livre écrit par Reginald Berkeley
Sybil Thorndike | ... | Nurse Edith Cavell | |
Ada Bodart | ... | Self (as Madame Ada Bodart) | |
Gordon Craig | ... | Philippe Bodart | |
Marie Ault | ... | Mme. Rappard | |
Mickey Brantford | ... | Jacques Rappard | |
Mary Brough | ... | Mme. Pitou | |
Richard Worth | ... | Jean Pitou - Bargekeeper | |
Colin Bell | ... | Widow Deveaux | |
Dacia Deane | ... | Mme. Deveaux's Daughter | |
Cecil Barry | ... | Col. Schultz | |
Frank Perfitt | ... | Gen. von Zauberzweig |