Les usines Racton sont en concurrence avec les usines Stephenson. Ainsi le vieux Racton voit d'un bon oeil le fils Stephenson, William (ou Edward suivant la version), courtiser sa fille Gabrielle. En venant rendre visite à celle-ci, William fait la connaissance de la parente pauvre de la famille, Maud Hartley. Le jeune homme aide la demoiselle à récupérer les courses éparpillées sur la route après que la vieille charrette dans laquelle elle retournait chez les Racton soit tombée en morceaux sur place.
Chez les Racton William voit Gabrielle mais ne peut s'empêcher de regarder Maud qui est le souffre douleur de la maison. Tous les soirs la pauvre fille écrit à sa mère pour la rassurer mais vit l'enfer.
William finit par renoncer à épouser Gabrielle et le vieux Racton, furieux, vire Maud de sa maison.
La pauvre fille s'en retourne chez elle où son frère George fait bien souffrir sa mère en dépensant tous les sous gagnés par sa soeur qui finit par trouver du travail à Londres en tant que dactylo. Un jour on l'appelle pour une tâche dans le bureau du fils du directeur qui n'est autre que William. Dès lors celui-ci a bien de la peine à se concentrer sur son travail et demande à ce que la jeune femme devienne sa secrétaire particulière.
Un jour pourtant Maud voit son frère George apparaitre à nouveau dans sa vie. Il a descendu un agent de police en essayant de lui retirer son revolver et a besoin d'argent pour fuir au loin.
William qui frappe à la porte de la jeune femme après que son frère ait filé par la fenêtre croit que Maud a un amant et se froisse. D'autant plus que l'argent du coffre de l'usine a disparu. Maud ne retrouve plus ses clés et se voit jetée à la porte de l'usine sans que personne ne croit à son innocence.
Maud retourne au pays. Dans le train qui l'emmène se trouve également son frère George qui a sauté dans le dernier wagon et qui, pris de remords, aimerait restituer l'argent voler aux Stevenson. Pour ce faire il a l''intention de glisser l'argent dans la malle de sa soeur accompagné d'un petit mot dans lequel il avoue avoir commis le larcin. Or en allumant sa cigarette il jette malencontreusement l'allumette derrière lui et c'est l'explosion, tous les wagons s'embrasent un à un ...
Le titre est peu explicite. Ce n'est pas un film d'horreur ni un film qui provoque la terreur. Le titre indique juste que le destin qui poursuit la pauvre Maud est tragique.
le film est assez mal noté et on comprend aisément pourquoi car en effet l'histoire aurait pu être contée de manière plus dynamique et plus rapide. D'un autre côté, passé le début un peu longuet, on se prend à s'immerger lentement dans l'histoire qui atteint des hauteurs dramatiques avec un final prenant digne d'un film de gangsters. Les images sont très soignées, le tout est très sombre, au propre comme au figuré.
Alphons Fryland est un acteur autrichien et Lucy Doraine, hongroise, était la première femme de Michael Curtiz. Tous deux ont vu leurs carrières s'éteindre au début des années 30 à la venue du parlant.
Titre anglais : Labyrinth of Horror
Titre français : Les chemins de la terreur
Autre titre original : Wege des Schreckens
90 minutes
Lucy Doraine | ... |
Maud Hartley
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Alphons Fryland | ... |
Edward Stephenson (William)
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Max Devrient | ... |
M. Stephenson
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Paul Askonas | ... |
Thomas Racton
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Mathilde Danegger | ... |
Gabrielle Racton
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Jean Ducret | ... |
George Hartley
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