Louis Wolheim | ... | Kat Katczinsky | |
Lew Ayres | ... | Paul Bäumer (as Lewis Ayres) | |
John Wray | ... | Himmelstoß | |
Arnold Lucy | ... | Prof. Kantorek | |
Ben Alexander | ... | Franz Kemmerich | |
Scott Kolk | ... | Leer | |
Owen Davis Jr. | ... | Peter | |
Walter Rogers | ... | Behn (as Walter Browne Rogers) | |
William Bakewell | ... | Albert Kropp | |
Russell Gleason | ... | Müller | |
Richard Alexander | ... | Westhus | |
Harold Goodwin | ... | Detering | |
Slim Summerville | ... | Tjaden (as 'Slim' Summerville) | |
G. Pat Collins | ... | Lt. Bertinck (as Pat Collins) | |
Beryl Mercer | ... | Mrs. Bäumer - Paul's Mother |
D'après une nouvelle d'Erich Maria Remarque
145 minutes
En Allemagne, au début de la première guerre mondiale. Alors que des soldats défilent devant sa classe, un professeur de grec harangue les élèves de sa classe en parlant du "Fatherland", de la patrie. Enthousiastes, la plupart des élèves s'engagent sous les drapeaux. Après une période d'apprentissage où ils apprennent à obéir quelque soit l'ordre, ils sont propulsés au cœur de la guerre, où deux vétérans sont chargé de leur enseigner à survivre ...
On suit l'intégration de Paul Baumer (Ayres) et de ses camarades au sein de l'armée, l'accueil par les anciens et en particulier de Kat (Wolheim) paternel envers les petits jeunes inexpérimentés.
On comprend le rêve et l'idéalisme qui les habitent, l'enthousiasme vite cassé par la réalité terrible. A leur arrivée il n'y a rien à manger, il faut se débrouiller, les bombardements et le bruit, les cris de terreur, la mort des camarades, les corps que l'on laisse derrière soi, l'hôpital, le sang.
Des scènes particulièrement percutantes, au cours d'un combat où il se laisse tomber dans un trou, Paul voit les pieds de ses camarades qui sautent au dessus de lui en direction du front, puis qui passent dans l'autre sens, poursuivis. Un français saute dans le trou et Paul le poignarde violemment puis regrette, le soigne, essaie de calmer sa conscience, trouve des raisons à son geste, lui parle, lui demande pardon, jusqu'au moment où le français meurt. L'attente dans les tranchées, la cohabitations avec les autres, la détente avec des autochtones (un peu de tendresse avec 3 françaises), le facteur à qui le pouvoir monte à la tête, la scène du bombardement dans le cimetière, ...
Ce film ne peut que marquer les esprits : il dépeint de manière simple toutes les atrocités auxquelles sont confrontés les soldats, surtout des jeunes gens sans expérience, et pose de manière simple l'incompréhension et les questions naïves que tout le monde se pose du genre, "pourquoi ne pas mettre les dirigeants dans un ring et voir qui gagne, au lieu de sacrifier tant de vies ?" ou "Le Kaiser a déjà tout, qu'est-ce qu'il veut de plus ?" ....
Bref, à son retour dans sa famille pour une permission de quelques jours, Paul fait la fierté de son père qui, avec ses amis, est toujours aussi enthousiaste et sait tout mieux que tout le monde. Désabusé Paul se retrouve devant la classe de son professeur de grec et à l'invitation de celui-ci, dépeint la guerre telle qu'il l'a vue : tout de suite il est traité de lâche ...
Un film qui dépeint de manière courageuse l'autre côté, celui des allemands ...
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