Pendant ce temps en ville, la foule des gueux se réjouit de nommer le roi des fous en la personne de François Villon, un poète acclamé doublé d'un filou et d'un coureur de jupons invétéré. Avec ses copains Jehan et Nicholas, il vient tout juste d'arnaquer un aubergiste pour obtenir du vin sans bourse délier. François est le fils d'un homme mort sur le bucher pour la France et sa mère a de grands espoirs pour lui.
Déguisé en clown par la foule qui l'acclame, François est perché sur une statue de cheval lorsque le Duc arrive, puis le Roi, accompagné de sa pupille, la belle Charlotte de Vauxcelles. Comme il a insulté les nobles, le Roi lui interdit de remettre les pieds à Paris et le pauvre François, malheureux, doit s'exiler.
Le Duc de Bourgogne, fin malin, force la main du roi en demandant la main de Charlotte pour son ami Thibault. Le Roi n'a pas d'autre choix que d'accepter pour ne pas contrarier son hôte.
Non loin de la ville dans une auberge de faubourg, François noie son chagrin dans l'alcool lorsque Thibault et Charlotte qui se rendent à Vauxcelles pour se marier, font leur apparition.
Comme François fait le clown avec une catapulte avec laquelle il projette des pierres sur la foule, il finit par se projeter lui-même dans la chambre de Charlotte devant laquelle il tombe en pâmoison. Son admiration grandit encore lorsqu'il découvre que la jeune fille lit ses oeuvres.
De son côté le roi finit par comprendre qu'il s'est mis dans une situation sans issue en permettant au Duc et son ami de prendre leurs aises non loin de Paris et se réjouit d'apprendre que François l'a tiré d'embarras en enlevant sa pupille. Toutefois il envoie ses hommes pour le juger et s'en débarrasser une bonne fois pour toute. Mais François est un malin et annonce que le roi mourra 24 heures après sa propre mort. Le roi, très suspicieux, le grâce donc ...
Dommage que John Barrymore se comporte comme un clown presque tout le long du film. Il est aussi difficile de lui accorder le bénéfice du doute en ce qui concerne son amour soudain pour Charlotte et en connaissant son passé de Don Juan. Ce passé et ce cabotinage ne permet pas au spectateur de le prendre au sérieux.
La fin bascule dans l’excès et François est montré comme un martyr, les bourreaux du Duc de Bourgogne s'en donnent à coeur joie pour le torturer. Il apparait tout à coup tel Tarzan, vêtu d'un simple pagne. Vu le temps qu'il a passé dans les flammes, il aurait du rôtir comme un poulet mais grâce à la magie du cinéma, il est miraculé !
Conrad Veidt se montre tordu dans tous les sens du terme. Seule Marceline Day est crédible dans cette histoire, de même Lawson Butt et Henry Victor qui donnent un minimum d'épaisseur à leurs rôles. Les autres sont trop cabotins pour moi.
Le film se passe en hiver dans la neige, ce qui rehausse la beauté des images bleutées.
98 minutes
| John Barrymore | ... | François Villon |
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Conrad Veidt | ... | King Louis XI |
| Marceline Day | ... | Charlotte de Vauxcelles |
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Lawson Butt | ... | Duke of Burgundy |
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Henry Victor | ... | Thibault d'Aussigny |
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Slim Summerville | ... | Jehan |
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Mack Swain | ... | Nicholas |
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Angelo Rossitto | ... | Beppo - the Dwarf |
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Nigel De Brulier | ... | Astrologer |
| Lucy Beaumont | ... | Villon's Mother |
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