Errol Flynn | ... |
Dr. Newell Paige
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Anita Louise | ... |
Phyllis Dexter
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Margaret Lindsay | ... |
Frances Ogilvie
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Cedric Hardwicke | ... |
Dean Harcourt
(as Sir Cedric Hardwicke)
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Walter Abel | ... |
Doctor John Stafford
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Henry O'Neill | ... |
Dr. Endicott
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Spring Byington | ... |
Mrs. Dexter
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85 minutes
La lumière verte
Dans un hopital, un jeune chirurgien, le Dr Paige (Flynn) étudie les radios d'une patiente, Madame Dexter (Byington). Une opération est prévue le jour même mais le médecin traitant de Mrs Dexter, le Dr Endicott, annonce avoir un jour de retard car il est retenu à Milwaukee. Cela ne semble pas perturber la patiente, une femme de grande foi qui écoute les sermons d'un prêtre (Harcourt) à la radio. Le Dr Paige est convaincu qu'il faut opérer de toute urgence, et le lendemain, voyant que son confrère n'est toujours pas de retour, il prend la décision d'opérer l'ablation d'une grosse tumeur nécessitant un traitement d'urgence. Durant l'opération le Dr Endicott arrive et prend le relai. Très vite une hémorragie est décelée et la patiente meurt.
La cheffe infirmière Frances Ogilvie a tout vu, l'erreur provient du Dr Endicott. Celui-ci a beaucoup de soucis d'argent et le Dr Paige prend sur lui le blâme. Le collège des médecins le pousse à donner sa démission, ce qu'il fait. Pendant quelque temps il végète et s'approche dangereusement de la bouteille.
Chacun s'en va chercher des réponses auprès du prêtre Harcourt. D'abord Frances, très éprise du docteur et qui ne comprend pas que Paige s'accuse alors qu'il est innocent, puis Phyllis (Louise) la fille de Madame Dexter revenue de Londres qui accuse Paige d'avoir tué sa mère. Les deux femmes font connaissance. Alors qu'il sonne à la porte de Frances, le Dr Paige fait la connaissance de Phyllis. Frances consciente de la haine de Phyllis pour Paige le présente sous un faux nom.
Paige lui-même finit par rendre visite à Harcourt. Ce faisant il retrouve Phyllis que le prêtre lui suggère d'inviter à manger. Mais Phyllis comprend à qui elle a affaire grâce au magnifique setter Irlandais prénommé Sylvia dont sa mère lui avait parlé. Phyllis s'en va et Paige finit par s'engager auprès d'un ancien collègue, le docteur Stafford (Abel) parti au Montana combattre la rickettsiose, la fièvre pourpre transmise entre autres par les tiques et qui provoque des ravages au printemps...
Bien que bourré de bonnes intentions, le film ne décolle pas vraiment. Manque de hauteur et manque de profondeur en font un film plat.
Ce n'est peut-être dans le fond pas la faute d'Errol Flynn dont le rôle est de chercher son chemin. Dans ces conditions il pourrait mal jouer que ça n'influencerait pas vraiment sur le sens du film. Il me semble que c'était plutôt le prêtre joué par Cédric Hardwicke qui n'est pas à la hauteur de ce rôle extrêmement central et pivot du film. Son interprétation manque de la vibration de la sincérité que l'on rencontre chez quiconque la possède (son interprétation molle et artificielle lui donne un genre pontifiant pénible). Il n'est visiblement pas convaincu par son rôle de guide spirituel dans lequel il est sensé quelque part voir la lumière, mais on ne peut s'empêcher de penser qu'il ne voit rien et c'est fort dommage. Du coup on se demande bien ce que lui trouvent toutes ces personnes qui viennent le consulter ! On atteint là les limites du cinéma car il ne suffit pas d'avoir des cheveux blancs une soutane et de parler du haut d'une chaire pour incarner avec sincérité un homme de foi.
Ce n'est peut-être dans le fond pas la faute d'Errol Flynn dont le rôle est de chercher son chemin. Dans ces conditions il pourrait mal jouer que ça n'influencerait pas vraiment sur le sens du film. Il me semble que c'était plutôt le prêtre joué par Cédric Hardwicke qui n'est pas à la hauteur de ce rôle extrêmement central et pivot du film. Son interprétation manque de la vibration de la sincérité que l'on rencontre chez quiconque la possède (son interprétation molle et artificielle lui donne un genre pontifiant pénible). Il n'est visiblement pas convaincu par son rôle de guide spirituel dans lequel il est sensé quelque part voir la lumière, mais on ne peut s'empêcher de penser qu'il ne voit rien et c'est fort dommage. Du coup on se demande bien ce que lui trouvent toutes ces personnes qui viennent le consulter ! On atteint là les limites du cinéma car il ne suffit pas d'avoir des cheveux blancs une soutane et de parler du haut d'une chaire pour incarner avec sincérité un homme de foi.
Franchement, je ne vois pas comment il aurait eu autant d'influences sur tous ces jeunes gens avec aussi peu de force de conviction.
Les autres protagonistes sont plutôt mous et semblent peu préoccupés par le sens de ce film dans lequel trop de sacrifices tue le sacrifice si l'on peut dire. La moindre des choses serait d'avoir l'air convaincu par ces actes sensés être nobles. Le Paradis ne s'atteint pas au vu d'un décompte de bonnes actions ou de sacrifices faits sans conviction et qui perdent ainsi tout leur sens. On apprend ainsi que le Pauvre Dr Endicott sera bien à la traine et que le Dr Paige ira bien de l'avant sur le chemin de l’au-delà mais on ne sait rien de leur passé ni même d'un futur proche. C'est un peu simplet, non ?
La providence est beaucoup sollicitée dans ce film qui en résumé nous dit que nous faisons tous partie de la grande ronde de l'humanité et que les voies du Seigneur sont impénétrables.
Dur d'être réalisateur je suppose, on comprend que Borzage ait passé son temps à retoucher le scénario durant le tournage qui a dû être frustrant !
Dur d'être réalisateur je suppose, on comprend que Borzage ait passé son temps à retoucher le scénario durant le tournage qui a dû être frustrant !
Un film pas vraiment mauvais mais pas très bon non plus, bref un film tiède et mou comme ses interprètes (enfin, à part le chien qui est magnifique et qui a de très beaux yeux, je dirais presque mystiques !).
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